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Mise en œuvre du programme GBESSOKÉ : L’opération de distribution de cartes Sim a repris avec assurance

Le programme est en cours dans 12 communes pilotes du pays, en attendant son extension progressive dans les 21 autres communes de la première cohorte avant sa généralisation dans les 77 communes du Bénin

Le jeudi 3 avril 2025, Madame Véronique TOGNIFODE, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, a effectué une visite dans le département du Zou, plus précisément à Zakpota. Cette descente sur le terrain vise à faire le constat du bon déroulement de l’opération de distribution de cartes SIM aux bénéficiaires du programme de Filets de Protection Sociale Productifs (GBESSOKÉ). Cette initiative, qui a démarré dans les communes pilotes il y a environ deux semaines, a pour objectif de faciliter l’accès aux transferts monétaires des ménages vulnérables du programme. 

Au cours de cette descente, la Ministre a échangé avec plusieurs femmes bénéficiaires du programme, qui se sont montrées reconnaissantes pour cette initiative. Elles ont exprimé leur joie et leur soulagement, soulignant que le programme GBESSOKE sera un soutien pour elles et leur permettra de sortir de la précarité et de renforcer leur autonomie. Ces femmes ont demandé à la Ministre de transmettre leurs reconnaissances au Chef de l’État, le Président Patrice TALON pour sa vision en faveur de la lutte contre la pauvreté au Bénin. 

Sur le terrain, Madame TOGNIFODE a également constaté la présence des élus locaux et des leaders traditionnels qui ont montré leur engagement pour assurer la réussite de ce programme. Elle a salué leur implication et les a encouragés à maintenir leur soutien tout au long de la mise en œuvre du programme. 

Dans son adresse à l’assistance, la Ministre a réaffirmé la détermination du Gouvernement à intensifier les efforts pour éradiquer la pauvreté au Bénin et à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables. 

Avant de quitter Zapkota, la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance a échangé avec les agents de terrain impliqués dans la distribution des cartes SIM. Elle les a encouragés à rester rigoureux dans l’exécution de leurs tâches et à agir avec professionnalisme et conscience dans le cadre de cette mission. Elle leur a rappelé que chaque action compte et que l’efficacité du programme repose sur l’engagement de tous les acteurs impliqués. 

Le programme GBESSOKE, lancé dans le but de renforcer les filets sociaux et d’améliorer la résilience des populations vulnérables, continue de faire des progrès significatifs grâce à la mobilisation des autorités locales, des partenaires techniques et des bénéficiaires eux-mêmes. 

Le programme est en cours dans 12 communes pilotes du pays, en attendant son extension progressive dans les 21 autres communes de la première cohorte avant sa généralisation dans les 77 communes du Bénin. 

La distribution de cartes Sim est la dernière étape avant les transferts monétaires aux ménages bénéficiaires.



Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.

mercredi 22 décembre 2010

La Vsv accuse la police de la ville de Kinshasa, des habitations non concernées par l’arrêté du Gouverneur détruites par la police


La Voix des sans voix pour les droits de l’homme, Vsv, exprime sa vive désapprobation contre la démolition par des éléments de la police nationale congolaise des constructions érigées dans deux parcelles sises aux numéros 10 Bis et 14 de l’avenue Ruisseau (Avenue Kilimani II) au quartier Jolie Parc dans la commune de Ngaliema près du Séminaire Catholique Jean XXIII. Elle l’a fait savoir dans un communiqué émis le mercredi à Kinshasa.
Quelque douze famille sont concernées par cette démolition que la Vs qualifie de «  méchante et barbare » des maisons appartenant aux tiers. Dix locataires et des propriétaires de ces deux parcelles ont été surpris le samedi 11 décembre par le débarquement sur le lieu d’une escouade de quelque onze policiers, sous le commandement d’un certain Nana non autrement identifié.
Ces policiers étaient porteurs d’un document émis par l’Hôtel de Ville de Kinshasa portant l’intitulé « Arrêté n° SC/220/BCV/COTEC/MAN.L/2010 du 16 novembre 2010 portant démolition des constructions anarchiques érigées sur la berge de la rivière Mampenza au quartier Jolie Parc dans la commune de Ngaliema. Cet arrêté est signé par le Gouverneur de la ville de Kinshasa, M. André Kimbuta Yango et consigné, pour exécution par le ministre provincial des Affaires foncières, urbanisme et habitat de la ville-province de Kinshasa, M. Antoine Bidingi Muzingu.
En débit du fait que des maisons érigées sur l’avenue Ruisseau ou Mampenza II ne soient pas concernées par l’Arrêté du Gouverneur de la ville, des policiers, à l’aide des marteaux, barres à mine et autres matériels lourds se sont mis à détruire les maisons construites dans les parcelles susdites jusqu’à l’affaiblissement total, et ce, sans aucune sommation, management ni compassion vis-à-vis des occupants dont certains se trouvaient en profond sommeil et ont été obligés d’évacuer en tenue d’Adam.
Selon la Vsv, cette action a amené des coups et bastonnades administrés par des éléments de la police contre les victimes qui voulaient opposer une résistance contre les vols et destructions des biens de valeurs, extorsion d’argent et des appareils de communication…
De nombreux sans logis dont la majorité sont des enfants encore à bas âge et en solidarité, se retrouvent avec le reste de leurs effets personnels et passent nuit à la belle étoile, bravant pluie, froid, chaleur, intempéries… et demeurent voués à leur triste sort.
Les intéressés ont mené des démarches auprès des commissariats de police proches du lieu du sinistre lors de la démolition méchante, à la maison communale de Ngaliema, à l’Hôtel de Ville de Kinshasa, au ministère provincial des Affaires foncières, urbanisme et habitat, demeurent sans suite jusqu’à ce jour.
Aux dernières nouvelles, ajoute le communiqué de la Vsv, les agents commis à l’opération de démolition seraient instrumentalisés à des fins inavouées par un certain Mwamba habitant dans les parages qui chercherait à étendre sa propriété jusqu’à l’endroit de la démolition.
Tout en reconnaissant aux pouvoirs publics le droit de mener une lutte acharnée contre toutes construction anarchiques où qu’elles se trouvent à travers à travers toute la ville de Kinshasa et d’autres parties de la Rdc, la Vsv exige des autorités congolaises, la nécessité d’un préavis légal avant toute démolition et pour le cas présent, la réparation des préjudices causés par la destruction méchante des habitations construites par des tiers aux numéros 10 Bis et 14 de l’avenue Ruisseau ou Kilinani II au quartier non concerné par l’Arrêté de gouverneur de la ville de Kinshasa.

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