La Cellule d'Exécution du Projet
de Transport Multimodal (CEPTM), annonce le début de l’exécution par le
consortium Thalès Air système et Perfect SPRL,
du marché de fourniture et installation d’un système de gestion et de
surveillance de l’espace aérien en République Démocratique du Congo pour une valeur de 3.871.705 Euros sur
financement de la Banque mondiale, au bénéfice de la Régie des Voies Aériennes.
Par ce contrat, le consortium s'engage à fournir, installer et mettre
en service des équipements devant assurer un contrôle automatique du trafic
dans l’espace aérien national à partir des sites de Mbandaka, Ilebo, Kisangani,
Lubumbashi et Kinshasa où seront installés 5 stations terrestres ADS-B ; des équipements de contrôle ACC et APP seront également installés à
l’Aéroport International de N’djili, ainsi qu’un simulateur de contrôle
aérien.
Ouvrant l’Atelier de lancement du
projet, le Coordonnateur de la CEPTM, Monsieur Lazare Dakahudyno Wakale Minada a
salué le début de la mise en œuvre de ce marché qui a connu un grand retard
dans son exécution à cause de la mesure de suspension des décaissements qui frappait la RVA depuis 2010, mesure qui a
pu être levée en 2012 grâce aux efforts fournis par le Gouvernement à cet effet.
L'ADG de la RVA, Bilenge Habdallah,
a pour sa part relevé l'importance de ces équipements dans l'amélioration de la
sécurité aérienne et la modernisation des équipements de gestion de trafic
aérien congolais, afin de répondre aux normes de l’OACI et aux demandes des usagers de cet espace.
En effet, pour la première fois, les contrôleurs de l’espace aérien
qui se limitent actuellement à dialoguer avec les pilotes des avions qui
survolent l’espace aérien national pourront dorénavant visualiser ces avions
sur un écran radar.
La RDC, située au croisement des principales routes aériennes les plus
fréquentées d’Afrique et disposant d’un trafic national aussi important, constituait
un trou noir pour la navigation aérienne internationale. Avec le projet dont
l’exécution commence ce jour, ceci ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Bien que l’Atelier de lancement ne se tienne qu’aujourd’hui, le début
de l’exécution du projet a été fixé au 25 juin 2013 et à partir de cette date
le consortium a 14 mois pour produire et installer ces équipements, et former
les utilisateurs de ceux-ci.
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