Depuis
samedi, une équipe de Médecins Sans Frontières est présente sur le site de
l’école primaire « Maman Sophie » dans le quartier de Majengo, à Goma, afin
d’apporter des soins urgents aux populations déplacées par les récents
affrontements entre le M23 et les FARDC.
On
estime à plus de 5.000 le nombre de personnes déplacées dans le quartier de
Majengo. Certaines familles viennent tout juste d’arriver, depuis la reprise
des combats, d’autres sont présentes sur place depuis le mois de mai 2013,
voire novembre 2012. Certains sont hébergés en famille d’accueil mais ils sont
nombreux à passer la nuit à la belle étoile dans un lieu dépourvu des
élémentaires structures d’accueil et d’hygiène.
Depuis
samedi matin, MSF a mis en place une clinique mobile qui répond gratuitement
aux besoins de santé les plus urgents des populations déplacées et résidentes.
Le premier jour, MSF a consulté une centaine de patients, parmi lesquels de
nombreuses femmes et de jeunes enfants. « Nous soignons principalement des
patients atteints de diarrhées dues à des parasites, ainsi que souffrant
d’infections respiratoires aiguës, mais nous observons aussi quelques cas de
paludisme et de la malnutrition sévère chez les très jeunes enfants », affirme
Benjamin Kasi, responsable médical de l’intervention. Les diarrhées sont le
plus souvent liées à de mauvaises conditions d’hygiène, tandis que les
infections respiratoires sont souvent
liées aux mauvaises conditions de vie et à la promiscuité. Les deux sont des pathologies que l’on observe souvent chez les populations déplacées ». Un déplacé raconte : « Je dors dehors car il n’ya plus de place dans les salles de classe. Nous manquons de nourriture et d’eau ».
liées aux mauvaises conditions de vie et à la promiscuité. Les deux sont des pathologies que l’on observe souvent chez les populations déplacées ». Un déplacé raconte : « Je dors dehors car il n’ya plus de place dans les salles de classe. Nous manquons de nourriture et d’eau ».
«
Toutes les personnes qui sont malades peuvent venir au poste de santé, elles
seront prises en charge gratuitement par notre équipe », ajoute Cristian
Reynders, qui s’inquiète également d’une possible apparition de choléra, étant
donné que des cas ont déjà été détectés dans les villages dont proviennent les
déplacés, même si aucun cas n’a encore été recensé dans
le quartier de Majengo. « Les latrines et les douches sont en insuffisance, et il faut rapidement un accès à l’eau potable pour tous. Beaucoup de maladies peuvent être dues au manque d’eau potable, comme les diarrhées. « La situation des déplacés est préoccupante, d’un point de vue de la santé, mais surtout de l’hygiène », conclut Cristian Reynders, coordinateur de
Médecins Sans Frontières à Goma.
le quartier de Majengo. « Les latrines et les douches sont en insuffisance, et il faut rapidement un accès à l’eau potable pour tous. Beaucoup de maladies peuvent être dues au manque d’eau potable, comme les diarrhées. « La situation des déplacés est préoccupante, d’un point de vue de la santé, mais surtout de l’hygiène », conclut Cristian Reynders, coordinateur de
Médecins Sans Frontières à Goma.
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