Le nouvel Ambassadeur de France en Rdc, M. Luc Hallade est arrivé à Kinshasa il y a quelques jours. Il a procédé la semaine dernière à un tour des différents responsables politique congolais. Il a rencontré le chef de l’Etat au moment où il a amené sa lettre de créance, le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères, le ministre de la Coopération Internationale et Régionale le jeudi 11 août 2011. Il a indiqué vouloir encore rencontrer les ministres qui auront un peu temps à consacrer pour pouvoir un dialogue avec eux.
« C’est extrêmement important pour moi afin de travailler d’une manière efficace. La deuxième raison est qu’étant ministre de la Coopération Internationale et Régionale et la France étant l’un des partenaires importants et significatifs de la Rdc, il était pour moi important je fasse un petit tour d’horizon pour commencer de nos relations bilatérales, de la manière dont on peut essayer de les améliorer, les augmenter et puis de continuer ce partenariat et continuer ou l’approfondir. C’est ça que je suis venu faire avec le ministre de la Coopération Internationale et Régionale pour l’instant ».
Le ministre de la Coopération Internationale et Régionale a souhaité aussi que les relations entre la Rdc et la France s’approfondissent, se diversifient et se renforcent davantage.
Il a dit au ministre congolais de la Coopération qu’il ferait de tout son possible et de tous les efforts nécessaires pour le faire. Le ministre de la Coopération Internationale et Régionale a manifesté l’intérêt du gouvernement congolais pour que les intérêts privés français s’investissent en Rdc qui est un pays avec beaucoup de potentiels.
L’Ambassadeur de France compte se rendre à Paris puisqu’il doit y retourner à la fin de ce mois. Il a l’ambition de rencontrer les grands groupes de son pays qui s’intéressent au marché congolais qu’il envisagerait d’essayer de faire l’intermédiaire entre ces groupes et les autorités congolaises pour faire en sorte que les difficultés actuelles s’aplanissent et qu’on voit bientôt les groupes français importants s’investir en Rdc parce qu’on a un soutien et un partenariat politique important depuis de nombreuses années avec ce pays, très certainement déficit en terme de présence économique qu’il faut combler très rapidement.
Le président Nicolas Sarkozy était de passage à Kinshasa avec une forte délégation des investisseurs français. Mais l’Ambassadeur de France a poursuivi que des visites de ces types sont des visites faites pour impulser et pour des contacts, les créer et les favoriser. Après il y a tout un processus qui se met en place et des négociations commerciales.
« C’est ça qui, effectivement, n’est pas très visibles mais qui a eu lieu et qui est en cours d’ailleurs et qui permet effectivement qu’on ait l’espoir de voir plusieurs grands groupes français investir prochainement dans les semaines ou mois qui viennent concrétiser leur investissement en Rdc. C’est en cours, ça devrait aboutir j’espère d’ici la fin de l’année par la matérialisation de plusieurs contrats importants pour chacun des groupes concernés et pour le reste nous avons évoqué avec les autorités congolaises la possibilité de continuer à donner la même impulsion et à poursuivre ce même élan et inciter des groupes consignés un certain nombre de contrats ou des protocoles d’accords ou de principes d’interventions en Rdc bien poursuivre des négociations et des discussions et investir concrètement ».
Il y a plusieurs groupes importants qui pourraient venir en Rdc, notamment Total, France Télécom, Areva, Veritas et d’autres qui s’intéressent au marché congolais. Il a d’ailleurs participé avant de venir en Rdc à une réunion du Medef, le patronat français, à Paris en France à laquelle a pris part le président de la Fédération des entreprises du Congo, M. Albert Yuma et le représentant du secteur patronal français qui étaient ensemble pour discuter des opportunités des investissements. Il a confirmé que beaucoup d’hommes d’affaires français sont intéressés pour investir en Rdc. Il y apporterait sa touche et sa pierre et sa contribution aussi.
Concernant le processus électoral en cours, la France, à côté d’autres partenaires européens en commençant par l’Union européenne, accompagne ce processus en Rdc en participant aux fonds européens et aux fonds gérés par le Programme des Nations unies pour le développement -Pnud- pour l’organisation des élections, donc à la contribution de l’organisation des élections et puis en ayant des interventions un peu spécifiques pour y apporter sa touche personnelle, c’est-à-dire c’est d’abord contribuer à la formation des bataillons de la Police d’intervention rapide aux côtés de la Monusco et également à un appui spécifique aux médias congolais pour la gestion apaisée de cette période électorale quelque fois difficile.
« Outre cela, ce sont des élections congolaises et qui sont organisées par des Congolais pour les Congolais. Et donc, nous observons des élections avec intérêt parce que c’est un pays important en Afrique dont la stabilité est importante et essentielle à nos yeux. Mais ce n’est pas nous qui choisissons des candidats aux élections Dieu merci ce sont des congolais qui voteront et qui mettront les noms qu’ils souhaitent dans les urnes. Nous assisteront les Congolais dans cet exercice d’approfondissement de la démocratie avec le maximum de neutralité et de bienveillance en même temps », a conclue l’Ambassadeur de France.
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