Dimanche 10 avril, des équipes Médecins sans frontière -MSF- ont été attaquées à deux endroits différents au Sud-Kivu. Lors de l’un des incidents, deux membres du personnel MSF ont été blessés par balle. MSF est extrêmement préoccupé par la détérioration de la situation sécuritaire au Sud Kivu.L’organisation condamne la violence perpétrée à l’encontre de son personnel. Vu l’actuel manque de sécurité et le non-respect de l’action humanitaire, MSF a décidé de suspendre ses cliniques mobiles aux alentours d’Uvira, des Hauts Plateaux et de Shabunda jusqu’à nouvel ordre.
Dimanche matin, des hommes armés en uniforme ont attaqué deux véhicules de MSF sur la route de Marungu, près de la région des Hauts Plateaux. Les assaillants ont tiré en l'air et dépouillé les chauffeurs et emporté les biens se trouvant dans les véhicules. L’après-midi du même jour, une autre voiture MSF a été
attaquée par des hommes armés en uniforme sur la route entre Bukavu et Uvira, près de Kamanyola. Deux membres du personnel de MSF, un national et un expatrié, ont été blessés par balle. Les deux ont rapidement été pris en charge et leur état de santé est stable pour le moment.
« Suite à ces deux sérieux incidents, nous avons décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre nos activités médicales mobiles dans la région » dit Jean-Marc Cordaro, Directeur des Opérations de MSF. « Cette décision est lourde parce qu’elle aura un impact sur les populations de cette région qui n’ont que très peu d’accès aux soins de santé. Sans un minimum de sécurité et de respect des travailleurs humanitaires, nous ne
pouvons pas travailler. »
Dimanche matin, des hommes armés en uniforme ont attaqué deux véhicules de MSF sur la route de Marungu, près de la région des Hauts Plateaux. Les assaillants ont tiré en l'air et dépouillé les chauffeurs et emporté les biens se trouvant dans les véhicules. L’après-midi du même jour, une autre voiture MSF a été
attaquée par des hommes armés en uniforme sur la route entre Bukavu et Uvira, près de Kamanyola. Deux membres du personnel de MSF, un national et un expatrié, ont été blessés par balle. Les deux ont rapidement été pris en charge et leur état de santé est stable pour le moment.
« Suite à ces deux sérieux incidents, nous avons décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre nos activités médicales mobiles dans la région » dit Jean-Marc Cordaro, Directeur des Opérations de MSF. « Cette décision est lourde parce qu’elle aura un impact sur les populations de cette région qui n’ont que très peu d’accès aux soins de santé. Sans un minimum de sécurité et de respect des travailleurs humanitaires, nous ne
pouvons pas travailler. »
Par ailleurs, MSF poursuit son travail d’urgence dans les hôpitaux. MSF est profondément préoccupé par la détérioration de la situation sécuritaire dans la région. L’organisation condamne publiquement tout acte de violence contre le personnel humanitaire. Afin de poursuivre ses activités médicales, MSF insiste pour que la sûreté et la sécurité des structures de santé, des véhicules et des membres du personnel MSF soient respectés par tous les acteurs.
MSF fournit une aide médicale à des milliers de personnes tant locales que déplacées au Sud-Sud-Kivu et intervient également dans des situations de crise. Des équipes MSF ont réussi à atteindre beaucoup d’endroits isolés du Sud-Kivu, tels les Hauts Plateaux et Shabunda, où la population n’a que très peu d’accès aux soins de santé. MSF mène des activités médicales également à Kalonge et dans un hôpital à Baraka. Actuellement, MSF répond aux besoins médicaux de plus de 30 000 personnes par mois rien que dans ces quatre projets du Sud-Kivu.
MSF fournit une aide médicale à des milliers de personnes tant locales que déplacées au Sud-Sud-Kivu et intervient également dans des situations de crise. Des équipes MSF ont réussi à atteindre beaucoup d’endroits isolés du Sud-Kivu, tels les Hauts Plateaux et Shabunda, où la population n’a que très peu d’accès aux soins de santé. MSF mène des activités médicales également à Kalonge et dans un hôpital à Baraka. Actuellement, MSF répond aux besoins médicaux de plus de 30 000 personnes par mois rien que dans ces quatre projets du Sud-Kivu.
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