Ils
étaient 42 militaires et civils a été présentés à la presse le 23 mai 2013 à
l’Etat-major général des Forces armées de la République Démocratique du Congo.
Selon le porte-parole des Fardc, le Colonel Sylvain Ngeleka, ces hommes sont
des antinationaux animés par les mêmes mobiles et qui ont tous des accointances
avec la force négative M23.
Gustave Bagayamukwe |
C’est
à ce résultat que les forces de sécurité sont parvenues, en vous présentant 42
membres des mouvements insurrectionnels opérant dans la partie Est de la
république démocratique du Congo, qui auront à répondre de leurs actes devant l’Auditorat
Militaire, a-t-il déclaré.
Ces
« criminels » se répartissent en huit groupes armés comme dont 5
membres de l’Union des Forces Révolutionnaires du Congo, en sigle UFRC ; 2
membres du groupe armé Raïa Mutomboki ; 2 membres du Cartel des Patriotes
Congolais, en sigle CPC ; 6 membres du conseil supérieur pour la Paix,
CONSUP ; 13 membres de l’Union des Patriotes Congolais pour la paix de
l’union des Patriotes Congolais pour la paix, UPCP ; 4 membres de
l’Alliance pour la libération de l’Est du Congo, ALEC ; 5 membres de
l’Alliance des Patriotes Congolais, APC ; 5 membres du M23, capturés lors
de la bataille de cette Force Négative avec les FARDC, dans le Territoire de
Rutshuru, en date du 3 octobre 2012.
Premier
groupe de criminels transférés
Parmi
les 5 membres de l’UFRC, on retrouve Gustave Bagayamukwe Tadji, président de ce
mouvement insurrectionnel, arrêté le 10 février 2013 par les services de
sécurité à Uvira dans le Sud-Kivu, en compagnie de certains de ses collaborateurs,
en l’occurrence Dieudonné Buhanda Mulezi, Jean-Claude Watunakanza Bahati alias
Papy, Joël Namunene Muganguzi et Désiré Bahali Mbwire.
Entre
juin 2012 et janvier 2013, l’ancien Directeur du Service Informatique à la
Banque Centrale du Congo et candidat malheureux aux éléctions législatives de
novembre 2011, Gsutave Bagayamukwe Tadji s’était employé à réunifier différents
groupes armés du Sud-Kivu et du Nord-Kivu aux fins de former une coalition
armée poursuivant l’objectif de déstabiliser les institutions de la RDC et la
prise du pouvoir par les armes, en intelligence avec le M23 et avec des officiels
rwandais qui lui avaient été recommandés par le M23.
Devenu
allié du M23, du groupe armé Raïa Mutomboki et l’UPCP du général autoproclamé Kakule
Sikuli Lafontaine, il sera, en qualité de Porte-parole de la « Dynamique
Populaire pour le Changement », le 16 décembre 2012, l’un des signataires
du document intitulé « Acte d’engagement », document signé également
par l’ex-Colonel Albert Kahasha alias Foca Mike, le Colonel Germain Kitikira
Kambale, le colonel Luanda, le Lieutenant-Colonel Elisée Mbangu Mukaz, de son
vrai nom Mulume Arhayama, sujet rwandais, le Colonel Mushamuka Bahati, le
Colonel Edmond Ndagano, le Colonel Mushamuka Bahati, le Colonel Emmanuel Nyakiba
et le Colonel Songa Mukindula Ndushi.
Les
signataires de cet Acte d’engagement s’étaient engagés, par écrit, à se référer
à l’avis préalable du M23, au Nord-Kivu, avant toute action sur le terrain, au
Sud-Kivu, avant toute action sur le
terrain, au Sud-Kivu.
Le "Général" Eyadema |
Par
la suite, M. Gustave Bagayamukwe Tadji avait participé à la réunion de
Bunagana, en Territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, tenue du 8 au 10 janvier
2013, qui avait été co-présidée par Jean-Marie Runiga et l’ex-Colonel Nziramakenga
Ruzandiza Emmanuel Sultan, alors respectivement Président et Responsable
militaire de cette Force Négative.
Gustave
Bagayamukwe Tadji s’est fait signaler à travers les médias, pour avoir lu sa
fameuse « Déclaration de Bukavu du 20 janvier 2013 », rendue
paradoxalement publique, dans un pays voisin, par laquelle, en sa qualité de
Président du Comité de Coordination et du Haut Conseil Provisoire de l’UFRC, il
proclamait la suspension de toutes les institutions de la République
Démocratique du Congo, et incitait les militaires, au travers de sa personne.
L’opinion
doit savoir que l’arrestation de Gustave Bagayamukwe Tadji le 10 février 2013,
a anticipé sur son projet de lancer, le 11 Février 2013, des attaques
planifiées des villes d’Uvira et de Bukavu à partir de la plaine de la Ruzizi,
après avoir obtenu des assurances de certains officiels rwandais.
Deuxième
groupe de criminels transférés
Les
deux membres du groupe armé Raïa Mutomboki sont Watuta Kikukama Martin alias
Général Mugugu Eyadema, Coordonnateur général de ce mouvement insurrectionnel,
et son garde du corps Faustin Muzumbi Lubula.
Un
troisième membre, répondant au nom de Pascal Musombwa, mineur d’âge, a été mis
à la disposition de la section des Enfants de la Monusco à Kinshasa, le 8 mars
2013.
Tous
ont été arrêtés à Punia, dans la Province du Maniema, le 3 septembre 2012. On
ne présente plus le Général autoproclamé Mugugu Eyadema, son mouvement
insurrectionnel, pour leur cruauté et leurs attaques répétées contre les Forces Armées de la République de
Démocratique du Congo, dont celle du 5 novembre 2011 à Nsenga, dans la
Cité de de Nyambembe, dans la province du Sud-Kivu ; celle de février 2012,
à Nduma, Nyamunkele et Makala, toujours dans la province du Sud-Kivu ; celle
du 17 au 19 juillet 2012, au chef-lieu du territoire de Walikale, dans la
province du Nord-Kivu, ayant occasionné 19 morts et plusieurs blessés, côté
FARDC ; et celle du 6 février 2013, à l’issue de laquelle la localité de
Kasese fut momentanément occupée par le Raïa Mutomboki.
Troisieme
groupe de criminels transférés
Les 2 membres du Cartel des Patriotes
Congolais, en sigle CPC, sont Sieurs Zébédée Grégoire Bitha Nyumbakwingo et
Michaël Mbonekube Wa Kahule. Tous tenaient des réunions subversives dans la
ville de Bukavu, dans la l’objectif de renverser les institutions. Après s’être
exilés à Bujumbura, René Kahukula Musumbuko, Zebédée Grégoire Bitha
Nyumbakwingo et Michael Monekube Wa Kahule, professeur de son état, vont
intensifier leurs activités subversives, au point qu’ils seront arrêtés le 1er
juin 2012 par les Services burundais qui les remettront aux autorités congolaises
le 3 juin 2012.
Au sein du Cartel des Patriotes
Congolais, René Kahukula Masumbuko de nationalité française, assumait les fonctions
de Chef d’Etat-major Général. Il a réussi à s’évader.
Quant à Zébédée Grégoire Bitha
Nyumbakwingo et Michaël Mbonekube Wa Kahule, ils sont co-signataires d’une
Déclaration politique incitant les militaires FARDC à désobéir aux devoirs ou
la discipline.
Quatrième
groupe de criminels transférés
Les 6 membres du conseil supérieur pour
la paix, CONSUP, sont le Colonel Serge Bitho Basirwa et M. Aristote Ahadi
Bilungulira alias Witeshe, impliqués dans le dossier du Cartel des Patriotes
congolais, CPC, auxquels s’ajoutent le Major Antoine Bulialugo Kasi, le
capitaine Michaël Kasongo Maheshe et M. Robert Kazaroho Bashwira alias Colonl Kaza,
arrêtés en date du 14 avril 2012, ainsi que le lieutenant-colonel Armand Kalimbiro
Kiriza, neutralisé le 13 juillet 2012.
Tous ont participé à des réunions
subversives pour planifier des actes attentatoires à la déstabilisation des
institutions et au renversement du pouvoir, sous la direction du Colonel Serge Bitho
Basirwa, qui s’était affublé des étiquettes de Commandant Suprême, chef
d’Etat-major Général et Général de Brigade.
C’est encore le Colonel Serge Basirwa qui
a structuré et organisé le mouvement insurrectionnel CONSUP, procédé à des
recrutement et signé la Déclaration politique de ce mouvement incitant les
militaires FARDC à la révolte.
Cinquième
groupe de criminels transférés
Les
13 membres de l’Union des Patriotes Congolais pour la Paix, UPCP, sont le
Lieutenant André Ngoy Wa Ngoy alias Mobutu, et Sieurs Ngwasi Mulindagabo, Elias
Mukiza Mushamalirwa, Achille Baliana Ngabo Mulengero, André Rusumba, Serge
Biringanine Chabuini, Mushagalusha Kiyanga, Apollinaire Chigiho Mukanire alias
Apollo, Fiston Birindwa Kadakala, Deogratias Mushi Arhamina Polepole et
Innocent Amani Habanawema.
Les
officiers sont des déserteurs des FARDC, tandis que les civils figurent parmi
les recrues de ce mouvement insurrectionnel, allié au M23 et commandé par le
général autoproclamé Kakule Sikuli Lafontaine.
7
d’entre eux avaient été capturés au front, à Walungu-centre et à Ciherano, dans
la nuit du 20 au 21 décembre 2012. Il s’agit de Lieutenant André Ngoy Wa Ngoy
alias Mobutu, Ngwasi Muhamalirwa, Achille Baliana Ngabo Mulengero, Andre
Rusumba, Serge Biringanine Chabuini et Mushagalusa Mugobe.
Lors
de leur capture, mes matériels suivants avaient été saisis sur eux et restitués
à l’armée : 1 PKM plus une demi-chaîne avec 90 munitions, 1 LR plus une
roquette, 1 Mi-section, 5 AKA 47 et 2 Motorola GP 340.
4
autres miliciens capturés durant ces circonstances avaient été réputés mineurs
d’âge, et de ce fait, ils avaient été mis à la disposition de la Section
Enfants de la Monusco à Kinshasa, en date du 21 février 2012. Il s’agit de
Grace Kasereka Pandemoya, Jean-Baptiste Kasereka Tshikonkola, Primus Muhindo
Sikuli et Augustin Kavikirwa.
Le Lieutenant-Colonel
Jean-Pierre Mushamuka Bahati, qui avait fait défection dans les rangs des FARDC
pour intégrer le mouvement insurrectionnel Raïa Mutomboki à Kaniola, avait été
capturé le 21 décembre 2012 au village Ibanda, Territoire de Walungu, il
détenait l’arme AKA 47 numéro 0772, 36 munitions et 2 Motorola de marque GP
340.
Il
est au centre des connexions avec aussi bien le M23 que des chefs de groupes
armés, notamment Sieur Gustave Bagayamukwe Tadji, le général autoproclamé Kakule
Sikuli Lafontaine, l’ex-colonel Albert Kahasa Murhula alias Foca Mike, etc.
Les
autres membres restant ont été respectivement capturés à différentes dates, à
savoir, le 8 juin 2012, à Kaniola, pour Chigogo Mukanire et Fiston Birindwa
Kadakala ; le 12 septembre 2012, à Bukavu, pour Mushi Arhamina ; le
13 septembre 2012, à Kaniola, pour le capitaine Xavier Namegabe Cibacibaye, et
le 9 octobre 2012, à Bukavu, pour Innocent Amani Habanawema.
Sixième
groupe de criminels transférés
Les
4 membres de l’Alliance pour la Libération de l’Est du Congo, ALEC, sont
l’ex-Sous-Lieutenant Willy Sebatware Kiyana et Fabien Bika Selemani, Vladimir Beleke Idrissa
et Vévé Kambazi Libase. Ce mouvement insurrectionnel a pour secrétaire Général,
M. Jules Sebahizi, sujet rwandais, qui a exercé les fonctions de Directeur de
la Planification au ministère rwandais de la Fonction publique et du Travail à Kigali.
Le
mouvement insurrectionnel ALEC s’est donné pour objectif d’instaurer « une
République indépendante du Kivu », en alliance avec le M23 et le Mouvement
Congolais pour le changement, MCC, de Bede Rusagara.
Ancien
exilé au Kenya, puis aux Etats-Unis, d’où il est revenu via Bujumbura, le 15
août 2012. Il y a tenu des réunions subversives en vue de planifier des actions
de déstabilisation à mener contre les Institutions de la République
Démocratique du Congo. L’ex-Sous-Lieutenant Willy Sebatware Kiyana a été à Uvira,
Province du Sud-Kivu, le 24 août 2012. Les autres membres de son mouvement
insurrectionnel seront neutralisés, en date du 21 septembre 2012, toujours à Uvira.
Septième
groupe de criminels transférés
Les
5 membres de l’Armée des Patriotes Congolais, APC, sont les capitaines Janvier Mumbere
Bali et Paluku Bwanasula, et Eric Katsuva Kabiona, Arnold Musinghanirya Kambale
et Jean-Paul Mene. Tous sont aux ordres du Lieutenant-colonel Hilaire Paluku
Kombi, en cavale, qui avait déserté le 805ème Régiment, 8ème
Militaire, basé à Goma, au mois de Juin 2012, avec 20 militaires dotés d’armes
et munitions pour se rendre à Butembo.
Le
capitaine Janvier Mumbere a été capturé le 29 juillet 2012, pendant qu’ils ont
effectué une mission de reconnaissances sur en prévision d’une espace attaque
espace éventuel espace contre les positions des FARDC à Oicha, dans la province
du nord qui vous.
Ecrire
100 au capitaine Paluku Bwanasula alias PLK, il a été arrêté le 7 décembre 2012
à Beni, là où la haute ville avait déjà réussi à recruter 11 nouveaux miliciens
ou les mouvements insurrectionnels par pci, et spatiaux ordres du
lieutenant-colonel Hilaire Paluku Kombi.
S’agissant
de Sieur Eric Katsuva Kabiona, il a
incité des militaires FARDC issue du RCD/K/ML a adhéré au mouvement
insurrectionnel APC, agissements correspondant à l’incitation des militaires à
commettre des actes contraires aux devoirs ou à la discipline.
Concernant
Sieur Arnold Musighanirya Kambale, il a financé et faciliter le déplacement du
Major Pendani et du capitaine Paluku Bwanasula de Beni vers le maquis du
mouvement insurrectionnel APC, basée à
Kasugho.
Enfin,
M. Jean-paul Mene, recrutés par le lieutenant-colonel Hilaire Paluku Kombi, au
mois de juin 2012, il a rejoint son maquis de Kasindi, en territoire de Beni,
et y avait suivi une formation militaire pendant trois semaines, avant de se
rendre à la Monusco, le 14 juillet 2012.
Huitième groupe de transférés
Les
5 membres du M23, capturés lors de la bataille de cette force négative avec le
FARDC, dans les territoires de Rustshuru, en date du 3 octobre 2012, sont le
commandant Kamanzi Ntibiramira Munaziri, alias Hitimana Ntiramira, Saddam
Edmond Ringo ; l’adjudant-chef Sibomana Kasore Brown ; le caporal Bahati
Bazimazike Elvis ; le Caporal Habimana Sekuye Patrick et les soldats de 2ème classe Mulumba Rugari Dieudonné.
Au
regard des faits décrits ci-haut, tous ces criminels, Hommes sous les drapeaux
et civils confondus, ses sont, à des degrés divers, selon les cas, chacun en ce
qui le concerne, rendus coupables d’infractions prévues et punies par le Code
Pénal et/ou le Code Pénal Militaire, notamment participation à un
mouvement insurrectionnel ; incitation des militaires à commettre des
actes contraires aux devoirs et à la discipline ; trahison ; espionnage ;
violation des consignes ; désertion ; faux et usages de Faux.
Encore
une fois, les autorités de la République adressent leurs félicitations aux forces
de sécurité nationale et lance un vibrant appel à l’endroit de toute la
population demeurer vigilante, de manière à dénoncer toute entreprise
criminelle contre la République Démocratique du Congo.
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