L’Unicef Rdc lance un appel pour l’extension de l’accès à l’eau potable
A l'occasion de la Journée mondiale de l'eau célébrée le 22 mars, la Représentante du Fonds de Nations Unies pour l'enfance en République Démocratique du Congo, Mme Pierrette Vu Thi a rappelé que 37 millions de Congolais vivant dans les zones rurales n’ont pas accès à un point d’eau amélioré, ils puisent l’eau à la rivière, à une source non protégée ou sur les bords d’un lac.
« Un enfant congolais vivant dans un village est quatre fois plus à risque de boire de l’eau contaminée que quelqu’un en ville. Et pourtant, tous les enfants ont le même droit à la survie et le développement ; l’eau potable en est une composante vitale »La situation est critique et illustrée par des chiffres de plusieurs sources. Selon la dernière étude à indicateurs multiples (MICS 2010), la RDC est caractérisée par un manque d’équité criante entre les villes et les zones rurales. Pendant que 83 pour cent de la population ont accès à un point d’eau amélioré en zone urbaine, il n’y a que 31 pour cent en milieu rurale.
Mme Pierre Vu Thi
Les conséquences ont été publiées par le ministère de la Santé et parlent par eux-mêmes. On note plus de 2 millions d’enfants congolais de 0 à 59 mois, soit un enfant sur cinq, sont régulièrement malades de la diarrhée. « Le fait que nous soyons incapables de permettre à chaque famille de boire de l’eau potable est un affront, » a dit Mme Pierrette Vu Thi. « Trop d’enfants meurent parce que nous ne respectons pas notre responsabilité ; et leurs décès sont passés sous silence »La fourniture des services sociaux de base aux ménages les plus démunis est au centre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), en particulier l'OMD n° 4, qui appelle le monde à faire baisser d'au moins deux tiers les décès d'enfants évitables.
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