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Journée Internationale du Sport au Service du Développement et de la Paix

La Charte de la Jeunesse lance un appel mondial à l'action pour une coordination des efforts pour atteindre les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies par le sport

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À l'occasion de la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix (JISDP) des Nations Unies, la Charte de la jeunesse (www.YouthCharter.org) lance un appel mondial à l'action appelant à une plus grande coordination des efforts entre les gouvernements, les institutions et la société civile afin d'exploiter le potentiel du sport pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) 2030 des Nations Unies.

Depuis plus de trois décennies, la Charte de la jeunesse défend le sport comme un puissant outil pour mobiliser, responsabiliser et améliorer la vie des jeunes et de leurs communautés. En cette décennie cruciale d'action pour les ODD, nous devons passer de la politique à la pratique, des paroles aux actes, en veillant à ce que le sport soit non seulement reconnu, mais aussi pleinement intégré aux stratégies de développement nationales et mondiales.

Geoff Thompson, fondateur et président de la Charte de la jeunesse, a déclaré : « Le sport au service du développement et de la paix est plus qu'un slogan : c'est un cadre pratique et éprouvé pour relever certains des défis les plus urgents au monde : les inégalités, la violence, la santé, l'éducation et le chômage des jeunes. Aujourd'hui, nous renouvelons notre engagement et appelons toutes les parties prenantes à collaborer pour exploiter pleinement le potentiel du sport comme moteur de développement durable. »

Le modèle de campus communautaire et le programme de leadership des coachs sociaux de la Charte de la jeunesse continuent de démontrer comment l'engagement citoyen par le sport, les arts, la culture et l'innovation numérique peut créer des changements significatifs. En cartographiant, en suivant et en mesurant son impact conformément aux ODD des Nations Unies, la Charte de la jeunesse construit un héritage d'autonomisation sociale, culturelle et économique pour les générations futures.

Cet Appel à l'action s'adresse à :

  • Gouvernements nationaux et locaux : Intégrer le sport au service du développement dans les cadres politiques de l'éducation, de la santé et des communautés.
  • Organismes de financement et philanthropies : Investir dans des initiatives sportives évolutives et durables, alignées sur les ODD.
  • Société civile et ONG : Collaborer à des programmes inclusifs et communautaires utilisant le sport pour atteindre les plus vulnérables.
  • Jeunes et leaders communautaires : Mobiliser et encadrer la prochaine génération grâce à un engagement civique et un leadership axés sur le sport.

Alors que nous célébrons cette journée importante, la Charte de la jeunesse réaffirme sa mission de ne laisser personne de côté et invite la communauté internationale à se joindre à notre #AppelGlobalàL'Action. Ensemble, nous pouvons construire un monde plus pacifique, plus inclusif et plus durable : une communauté, un jeune et un sport à la fois.



Distribué par APO Group pour Youth Charter.

Pour plus d'informations, contactez :
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À propos de la Charte de la Jeunesse :
La Charte de la Jeunesse est une organisation caritative enregistrée au Royaume-Uni et une organisation non gouvernementale accréditée auprès des Nations Unies. Lancée en 1993 dans le cadre de la candidature olympique de Manchester 2000 et des Jeux du Commonwealth de 2002, la Charte de la Jeunesse a milité et promu le rôle et la valeur du sport, de l'art, de la culture et des technologies numériques dans la vie des jeunes en difficulté issus de communautés défavorisées, aux niveaux national et international. La Charte de la Jeunesse a fait ses preuves dans la création et la mise en œuvre de programmes de développement social et humain, dont l'objectif général est d'offrir aux jeunes la possibilité de s'épanouir.

Plus précisément, la Charte de la Jeunesse s'attaque à l'échec scolaire, aux inégalités en matière de santé, aux comportements antisociaux et aux effets négatifs de la criminalité, de la drogue, des gangs et du racisme, en appliquant l'éthique de l'excellence sportive et artistique. Ces enjeux peuvent ensuite se traduire par des avantages sociaux et économiques en matière de citoyenneté, de droits et de responsabilités, avec une amélioration de l'éducation, de la santé, de l'ordre social, de l'environnement, de l'enseignement supérieur, de l'emploi et de l'entrepreneuriat.

La Charte de la Jeunesse (www.YouthCharter.org) est un organisme de bienfaisance enregistré au Royaume-Uni et une organisation non gouvernementale des Nations Unies.

Adresse :
Youth Charter
Dame Mary Glen Haig Office for Sport for Development and Peace
London Stadium Learning
London Stadium
London, E20 2ST

mercredi 18 janvier 2012

Détention préventive de certains militaires des Fardc, des Ong des droits de l’homme dénoncent

Les organisations des droits de homme ont dénoncé le 18 janvier 2012 de la détention de 11 officiers des l’armée congolaise d’être détenus arbitrairement et illégalement depuis novembre 2009 à Kinshasa. Elles ont animé une conférence de presse à cet effet. Elles avaient particulièrement saisi le ministre de la Justice et des Droits humains, le Professeur Luzolo Bambi le 11 mars 2011 sur le cas de Mme le Colonel Symphorose Kabwanga.
Cette femme militaire est détenue au Camp Ndolo dans la commune de Barumbu. Selon ces organisation, elle est l’une des rares femmes  les plus gradées des Fardc et éligibles au grade de Général. Elle était chargée jusqu’à sa détention de l’administration des Fardc. « Depuis plus de 15 mois, elle est gardée en détention sans qu’aucun grief ne soit retenu à sa charge. Elle n’a été entendue que sommairement qu’une seule fois », regrettent-elles.
L’Auditeur général des Fardc, le Général Joseph Ponde Isambwa avait transmis le 11 avril 2011 à la Cour militaire de Kinshasa-Gombe une requête aux fins de prorogation provisoire établie dans cette affaire contre tous les 11 détenus. L’officier du ministère public près la Cour militaire de Kinshasa-Gombe avait saisi à son tour la Cour militaire pour obtenir l’autorisation de la prorogation de la détention provisoire des inculpés.
Le commandement et le secrétariat général du ministère de la Défense nationale ont reçu début 2009, plusieurs plaintes sur la disparition dans les listings des noms de quelques militaires régulièrement recensés par biométrie. Et pourtant, les effectifs du recensement biométrique n’avaient pas bougé.  C’est ainsi que l’autorité s’est résolue de faire la vérification sur base des listings antérieurs des militaires recensés par biométrie.
Après cette vérification, il a été constaté que les militaires disparus  de base de données figuraient bel et bien dans les listings antérieurs des militaires recensés. C’est à posteriori, qu’il a y eu des interventions pour modifier certains paramètres de leurs identités, tels que le nom, le poste-nom, le prénom et l’affectation. Les autres paramètres de l’identité ainsi que la photo sont restés inchangés.
D’où, il était impérieux de chercher à savoir qui est l’auteur ou qui sont les auteurs matériels de ces manipulations nuisibles ?   
Selon la requête aux fins de prorogation de la détention provisoire au Premier président de la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, l’Officier du ministère public, le Général Tim Mukunto Kiyana, déclarait poursuivre les 11 officiers dont Mme le Colonel Kabwanga de détournement des deniers publics dans la période allant de janvier à juillet 2009 d’une somme de plus ou moins de 30 millions de Francs congolais chaque mois. Cette somme appartenant à l’Etat congolais, était destiné à la paie de militaires.
C’est ainsi que certains officiers œuvrant dans le circuit de la paie des militaires ont été placés en détention préventive sur base des mandants d’arrêts délivrés par le Premier avocat général des Fardc, chargé de l’action publique, magistrat instructeur. Ils ont tous été arrêtés entre le 6 novembre  au 23 décembre 2009. Les enquêtes menées ont permis de constater que lors de l paies des mois de janvier, février et mars 2010, plus de 600 militaires ne s’étaient pas présentés  à ces différentes paies, dégageant ainsi chaque mois un reliquat de plus ou moins 30 millions de Francs congolais. Neuf unités étaient concernées par ce contrôle.
L’officier du ministère public a souligné que les réquisitions adressées au secrétariat général et à l’Etat-major avaient pris du temps avant d’obtenir la réponse. Ce temps a fait que les 12 mois légalement reconnus à l’officier du ministère public sont révolus sans que les investigations ne soient terminées.
Deux réquisitions ont été adressées au secrétariat général et à l’Etat-major administration pour obtenir en photocopie les documents de base ayant permis les modifications dans la base des données de plus de 600 militaires dans neuf unités ayant fait l’objet du contrôle aux mois de janvier à mars 2010. Les réponses à cette réquisition permettront d’individualiser les responsabilités des uns et des autres afin de permettre au ministère public d’établir la note de fin d’instruction.
Après 12 mois consécutifs de détention de chaque inculpé, l’officier du ministère public a saisi la Cour militaire de Kinshasa-Gombe aux fins de l’entendre autoriser rétroactivement la prorogation de la détention provisoire des inculpés pour six mois, afin de lui permettre de clôturer l’instruction préjuridictionnelle conformément à la loi.

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