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Décès du Pape François : Les condoléances des évêques africains et de l'Eglise, Famille de Dieu en Afrique et ses îles

Nous honorons la vie du pape François en poursuivant sa mission d'amour et de service, en nous efforçant de bâtir une Église véritablement inclusive et un monde qui reflète le Royaume de Dieu

Chaînes de valeur, chaînes de vie : un projet de la Banque africaine de développement en action en Guinée équatoriale

La mise en œuvre du projet, d’un coût de quelque 55 millions d’euros, concerne toutes les chaînes de valeur

Algérie : M. Attaf reçoit le vice-ministre des Affaires étrangères d'Azerbaïdjan

Cette visite s'inscrit dans le cadre de la tenue de la 2e session des consultations politiques algéro-azerbaïdjanaises

Grippe au Congo : d’une alerte scolaire à une révolution sanitaire silencieuce

Suite au plaidoyer de l’OMS, le MSP décide d’établir un réseau de sites de surveillance sentinelle de la grippe, capables de remonter des données épidémiologiques, de collecter et d’acheminer des échantillons vers le laboratoire national de santé publique pour sérotypage

17e Salon International de l’Agriculture du Maroc : Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani présente les offres d’investissement dans le Secteur Agricole Ivoirien

Le SIAM est également une occasion pour la délégation ivoirienne de renforcer la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Maroc dans le domaine agricole

Le Botswana et la Banque africaine de développement réaffirment leur partenariat stratégique pour stimuler l’industrialisation portée par le secteur privé

Au cours des discussions, la délégation du Groupe de la Banque africaine de développement a présenté des initiatives à court et moyen terme visant à soutenir les objectifs de croissance du pays

De l’eau potable à Gbotolo et Liwa, pour la paix et le développement dans la Ouaka

C’est la fin d’un cauchemar pour les habitants de Gbotolo et Liwa situés respectivement à 40 km et 10 km de Bambari

Un nouveau modèle de gestion forestière émerge dans le bassin du Congo

La certification de projet FSC confirme que tous les matériaux forestiers utilisés pour construire le restaurant proviennent de sources certifiées FSC et gérées de manière responsable

Verdant Capital se classe 2ᵉ au classement DealMakers Africa pour l'Afrique de l'Est

Cette distinction confirme l'influence croissante de Verdant Capital et sa performance soutenue de Verdant Capital dans le domaine de la finance d'entreprise en Afrique de l'Est

Le Président Wavel Ramkalawan au Sommet de la Commission de l’Océan Indien à Madagascar

La participation du Président Ramkalawan souligne l’engagement et l’attachement des Seychelles aux valeurs de solidarité régionale, de paix, et de co-développement

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mercredi 21 septembre 2011

Les Libyens adoptent le débat comme moyen de régler leurs différends


Par Stephen Kaufman | Rédacteur | 15 septembre 2011

Le secrétaire d'État adjoint aux affaires du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord, M. Jeffrey Feltman s'est rendu à Tripoli le 14 septembre et s'est entretenu avec des dirigeants libyens.
Washington - Selon le principal diplomate des États-Unis pour le Moyen-Orient, les divers groupes libyens qui se sont opposés en commun au régime Kadhafi ont entrepris de discuter pacifiquement de leurs divergences de vues et attendent avec impatience la tenue d'élections nationales tandis que le pays poursuit sa transition après le règne de 42 ans de Mouammar Kadhafi.
S'exprimant le 24 septembre lors d'une téléconférence de presse, le secrétaire d'État adjoint aux affaires du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord, Jeffrey Feltman, a déclaré que les groupes rebelles « avaient rallié leurs forces dans un but unique, celui de se débarrasser du dirigeant Kadhafi pour offrir un autre avenir au pays ». Mais il a aussi reconnu l'existence de divisions entre eux en matière de géographie et de positions politiques, et dans la manière dont ils envisagent l'avenir.
M. Feltman a tenu ces propos à son retour de Tripoli où il a rencontré un grand nombre de Libyens, notamment le chef du Conseil national de transition - CNT -Moustapha Abdeljalil et le premier ministre Mahmoud Jibril, ainsi que des représentants de la société civile et du personnel soignant.
Il a expliqué que personne ne savait où se trouvait Mouammar Kadhafi ni de combien d'argent il disposait, mais que les Libyens, dans ses conversations informelles, n'accordaient plus d'importance à l'ancien dirigeant. Les Libyens sont allés de l'avant, a dit M. Feltman, et M. Kadhafi « fait déjà partie du passé ».
La population libyenne cherche maintenant « à trouver le meilleur moyen d'avancer vers l'avenir », a ajouté M. Feltman, et à son départ de Tripoli, il avait trouvé « plutôt encourageante la manière dont les Libyens avaient commencé à régler leurs désaccords ».
Le secrétaire d'État adjoint a indiqué qu'il y avait « un vaste sentiment de soutien au plan-cadre proposé par le Conseil national de transition, qui représente une sorte de consolidation à l'heure actuelle, menant à la tenue d'élections dans environ huit mois ».
En acceptant ce plan-cadre, les Libyens savent « qu'ils seront en mesure d'exprimer leurs différents points de vue politiques aux urnes et qu'ils auront le temps de s'y préparer », a noté M. Feltman.
« J'ai quitté aujourd'hui avec le sentiment réel que la question de l'Orient contre l'Occident, la question d'islamistes contre non-islamistes, la question de Tripoli contre le reste du pays, se discutent (...) d'une façon positive plutôt que craintive », a souligné M. Feltman.
Le débat politique auquel participent les Libyens, « s'éloigne, à l'heure actuelle, de l'espèce de crainte que certains avaient » quant à la direction que prendrait la révolution contre le dirigeant Kadhafi, pour se focaliser sur la manière de centraliser l'infrastructure de commandement du pays et les combattants, et aussi de mettre en place « un système participatif pour la période intérimaire » qui permettra de résoudre les différends aux urnes.
« Il s'agit d'un débat réellement différent de celui d'il y a quelques semaines », a dit M. Feltman.
On a l'impression « que les Libyens pourront résoudre les différentes positions qui les séparent de manière pacifique et non avec des combats de rue », a-t-il ajouté.
M. Feltman a dit avoir transmis aux dirigeants libyens le désir du gouvernement Obama d'établir « de vastes relations » avec la nouvelle Libye qui seront « fondées sur le respect mutuel et les intérêts communs ».
Il a aussi indiqué que les États-Unis souhaitaient voir les déclarations positives du CNT sur les droits de l'homme, notamment les droits des minorités et des femmes, se traduire « en actions concrètes sur le terrain », y compris en permettant aux femmes de jouer un rôle de direction dans la Libye post-Kadhafi.

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