Kinshasa, 7 septembre 2006 -Santé
Nous venons de dépister à 4 kilomètre de Kitoy 17 nouveaux cas, en plus des 20 cas que nous avons répertoriés en décembre 2005 a déclaré le secrétaire de l’équipe mobile de lutte contre la trypanosomiase. En juin de l’année en cours et au mois de décembre de l’année dernière, l’équipe mobile chargée de la lutte contre la trypanosomiase, section de Kitoy a répertorié plusieurs cas de trypanosomiase. Cette équipe de Kitoy est dirigée par M. Deo Lundikisa qui est le secrétaire de l’équipe mobile chargée de la lutte contre la trypanosomiase, section de Kitoy.
Ce dernier a déclaré qu’à ce stade, la situation reste la même. « Nous venons de dépister à 4 kilomètres de Kitoy 17 nouveaux cas, en plus des 20 cas que nous avons répertoriés en décembre 2005. Tous les malades, nous les suivons de près et passons de temps en temps pour le contrôle », a-t-il ajouté.
L’équipe de Kitoy a quand même noté une certaine amélioration. Au niveau national, elle bénéficie du concours de la Coopération technique belge -CTB-. « Dans deux ans, ce projet prendra fin et nous serons amenés à chercher un autre partenaire. Jusque là, il y a beaucoup à faire puisque la maladie est encore présente et il faut fournir davantage d’effort pour l’éradiquer ». Le gouvernorat n’apporte aucun soutien à ce projet. Un signe encourageant, les malades sont soignés gratuitement. Les organisations non gouvernementales -Ong’s- et la CTB fournissent à ce centre des médicaments et des équipements.
L’équipe se bute au problème de communication et à l’incompréhension de la population sur l’aspect de sensibilisation. L’hébergement de malades reste le grand défi que cette équipe ne parvient à résoudre. M. Lundikisa a souligné que le centre n’a pas assez de lits. Il continue à attendre la réalisation d’une promesse de lits de la part de ses partenaires.
Les responsables qui sont à Kinshasa connaissent les problèmes que cette équipe rencontre sur l’ensemble de son rayon d’action. Le secrétaire mobile de cette équipe a invité les responsables à tenir compte au plus vite que possible de toutes leurs doléances pour préserver des vies humaines. Selon M. Lundikisa, son centre est représenté au niveau national par le Programme National de Lutte contre la Trypanosomiase Humaine Africaine –PNLTHA- et dirigé par un médecin-directeur qui est basé à Kinshasa.
Le centre de Kitoy est souvent ravitaillé en matériels et en médicaments. « Les conditions dans lesquelles nous recevons les malades sont difficiles », a fait observer le secrétaire de l’équipe mobile de Kitoy. L’équipe travaille avec des médecins coordonnateurs. Malgré cela, l’équipe se démène tant bien que mal pour sensibiliser la population. Le centre associé la population à travers son animateur sanitaire qui est chargé de cette tâche. Avant l’arrivée de l’équipe sur le terrain, elle procède d’abord à la sensibilisation. Bien que la tâche soit difficile, l’équipe parvient tant soit peu à sensibiliser les habitants qui se préoccupent plus de leurs travaux de champs.
Dans la sensibilisation, les relais communautaires en santé, des infirmiers titulaires et autres personnels de santé sont associés pour qu’ils apportent leur savoir. L’équipe attend que le Gouvernement puisse jeter un coup d’oeil et qu’il songe à améliorer les conditions de vie et de travail du personnel de la santé. M. Lundikisa prie l’Ong qui apporte de laide à ce projet de le revoir parce que l’équipe rencontre d’énormes risques dans les lieux où elle opère.
Cyrille Milandou/Uhuru
Ce dernier a déclaré qu’à ce stade, la situation reste la même. « Nous venons de dépister à 4 kilomètres de Kitoy 17 nouveaux cas, en plus des 20 cas que nous avons répertoriés en décembre 2005. Tous les malades, nous les suivons de près et passons de temps en temps pour le contrôle », a-t-il ajouté.
L’équipe de Kitoy a quand même noté une certaine amélioration. Au niveau national, elle bénéficie du concours de la Coopération technique belge -CTB-. « Dans deux ans, ce projet prendra fin et nous serons amenés à chercher un autre partenaire. Jusque là, il y a beaucoup à faire puisque la maladie est encore présente et il faut fournir davantage d’effort pour l’éradiquer ». Le gouvernorat n’apporte aucun soutien à ce projet. Un signe encourageant, les malades sont soignés gratuitement. Les organisations non gouvernementales -Ong’s- et la CTB fournissent à ce centre des médicaments et des équipements.
L’équipe se bute au problème de communication et à l’incompréhension de la population sur l’aspect de sensibilisation. L’hébergement de malades reste le grand défi que cette équipe ne parvient à résoudre. M. Lundikisa a souligné que le centre n’a pas assez de lits. Il continue à attendre la réalisation d’une promesse de lits de la part de ses partenaires.
Les responsables qui sont à Kinshasa connaissent les problèmes que cette équipe rencontre sur l’ensemble de son rayon d’action. Le secrétaire mobile de cette équipe a invité les responsables à tenir compte au plus vite que possible de toutes leurs doléances pour préserver des vies humaines. Selon M. Lundikisa, son centre est représenté au niveau national par le Programme National de Lutte contre la Trypanosomiase Humaine Africaine –PNLTHA- et dirigé par un médecin-directeur qui est basé à Kinshasa.
Le centre de Kitoy est souvent ravitaillé en matériels et en médicaments. « Les conditions dans lesquelles nous recevons les malades sont difficiles », a fait observer le secrétaire de l’équipe mobile de Kitoy. L’équipe travaille avec des médecins coordonnateurs. Malgré cela, l’équipe se démène tant bien que mal pour sensibiliser la population. Le centre associé la population à travers son animateur sanitaire qui est chargé de cette tâche. Avant l’arrivée de l’équipe sur le terrain, elle procède d’abord à la sensibilisation. Bien que la tâche soit difficile, l’équipe parvient tant soit peu à sensibiliser les habitants qui se préoccupent plus de leurs travaux de champs.
Dans la sensibilisation, les relais communautaires en santé, des infirmiers titulaires et autres personnels de santé sont associés pour qu’ils apportent leur savoir. L’équipe attend que le Gouvernement puisse jeter un coup d’oeil et qu’il songe à améliorer les conditions de vie et de travail du personnel de la santé. M. Lundikisa prie l’Ong qui apporte de laide à ce projet de le revoir parce que l’équipe rencontre d’énormes risques dans les lieux où elle opère.
Cyrille Milandou/Uhuru
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