A l’image de plusieurs pays en développement fortement touchés par le Vih, la Rdc risque de se voir partiellement ou totalement éjectée de l’actuel round 10 du financement du Fonds Mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et la malaria prévient l’organisation humanitaire médicale internationale Médecins Sans Frontières (MSF), qui met en garde contre cette menace. Si un nouveau round de financement n’est pas lancé très rapidement par le Fonds Mondial, les personnes séropositives habitant dans les pays exclus du round 10 en payeront les graves conséquences (infections opportunistes handicapantes, voire un décès prématuré).
Mme Corinne Benazech, responsable du programme VIH/Sida de MSF à Kinshasa déclare que « nous avions à l’occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le SIDA lancé un cri de désespoir concernant la situation préoccupante de la pandémie VIH en RDC. Alors que la thérapie antirétrovirale (ARV) renforce l’état de santé des malades et favorise ainsi une vie de famille normale, près de 82.000 personnes séropositives meurent chaque année en RDC par un manque d’accès au traitement essentiel à leur survie. Seulement 2,2 % des femmes enceintes VIH positives utilisent un service médical permettant de prévenir la transmission du virus à leur enfant. Et le pays attend encore l’accès au traitement ARV pour près de 283.000 personnes ».
Mme Corinne Benazech, responsable du programme VIH/Sida de MSF à Kinshasa déclare que « nous avions à l’occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le SIDA lancé un cri de désespoir concernant la situation préoccupante de la pandémie VIH en RDC. Alors que la thérapie antirétrovirale (ARV) renforce l’état de santé des malades et favorise ainsi une vie de famille normale, près de 82.000 personnes séropositives meurent chaque année en RDC par un manque d’accès au traitement essentiel à leur survie. Seulement 2,2 % des femmes enceintes VIH positives utilisent un service médical permettant de prévenir la transmission du virus à leur enfant. Et le pays attend encore l’accès au traitement ARV pour près de 283.000 personnes ».
Mme Corinne Benazech reconnaît tout de même qu’il y a beaucoup de bailleurs au niveau international. Mais le Fonds mondial est généralement le bailleur le plus important qui finance en Rdc plus de 90 % pour la lutte contre le Sida. D’autres bailleurs sont aussi impliqués mais pas à l’échelle du Fonds mondial et parfois ne sont pas impliqués directement dans le traitement et l’accès aux ARV.
Elle a expliqué : « on avait spécifiquement souligné l’importance du financement du round 10 du Fonds Mondial pour la RDC. Si la proposition de la RDC pour le round 10 n’est pas acceptée, cela compromettrait la continuité de la prise en charge médicale des patients inclus dans les programmes en cours de la lutte contre le VIH, mais surtout, cela anéantirait l’espoir des patients en attente d’un accès au traitement ARV. Cela serait une catastrophe humaine ».
Le conseil d’administration du Fonds Mondial se réunira le 13 décembre pour
décider du financement ou non de chaque proposition et de la date du
prochain round de financement. Plusieurs signes avant-coureurs parus dans la
presse laissent supposer que certaines propositions seront fort probablement
rejetées. Dès lors, MSF redoute fort que plusieurs pays ayant de grands
besoins de financements extérieurs pour la lutte contre le VIH, y compris la
RDC, ne se voient pas accorder leur demande de financement pour lutter
contre le VIH et la tuberculose au cours de ce round.
« Lors de la réunion du Conseil d'administration la semaine prochaine, il
faut que le Fonds Mondial fixe le plus tôt possible la date du prochain
round de financement pour que les pays qui se voient déboutés cette fois-ci
puissent revoir leurs propositions et les resoumettre le plus vite possible
», explique Jérôme Oberreit, directeur opérationnel chez MSF.
Ces craintes font suite à l’annonce, faite en octobre 2010, que les
promesses de financement des bailleurs de fonds ne permettent pas de traiter
davantage de patients. Cette nouvelle arrive également à un moment où les
gouvernements et les donateurs, comme le Pepfar et Unitaid, demandent au
Fonds Mondial de se charger d’assurer la continuité du financement du
VIH/sida dans différents pays.
« Aujourd’hui, le financement est en crise. Si les bailleurs comptent sur le
Fonds Mondial pour agir comme le dernier domino encore debout dans la lutte
contre le VIH, ils devront lui fournir les ressources nécessaires pour
répondre aux besoins” fait valoir Jérôme Oberreit. “Mais en l’absence
d’engagements politiques fermes, le Fond Mondial sera contraint de rationner
ses fonds et, partant, la prévention et le traitement du SIDA. Les
dirigeants du monde qui s'étaient engagés à mettre davantage de patients
sous traitement ne tiendront donc pas leur promesse ».
Environ dix millions de personnes dans le monde ayant besoin d’un traitement
ARV n’y ont actuellement pas accès, en particulier en Afrique
sub-saharienne. Mme Benazech de MSF souligne la gravité de la situation: « Nous ne pouvons pas rester silencieux devant cette catastrophe humaine. Il faut aider la RDC à élargir ses programmes de lutte contre le VIH et SIDA et venir en aide à sa population. Si la RDC ne reçoit pas le financement round 10 du Fonds Mondial, il est essentiel que le pays ait l’opportunité de retravailler sa
proposition et de la resoumettre dans un délai très court».
Elle a expliqué : « on avait spécifiquement souligné l’importance du financement du round 10 du Fonds Mondial pour la RDC. Si la proposition de la RDC pour le round 10 n’est pas acceptée, cela compromettrait la continuité de la prise en charge médicale des patients inclus dans les programmes en cours de la lutte contre le VIH, mais surtout, cela anéantirait l’espoir des patients en attente d’un accès au traitement ARV. Cela serait une catastrophe humaine ».
Le conseil d’administration du Fonds Mondial se réunira le 13 décembre pour
décider du financement ou non de chaque proposition et de la date du
prochain round de financement. Plusieurs signes avant-coureurs parus dans la
presse laissent supposer que certaines propositions seront fort probablement
rejetées. Dès lors, MSF redoute fort que plusieurs pays ayant de grands
besoins de financements extérieurs pour la lutte contre le VIH, y compris la
RDC, ne se voient pas accorder leur demande de financement pour lutter
contre le VIH et la tuberculose au cours de ce round.
« Lors de la réunion du Conseil d'administration la semaine prochaine, il
faut que le Fonds Mondial fixe le plus tôt possible la date du prochain
round de financement pour que les pays qui se voient déboutés cette fois-ci
puissent revoir leurs propositions et les resoumettre le plus vite possible
», explique Jérôme Oberreit, directeur opérationnel chez MSF.
Ces craintes font suite à l’annonce, faite en octobre 2010, que les
promesses de financement des bailleurs de fonds ne permettent pas de traiter
davantage de patients. Cette nouvelle arrive également à un moment où les
gouvernements et les donateurs, comme le Pepfar et Unitaid, demandent au
Fonds Mondial de se charger d’assurer la continuité du financement du
VIH/sida dans différents pays.
« Aujourd’hui, le financement est en crise. Si les bailleurs comptent sur le
Fonds Mondial pour agir comme le dernier domino encore debout dans la lutte
contre le VIH, ils devront lui fournir les ressources nécessaires pour
répondre aux besoins” fait valoir Jérôme Oberreit. “Mais en l’absence
d’engagements politiques fermes, le Fond Mondial sera contraint de rationner
ses fonds et, partant, la prévention et le traitement du SIDA. Les
dirigeants du monde qui s'étaient engagés à mettre davantage de patients
sous traitement ne tiendront donc pas leur promesse ».
Environ dix millions de personnes dans le monde ayant besoin d’un traitement
ARV n’y ont actuellement pas accès, en particulier en Afrique
sub-saharienne. Mme Benazech de MSF souligne la gravité de la situation: « Nous ne pouvons pas rester silencieux devant cette catastrophe humaine. Il faut aider la RDC à élargir ses programmes de lutte contre le VIH et SIDA et venir en aide à sa population. Si la RDC ne reçoit pas le financement round 10 du Fonds Mondial, il est essentiel que le pays ait l’opportunité de retravailler sa
proposition et de la resoumettre dans un délai très court».
Mme Benazech souligne qu’au cas où le fonds mondial venait de rendre cette décision, MSF s’engage à soutenir la Rdc de faire appel afin d’obtenir le round 10. Elle doit pour cela le faire dans les meilleurs délais.
Journée mondiale de la déclaration universelle des droits de l’homme
JED s’inquiète de la détérioration de la situation de la liberté de la presse à une année des élections prévues en 2011
Dans un rapport rendu public, vendredi 10 décembre 2010, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme, Journaliste en danger (JED) s’est inquiétée de la tendance à la détérioration de la liberté de la presse au cours de l’année 2010. Dans ce rapport, JED a recensé 87 cas d’atteintes diverses au droit d’informer et d’être informé dont un assassinat de journaliste et 44 cas d’arrestations et d’emprisonnements de journalistes pendant des périodes allant de quelques jours à plusieurs mois. Dans ce même rapport, l’organisation a noté plusieurs cas de menaces de mort proférées contre des professionnels des médias par des personnes détentrices d’une parcelle de pouvoirs publics.
Comparé à l’année 2009 au cours de laquelle 75 cas avaient été recensés sur l’ensemble du pays, la situation en 2010 connaît une augmentation de 12 cas, soit une détérioration de l’ordre de 16 %.
Parmi les cas les plus flagrants d’atteintes à la liberté de la presse qui illustre cette détérioration, JED cite l’assassinat le 05 avril 2010 à Béni (Province du Nord-Kivu) du reporter cameraman Patient Chebeya Bankome. Il est le huitième journaliste assassiné en RDC depuis 2005. Outre ce cas, JED note également la coupure injustifiée, pendant près de 48 heures, du signal de Canal Congo Télévision (CCTV), Canal Kin Télévision (CKTV) et Radio Liberté Kinshasa (RALIK), tous des médias de l’opposition ; la fermeture pendant un mois de la Radio communautaire Radio Bandundu FM sur un ordre verbal du gouverneur de la province de Bandundu ; La détention pendant cinq mois à la prison centrale de Kinshasa du journaliste Jullson Eninga de Le Journal pour « trahison en temps de guerre », infraction dont le journaliste a été finalement acquitté ; les menaces de mort répétées contre deux journalistes de l’intérieur du pays, Michel Tshiyoyo de Kananga et Donat Musema de Bukavu, et qui les ont contraints à quitter leurs milieux de travail pour trouver refuge à Kinshasa.
Au total et au regard de tous les cas recensés, JED note qu’au cours de l’année 2010, les journalistes on travaillé dans un climat général de peur surtout après l’assassinat en juin d’un des plus grands défenseurs des droits de l’Homme en la personne de Floribert Chebeya.
Face à ce sentiment général de peur et afin d’arrêter cette la tendance à la détérioration de la situation de la liberté de la presse à une année des prochaines élections générales, JED a fait les recommandations suivantes :
Au président de la République : -De concrétiser, par des signaux forts, sa volonté exprimée de protection et sécurisation des journalistes et des défenseurs des droits de l’Homme afin de décourager tout acte à mettre en danger leurs vies ; -De promulguer rapidement la loi organique portant organisation et fonctionnement du CSAC (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication) déjà adoptée depuis plusieurs mois par le parlement ;
Au gouvernement : -En attendant l’adoption d’une loi sur la dépénalisation des délits de presse, d’examiner la demande d’un moratoire sur les emprisonnements des journalistes poursuivis pour diffamation ou imputations dommageables ;
Au parlement : -D’initier et d’adopter une loi sur l’accès à l’information publique afin de permettre aux journalistes d’accéder aux sources officielles d’information.
S'il vous plaît, aidez-moi à remercier Dr.Wealthy pour son bon travail Je crois vraiment que le VIH a guéri J'étais séropositif depuis plus d'un an avant de tomber sur un commentaire Dr.Wealthy qu'il a guéri contre n'importe quelle maladie et virus mais quand je l'ai vu j'ai en gardant à l'esprit qu'il ne peut pas guérir le VIH je viens de décider d'essayer je le contacte ce soir-là, chanceux pour moi, il a dit oui mais je ne le crois pas je pense que c'était une arnaque ou quelque chose comme ça mais je tiens toujours pour voir le travail de Dr.Wealthy s'il dit le vrai il demande quelque chose de différent et une question sur moi je lui donne tous les détails dont il avait besoin et j'attends de voir sa réponse à mon problème après que tout soit fait, il demandez-moi d'aller vérifier je suis allé pour le test du vih je ne peux pas croire que j'étais négatif merci Dr.Wealthy pour m'aider à ne pas mourir à ce jeune âge si vous avez besoin d'aide contactez-le maintenant: wealthylovespell@gmail.com whatsapp lui avec +2348105150446
RépondreSupprimer