APO


Go Back

Bénin - Évaluation / Enseignement et Formation Techniques et Professionnels : De belles perspectives pour 431 enseignants

Le lancement de cette évaluation diagnostique marque une étape déterminante dans la mise en œuvre des réformes du secteur éducatif

Dans une démarche résolument tournée vers l’amélioration de la qualité de l’Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels (EFTP), le Gouvernement à travers la Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle par intérim, Madame Véronique TOGNIFODE, a procédé le samedi 5 avril 2025 au lancement officiel de l’évaluation diagnostique des enseignants Agents Contractuels de Droit Public de l’État (ACDPE) recrutés en 2008 et affectés dans les établissements de l’EFTP.

Cette initiative du Gouvernement du Président Patrice TALON s'inscrit dans la continuité de l'évaluation réalisée en 2019 au profit des enseignants du secondaire général. Elle vise à améliorer la qualité de l'enseignement technique en alignant les formations sur les besoins du marché du travail. À l'endroit des 431 candidats issus de 32 corps de métiers et qui composent dans 12 centres dont celui du Lycée Technique d'Amitié Sino Béninoise d'Akassato, la Ministre a invité chacun d'eux à la concentration tout en leur souhaitant une bonne chance.

Au terme du lancement officiel et face aux médias, la Ministre TOGNIFODE a souligné l’importance de cette évaluation qui permettra de dresser un état des lieux des compétences actuelles des enseignants de cette catégorie. Elle a insisté sur le fait que cette démarche ne vise pas à sanctionner, mais plutôt à identifier les besoins en renforcement de capacités afin de proposer des formations ciblées.

« La réussite à cette évaluation représente une opportunité majeure pour les enseignants ACDPE de l'EFTP. Les résultats permettront d'identifier leurs besoins en formation et ouvriront la voie à leur intégration dans les différents cadres d'emplois des fonctionnaires de l'Etat. C'est une étape décisive dans l'amélioration du statut des enseignants et le renforcement du système éducatif technique et professionnel », a-t-elle déclaré.

La Ministre a également invité les surveillants et les acteurs impliqués dans l'organisation à la vigilance. Le lancement de cette évaluation diagnostique marque une étape déterminante dans la mise en œuvre des réformes du secteur éducatif et témoigne de l’engagement du Gouvernement à bâtir un système d’enseignement technique et professionnel performant, inclusif et résilient.

Avant la distribution des épreuves, une minute de silence a été observée en mémoire de l'ex Ministre, feu Kouaro Yves CHABI. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du Préfet de l'Atlantique, Monsieur Jean-Claude CODJIA, du Directeur de l'Office du Baccalauréat, Monsieur Alphonse da SILVA, de plusieurs cadres et acteurs du système éducatif béninois.



Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.

mercredi 20 juin 2012

Plus de 1.200 Centrafricains seraient arrivés dans le nord de la Province de l’Equateur, fuyant l’insécurité dans leur pays


Selon des sources concordantes, 1.234 personnes de nationalité centrafricaine (168 ménages) – dont 724 enfants et 284 femmes –, ont traversé la frontière pour se réfugier  dans les localités de Ngele et Kedja, District du Nord-Ubangi, en Equateur. Ces personnes qui proviendraient des villages de Gbasiki et Ngbatamba, en République Centrafricaine, affirment avoir fui des attaques répétées des hommes armés. Les autorités provinciales sollicitent l’appui des acteurs humanitaires pour répondre aux besoins de ces personnes. Une réunion des partenaires a décidé l’envoi dans les prochains jours d’une mission inter-agences pour  évaluer la situation. En novembre de l’année passée, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) avaient enregistré l’arrivée de 572 Centrafricains dans le village de Bakundu, situé au nord du Territoire de Libenge. Ces personnes provenaient de Danga Bakundu en République Centrafricaine, fuyant l’insécurité. Une assistance en biens non alimentaires leur avait été apportée à la suite d’une mission conjointe composée du HCR, de la CNR ainsi que des ONG Les Aiglons, AIDES et ADSSE.

Le PAM a besoin de plus de financement pour poursuivre ses opérations d’urgence dans l’Est de la RDC.
Pour face aux besoins d’assistance croissants, le Programme alimentaire mondial (PAM) a besoin de 43,2 millions de dollars supplémentaires, uniquement pour les opérations d’urgence dans l’Est. En attendant, l’agence onusienne continue ses opérations de distributions de vivres. Ainsi, 5.500 personnes déplacées internes ont bénéficié le 18 juin d’une distribution de biscuits énergétiques. Il s’agit personnes ayant fui les combats dans le Territoire de Kalehe, au Sud-Kivu. Dans le Katanga, le PAM a entamé le 19 juin des distributions dans différents sites autour de Manono, Mitwaba et Pweto. Plus de 75.000 personnes déplacées reçoivent actuellement une aide alimentaire dans cette zone. Ces déplacements se produisent alors que, faute de financements suffisants pour 2012, le PAM a déjà dû réduire ses activités, notamment diminuer les rations dans les cantines scolaires, les rations de quelque 75.000  déplacés vivants en familles d'accueil et limiter ses programmes "vivres contre travail" et "vivre pour la formation".

60 % de la population de la Province de l’Equateur sont en insécurité alimentaire.
Selon une enquête que le PAM vient d'achever dans la Province de l’Equateur, 6 habitants sur 10 sont en insécurité alimentaire modérée ou sévère. Ainsi, on estime à 900.000 le nombre de personnes en insécurité alimentaire sévère et à plus de 2,8 millions en insécurité alimentaire modérée. Plusieurs facteurs expliquent cette situation, dont la pauvreté qui limite les capacités des ménages à produire une nourriture suffisante ou de générer des revenus suffisants pour satisfaire les besoins de bases (alimentation, santé éducation). 70 % des ménages interrogés affirment ne pas avoir accès aux semences améliorées, ni aux matériels agricoles adéquats. La province souffre aussi de son enclavement et de la vétusté des infrastructures. Les résultats de cette enquête seront présentés officiellement courant juillet à Mbandaka. Des recommandations seront élaborées après consultation avec les différentes autorités, les partenaires et les communautés.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire