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mardi 28 juillet 2015

KONGO CENTRAL : ANAMNÈSE ET THÉRAPIE D'UNE PROVINCE MALADE.

Pour une très large diffusion et partage sans modération aucune
La problématique socio-économique de la province du Bas-Congo
En dépit des potentialités naturelles, énergétiques, infrastructurelles et humaines de la province du Kongo-central, la situation socio-économique n'est guère brillante. Et pourtant, De par sa position stratégique à l'entrée de l'océan Atlantique, et sa capacité financière; deuxième, tantôt première province douanière de la RDC, le Kongo central joue un rôle moteur dans le développement économique du pays.
Ayant des atouts de tous ordres, cette province jouerait d'avantage et mieux ce rôle si à la fois, l'attention qu'on lui accorde par les pouvoirs publics correspondait à son rang, et aussi, si la gestion des autorités successives à sa tête avait pris la mesure de sa gestion.
A ce jour, la situation socio-économique n'est pas reluisante, conséquence à la fois d'un contexte national et international en crise, mais aussi et surtout, de la mégestion des autorités locales et les promesses non tenues par les pouvoirs publics centraux. Cette conjonction factorielle fait que le Kongo central n'atteint pas les objectifs d'épanouissement de ses populations.
Les relations parfois tendues avec Kinshasa, ainsi que le climat délétère entre leaders du terroir et populations ne concourent pas à ce développement tant souhaité.
Il est temps de dresser un petit bilan à l'occasion de ce 55ème anniversaire de l'indépendance de notre pays dont les festivités se tiennent justement au chef-lieu du Kongo central...

Photographie par districts
Pour l'ensemble du District du Bas-Fleuve
Cette entité qui avait pourtant hérité d'une économie florissante de l'époque coloniale est tombée à son niveau le plus bas. Toutes les infrastructures de base (routes, écoles, hôpitaux, marchés) sont en état de délabrement le plus total.
Il en est de même pour le tissu industriel ainsi que les plantations de cultures pérennes : hévéa, bananeraie, cacao, café, etc. L’on constate un abandon total des plantations qui, dans un passé lointain, faisait la fierté de cette contrée.
Le gouvernement provincial ne dispose d’aucune feuille de routes susceptible de redonner à ce secteur, ces lettres de noblesse.
Pour les Districts des Cataractes et de la Lukaya
• les infrastructures de base (routes, réseau ferroviaire, énergie, marchés) sont vétustes;
• la desserte en eau potable et électricité est très faible, 80 % de la population n'accède pas à l'eau potable ;
• la distribution de l'énergie pétrolière ne couvre pas l'ensemble du district ;
• plusieurs gisements miniers existent mais non exploités ;
• l'industrie locale est confrontée au problème de vétusté de l'outil de production, à la multiplicité des taxes et au climat social malsain ;
• l'éducation se bute aux difficultés linguistiques, à l'inadaptation des matières et au manque du matériel didactique ;
• dans le domaine de la santé, il est signalé le manque d'équipements dans les hôpitaux de référence;
• délabrement des routes de dessertes agricoles ;
• la déforestation anarchique des quelques galeries forestières ;
• le dénuement des quelques sites provocant des érosions ;
• les feux de brousse.
Pour les villes de Matadi et Boma
• Plusieurs routes sont en mauvais état ;
• les aérodromes de Tshimpi et Lukandu non asphaltés ni électrifiés ;
Les deux Stades (Lumumba et Sokol) ont démolis et l'autorité provinciale ne sait faire avancer les travaux, en dépit de la campagne médiatique démagogique de cette dernière.
• la desserte en eau potable et en électricité est irrégulière, en dépit des affirmations de l’autorité provinciale ;
• la non accessibilité de la population aux soins de santé ;
• l'absence d'infrastructures vétérinaires équipées ;
• l'absence totale d'un système de lutte contre les catastrophes (incendies et autres)
• le manque d'un système adéquat de gestion d'immondices ménagères ;
• le manque d'outils de travail dans les services administratifs.
Il importe de noter que la liste n’est pas exhaustive.
La province du Kongo central ne peut être la locomotive de la R.D.Congo si et seulement si les contraintes majeurs suivantes qui entravent la bonne marche des activités économiques dans le Kongo central à savoir :
• l'insécurité juridique et judiciaire ;
• la multiplicité des contrôles et tracasseries administratives ;
• la fiscalité et parafiscalité en cascade et asphyxiante ;
• le coût élevé de l'énergie électrique 
• le blocage de la dette intérieure ;
• l'absence d'actualisation des créances des entreprises privées sur l'Etat ;
• l'absence d'une organisation comptable fiable ;
• les détournements de deniers publics ;
• la corruption instituée en mode de gestion ;
En outre, des problèmes spécifiques empêchent la province de pouvoir émerger et devenir un réel pôle de développement de la République Démocratique du Congo :

1. MEURTRISSURES D'UN PEUPLE MAL AIME, BRUTALITES POLICIERES ET DÉSAMOUR PROGRESSIF:
Les populations du Kongo central sont souvent la cible des violences policières et militaires à travers l'histoire, souvent gratuites et disproportionnées, alors qu'il s'est souvent agi des mouvements citoyens et des revendications sociales.
Le cas le plus offusquant est la répression des adeptes du mouvement Bundu Dia Kongo, BDK à travers certaines cités par une escouade militaro-policière venue de Kinshasa, qui a massacré, des compatriotes qui auraient pu être simplement interpellés et traduits en justice, état de droit oblige.
Ce carnage orchestré par le fameux bataillon Simba de la Police Nationale Congolaise du tristement célèbre général impliqué également dans l'assassinat de Floribert Chebeya, a laissé des traces indélébiles de colère, mais aussi d'injustice. Colère car les populations ont l'impression d'être souvent prises pour cibles, alors que des mouvements similaires ayant eu lieu ailleurs n'ont pas été réprimés de la même manière.
Sentiment d'injustice car justement, justice n'a pas été rendue après ces atrocités injustifiées, dont les auteurs courent encore les rues...
Cette situation a créé et crée jusqu'à ce jour, un véritable désamour entre le pouvoir de Kinshasa en général, (les donneurs d'ordre), ainsi que les complices internes et les ne-kongo.
Ce sentiment se manifeste encore à ce jour, par un rejet systématique des autorités de Kinshasa, ainsi que de son pouvoir. Cela s'est accentué pendant les élections générales de 2006 et 2011, pendant lesquelles, l'autorité de Kinshasa a été vertement contestée.
A ce jour encore, les populations locales n'acceptent guère les immixtions de Kinshasa dans la conduite des affaires de la province, en cette période de décentralisation.

UNE PROVINCE INACHEVÉE:
DÉMAGOGIE ET PROMESSES NON TENUES:
La province étant en grande partie rurale, avec des infrastructures routières resautées, et des ouvrages de circulation en déficit, les espoirs étaient bâtis sur les projets de construction des routes et des infrastructures.
Des centaines de milliers des populations sont enclavées dans leurs bourgs et villages, où même les routes de desserte agricoles n'existent plus. A titre d'illustration,
1. La route Kisantu-Kinvula- Popokabaka, (N16), premier chantier pourtant, dont le coup d'envoi des travaux avait été donné par le Chef de l'État lui-même au début de l'année 2007;
2. La route de Zongo et de Sanga dont l'importance économique n'est pas à démontrer.
3. Que dire de la route de Nkamba, pourtant d'une importance historique et touristique inexprimable;
4. Celles de Kimpangu, 
5. Le petit tronçon de Lufu pour lequel l'exécutif provincial a institué un péage depuis plusieurs mois mais sans y amorcer les moindres travaux;
6. Luozi, 
7. Celle de Kinzau- Mvuete jusqu' à Luozi,
8. Celle de Boma-Moanda (jusqu'à la frontière de Yema), 
9. celle de Boma-Tshela jusqu'à la frontière de Sizi Nzobe, en passant par Singini où repose le Président Joseph Kasa-Vubu.
Toutes ces routes, de grand intérêt national et provincial, sont oubliées par les autorités de ces deux niveaux et se retrouvent dans un état de délabrement très avancé.
Cet abandon coupable des pouvoirs publics nationaux et provinciaux, chacun en leurs compétences respectives, retardent le développement de la province et la croissance économique.
L'argent du FONER (Fond National d'Entretien Routier) et d'autres financements nationaux pour ces routes sont invisibles, ou simplement détournés.
L'agriculture est abandonnée par les populations au profit de petits trafics, plus lucratifs. Surtout après que l'autorité provinciale ait détourné la centaine des tracteurs mis à la disposition des paysans et devant relancer le secteur. L'argent de la campagne agricole 2013, mis à la disposition des paysans par le gouvernement central, connaîtra également le même sort que les tracteurs...
Les campagnes se vident et l'exode rural s'accroît, avec toutes les conséquences connexes imaginables.
Les espaces verts de la Lukaya et des cataractes ainsi que la forêt du Mayombe sont victimes d'un déboisement sauvage et très dangereux. Les pouvoirs central et provincial, n'appliquent malheureusement, aucune politique de déboisement pour la sauvegarde de l'environnement.

LES SOURCES DE FINANCEMENT DE LA PROVINCE EN PANNE:
Les péages routiers et du pont suspendu de Matadi forment une pieuvre dont les tentacules s'étendent au loin de la province.
La nationale N1 produit une manne financière importante, mais dont la répartition laisse à désirer. La création de la SOPECO (Société de péage du Congo) du tout puissant chinois Monsieur Simon, pour avoir créé le système et construit quelques piètres infrastructures, s''adjugerait 40 % des recettes sur le tronçon Kasangulu-Kenge, 50 pour le gouvernement central, et 10 % seulement pour la province.
Et le contrat de partage des recettes liant SOPECO à la république court jusqu'en 2017! L'instauration du paiement du droit de passage par la banque, et la création d'une structure de contrôle, grâce auxquelles la fraude, le détournement des recettes du péage est relativement endigué. Et depuis, il y a hausse desdites recettes. Malheureusement, la part revenant à la province, prend des destinations inconnues.
Toutefois, la mesure impopulaire de non importation des véhicules de plus de 10 ans a donné un coup de canif aux financements de la province. Les ports de Boma et de Matadi sont en berne, asphyxiés par une baisse d'activités. Ce qui réduit les capacités financières de la province, et appauvrit les populations.
Cette mesure fâche, et est inopportune. Elle mérite d'être levée. C'est le meilleur cadeau que le gouvernement puis faire à la population.
La fermeture de certaines unités de production, plus par une volonté politique délibérée, que pour de vraies raisons, détruit le tissu économique de la province. La CINAT en est l'illustration. Car cette cimenterie est aujourd'hui à l'arrêt à la suite des manœuvres politiciennes. Plusieurs centaines de nos compatriotes, impayés depuis plus de 70 mois sont aujourd'hui clochardisés. Une solution rapide mérite d'être trouvée.

CE MIRAGE DU PORT EN EAUX PROFONDES
La construction du Port en eaux profondes de Banana, vieux projet qui tarde à se matérialiser, malgré moult promesses et engagements du Chef de l'État. Cela déboussole plus d'un observateur.
Avec le flux commercial international grossissant, ce port apporterait un grand souffle économique à la province, et au pays tout entier. Les grands porte -conteneurs accosteraient plus facilement et un gros volume des marchandises inonderaient le pays, avec une plus-value assurée.
Comme la RVA, la SCTP perçoit aussi une redevance pour la réhabilitation du Chemin de fer qui se fait toujours attendre. Devons-nous ramener Henry Morton Stanley pour qu'il nous répète que sans chemin de fer, le Congo ne vaudrait pas un centime?
A l'instar de Congo Airways, pourquoi ne pas également acquérir des navires pour Les lignes maritimes congolaises? La CMZ, sans révolution de la modernité avait plus de 10 navires et employait plusieurs milliers de nos compatriotes très expérimentés. Il importe que le pavillon congolais flotte de nouveau dans les grands ports du monde. Les compétences ne manquent pas.
Il importe également d'électrifier en courant hydro-électrique, les cités de Moanda, Luozi, Nkamba, Kimvula, et Singini pour le désenclavement de ces agglomérations.

LA MARGINALISATION DE L'ÉLITE KONGO:
Depuis des décennies, et en dépit de la grande compétence de ses enfants, dont plusieurs ont fait des preuves au pays et ailleurs dans plusieurs domaines, le pouvoir central tient rarement compte de l'élévation des fils et filles de la province sur l'échiquier national.
La géopolitique, pourtant consacrée par la constitution par l'équilibre des provinces aux postes et nominations, frappe souvent négativement la province. La composition de l'actuel gouvernement, en est l'illustration. Le clientélisme régente désormais les nominations. Aucune institution de la République n'est dirigée par un fils du Kongo Central. Et pourtant, nombreux sont de ces fils et filles ont rendu d'énormes services au régime actuel mais qui ont été simplement rejetés.
Le Kongo central est l'unique province où les directeurs régionaux et autres hauts fonctionnaires de l'État viennent d'ailleurs et occupent des postes dévolues aux natifs. Ce qui n'est pas toléré ailleurs comme dans les Kivu et le Katanga, et même dans le Bandundu voisin.
Cette marginalisation que nous dénonçons haut et fort en la condamnant, est consécutive à une volonté d'écraser cette province et son élite, souvent très critique du pouvoir de Kinshasa, et contre sa population. Est-ce une punition collective, ou une simple politique d'effacement de tout un peuple jugé trop vindicatif?
Dans l'armée, comme dans la police, les officiers généraux ne-kongo, sont également à compter du bout de doigt. Pourtant cette province a donné des dignes militaires à notre armée comme le général Masiala, ou le capitaine Kokolo, pour ne citer que ceux-là.
Pour leur rigueur et leur incorruptibilité historique, les kongolais paient un lourd tribut dans la répartition des postes de commande du pays.

L'EXPLOITATION DU PÉTROLE DE MOANDA ET SES IMPACTS ÉTRANGEMENT NÉGATIFS SUR LES RIVERAINS:
Les explorations on et off-shore dans le bassin côtier de Moanda par les entreprises pétrolières ont un impact réel négatif sur les riverains. Des entreprises comme PERENCO Rep, CHEVRON, MIOC, TEIKOKU, ODS, LIREX sont régulièrement pointées du doigt dans la pollution des eaux côtières et la destruction des sols arables, alors qu'à côté on peine à voir clairement leur contributions dans le développement du littoral. Contrairement aux provinces du Katanga et du Kasaï qui tirent suffisamment profit des sociétés de l'exploitation minière de leurs sols et sous-sols.
A la lumière des prescrits de la Loi du 09 août 1969, les obligations sociales des exploitants ressortent clairement en ces termes: "l'opérateur de la concession continuera à réaliser des projets sociaux au profit des communautés locales basées dans les localités où sont situées leurs installations".
Mais la population du littoral ne voit pas les impacts de cette rétrocession, qui soit n'est pas donnée, soit est détournée par l'autorité provinciale. Pourtant, les pollutions dues aux exploitations pétrolières, causent assez des dégâts, allant de la propagation des maladies typiques à la raréfaction des poissons et autres plantes.
La population est pauvre, et ne profite pas des retombées de la manne pétrolières. Une vraie malédiction pour elle.
C'est dans ce cadre que l'Assemblée nationale congolaise avait initié une enquête parlementaire sur les atteintes environnementales à Kai-Tshanga et à Moanda, dont le rapport avait été rendu public le 27 décembre 2007, enquête qui a conclu en des pollutions continuelles de Moanda, le déversement du brut à grande échelle en off-shore l'explosion des pipelines, l'enfouissement des déchets toxiques, et autres.
La population en a ras-le-bol de toujours servir de vache à lait à la République qui ne lui rend rien ou presque.
Ce sentiment est exacerbé par le fait que les procès publics promis contre les assassins (militaires identifiés) qui ont endeuillé Muanda le 18, 20 et 22 avril en massacrant nos paisibles compatriotes, se fait toujours attendre. Pourtant, le Vice-premier ministre en charge de l'intérieur y avait personnellement effectué un déplacement. Comme un volcan, la population pourra un jour, entrer en éruption avec toutes les conséquences.
LA PROBLÉMATIQUE DE LA RÉTROCESSION PRÉVUE PAR LA CONSTITUTION:
En vérité, la constitution parle de la retenue à la source, soit 40% des recettes réalisées par la province pour sa survie. Le kongo central étant la deuxième province douanière du pays avec tous ses atouts, cette rétrocession servirait à réaliser des projets de développement. Malheureusement celle-ci n'est pas reversée comme il faut. Ce qui accroît un climat de méfiance entre les autorités provinciales et nationales d'une part, et les populations d'autre part.
Des projets d'intérêt provincial sont abandonnés par manque des moyens financiers, engloutis par les institutions de Kinshasa. Et comme la communication fait défaut de la part des autorités provinciales, la tension couve...

MÉDIOCRITÉ ET AMATEURISME DE L'AUTORITÉ PROVINCIALE:
Élu sur fond des tensions politiques entre le pouvoir de Kinshasa qui voulait à tout prix maintenir le statuquo en la personne de l'intérimaire qui était encore en place, et l'opinion en général qui aspirait au changement, l'avènement de l'actuel gouverneur a suscité un grand intérêt et un espoir de la part de la population.
Point n'est besoin de signaler que nous fûmes personnellement engagés à ce changement. Mais dès le pouvoir pris, l'homme s'illustre dans une norme acariâtre, pire que son prédécesseur.
Son action politique est caractérisée essentiellement par:
- le clientélisme politique: chasse du personnel administratif du gouvernorat ainsi que tous les anciens collaborateurs du gouverneur précédent et mise en accusation d'autres. Concentration du pouvoir: centralisation du pouvoir par la reprise en mains de toutes les initiatives à prendre au niveau des entités territoriales décentralisées.
- Terrorisme d'État: caractérisé par l'intolérance politique (agression d'un député national de l'opposition à Boma),
L'arrestation du président urbain de la société civile; la suspension de toutes les structures de la société civile depuis plusieurs mois;
Les intimidations diverses dont nous sommes personnellement victimes, les plaintes sans fondement au Parquet Général de la République
- la corruption; élu avec 18 voix sur 29. À ce jour, l'exécutif provincial a acheté toutes les consciences des députés provinciaux au point que personne n'ose encore lever le petit doigt. Moralité, il peut tout faire dans l'impunité politique totale et généralisée.
- l'inféodation, mieux, l'appropriation de l'organe délibérant de la province. En effet, l'Assemblée provinciale est devenue un service du gouvernorat. Elle n'a plus tenu des plénières depuis bientôt trois mois à cause des injonctions du gouverneur, hargneux de voir les députés réhabilités par la Cour Suprême de Justice et qui lui sont indésirables y siéger.
- le détournement des deniers publics; Depuis plus de vingt mois, la rétrocession que le gouvernement central paie au Entités territoriales décentralisées n'arrive plus à destination.
Les fonds destinés à la campagne agricole 2013 ont été également détournés par l'autorité provinciale qui trouvera comme bouc émissaire, son ancien ministre provincial de l'agriculture qu'il limogera et le fera arrêter injustement. L'infortuné mourra en état de détention à la prison centrale de Makala;
- au détournement des fonds des ETD par le gouvernement provincial, s'ajoute celui des fonds alloués aux communautés riveraines affectés par les exploitations pétrolières du littoral de Moanda,
- la prise cavalière de décisions inconsidérées, teintées de malversations comme la destruction de l'hôtel du gouvernement provincial (gouvernorat) pour l'érection d'un autre bâtiment sans études préalables et confiée à une entreprise chinoise, sans consultations ni appel d'offre. Cet acte ne lui sera jamais pardonné par la population et la postérité. Puisque rien ne l'avait empêché de bâtir ailleurs et de conserver le vieux bâtiment.
-la débaptisation unilatérale par pure clientélisme, des lieux et avenues dans la ville de Matadi, etc.
Pour sauver cette province, il importe entre autres, de rencontrer ces différents problèmes et de faire partir ce gouverneur médiocre et amateur et le faire remplacer, en attendant les élections, par un autre, membre de la majorité ou non, mais plus humble et rationnel. À moins qu'il soit préféré que la population, à sa manière, s'en charge elle-même.
Bienvenus chez nous, chez vous à Matadi et au Kongo central, province qui tient au respect strict de la constitution; province chère à Ndona Béatrice Kimpa Vita, à Simon Kimbangu, à Panda Faranana, au Président Joseph Kasa-Vubu et à Muanda Vital.
Bonne commémoration du 55ème anniversaire de l'indépendance de notre République Démocratique du Congo, une et indivisible.
Fait à Kinshasa ce 29 juin 2015
Copyright Me Albert Fabrice Puela
Ntubidi ya nkangu
Élu de la ville de Matadi


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