Tunis, Tunisie, 18 juillet 2013 - Le Conseil d’administration du
Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé le nouveau document
de stratégie pays (DSP) de la République démocratique du Congo (RDC) pour la
période 2013-2017. L’objectif principal de cette stratégie d’intervention de la
Banque est d’aider la RDC à sortir de son état de fragilité en créant les
conditions d’une croissance forte et inclusive, induite par un dynamisme accru
des secteurs productifs de l’économie.
Au plan national, la priorité sera accordée
au développement d’infrastructures durables susceptibles d’impulser la
croissance économique, telles que l’énergie, le transport et les pistes rurales
dans la zone centre définie autour de l’axe Ilebo-Tshikapa-Kananga-Mbuji-Mayi.
Une attention particulière sera accordée à la contribution effective de ces infrastructures
au renforcement du tissu communautaire et au développement des entreprises
locales. Les infrastructures à réaliser seront conçues pour être résilientes à
la variabilité et au changement climatique et pour renforcer les capacités
d’adaptation des populations à ces phénomènes.
Le
DSP apportera également un appui à la poursuite de réformes appropriées visant
l’amélioration de la gouvernance centrale et sectorielle et l’assainissement du
climat des affaires. L’objectif est d’améliorer la performance d’ensemble de
l’économie et les capacités de l’administration publique à piloter l’économie
et à induire une implication accrue du secteur privé dans la création de
richesses et d’emplois.
Au
plan régional, les choix stratégiques du DSP sont guidés par la situation
privilégiée de la RDC en Afrique Centrale, notamment sa taille, sa frontière
commune avec neuf autres pays et son immense potentiel naturel. Cette position
comporte en effet des atouts exceptionnels au plan de l’intégration régionale,
notamment en matière d’échanges commerciaux avec les pays de la région qui
doivent être dynamisés et intensifiés.
Le
DSP est articulé autour des deux piliers complémentaires suivants : le
Développement d’infrastructures de soutien à l’investissement privé et à
l’intégration régionale et le Renforcement des capacités de l’Etat en vue
d’accroitre les recettes publiques et asseoir un cadre incitatif pour
l’investissement privé. Les actions prévues sont conçues pour se renforcer
mutuellement et pour accroitre l’effet de levier de l’assistance de la Banque.
Le pilier infrastructure sera mis en œuvre pour assurer un effet d’entrainement
sur la croissance de l’investissement privé dans les secteurs productifs de
l’économie. Le deuxième sera consacré au renforcement des capacités de l’Etat à
assurer une gouvernance économique améliorée et incitative pour
l’investissement privé.
Pour
la mise en œuvre de cette stratégie, la Banque compte mobiliser environ 860
millions de dollars américains au cours des cinq prochaines années. La
BAD a un Bureau national à Kinshasa depuis 2007.
À propos du Groupe de la Banque
africaine de développement
Le
Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première
institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique.
Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement
(BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria
(FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 34 pays africains, avec un
Bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au
progrès social de ses 53 Etats membres régionaux.
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