Freedom for
journalist (FFJ), organisation de défense et de promotion de la liberté des
médias exige une enquête sur le décès mystérieux de Guylain Chandjaro, journaliste à Radio
Canal Révélation (RCR), une station privée émettant à Bunia, en province
orientale, Nord-Es de la République démocratique du Congo (RDC) porté disparu
depuis dimanche 5 mai 2013.
Le corps du
journaliste a été retrouvé douze jours après sa disparition, soit le vendredi
17 mai dans la rivière Ngezi, en plein centre ville.
Une journée
« Sans médias » a été observée toute la journée de jeudi 16 mai
suivie d’une marche pacifique organisée par les professionnels des médias de la
ville qui exigeaient une « sérieuse enquête »
Les autorités
locales avaient ouvert une enquête qui a donné lieu à la localisation de sa
moto chez un réparateur de motos qui a déclaré que le journaliste, environ 50
ans, était à son garage et lui a laissé sa moto pour réparation. Mais la version
donnée n’avait pas convaincu les autorités chargées d’enquêter qui l’avaient
mis aux arrêts.
Jointe au
téléphone, Anualite Onutshi, l’un des responsables à RCR a déclaré à FFJ que
les professionnels des médias continuent à exiger toute la lumière sur le décès
de Chandjaro.
Le
journaliste présentait le journal parlé en swahili, l’une des principales
langues parlées dans la région.
« FFJ
exige, toutes affaires cessantes, l’ouverture d’une enquête en vue d’établir la
responsabilité et punir le ou les auteurs intellectuels et matériels du
meurtre, qui survient au lendemain de la célébration de la journée mondiale de
la liberté de la presse », a déclaré
Désiré Israël Kazadi, Directeur de FFJ.
FFJ désapprouve l’interpellation d’un journaliste au
centre de la RD Congo
Freedom for journalist (FFJ),
organisation de défense et de promotion de la liberté des médias désapprouve
l’interpellation, mercredi 15 mai 2013, de Serge-Olivier Nkongolo, journaliste
et rédacteur en chef à la radio kilimandjaro télé contact, (KRTC),une station
communautaire émettant à Tshikapa, ville située à 265 Kms de Kananga, capitale
de la province du Kasaï occidental, centre de la RD Congo.
Le parquet secondaire de Tshikapa qui a entendu le
journaliste, lui reproche d’avoir diffusé lundi 13 mai 2013 à 19h et repris la
même information le lendemain à 6h45, (heures locales) sur la destruction de 13
cartons de sardines au lieu de 340 cartons prévus au départ.
« Je n’ai fait que relayer l’alerte du chef de
bureau local de la quarantaine animale et végétale qui s’interrogeait sur la
destination donnée aux 327 cartons. Le magistrat Patrick Kasimenge m’a
écouté et m’a conseillé de croiser les sources lorsque je dois donner une
information avant de me demander de regagner ma rédaction », a déclaré
Nkongolo interrogé par FFJ.
Joint par FFJ, le magistrat Kasimenge a reconnu avoir
reçu le journaliste mais pas pour « l’interroger mais pour lui prodiguer
des conseils sur le respect de la déontologie des journalistes» en
précisant que la destruction des cartons de sardines a été confiée à son
collègue, le magistrat Mvuama.
Le chef locale de la quarantaine avait dénoncé
la tentative de la commercialisation, par la société Beltexco, des sardines
déclarées impropres à la consommation. Nkongolo a ajouté que
l'avocat-conseil de cette Beltexco l'avait, auparavant, menacé de le faire
arrêter s'il diffusait la nouvelle.
FFJ dénonce les intimidations de l’avocat de Beltexo
et le tient pour responsable de tout malheur qui surviendrait au préjudice du
journaliste.
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