APO

mercredi 18 janvier 2012

Une Ong congolaise appelle l’Etat congolais a lui produire la loi de prévention et de répression de la corruption

ACDRO
Statut juridique Asbl
Acte légal F922808 du 09 juin 1993
           COAD RESEAU - COAD RESEAU- COAD RESEAU - COAD RESEAU- COAD RESEAU
·         Assistance contre la drogue Asbl
·         Organisation membre du conseil national des ONGs de lutte contre l’abus et le trafic illicite des drogues et la prévention du crime en RDC axe corruption
·         Organisation dominante et leader en la matière en RDC
·          Organisation diplômée 2003 du Ministère de la Justice congolaise pour engagement exceptionnel à la prévention du crime.


République Démocratique du Congo et juge et partie

Rapport technique RDC 2011


              MBU José
Analyste et expert pays contre corruption
      Président ACDRO/COAD
                                                                                    Combattant  dans la victoire de Christ


Notre organisation est ouverte à tout débat d’intelligence publique
ACDRO asbl
F922808  du 09 juin 1993
Organisation impliquée en prévention du crime RDC
Plaidoyer public et institutionnel

       Nous appelons l’Etat congolais  a nous produire la loi de prévention et de répression  de la corruption

  Validée par les 450 experts congolais au premier forum national de lutte contre la corruption en RDC 2009

Sommaire


01.            Encouragement - mot du jour- remerciements 3
02.            Résultante de la méthodologie du rapport 4
03.            Loi 017/02/2002 portant code de conduite de l’agent de l’Etat congolais 5
04.            Lettre de plaidoyer au Chef de l’Etat fin mandat 15
05.            Aide – mémoire à discernement des actes aéthiques – immoraux et de corruption et à obligation de décisions éthiques et constitutionnels en RDC 18
06.            Etat des lieux – analyses plurisectorielles – observations – efforts et résultats 30
07.            Rapport d’activités techniques 2011 ACDRO/COAD RESEAU 35
08.             Textes intégrés rendus publics 69
09.            Recommandations institutionnelles 81
10.            Rapport de presse 2011 et activités imagées 84
11.            Lexique – termes et codes communicationnels à qualification des actes et faits de corruptions et de bonne gouvernance pour personnes et organisations ressources 94


01.ENCOURAGEMENTS
·        Nous encourageons chacun des congolais à participer, à intervenir et à lutter contre la corruption morale, culturelle, financière, institutionnelle et communautaire à base pluriethniques.
Sans cette lutte, tous les repères seront effacés en RDC ; 14 années d’inertie face à la bonne gouvernance, constatés par 15 milliards[1] de dollars de fraude fiscale annuelle faussent nos écritures budgétaires qui en ce 2011, auraient dû être à 210 milliards de dollars de recettes et capitales fixes à réinvestissement interne.
A qui la faute ; par conséquent, congolais ne fusse que pour les enfants ZIBULA MESO

·        MOT DU JOUR
Nous tenons à assurer et à garantir la république, qu’elle ne contournera pas indéfiniment, la lutte contre la corruption et qu’il est temps à se mettre à table.
Chaque chose  a son temps et la demande sociale demeure irréversible.
·        REMERCIEMENTS
Encore une fois, malgré que très peu de citoyens congolais saisissent l’impérative obligation et nécessité de cette lutte et appuient nos activités, nous remercions vivement, ceux qui nous sont sympathiques et avancent avec nous car,  la vérité finira par triompher et en aucun moment les ténèbres n’auront l’avantage sur la lumière.
                                                                                    MBU JOSE
   Président National

02.RESULTANTES DE LA  METHODOLOGIE DU RAPPORT



§  La prévention
§  La sensibilisation
§  La communication mise à niveau
§  La formation et formations exécutives pour organisations et personnes ressources
§  La détection pour alertes et transformations d’alertes
§  La dénonciation publique et mise en accusation pénale de partie civile
§  La stratégie des réseaux
§  L’utilisation de l’information stratégique
§  Le full usage des masses médias pour une visée opérationnelle de lutte en champ national
§  Le plaidoyer présidentiel, parlementaire et sénatorial
§  Le lobbying de communauté mondiale
§  Production de banque documentaire
§  L’analyse de bonne gouvernance
§  La facilitation des institutions gouvernementales portant sur une opinion nationale
§  Et médiateur, recherches scientifiques en ligne d’intégrité humaine et structurelle

03.                        LOI 017/ 02/2002 PORTANT CODE DE CONDUITE DE L’AGENT DE L’ETAT CONGOLAIS
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu, tel que modifié et complété à ce jour, le Décret – loi Constitutionnel n°003 du 27 mai 197 relatif à l’organisation et à l’exercice du pouvoir en République Démocratique du Congo, spécialement en ses articles 3 à 6, 11, 13, 19, 20, 32, 36  et 38 ;
Vu, telle que modifiée et complétée à ce jour, l’Ordonnance – Loi n°67/310 du 9 août 1967 portant Code du Travail, spécialement en ses articles 39 à 42, 60 et 61 ;
Vu le Code Pénal Congolais, tel que modifié et complété par la Loi n°73-017 du 5 janvier 1973 et l’Ordonnance  - Loi n° 86-031 du 5 janvier 1986, spécialement la section II du Livre II ainsi que les sections VI et VII du titre IV du Livre II ;
Vu, telle que modifiée et complétée à ce jour, la Loi n°78-002 du 6 janvier 1978 portant dispositions générales applicables aux Entreprises Publiques, notamment en ses articles 5, 6, 10, 11, 17, 18, 21, 26, 27, 30, 32 à 39, et 41 à 43 ;
Vu, telle que modifiée et complétée à ce jour, la Loi n° 81 – 003 du 17 juillet 1981 portant Statut du Personnel de Carrière des Services Publics de l’Etat ;
Vu, telle que modifiée et complétée à ce jour, la Loi Financière n°83 – 003 du 23 février 1983, spécialement en ses articles 33 à 40 ;
Vu, telle que modifiée et complétée à ce jour, la Loi cadre n°86-005 du 22 septembre 1986 de l’Enseignement National, spécialement en son article 13 ;
Vu l’Ordonnance – Loi n°87/032 du 22 juillet 1987 portant Statut des Magistrats de la Cour des Comptes ;
Vu l’Ordonnance – Loi n° 88/056 du 29 septembre 1998 portant Statut des Magistrats ;
Vu le Décret – Loi n° 082 du 2 juillet 1998 portant Statut des Autorités chargées de l’administration des Circonscriptions Territoriales ;
Vu l’Ordonnance n°81-067 du 7 mai 1981 portant règlement d’Administration relatif à la discipline ;
Vu, telle que modifiée et complétée à ce jour, l’Ordonnance n° 81-160 du 07 octobre 1991 portant Statut du Personnel de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ;
Vu, telle que modifiée et complétée à ce jour, l’Ordonnance  n°86-202 du 17 juillet 1986 portant Statut des Présidents – Délégués Généraux et Délégués Généraux Adjoints des Entreprises Publiques ;
Vu le Décret n° 028/2002 du 12 mars 2002 portant organisation et fonctionnement du Gouvernement ;
Vu le Décret n°029/2002 du 12 mars 2002 portant organisation et fonctionnement des Cabinets des Ministres ;
Vu le Règlement Intérieur de l’Assemblée Constituante et Législative, Parlement de Transition du 3 novembre 2000 ;
Considérant la nécessité de doter la République Démocratique du Congo d’un Code de Conduite de l’Agent de l’Etat, susceptible de moraliser la gestion de la chose publique ;
Vu l’urgence

DECRETE :
TITRE Ier  DES DISPOSITIONS GENERALES
Chapitre 1er : DES DEFINITIONS DES TERMES

Article 1er :
Au sens du présent Code, en entend par :
1° « Agent Public de l’Etat » : toute personne qui exerce une activité publique de l’Etat et/ou rémunérée par ce dernier :
Sont Agents Publics de l’Etat, notamment :
1.    Le Président de la République, Chef de l’Etat ;
2.    Les membres du Parlement ;
3.    Les membres du Gouvernement ;
4.    Les magistrats des Cours et Tribunaux ;
5.    Les Ambassadeurs et Envoyés Extraordinaires ;
6.    Les Autorités chargées de l’Administration des Circonscriptions Territoriales et les membres des Assemblées des Entités Administratives Décentralisées ;
7.    Le personnel politique et administratif des Services de la Présidence de la République ;
8.     Le personnel politique et administratif de l’Administration du Parlement ;
9.    Le personnel politique et administratif des Cabinets des Ministères ;
10. Les agents de l’Administration de tous les Ministères
11. Les magistrats et le personnel administratif de la Cour des Comptes ;
12. Le personnel de l’administration des Services de Sécurité ;
13. Le personnel civil et militaire œuvrant au sein des Forces Armées Congolaises ;
14. Les agents de la Police Nationale Congolaise ;
15. Les magistrats actifs et non actifs dans les Institutions de droit public, les Entreprises et Organismes publics ainsi que les Entreprises d’économie mixte ;
16. Le personnel des Institutions privées ou d’économie mixte exerçant une activité publique pour le compte de l’Etat.
2° « Compétence Professionnelle » : l’aptitude d’un Agent Public de l’Etat à accomplir personnellement et consciencieusement toutes les obligations qui, en vertu de ses fonctions ou de son mandat, sont imposées par les lois et règlement.
3° « Ethique Professionnelle » : l’ensemble des valeurs morales et des principes déontologiques qui guident le comportement, les attitudes et les agissements de l’Agent Public de l’Etat dans l’exercice de ses fonctions ou de son mandat.


Chapitre II : DE L’OBJET ET DU CHAMP D’APPLICATION

Article 2 :
Lé présent Code a pour objet :
·        De préciser les règles de conduite en matières d’intégrité morale et d’éthique professionnelle ;
·        D’aider l’Agent Public de l’Etat à respecter ces règles ;
·        De favoriser l’amour du travail et de bonne gestion de la chose publique ;
·        De lutter contre les antivaleurs dans les milieux socio – professionnels.

Article 4 :
Le présent Code s’applique à tout Agent Public tel que  défini à l’article 1er ci – dessus, sans préjudice des dispositions constitutionnelles ainsi que des dispositions particulières des Codes, Statuts, Règlements d’Administration ou Conventions Collectives en vigueur.

TITRE II : DES REGLES DE CONDUITE DE L’ETAT
Chapitre 1er : DES VALEURS DE REFERENCE DE L’AGENT PUBLIC DE L’ETAT
Article 5 :
La compétence professionnelle se traduit dans le chef de l’Agent Public de l’Etat, par la connaissance, la maîtrise, le bon accomplissement de ses fonctions et par l’effort constant fourni pour améliorer la qualité de ses services ;
Article 6:
Le sens d’éthique professionnelle de l’Agent Public de l’Etat doit se témoigner notamment par le dévouement, la ponctualité, la rigueur, la responsabilité, l’honnêteté, l’intégrité, l’équité, la dignité, l’impartialité, la loyauté, le civisme, la courtoisie et le devoir de réserve dans ses relations aussi bien avec ses supérieurs, ses collègues et ses collaborateurs qu’avec le public.

Chapitre II : DES DEVOIRS DE L’AGENTS PUBLIC DE L’ETAT
Article 7 :
L’agent Public de l’Etat  ayant des responsabilités en matière de recrutement, de nomination ou de promotion doit veiller à ce que les vérifications appropriées de l’intégrité morale du candidat soient effectuées conformément à la loi.
En cas de doute sur une situation donnée, il doit requérir l’avis de son supérieur hiérarchique.
Article 8 :
A son entrée en fonction, l’Agent Public de l’Etat doit prendre connaissance du présent Code et le responsable du Service de recrutement doit s’assurer que celui – ci l’a lu et compris et s’est engagé par écrit à s’y conformer.

Article 9 :
L’agent Public de l’Etat doit :
1°. Se conformer, tant dans sa vie publique que privée, de manière à préserver et à renforcer la confiance du public envers l’Etat et à améliorer son image de marque ;
2° s’abstenir de tout acte d’improbité et immoral susceptible de compromettre l’honneur et la dignité de ses fonctions, notamment l’ivrognerie, le vol, le mensonge, la corruption, la concussion ;
3° s’acquitter de ses devoirs dans le respect strict des lois et règlements, des instructions et des règles déontologiques relatives à ses fonctions ;
4° éviter, dans l’exercice de ses fonctions, de faire obstruction à la mise en œuvre des politiques, des décisions ou des actions des Pouvoirs Publics ;
5° Procéder, à son entrée en fonction, annuellement, durant l’exercice et au terme de sa carrière ou de son mandat, à la déclaration de ses avoirs et dettes personnelles et de ceux de sa famille immédiate auprès de l’organe compétent de l’Observatoire du Code d’Ethique Professionnelle, par famille immédiate, on entend le ménage que défini par l’article 443 du Code de la Famille.
6° déclarer en affiliation à des organisations ou à des associations extra-professionnelles de son choix.

Article 10 :
En raison de sa position ou de la nature de ses fonctions, l’Agent Public de l’Etat est tenu de se conformer à toute restriction imposée par la loi en ce qui concerne une activité politique.
Article 11 :
Il est interdit à l’Agent Public de l’Etat de se prononcer sur toute affaire en traitement et à la solution de laquelle il a directement ou indirectement un intérêt personnel.
L’intégrité personnelle de l’Agent Public de l’Etat englobe tout avantage pour lui – même ou en faveur de sa famille immédiate, de parents, d’amis et de personnes proches ou organisations avec  lesquelles il des relations d’affaires ou politiques.
Le conflit d’intérêt naît d’une situation à laquelle un Agent Public de l’Etat a un intérêt personnel de nature à influencer ou paraître influer sur l’exercice impartial et objectif de ses fonctions officielles.

Article 12 :
En cas de conflit d’intérêt, l’Agent Public de l’Etat doit :
·        Informer ses supérieurs hiérarchiques de l’existence d’un conflit ;
·        Eviter toute forme d’incompatibilité ;
·        Mettre fin à la transaction ou à l’activité susceptible de donner lieu  à un tel conflit ou de l’entretenir ;
·        Renoncer, le cas échéant, à ses responsabilités d’Agent de l’Etat.
Article 13 :
Dans le domaine de compétence, l’Agent Public de l’Etat a le devoir de fournir au public les informations qui lui sont destinées. Celles – ci ne doivent pas faire l’objet de monnayage.
Il lui est cependant interdit de porter atteinte au secret professionnel tel que prévu par l’article 73 du Code Pénal, Livre II.
Article 14 :
En cours comme après sa carrière ou son mandat, l’Agent Public a l’obligation de ne pas divulguer le secret professionnel.
Article 15 :
Dans l’exercice de ses fonctions, l’Agent Public de l’Etat doit éviter de faire usage abusif des ressources publiques tant matérielles que financières.
Il ne peut utiliser les biens publics pour des fins personnelles que s’il obtient une autorisation légale écrite.
Il doit se garder de la destruction ou de la subtilisation des documents, des dossiers ou archives.
Article 16 :
L’agent Public de l’Etat doit s’abstenir de toute pratique contraire à la morale et à l’éthique professionnelle :
·        La corruption, la concussion, le détournement de la main d’œuvre, des biens et des deniers publics, le favoritisme, le népotisme et le trafic d’influence ;
·        L’organisation ou la perception, à titre des droits, taxes, contributions, redevances, salaires, primes, des sommes qui ne sont pas dues ou excédant ce qui est dû en vertu de la législation ou de la réglementation en vigueur ;
·        L’établissement ou l’usage de faux documents pour se procurer à soi – même ou à un tiers des avantages illicites ou pour priver un ayant – droit de son dû ;
·        Les atteintes à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat et à la souveraineté nationale ;
·        L’adhésion ou la participation à un groupement ou à une organisation dont l’activité poursuit la destruction de l’indépendance nationale, porte atteinte à la souveraineté nationale et met en danger la défense du pays ;
·        Le port des armes contre le pays, la facilitation de l’entrée du territoire national aux ennemis.
Article 18 :
L’Agent Public de l’Etat qui est exposé à des tentatives de corruption ou qui en est témoin a l’obligation d’en informer immédiatement par écrit à son supérieur hiérarchique et, le cas échéant, saisir directement l’autorité compétente en matière disciplinaire et/ou pénale.
L’Agent Public exposé aux tentatives de corruption doit prendre les mesures suivantes :
1.     Refuser l’avantage indu ;
2.     Chercher à identifier la personne qui a fait l’offre ;
3.     Eviter des contacts prolongés avec la personne susmentionnée ;
4.     Essayer d’avoir des témoins, par exemple des collègues travaillant à proximité ;
5.     Continuer à travailler normalement
Article 19 :
L’agent Public de l’Etat est tenu à la courtoisie dans son langage, ses écrits et tous ses actes.
Il doit faire preuve de sincérité, d’honorabilité, de civilité et de bonne tenue.
Il doit s’abstenir des menaces, injures, intimidations, harcèlement sexuel ou moral et d’autres formes de violence.
Article 20 :
L’Agent Public de l’Etat doit faire preuve d’une grande disponibilité vis – à – vis de sa hiérarchie et du public.
L’article 21 :
L’Agent Public de l’Etat a le devoir d’encadrer ses collaborateurs pour assurer leur promotion et la continuité de services publics.
Article 22 :
L’Agent Public de l’Etat doit éviter, dans l’exercice de ses fonctions, toute discrimination fondée sur l’origine, la race, le sexe, la religion, l’ethnie, les convictions politiques ou philosophiques, ou d’autres considérations liées à la personne.
Il ne doit pas réserver aux anciens Agents publics de l’Etat un traitement préférentiel ni un accès privilégié aux services de l’Administration.
Il doit toujours faire preuve en toute circonstance, l’objectivité, d’impartialité et de loyauté envers sa hiérarchie.
Article 23 :
L’Agent Public de l’Etat doit s’interdire d’exercer soit par lui – même soit par personne interposée toute activité commerciale, activité professionnelle, mandat ou service rémunéré ou même gratuit incompatible avec ses fonctions, ou son mandat en vertu des dispositions particulières du Code, des Statuts, Règlement d’Administration ou de Convention Collective auxquels il est soumis.

TITRE III : DE LA PROTECTION DE L’AGENT PUBLIC DE L’ETAT

Article 24 :
L’Agent Public de l’Etat a droit, conformément aux règles fixées par le Code Pénal et les lois spéciales, à une protection contre les menaces, injures ou diffamation dont il peut être l’objet dans  l’exercice de ses fonctions ou de son mandat.
L’Etat est tenu de protéger l’Agent Public contre les menaces et attaques de quelque nature que ce soit dont il a pu être l’objet ou de réparer, le cas échéant, le préjudice subi. Il se subroge aux droits de l’Agent Public victime pour obtenir de l’auteur des menaces ou attaques la restitution des sommes versées à l’Agent Public.
Article 25 :
Selon les moyens financiers, l’Etat, les Organismes publics personnalisés ainsi que les Entreprises publiques ou d’économie mixte doivent assurer aux Agents Publics de l’Etat œuvrant en leur sein rémunération équitable afin de leur permettre de bien s’acquitter de leurs obligations professionnelles.

TITRE IV : DE LA PROMOTION ET DU CONTROLE DES PRATIQUES DE L’ETHIQUE PROFESSIONNELLE

Article 26 :
L’Etat ainsi que les Entreprises ou Organismes publics doivent entreprendre des actions de formations et de sensibilisation des Agents Publics de l’Etat en matière d’éthique professionnelle et mettre en œuvre  les mesures adéquates devant permettre au public de dénoncer tout manquement, par un Agent Public, aux devoirs de son état, à l’honneur et à la dignité de ses fonctions ou de son mandat.
Article 27 :
A l’entrée en vigueur de ce Code, les responsables de différents Services sont tenus d’organiser à l’intention des Agents Publics de l’Etat en activité de service des séances d’explication du présent Code.
Le service  ayant dans ses attributions le recrutement et la promotion doit expliquer à l’Agent Public de l’Etat les dispositions du présent Code et le mettre à sa disposition.
Article 28 :
Il est institué un Observatoire du Code d’Ethique Professionnelle, en sigle « OCEP ».
L’Observatoire du Code d’Ethique Professionnelle a pour mission :
·        D’assurer dans les milieux professionnels et auprès du public la promotion, la diffusion, la vulgarisation et le suivi du présent Code ;
·        De veiller à tout instant, à la bonne application du Code et proposer aux autorités compétentes les mesures appropriées pour prévenir et sanctionner les violations des dispositions du Code ;
·        De publier un rapport annuel sur l’application et l’efficacité du présent Code.
Un Décret du Président de la République fixe la composition, l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’Observatoire du Code d’Ethique Professionnelle.

TITRE V : DU REGIME DISCIPLINAIRE

Article 29 :
L’agent Public de l’Etat qui, intentionnellement, par négligence ou imprudence, enfreint ses devoirs professionnels ou se place dans un cas d’incompatibilité est passible d’une sanction disciplinaire conformément aux disciplinaire conformément aux dispositions du Code, du Statut, du Règlement d’Administration ou de la Convention Collective auxquels il est soumis, indépendamment, des peines prévues par le Code Pénal Congolais.
Article 30 :
Sous peine des sanctions disciplinaires et/ou pénales prévues par la loi, tout Agent Public de l’Etat investi, à un degré quelconque, du pouvoir disciplinaire a qualité pour ouvrir d’office ou sur réquisition de ses supérieurs hiérarchiques ou de l’Observatoire du Code d’Ethique Professionnelle, l’action disciplinaire à charge d’un Agent Public de l’Etat placé sous son autorité  ou ses ordres.
Article 31 :
Toute action disciplinaire à charge d’un Agent Public de l’Etat doit être ouverte et clôturée dans les délais requis et suivant la procédure disciplinaire définie par les lois et règlements en vigueur en la matière.
Article 32 :
L’action disciplinaire demeure distincte et indépendante de l’action répressive à laquelle peuvent donner lieu les mêmes faits commis par l’Agent Public de l’Etat.
L’action judiciaire n’est pas suspensive de l’action disciplinaire.
Tout Agent  Public de l’Etat qui est condamné définitivement à une peine de servitude égale ou supérieure à trois lois doit être révoqué d’office sur simple constatation de la condamnation.

TITRE VI : DES DISPOSITIONS FINALES
Article 33 : le présent Décret – Loi entre en vigueur à la date de sa signature.
                                                       
         Fait à Kinshasa, le 3 octobre 2002

                                                                           Joseph KABILA



04.                       LETTRE DE PLAIDOYER AU CHEF DE L’ETAT FIN MANDAT  DERNIER APPEL SOLENNEL DE PLAIDOYER PUBLIC EN PRE ELECTORALE 2011
A L’ADRESSE : DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, AVEC TOUTE LA DEFERENCE NON INFEODEE DUE A SON RANG DANS LA NATION A L’HONORABLE LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT RESPONSABLE DEVANT LE PARLEMENT
ET AUX PARTIS POLITIQUES AU SEUIL DES ELECTIONS 2011
·        La très célèbre organisation ACDRO de statut juridique Asbl en acte légal sous référence F922808 du 09 juin 1993 et organisation diplômée du Ministère de la Justice congolaise en 2003 pour engagement exceptionnel à cette lutte de  prévention du crime en axe de corruption et de par son historicité d’organisation non inféodée aux politiques congolais de toute philosophie, s’accorde naturellement à soutenir et appuyer toutes les décisions institutionnelles d’interfaces à la lutte contre la corruption pour la construction et facilitation d’une opinion de consensus général, claire  visant la résolution radicale contre la pratique criminelle de corruption dans notre état et pays en la justification des avoirs de chacun des congolais et rendre consistant la tolérance zéro.
Néanmoins, tous conscients et convenants qu’aucune ligne politique en RDC ne peut prétendre à une éclosion de développement sans un programme clair, profond et radical contre la corruption sinon de simples affirmations, cécité, naïveté et de mensonge face au niveau de corrosion   de l’esprit, de l’âme, de la pensée, des actes des congolais, des institutions et des communautés linguistiques atteints à ce sujet ;
Face à l’absence des textes standards 2011 à cette philosophie à contrer la corruption à notre pays, où il y a incitation, proposition, tentative des acteurs principaux, associés, complices après les faits, le silence complice sans faire état de l’impunité traduite et caractérisée dans les institutions à cet effet, en triple abus de pouvoir de la fonction et des biens publics ; en cette date du 28 octobre 2011, l’ACDRO/Asbl lance un vibrant dernier appel de plaidoyer les populations congolaises témoins,  auprès des institutions et institutionnels en place en vue de produire sous loi, le projet de loi de prévention et répression contre la corruption dont projet de loi est détenu depuis le 26 octobre 2010 par le Gouvernement Central congolais pour adoption et promulgation suivant procédures constitutionnelles et permettre à la RDC, d’obvier sans état d’âme et mettre en œuvre une lutte historique et précise contre la criminalité organisée établie et entretenue en domination de la population avant les prochaines élections et fin mandat 2011 et juger de la qualité des promesses électorales.
 
·        Par opposition libre, de cet appel exprimée sous essence de la volonté populaire formulée et résolue depuis le forum national contre la corruption fin 2009 et de la célérité et urgence attendues pour cet acte depuis l’actuel pouvoir politique en place détenteur de l’instrument juridique absolu à ce jour, à redresser cette question cardinale pour le devenir du pays à savoir : la majorité parlementaire ; qu’il soit alors établi de la responsabilité constitutionnelle quotidienne de leur part et non plus des populations mais bien des institutionnels à la dégradation et sinistre qu’accuse la nation toute entière le jour le jour à raison de 15 milliards de dollars annuel en fraude fiscale.[2]
·        Et face à la simulation de lutte actuellement présentée, les populations congolaises en osmose de l’ACDRO  Asbl et de 450  experts nationaux congolais réunis au FONALC n’en demeureront point convaincus jusqu’à promulgation de cette loi in extenso et ensemble nous affranchir et faire sauter le bouclier de la corruption qui, alors,  obtiendra, le consensus national à la reconstruction nationale encore tant attendue car, à notre réflexion, avis et propos sans la lutte contre la corruption il ne peut y avoir  reconstruction d’un état qui se décide à l’initial par la morale  sociale et publique et par des organes indépendants à ce jour inexistants.
·        Aussi, par excellence, à promesse électorale oblige  et à homme de valeur parole est tenue contre vents et marrés  et  un homme est appelé à conclure.
·        Par ailleurs, les perspectives de fidélisation du public aux projets des partis politiques doivent désormais, subir une conversion de fixation idéologiques fondée et assise uniquement sur un programme clair et un engagement prononcé en public de chaque parti politique à la guerre contre la corruption dans notre pays et par la même occasion, présenter par chaque parti politique ses messieurs mains propres candidats aux prochaines élections 2011.
·        En conclusion, sans la loi de prévention et répression contre la corruption attendue par toutes les associations et ONGs congolaises impliquées  en lutte contre la corruption et la bonne gouvernance nous concluons de l’impuissance et incapacité manifeste et notoire de l’actuel régime  politique à lutter contre la maffia établie en RDC jusqu’à preuve contraire.

Respectueusement à l’autorité établie et sincèrement aux populations congolaises souveraines primaires

         MBU JOSE
Président de l’ACDRO et du Regroupement des ONGS de lutte contre la corruption en RDC sous le COAD RESEAU
Analyste et expert pays contre corruption
Copie :
-      A Son Eminence le Cardinal MONSENGWO
-      A la communauté mondiale
-      A la presse nationale et internationale



05.                       AIDE MEMOIRE A DISCERNEMENT DES ACTES AETHIQUES – IMMORAUX ET DE CORRUPTION ET A OBLIGATION DE DECISIONS ETHIQUES ET CONSTITUTIONNELLES EN RDC[3]
Actes de corruption – contre éthiques – immoraux ou de criminalité organisée institutionnelle ou privée et transnationales
Progression des actes et responsabilités

Tentative
d’acte

Proposition d’acte

Acte
 initié

Acte perçu

Acte commis ou vécu
-      Dénoncer
-      mise en examen
-      sanction   
-      mise en accusation
-      plainte en partie civile 
I
Attitudes comportementales  d’agents représentants l’Etat et du public
1.     Ivrognerie
2.     Mensonge
3.     Escroquerie
4.     Incitation à acte contraire à la loi à tous les niveaux
5.     Négligence coupable par agent de l’Etat dans la gestion de la chose publique
6.     Népotisme, clientélisme, trafic d’influence,
7.     Absence d’image de marque dans la vie publique
8.     Agent de l’Etat commerçant
9.     Connivences diverses
10.            Compromission à l’honneur
11.            Favoritisme
12.            Traitement préférentiel  de tout ordre dans le parcours de votre vie
13.            Recrutement à connotation régionale
14.            Conflit d’intérêt famille – amis et proches directs
15.            Avantages à élévation de rang
16.            Fausses déclarations d’agent d’Etat dans ses fonctions sur la nomenclature des prix et services
17.            Diverses promesses – bourses d’études – entrée en cercle VIP – voyage prépayé, etc







II
Aspects d’applications éthiques de la fonction
1.     Abus de pouvoir
2.     Abus de la fonction
3.     Abus des biens publics
4.     Abus de l’autorité
5.     Abus de la confiance
6.     Abus de faiblesse dans la décision
7.     Non-conformité d’application éthique au service public
8.     Obstruction à la mise en œuvre des politiques, décisions ou actions de pouvoir public
9.     Les applications incompatibles à la loi par agent de l’Etat
10.       Atteinte au secret professionnel
11.       Détournement de la main d’œuvre
12.       Harcèlement moral en milieu de travail
13.       Harcèlement sexuel en milieu de service
14.       Tentative de viol
15.       Utilisation des institutions d’Etat pour fins et intérêts privés
16.       Détournement de l’Etat pour fins privés
17.       Détournement de l’armée pour fins privés
18.       Détournement de la police pour fins privés
19.       Détournement de la fonction publique
20.       Détournement des forces de sécurité
21.       Dysfonctionnement des institutions et services
22.       Usage de double mécano de la fonction publique
23.       Diverses pressions sur les actes réglementaires
24.       Discrimination fondée sur les convictions religieuses de sexe, politique ou philosophique






III
Aspects de comptabilité et fraude
1.     Etablissement des comptes hors livre
2.     Opérations hors livre insuffisamment identifiées
3.     L’enregistrement de dépenses inexistantes
4.     L’enregistrement des éléments passifs dont l’objet n’est pas correctement identifié
5.     L’utilisation des faux documents
6.     Avantages fiscaux
7.     Destruction des documents comptables avant terme
8.     Non déclaration d’alerte de diverses fraudes fiscales et autres fraudes
9.     Maquillage des faits comptables de toute nature
10.       Utilisation d’Entreprises à double mécano et de certificat à plusieurs individus
11.       Sous évaluation minière et de tout ordre
12.       Fraude multisectorielle des minerais
13.       Minoration des taux d’imposition à tous les niveaux
14.       Fausses déclarations minières de tout genre
15.       Masque des exploitations minières
16.       Exploitation prohibée des mines, pétrole et forêt
17.       Retard de pénalité négociable
18.       Pluralité des notes de débits à plusieures reprises par plusieurs opérateurs du secteur minier
19.       Statistiques minières non en règle
20.       Levée de clauses de confidentialité des mines, pétroles, etc.
21.       Mauvaise gestion des finances publiques
22.       Retentions de l’information en secteur minier
23.       Utilisation non conforme des pas de portes
24.       Soustraction à l’impôt
25.       Absence à délivrance de facture
26.       Diverses fraudes électorales
27.       Achat de conscience et  votes électoraux, usage des biens de l’Etat à fin électoral
28.       Eléphants blancs






IV
Enrichissement illicite et sans cause
1.     Surfacturation
2.     Gonflement de facture
3.     Enrichissement sans cause et signes de richesse
4.     Fuite massive des capitaux
5.     Fuite simple des capitaux
6.     Absence de livre de caisse
7.     Fraude fiscale
8.     Cadeaux pour non acte d’Etat
9.     Corruption active et passive vécues
10.       Prise illégale d’intérêt
11.       Concussion
12.       Attribution frauduleuse des marchés
13.       Les dessous des tables
14.       Les pots de vin
15.       Salaires mirifiques
16.       Acceptation de tout produit du crime
17.       Blanchiment d’argent
18.       Transfert de fonds illégal
19.       Détournement et vol
20.       Achat des voix en conseil d’administration d’Entreprise
21.       Pillage des ressources nationales  et bradage






V
Gestion de l’accès à l’information et de l’information publique
1.     Fausse information administrative, électorale, politique et diplomatique
2.     Demi-information
3.     Information partisane
4.     Manipulation de l’information
5.     Rétention abusive de l’information
6.     Le silence de corruption
7.     L’imposition de divers frais  de carburant – de transport – de coupage -






VI
Aspects à obligation  décisionnelle
1.     La non dénonciation des faits de corruption
2.     Non dénonciation du secret professionnel, devoirs d’obéissance et de la réserve couvrant des faits avérés de corruption
3.     Non déclenchement d’alerte de corruption
4.     La non déclaration de soupçon
5.     La non déclaration des avoirs annuels
6.     La non déclaration d’existence de conflit d’intérêt
7.     Absence de silence sur dossier en traitement
8.     Non respect et application des piliers  sectoriels d’intégrité ministérielle
9.     Personnes non habilité à décision






VII
Protection des personnes
1.     Face à harcèlement
2.     Représailles
3.     Intimidation des experts contre corruption et toute autre personne victime de corruption
4.     Menaces diverses
5.     Rétention abusive des salaires, émoluments et autres des experts contre corruption
6.     Le devoir de protection des personnes (toutes)






VIII
Association et faits de criminalité organisée et transnationale à corruption
1.     Recel
2.     Usage du produit de recel
3.     Association à groupe d’hommes pour accomplissements d’actes de corruption
4.     Ouverture d’entreprise à fonds illicites
5.      Participation à crime économique et à économie criminelle
6.     Prête nom à produit de corruption et du crime
7.     Acceptation, facilitation et dissimulation de tout produit du crime – corruption – trafic des drogues -  contrefaçon – divers trafics – blanchiment et prévarication tangibles et intangibles
8.     Extorsion et raquettage publics par agent  de l’Etat et ordonnateur
9.     Octroi des marchés miniers, concessions forestières  de gré à gré
10.       Complicité gouvernementale à acte illicite
11.       Financement occulte des partis politiques
12.       Association à fraude électorale
13.       Port d’arme contre la population, l’Etat et la nation






IX
Applications de la loi
1.     violation flagrante de la corruption
2.     non application des textes de loi de façon abusive
3.     non application des décisions judiciaires
4.     non application des piliers d’intégrité en RDC
5.     obstruction au bon fonctionnement de la justice par l’appareil judiciaire ou agent
6.     monnayage des décisions judiciaires
7.     la non application de la loi sur les immunités diverses face à flagrance des faits de corruption avérés
8.     violation et détournement et recel des procédures judiciaires
9.     Entrave à la justice
10.            abus des décisions judiciaires
11.            instrumentalisation de la justice
12.             La non ouverture abusive d’action judiciaire face à faits avérés en opinion publique
13.             Le vidange des sanctions en actes de corruption et de criminalité organisée
14.             L’exploitation des justiciables à la convenance des magistrats
15.            Clientélisme  en transmission des documents judiciaires
16.            Crime par usage de la force (Etat)
17.            Crime contre la propriété
18.            Crime contre l’ordre public
19.            Crime contre l’Etat
20.            Et crime contre la justice






Cfr :
1.     Textes Constitutionnels
2.     De la loi 017/02/2002 portant Code de Bonne Conduite de l’Agent de l’Etat
3.     Loi 05/06 du 29 mars 2005 modifiant et complétant le Décret loi du 30 janvier 1940 portant Code Pénal
4.     Des piliers d’intégrité ministérielle organique
5.     De la convention contre le trafic illicite des drogues et la criminalité organisée
6.     De la convention contre la corruption
7.     De la convention contre la criminalité transnationale organisée  
8.     De la convention pour l’extradition
9.     Du statut de l’Agent de carrière de l’Etat (plusieurs textes)
10.           Déclaration universelle des droits de l’homme
11.           Convention contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme

06.ETAT DES LIEUX – ANALYSES PLURISECTORIELLES –
OBSERVATIONS – EFFORTS ET RESULTATS

1.     La perpétuation de décennie en décennie dans le sein institutionnel des pratiques de criminalité occasionnelle, criminalité coutumière et de la criminalité organisée par agent de l’Etat spécifiquement, par une pratique devenue culturelle en RDC de la corruption, laisse fonder aujourd’hui aux experts que nous sommes, une conviction de pensée que nous vivons la criminalité étatique en RDC du fait, que cette situation et érosion ne prennent pas fin depuis la puissance judiciaire, commuées en terme de :
1-    Crime par usage de la force
2-    Crime contre la propriété
3-    Crime contre l’ordre public
4-    Crime contre l’Etat
5-    Et de crime contre la justice
Cette argumentation présuppose évidemment, un respect de certains critères à classification des actes posés par les hommes et ici, ceux les plus sélectionnés et  que sont les agents de l’Etat, réputés normalement par concept d’hommes empreintes d’intégrité, de valeurs, de probité morale dont les repères normatives internationales d’agents de l’Etat et fonctionnaires internationaux confirment la réflexion et les rapports d’identité sous analyse.
Pour l’ACDRO, trois approches ultimes demeurent comme dernières soupapes à redynamisation de l’instrument et unique outil à requalifier toute la nation entière à savoir la justice et appliquer la loi dans tous ses effets sur tout justiciable sans exception aucune et sans état d’âme.
1)    Promulguer la loi de prévention et répression  de la corruption ayant essence de société civile congolaise  qui lève automatiquement, toute immunité politique sur les factuelles de corruption ayant essence de société civile congolaise en RDC.
2)    A tous les niveaux de l’appareil judiciaire de l’Etat faire appel à une expertise mixte de coopération et de collaboration judiciaire internationales durant une décennie et sans inconvénient soit dit, de souveraineté comme ombrage.
3)    Faire appel (in extremis) à d’autres types de stratégies de purification institutionnelle politique depuis l’UNICRI des nations Unies via le Conseil de Sécurité et le Conseil Economique en Rapport aux économies criminelles.
Et, puisque les actes sociétaires imposés aujourd’hui aux citoyens congolais depuis quelques institutionnels se galvaudant de pouvoir sont  des actes non plus de délits judiciaires mais bien de criminalités passible d’assise judiciaire et non plus de correctionnelle ; tous conviendront aujourd’hui que chaque jour le tableau de l’intégrité des valeurs humaines sont ternies en RDC et une prononciation plus que singulière, en inclinaison de la ligne de pauvreté s’inscrit suite à la pratique de la corruption criminelle outre, la part revenant aux grands où, ils puisent encore, dans les parts des gagnes petits et jouissent de cette pratique ostentatoirement et publique à écraser ainsi le faible, l’impuissant, l’orphelin, la veuve ainsi que le vieillard sans issue ni recours contre la misère « politique » entretenue et couvert du silence.
Par suivi du monitoring de corruption nous observons en des faits majeurs :
1.    Un refus catégorique du système politique actuel à libérer la loi contre la corruption intitulée projet de loi de prévention et de répression contre la corruption déjà validé par tous les experts pays de la RDC (450 experts) faisant : obstruction à la mise en œuvre des politiques, décisions ou actions des pouvoirs publics
2.    Une menace lancée, se précise contre les experts congolais de lutte contre corruption en des vols par effraction des institutions de lutte établient notamment par leurs outils de travail que sont : les ordinateurs de service visant à effacer les efforts et intelligences acquises à réaliser.
3.    Une  incapacité même, des élus congolais dans le sein parlementaire à faire citation clairement d’autres personnels politiques ainsi que des avoirs en état de prévarication de ceux « impliqués » en corruption, instrumentalisant ainsi, les faits pour des intérêts non avoués interprétés par nous comme une « lâcheté » et indécence face à la corruption institutionnelle atteinte et la fragilisation de la lutte depuis son intérieur soumettant le jour le jour le pays à sinistre.
4.    Les institutions politiques, utilisent un personnel peu qualifié à la place du personnel d’Etat réellement formé par les illustres institutions[4] à lutter efficacement contre la corruption, ce qui en fait aide à détourner la lutte des vraies cibles attendues et à la vider de sa substance.
5.    Toute la classe politique communique en saupoudrée aux populations s’agissant des questionnements de corruption et ne présentent aucune réelle stratégie de lutte effective toute réunie, à l’exemple : de la mise en place d’une plate – forme de partis politiques pour la guerre contre la corruption.
6.    Sans réel financement institutionnel année sur année, les forces vives nationales congolaises se désintéressent de cette lutte quoique de altruiste, les hommes de bonne volonté ne peuvent rien faire sans le soue.
7.    Les syndicats congolais demeurent silencieux alors que, force manifeste à contrer le gouvernement à se réaliser à la lutte vraie dans le coin du mur par revendications de redevabilité justes et fondées.
8.    Jusqu’à ce jour, la population congolaise demeure hypocrite et double faces sur la question et ne pose pas les gestes et actes attendus à l’appui sociétaire et dynamique contre la corruption que de bla bla bla de bon enfant tout en oubliant, que la vie est unique, courte et a un  temps hermétique au terme duquel, chacun, rendra compte de son silence.
9.    La communauté internationale maitrisant très clairement les enjeux congolais sur la question et le niveau corsé de la misère du peuple congolais consécutive à la corruption s’illustre à coopérer sans pression vraie avec l’actuel pouvoir politique, au risque que les associations congolaises contre la corruption les qualifia d’association à pays à économie souterraine suivant la convention contre corruption pour fonctionnaires internationaux.
10. Vivant un tel environnement il n’en reste que l’expression des bases émotionnelles de gens à s’exprimer par toutes les voies constitutionnelles autorisées au moins Nous, organisations de lutte contre la corruption de société civile nous en aurons lancé l’alerte.
11. A cela s’ajoute que les hommes d’affaires congolais, sont agressés et tabassés devant le ministère des finances congolais pour leur requête en droit de propriété sur la dette intérieur pays dont l’Etat est redevable : (fournir de biens et services à l’Etat congolais pour être tabassé en paiement voilà l’illustration  du climat des affaires en RDC 20 octobre 2011 / presses congolaise et internationale témoins).
De toute évidence, dans un tel environnement de contresignes d’intégrité, même l’OHADA  dans sa procédure en prendra un léger coup.
L’état de lieu où, la constitution est narguée et piétinée tous pouvons envisager le cour….où, les autorités sont classées comme les oints de Dieu à ne toucher que sous égard (déclaration publique du Secrétaire Général du CENAREF, Cellule Nationale de Renseignement financier dimanche 23 octobre 2011 télévision RTNC 1 ; à quoi s’attendre alors, à quelle lutte s’attendre alors ?
Par conséquent, plusieurs attentes sociales demeurent en vue de voir la dynamique populaire nationale en RDC produire par mécanisme électorale en RDC suivant les exigences transparentielles d’hommes publics de nouveaux hommes afin de modifier l’espace politique par purification éthique dans les normatives d’intégrité en ce qui concerne :
1-    L’état de la classe politique sur la corruption et son évaluation dans la démarche
2-    De l’origine de l’impuissance de l’appareil judiciaire
3-    Du climat des affaires en RDC
4-    De l’engagement de la société civile en RDC
5-    Les attitudes comportementales du citoyen congolais face à la lutte
6-    L’intégrité dans la lutte
7-    L’absence d’institutions gouvernementales indépendantes de lutte
8-    Du plan d’action gouvernemental et associatif en RDC à mettre en œuvre
9-    De l’accompagnement franc et sincère de la communauté internationale à aider le Congo à sortir du gouffre dans une démarche d’intégrité et non de duplicité.

En conclusion des efforts et résultats :
En considération du fait que, la lutte contre la corruption étant plurivariable dans ses aspects, la dynamique de lutte engagée ne doit être frappée de lassitude, de laxisme et à terme d’un frein véritablement organisée face à l’attaque sans état d’âme des cibles  vraies en accusation judiciaire que tous attendons  et cibles bien connues de tous.
Or à ce niveau d’exécution ou d’opérationnalité tout s’estompe de façon mécanique où, les plus grandes institutions tant judiciaires qu’autres responsabilisent l’essence de la société civile comme si, la société civile avait pouvoir répressif ; alors qu’un dispositif répressif existe pour la criminalité organisée en partie des conventions internationales ratifiées par la RDC. Allez – y comprendre ?
A cela, si les congolais ont difficile à agir appelons les autres nations et pays amis pour ce faire en des conventions bilatérales, judiciaires comme réalisées au Panama et ailleurs en Israël, etc. et de mythifier le rôle et la qualité d’homme politique et d’Etat dans leur redévabilité et responsabilité publique.
Car, nos femmes nous posent la question de savoir dans cette situation où sont les hommes à contrer cette crise généralisée où, il y a intrusion criminelle par hommes armés pour extorsion de fonds et bijoux lors tant des cérémonies religieuses,  hôpitaux, familles en cérémonie de mariage que de deuil public sans faire état de l’extorsion quotidienne des minables commerçants de rue?
Au moins nous (les hommes) à l’ACDRO/COAD organisations non gouvernementales et associations  nous en parlons et il en demeure exact  en RDC la question de la requalification institutionnelle en résultat de lutte contre la corruption s’impose.
Sans cela, le pays ne connaîtra jamais la paix.
Enfin, en ce qui ressort du climat des affaires en RDC, l’ACDRO commence réellement à mettre en doute les divers rapports de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international en ce qui est des véritables apports réalisés par la RDC, sur le plan économique tous sachant que, la RDC ne place pas d’agences indépendantes de bonne gouvernance contre corruption et  un médiateur de la république ; la RDC  le produit quasi rien et que les populations vivent une misère noire et sans précédente et que les indices de croissances et de développement de vie individu sont plates et nulles  en  RDC, on se pose alors la question de savoir si ces institutions rêvent ou méprisent simplement les congolais,  fin novembre 2011, les indices de développement pays – RDC font de la RDC un pays en constant recul.
A ce sujet, l’ACDRO les suggère d’aller aux provinces du Congo profond et vivre quelques jours dans les mêmes conditions que les autochtones et ensuite nous reformuler de la croissance tant clamée. Aussi, ces institutions ne lancent pas sinon, couvrent et taisent les alertes d’intégrité interne de leurs institutions avec la RDC sur des cas connus à l’exemple de la BCCO et le financement des voies publiques nationales 3 et 4 (voir presse le Collecteur n° 198 du 28 octobre 2011 où l’actuel ministre des finances est cité prévaricateur) ceci,  en vue de conformité au programme de révélation volontaire de la Banque Mondiale contre les mauvaises pratiques internes assujetties aux fonctionnaires internationaux et associés..
Et, en définitive la moralité publique se situe à l’état où certains honorables Députés injurient publiquement les parties intimes de nos mamans, vivez l’environnement de corruption au Congo.

07.RAPPORT D’ACTIVITES TECHNIQUES 2011 ACDRO/COAD

1.     L’organisation ACDRO/COAD a démarré ses activités pour l’année 2011 par la réception d’une invitation du Ministère de la Fonction Publique OCEP[5] où l’organisation de l’amicale CESA[6] sous partenariat de l’Ambassade américaine a mis en place à l’Hôtel Venus en date du 20 janvier 2011 un atelier ayant pour thématiques : la corruption en Afrique un fléau qui perdure-  la lutte contre la corruption en RDC – et la citoyenneté, démocratie et lutte contre la corruption lus réciproquement par Monsieur MATHURIN HOUNGNIPKO titulaire  de la chaire civilo – militaire du CESA, le professeur MWENDAMBALI St Augustin Directeur de l’OCEP RDC et du Professeur KINDUNDU Joseph chercheur et penseur libre ; à cette manifestation, les ONGs membres du COAD présents : OPPSD – LDDH – OSD – ACDRO  ont participé et le président national du COAD Monsieur MBU José a pris la parole pour justifier aujourd’hui le besoin reconnu incontournable  d’un appui extérieur et international pour faire avancer la lutte en RDC, car, près de 17 années de lutte, les efforts en général de la nations sont insignifiants en sens de valeur répressive  et au sortir de cette manifestation, M. MBU par la Presse Digital TV et Radio FM a lancé un appel au Président KABILA Pour promulgation de la loi élaborée par le FONALC[7].
2.     L’organisation ACDRO et COAD RESEAU ont transmis à l’organisation asbl Synergie Congo présidé par Monsieur NGOY MUTAMBA Christophe rencontré à la conférence du CESA, son état des lieux de la lutte contre la corruption pour une visibilité commune des efforts et orientations de la lutte nationale depuis 1993 à 2010 via Net et en vu de soutenir ensemble cette lutte  avec détermination et une orientation plus précise.
3.     L’organisation ACDRO et le COAD RESEAU ont été invités par l’EISA[8]/RDC) à la salle de la conférence internationale sur l’échange d’expérience contre la corruption tenue à la Salle de Conférence Internationale du Ministère des Affaires Etrangères du 1er au 2 février 2011. L’ACDRO a eu à intervenir par une communication soulignant les efforts de la société civile congolaise réalisés contre la corruption et à ce sujet plusieurs recommandations de l’ACDRO ont été lancées en ces termes :
1-    Appelons Son Excellence Monsieur le Premier Ministre à Instruire le Ministre des Finances pour le paiement des frais des Experts congolais ayant élaboré l’avant – projet de loi contre corruption car, tout travail mérite salaire ;
2-    Attendons respectueusement voir le Ministre de la justice congolaise produire plus clairement, les cibles de mise en accusation pour faits de corruption depuis 1960 à ce jour et ôter toute opacité sur ces crimes
3-    Demandons une plus large collaboration judiciaire mixte du gouvernement congolais avec la communauté mondiale dans le cadre de la ratification de la convention des Nations Unies contre la corruption de type Panama, Colombie - Brésil ou Israël contre la criminalité établie.
4-    Appelons la CENI à financer les activités de lutte contre la corruption électorale en préélectorale 2011 en partenariat du COAD RESEAU Asbl.
5-    Appelons tous les partis politiques congolais à nous produire les Messieurs Mains Propres de leurs structures politiques au fin d’interface à la lutte
6-    Appelons les institutions républicaines à une gestion  responsable et efficace de la dynamique nationale populaire mobilisée en faveur de la lutte contre la corruption en RDC ;
7-    Sollicitons depuis la Banque Mondiale sous Monsieur Zoelieck dans son programme star  financé à hauteur de 40 milliards de dollars américains pour la bonne gouvernance internationale un fond pour la lutte en RDC ;
8-    Appelons une contribution institutionnelle pour la société civile congolaise composante de lutte contre la corruption COAD - RESEAU ;
9-    Appelons les syndicats congolais dans leurs entreprises à produire les factuels de mégestion et de corruption de leurs cadres dirigeants pour action pénale ;
10-          Appelons l’Etat congolais à produire dans le plus bref délai une carte d’identité pour citoyen à multiple hermétiques de sécurité pour divers tracements ;
11-          Appelons à la mise place d’un fichier signalétique financier de tout citoyen congolais
12-          Appelons le gouvernement congolais à financer la lutte contre l’abus et le trafic illicite des drogues et à produire les lois complémentaires à ce sujet ;
13-          Appelons dans le cadre du climat des affaires en RDC de voir tous les expatriés actionnaires dans els entreprises en RDC, de gérer avec dignité et respect le personnel congolais ainsi que, tous les instruments légaux de travail.
14-          Appelons toute la société civile et toute la nation congolaise de façon la plus solennelle  et pathétique à un consensus de guerre contre la corruption en RDC et relever la nation et la fierté nationale souillées.
15-          Enfin, rappelons fermement à toute la nation que nul n’est tenu d’exécuter un ordre manifestement illégal article 28 de la Constitution.
Plusieurs organisations membres du COAD ont été présentes à cette conférence à savoir : l’ACDRO – LIPILDRO – FONDERI – RIAC – RICA – ALUCO – SAFAC/RDC et LDDH.
Tous les pays invités ont donné également de leurs expériences principalement, le Nigéria, le Pakistan, l’Afghanistan, le Kenya, la Sud Afrique, la Sierra Léone, etc.
Ladite conférence a produit des recommandations qui ont été coulées dans le plan d’action 2011 – 2014 du COAD RESEAU en lutte anti corruption. Comme d’accoutumée et pour raison transparentielle au sortir de cette conférence, Monsieur MBU JOSE a été interviewé par la radio Hirondelle de la MONUSCO pour une mission économique et corruption en RDC et a rendu compte de la conférence.
4.     En date du 08 février 2011 le Comité Scientifique du COAD RESEAU composé de M. MBU, NGANDI, Mme MUZAIRUNGU, M. IYONGEN a élaboré des matières de formations  exécutives pour l’Organisation rentrante au COAD – RESEAU : RIAC asbl (Réseau Indépendant Anti Corruption) présidée par le Pasteur Samuel BAKASENDE.
Plus de 8 membres exécutifs de cette organisation ont été formé à un bon  niveau d’expertise et sanctionnés par un brevet spécialisé du COAD RESEAU.
Une manifestation de leur entrée en qualité de membre effectif a été ensuite faite à l’Hôtel le Millionnaire à KASA VUBU (Matonge) et rendue publique par voie des mass médias TV et Radio.
Il est à rappeler que, le RIAC est fortement implanté en RDC spécialement, aux provinces des deux 2 KASAÏ, à MBANDAKA, au Bas – Congo et à Kinshasa renforçant ainsi la représentation du COAD au Congo et de sa lutte contre corruption. A ce propos pour plus d’informations, suivre les archives  TV : Télé 7 – Channel TV – WEB TV – RTNC1 du 14 et 15 février 2011.
5.     L’Organisation CAPESPY ONG asbl présidée par Mme DJANDE WAMBALI Mariam installée au n°1 avenue KIMBANZA Bandalungwa a sollicité son adhésion au COAD et également un appui d’expertise à élaboration de projets pour une activité de lutte contre la corruption au sein des écoles primaires de la capitale, le COAD a élaboré avec le Comité Directeur de cette ONG les termes de référence de ce projet et le projet dont question en vue de la voir batailler contre corruption en milieu scolaire. Nous félicitons les efforts de cette dame et de cette organisation qu’il faut appuyer.
6.     L’organisation de l’ACDRO/COAD RESEAU lors de son intervention sur la thématique de la corruption en plaidoyer pour passation de projet de loi contre corruption sur le signal TV HOPE TV et dans le cadre de l’émission Congo mon héritage  a appelé tous les ministères congolais à participer de façon régulière aux débats impliquant leurs ministères sur la question de la corruption et expurger ces actes et  obtenir une facilitation nationale à la lutte.
7.     En vue de renforcer « la volonté » à la lutte du Chef de l’Etat et de l’actuel pouvoir et conclure d’un succès dans ce domaine au profit des populations, Mr MBU JOSE président de l’ACDRO a intéressé dans le cadre d’interface la Ministre Honoraire Mme MUNGA, proche du Président KABILA et ex Conseiller du Chef de l’Etat pour la question de la bonne gouvernance à influer près du Chef de l’Etat et du PPRD pour libérer la loi de prévention et répression contre corruption en souffrance encore à cette date de février 2011.

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