La situation sécuritaire des membres de la Nouvelle société civile congolaise-NSCN- se détériore chaque jour et les menaces se multiplient. Après avoir animé une conférence sur le projet de Balkanisation de la RDC et les multinationales dans la salle de la Paroisse Notre Dame de Fatima, samedi 19 février 2011 dans la commune de la Gombe à Kinshasa. C’est le secrétaire exécutif de cette structure, M. Henry Tosenge qui a annoncé la nouvelle dans un communiqué rendu public le dimanche 20 février 2011 à Kinshasa.
Sur le chemin de retour à leurs domiciles MM. Jonas Tshiombela, coordonnateur national et Robert Kabakela, coordonnateur national adjoint ont échappé le même jour à une agression sur l’avenue de la Funa à 20 h 00, pour Jonas Tshiombela , et à une tentative d’enlèvement sur l’avenue Kasa-Vubu entre Oshwe et Kandakanda à 19 h 15 pour Robert Kabakela , par des inconnus à bord d’une Jeep Prado, visiblement déterminés à leur faire du mal, souligne le communiqué.
Pendant que M. Rober Kabakela attendait un moyen de transport sur l’avenue Kasa-Vubu pour rentrer chez lui, une jeep de marque Prado, avec des inconnus à bord s’est arrêtée là où il se tenait debout. Une personne y descend et le pousse à monter à bord, profitant de la présence des passants, il pousse des cris en s’échappant de ses agresseurs qui repartent en trombe.
Quant à M. Jonas Tshiombela, à la hauteur de l’aérodrome de Ndolo, dans la commune de Barumbu, une autre Jeep de marque Prado demandant priorité va dépasser la voiture de M. Jonas Tshiombela et lui faire la queue pour provoquer un accident avant que les occupants ne descendent, ayant perçu le danger, M. Jonas profitant de la distance qui séparait sa voiture de la Prado a vite fait de démarrer en trombe laissant derrière lui ses assaillants.
La NSCC tient à informer l’opinion tant nationale qu’internationale des menaces qui pèsent sur son coordonateur national de la NSCC et son adjoint. La plainte contre l’inconnu déposé au parquet général de la république, demeure sans suite jusqu’à ce jour. Cette situation atteint moralement les familles de nos deux coordonnateurs.
La NSCC réitère son appel au gouvernement de la Rdc qui a entre autre mission la protection des personnes et de leurs biens sur le sol congolais afin qu’il prenne des mesures qui s’imposent pour sécuriser ces cadres de la NSCC. C’est le 21 janvier que les membres de cette Ong subissent des menaces de mort. C’est à la suite du lancement d’une pétition de collecte de signatures lancée le 22 janvier dernier en réaction à la révision de certaines dispositions constitutionnelles tant souhaitée par la majorité au pouvoir.
M. Tshimbela demande au gouvernement de les protéger parce que c’est sa mission de protéger les personnes et leurs biens. « Nous ne savons pas qui nous menace et qu’est-ce que nous avons fait ? ». Ces menaces seraient probablement liées à la pétition que cette Ong avait lancée après la révision de la Constitution. Pour le moment, les membres de la NSCC ne soupçonnent personne et ne demande pas mieux que l’Etat congolais les sécurise.
Les plaintes ont été déposées et la dernière a été déposée le dimanche 20 février 2011. Malgré les menaces, la récolte des signatures se poursuit et la NSCC n’entend pas reculer. Car, elle est légale puisqu’elle se fonde sur les lois de la République, a indiqué M. Tshiombela. C’est au terme des articles 27 et 218 de la Constitution qu’ils ont été amenés à faire cette action pour contrer la majorité présidentielle.
Le coordonateur national de la NSCC n’a pas donné de précisions sur le nombre de personnes qui auraient déjà signé cette pétition depuis qu’elle a été lancée à travers le pays.
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