Une
mission conjointe Union africaine et Nations unies a séjourné du 6 au 7 janvier
2012 à Kinshasa pour discuter de l’élimination de la Lra. Cette mission
conduite par M. Francisco Jose Madeira, envoyé spécial de l’Union africaine
pour la question de la Lra et de M. Abou Moussa, chef de bureau régional des
Nations unies pour l’Afrique centrale a rencontré les autorités congolaises.
La
délégation conjointe Nations unies et Union africaine a séjourné en Rdc dans le
contexte de la mise en œuvre des conclusions prises par les ministres de la
Rdc, Rca, Ouganda et le Sud-Soudan affectés par le fléau de la Lra. C’est dans
ce sens qu’il fallait obtenir un engagement clair de tous les pays impliqués.
Ils sont donc prêts d’aller de l’avant soit pour mettre en place la force
régionale opérationnelle conjointe, le centre d’opération et le centre de
renseignement conjoint, a déclaré à Kinshasa, le Représentant du président de
la Commission de l’Union africaine, M. Francisco Caetaro Jose Madeira.
Il
a indiqué trouver une grande réceptivité de la part du gouvernement congolais
et de son engagement total à s’impliquer davantage dans ce processus de
l’éradication du phénomène Lra. « Nous allons travailler pour que le
commandant, le vice-commandant de la force, le chef de centre opérationnel
conjoint soient mis en place le plutôt que possible », a soutenu M.
Francisco Madeira.
Le
phénomène Lra n’est plus une question ougandaise parce que c’est une question
maintenant transnationale. C’est pourquoi l’Union africaine a décidé de prendre
cette initiative. Les membres de la délégation ont été contents que cette
initiative ait été bien acceptée par tous les pays affectés. Dans cette
optique, une force conjointe de près de 5.000 hommes sera mise en place dans
les jours à venir.
« Nous
allons travailler avec nos partenaires particulièrement les Etats-Unis de
l’Amérique, l’Union européenne, les Nations unies et bien d’autres. Nous sommes
tous déterminés à aider la Rdc et les autres pays affectés à éradiquer une fois
pour toute ce fléau représenté par les terroristes de la Lra ».
Quand
au temps que cette force pourrait être opérationnelle, il s’agit effectivement
de nous assurer que les zones affectées par les Lra soient apaisés, a-t-il tenu
à faire savoir. Que la paix et la stabilité retournent dans ces zones pour que
les populations retournent dans leurs villages. Ainsi, ils pourront recommencer
la travailler la terre et vivre une vie apaisée. En combien de temps, écoutez,
le temps c’est le temps qu’il faudra pour neutraliser M. Joseph Kony et ses
hommes. Si cette mission prendra un jour, elle prendra un jour, si c’est quatre
mois elle va prendre le temps qu’elle prendra.
M.
Abou Moussa, le Représentant spécial pour l’Afrique centrale nouvellement nommé
a déclaré que l’un des points qu’ils ont évoqué avec les autorités congolaises,
était la question de Lra. « Comment nous pouvons aider les pays affectés à
mettre fin à ce fléau. Je me réjouie à partir du 14 novembre 2011, le Secrétaire
général et même le Conseil de sécurité des Nations unies ont pris de problème
au sérieux à tel point qu’il y a une déclaration présidentielle qui nous
demande, nous les Nations unies et particulièrement, moi en tant que
Représentant spécial pour les Nations unies pour l’Afrique centrale d’appuyer
l’initiative régionale de l’Union africaine ».
Les
Nations unies accordent le soutien aux actions menées par la Rdc à travers la
Monusco. Les Nations unies devront étudier au-delà de la Rdc qu’est-ce qu’il
nous fait encore pour que ça soit global. C’est une coordination des efforts
qui est menée. Il l’a fallu des engagements de tous les Etats concernés par la
question de ce groupe terroriste. « Heureusement que nous l’avons obtenu un
écho favorable. Il ne nous reste qu’à nous mettre au travail et de nous assurer
que la mise en œuvre de tous ces engagements soient définitifs ».
Dans
la foulée, des agences humanitaires offrent de la nourriture aux populations
affectées par des éléments de la Lra. En dehors de la nourriture, il faut la
réhabilitation des milieux dans lesquels vivaient les déplacés parce que ces
zones ont été abandonnées depuis un certain moment. Une évaluation sera faite
en février 2012 avec tous les acteurs impliqués à Addis-Abeba en Ethiopie
autour de l’envoyé spécial et moi-même pour que nous définissions qu’est-ce que
nous avons fait jusqu’ici. Qu’est-ce qui reste à faire et qu’est-ce que nous
avons besoin pour la mise en œuvre de toutes les recommandations, a conclue M.
Abou Moussa.
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