(Kinshasa, le 14 août 2012)
I.
Les acquis du sommet de Kampala
Parmi les sujets de
l’actualité récente, figure le Sommet extraordinaire
de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) tenu à
Kampala (Ouganda). À ce propos, contrairement à ce que certains chroniqueurs en
disent, ce sommet de Kampala a été un succès. C’est en effet le point de vue de
la République Démocratique du Congo qui a été pris en compte par les 11
délégations présentes à ce Sommet dont l’objectif était de mettre en œuvre les
décisions adoptées lors du précédent Sommet d’Addis-Abeba, en marge du dernier Sommet des Chefs d’Etats et de
Gouvernements de l’Union Africaine.
Il vous souviendra qu’il
avait été décidé à Addis-Abeba la constitution d’une force internationale
neutre dont les missions consistent à s’interposer à la frontière entre la RDC
et le Rwanda et à éradiquer les forces négatives du M.23 et des FDLR. Il est
utile de noter qu’à Kampala, la partie rwandaise avait vigoureusement plaidé
pour la réduction de cette force à une dimension régionale avec l’intention
vraisemblable de faire jouer des accointances bien connues pour dévoyer cette
initiative. La République Démocratique du Congo, forte d’une très longue
expérience d’un voisinage problématique avec la bien nommée « première
guerre mondiale africaine », dans laquelle plusieurs pays de la région
prirent part tenait pour sa part à ce que soit maintenu le caractère
international de la force neutre, dans le perspective de la voir s’ouvrir sans
restriction à l’ensemble des pays membres de la communauté internationale qui
voudront y contribuer d’une façon ou d’une autre.
Cette formule peut
notamment permettre, le cas échéant, de confier la mission de la force
internationale neutre en question à la MONUSCO, déjà sur place en RD Congo,
moyennant une nouvelle reconfiguration de son mandat par le Conseil de
sécurité. In fine, c’est l’approche préconisée par la RD Congo qui a obtenu
gain de cause à Kampala. D’autres
décisions importantes du Sommet de la CIRGL à Kampala ont fait évoluer le
dossier de la guerre d’agression contre le Congo-Kinshasa dans la bonne
direction.
Il s’agit de la mise sur pied d’un Sous-comité des ministres de la
Défense de l’Angola, du Burundi, de l’Ouganda et de la Tanzanie, de la RD Congo
et du Rwanda avec le mandat, entre autres, de proposer des éléments sur
l’opérationnalisation de la Force internationale neutre à déployer à la
frontière entre la RD Congo et le Rwanda. Dans deux semaines à compter à partir
de la fin du Sommet, c’est-à-dire à la mi-août, le Sous-comité soumettra son
rapport au président en exercice de la CIRGL avant de le faire adopter dans
quatre semaines par les Chefs d’Etats.
Un fonds d’assistance humanitaire en faveur des populations sinistrées a
été créé par les Etats membres de la CIRGL. Prétendre que le sommet de Kampala
a été un échec, c’est méconnaître toutes
ces avancées. Il n’y a aucune raison objective de mettre en doute le succès du
Sommet de Kampala.
On peut par contre questionner l’apparente délectation manifestée par
certains ici à l’idée d’un éventuel échec des efforts des autorités congolaises
pour contrer l’agression que subit notre pays ; un échec claironné sur
tous les tons et qui en fin de compte relève de ces prophéties anticipatrices
négatives relevant d’une « prédiction créatrice » qui, selon un
universitaire congolais, se rapproche de la bonne vieille méthode du Docteur
Coué. Le comble c’est qu’en faisant semblant de dénoncer l’agression, les
auteurs de ces anticipations pessimistes à souhait encouragent les agresseurs
et démoralisent ceux qui défendent la Nation.
Il est heureux que ces
quelques oiseaux de malheur se trouvent aujourd’hui littéralement noyés dans la
marrée des dizaines de millions de patriotes congolais mobilisés derrière les
institutions nationales et les FARDC contre cette menace à notre pays dans sa
substance existentielle.
La Communauté
internationale également a commencé enfin à agir autrement. La
suspension par les Etats Unis d’Amérique de leur aide militaire en faveur d’une
académie militaire rwandaise et celle d’un appui budgétaire de 5 millions de dollars au Rwanda par
les Pays-Bas sont révélatrices du ras-le-bol de la communauté des donateurs
internationaux qui soutiennent la renaissance économique du Rwanda du bout des
bras. Il en est de même de
la coopération publique britannique qui a gelé ses projets conjoints
avec la Banque Africaine de Développement en faveur du Rwanda pour 39 millions
de dollars, de l’Allemagne qui a annulé un financement de 21 millions des
dollars en faveur de ce pays et de la Suède qui vient de se joindre aux
pressions contre le Rwanda qui continue à camper dans son agression contre la
RDC.
Le Gouvernement congolais se félicite de ces pressions exercées sur le
Rwanda autant que de tous les gestes de solidarité de la part de la communauté
internationale en faveur de nos populations sinistrées. Nous apprécions
particulièrement la déclaration de la Secrétaire d’Etat des Etats-Unis Mme
Hillary Clinton à partir d’Afrique du Sud : « Nous soutenons les efforts de la RD Congo et nous exhortons tous les
Etats de la région, y compris le Rwanda, à travailler ensemble pour tarir le
soutien aux rebelles du M.23, pour les désarmer et pour traduire leurs leaders
devant la justice ».
Il nous est agréable
d’entendre la présidence française du Conseil de sécurité faire remarquer, lors
des débats sur le sujet devant cette instance des Nations Unies que la réplique
du Gouvernement rwandais contre le rapport d’Experts de l’ONU n’était pas
convaincante. Ces pressions sont une indication que le Rwanda n’a pas convaincu
la Communauté internationale avec sa réplique au Rapport des Experts de l’ONU
sur son implication dans la déstabilisation de l’Est de la RD Congo.
Il est souhaitable que nos
voisins rwandais fassent l’effort de sortir d’une gestion exclusivement
incantatoire de ce dossier. Ce que nous demandons à Kigali c’est simplement de
s’abstenir d’initier et d’alimenter
l’insécurité au Kivu par le M.23 qui est sa création et de cesser de
s’immiscer dans les affaires intérieures congolaises avec des fausses
allégations de pogroms anti-rwandophones ou de collusion entre le gouvernement
et les forces négatives FDLR. On aura noté à cet égard que la trajectoire
criminelle des terroristes des FDLR témoigne en elle-même contre les
accusations du gouvernement rwandais. En effet, des membres de cette milice
criminelle arrêtés au Kivu par les FARDC et rapatriés au Rwanda avec le
concours de la MONUSCO et du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations-Unies
ont été remobilisés et recyclés par Kigali qui les a renvoyé en RDC prêter main
forte à la pseudo-mutinerie du M.23 comme l’indiquent leurs témoignages
recueillis par l’équipe d’experts des Nations Unies. Par ailleurs, pas plus
tard que le vendredi 10 août courant les terroristes des FDLR ont assassiné 11
commerçants congolais à Kashuno, ce qui n’est certainement pas le comportement
d’un groupe armé évoluant chez nous comme un poisson dans l’eau ainsi que
voudraient le faire croire les autorités rwandaises.
II.
Le groupe consultatif sur
la sécurité et la stabilité aux Kivu
Samedi
4 août 2012, soit 48 heures avant le sommet des Chefs d’Etat de la Conférence
Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), dont nous venons de
parler, le Président de la République, Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a
tenu à s’entourer du plus grand nombre possible d’avis des forces vives de la
nation, sur une agression qualifiée contre l’Etat congolais. La quasi-totalité
des représentants de ces forces vives comprenant la classe politique et la
société civile a été conviée à partager l’information sur la résistance à
l’agression dont le Président est le principal animateur.
Ils
ont pu dans le même temps exprimer quelques suggestions sur cette agression
dans le cadre de cette concertation qui a enfanté du Groupe Consultatif sur la
Sécurité et la Stabilité dans les Kivu. L’initiative présidentielle reposait
sur le fait que l’agression de notre pays impose à la majorité au pouvoir un
comportement conséquent, par rapport à la mobilisation générale de la nation
décrétée à cet effet.
De
cette rencontre toute empreinte d’ouverture et de réceptivité s’est dégagée la
nécessité de relayer l’information à une frange plus large de représentants des
forces vives, qu’elles soient politiques ou de la société civile. C’est le sens
de l’initiative prise par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement qui gère au
quotidien la logistique de la résistance de notre pays contre l’agression qu’il
subit de la part d’un Etat voisin.
C’est
le lieu de dire clairement pour que nul ne puisse en douter que le Chef de
l’Etat et son Gouvernement n’ont pas voulu lancer de nouvelles négociations
politiques en vue de quelque arrangement que ce soit pour un partage du pouvoir
au sein de la classe politique, à l’insu et en marge de la volonté exprimée il
y a à peine quelques mois par les électeurs congolais. Cela n’a été qu’un appel
à la Nation, au peuple congolais dans toute ses composantes pour l’amener à se
solidariser avec une partie de lui-même en détresse profonde du fait de
l’agression.
Ceux
qui se lancent dans toutes sortes de déclarations oiseuses pour exiger avec
force circonlocutions un partage de postes en échange de la paix ont voulu
manifestement se livrer à une pêche en eaux troubles. Dieu merci, l’élan
patriotique enclenché par notre peuple qui consiste à prendre sur lui-même pour
défendre son territoire contre toute invasion étrangère, même à mains nues, est
plus vif que jamais. Les acteurs politiques qui ont tenté d’instrumentaliser
les souffrances de leurs électeurs pour négocier artificiellement des
strapontins du pouvoir ont encore le temps revenir à la raison et s’associer
aux masses congolaises contre les ennemis de la paix dont l’identification ne
fait plus l’ombre d’un doute.
III.
Sur la gestion de la
guerre
Dans
la foulée des prétentions d’une partie de la classe politique de notre pays à
prendre en otage la résistance à l’agression déjà enclenchée par le peuple
congolais, des voix se sont élevées ces dernières 48 heures pour critiquer la
gestion de la énième crise importée chez nous à partir du Rwanda voisin. Le
peuple congolais meurtri par des agressions à répétition depuis la fin des
années ’90 est suffisamment expérimenté, désormais, pour distinguer entre les
solutions durables et le médiocre
exhibitionnisme dans lequel certains d’entre nous aiment souvent se vautrer
pour attirer l’attention sur leur ego surdimensionné et qui n’améliore en rien
son vécu sécuritaire quotidien.
Un
cacique sur le retour de l’ère post-mobutiste s’est ainsi répandu aux quatre
vents il y a peu pour dénoncer une prétendue trahison des plus autorités de la
RD Congo du fait de l’agression rwandaise contre notre pays. Il en veut pour
preuves le fait que sa proposition d’une plainte contre le Rwanda et
l’Ouganda à la CPI lorsqu’il était au gouvernement n’avait pas été suivie ainsi
que la non arrestation d’officiers dissidents Nkunda, Mutebusi et
Ntaganda.
Outre
le fait que pareilles assertions reviennent à escamoter les vraies motivations
de la guerre d’agression qui reposent sur l’hégémonisme et la culture prédatrice
d’une phalange militaro-affairiste au Rwanda ainsi exonérée de la
responsabilité des crimes contre nos populations, il serait bon de rappeler que
la Cour pénale internationale n’existe que depuis 2002, année au cours duquel
le redresseur des torts autoproclamés a quitté le gouvernement de la
République. On est en droit de se demander à quel titre il a pu faire sa
proposition.
Il
importe en outre de faire observer une chose que dans sa volonté de nuire au Président Joseph Kabila, coupable pour
ainsi dire de l’avoir démis de ses fonctions de ministre : à savoir qu’une
plainte en bonne et due forme avait été diligentée contre l’Ouganda et le
Rwanda à la Cour internationale de justice par le gouvernement congolais à la
diligence personnelle du Président Joseph Kabila pour agression qualifiée.
L’Ouganda sera condamné à payer de lourdes compensations à notre pays par la
CIJ qui n’a malheureusement pas pu mener à bonne fin la procédure contre le
Rwanda qui n’avait pas fait acte au préalable de reconnaitre le caractère
obligatoire de la décision qui serait prononcée par cette juridiction
internationale. Affirmer que le Président Joseph Kabila a refusé d’ester contre
le Rwanda et l’Ouganda n’est donc qu’un gros mensonge politiquement
motivé. C’est le lieu aussi de dire que
la conduite d’une guerre d’agression n’a rien à voir avec l’arrestation d’un
individu ou d’un groupe d’individus dont on sait par ailleurs qu’ils ne sont
que des groupes agissant par procuration du véritable agresseur.
Gérer
le devenir de millions de compatriotes pris en otage par des groupes
hégémonistes et prédateurs étrangers impose plus de finesse que ces postures épidermiques
primaires. Les succès diplomatiques arrachés ces derniers mois par notre pays
dans la guerre qui lui est imposée depuis près de 15 ans, avec la passivité
sinon la complicité de la communauté des nations dites civilisées, est sans
équivoque. Pour la première fois depuis les années Mobutu, notre pays a récupéré
l’initiative.
Il
est écouté et entendu. C’est le prélude nécessaire à tout changement durable de
la situation sécuritaire que les Congolais appellent de leurs vœux. Il sied,
ici, de savoir apprécier la distance parcourue, les sacrifices endurés.
Aujourd’hui, nous nous levons contre la balkanisation programmée de notre pays.
Faut-il rappeler au donneur de leçons que ce n’est ni l’argent ni l’armement qui
avaient fait défaut au pouvoir du défunt Maréchal Mobutu.
Ce
qui lui avait manqué c’est l’adhésion des masses populaires ; une adhésion
dont bénéficie le leadership actuellement en place en RD Congo comme l’ont
révélé les élections successives de 2006 et 2011 ainsi que les réponses de
toutes les couches congolaises à son appel à la mobilisation générale contre
l’agression.
Ce
chant de sirène d’un ex-cacique paraît motivé par des préoccupations
individuelles et carriéristes. Cet acteur politique qui prétend donner des
leçons de gouvernance et de gestion de conflits, alors qu’aux affaires, il
comptait parmi les hauts responsables en place lorsqu’un président de la
République en exercice fut assassiné en son palais. Quelle leçon un des
principaux ministres d’un gouvernement qui avait failli à protéger le Chef de
l’Etat peut-il donner à ceux qui, contre vents et marées, affrontent depuis plus
d’une décennie les assauts des agresseurs étrangers !
Ce
Monsieur qui semble atteint d’une sorte de nombrilisme devrait être réaliste et
se rendre compte qu’il n’est plus au Gouvernement et qu’il n’a pas à nous
obliger à nous exprimer comme lui avec étourderie et dans le langage peu
élégant qu’il semble tant affectionner. Une fois encore, il faut cesser de
vouloir aligner un gouvernement responsable dans une sorte de course de vitesse
avec des ONG ou des agences onusiennes. Le Gouvernement congolais n’est en
aucun cas tenu de réagir sans avoir réuni tous les éléments d’un dossier au
seul motif que des ONG ou des agences des Nations-Unies risqueraient de nous
prendre de vitesse. C’est une bien curieuse conception d’un pouvoir régalien.
Quel
crédit accorder aux élucubrations d’hommes politiques qui, non seulement n’ont
jamais réussi à franchir la barre symbolique de l’adoption par une base
électorale, même dans leurs
propres villages, et qui ne se répandent en critiques et jérémiades que depuis qu’ils
ont dû quitter la fonction ministérielle ? Le
gouvernement de la République déplore ce cynisme et invite, une fois de plus
tous les membres de la classe politique à joindre leurs voix et leurs énergies
à la consolidation du front contre les agresseurs étrangers et à cesser de
diviser les Congolais qui ont besoin d’une union sacrée autour de la Nation en
danger.
IV. Quid de la réponse
a l’agression
Au cours de
son dernier entretien avec la presse nationale, le Président de la république,
Chef de l’Etat et Commandant suprême des FARDC a eu à circonscrire la réponse
du Gouvernement à la guerre d’agression imposée au peuple congolais à travers un
tableau triptyque : des actions politiques et diplomatiques se déployant
autour d’une riposte militaire qui n’a à aucun moment été abandonnée comme
tentent de le faire croire certaines rumeurs.
Le
caractère tridimensionnel de cette réponse à l’agression ourdie à partir du
Rwanda rend incontournable des concertations internes du genre de celle
inaugurée dans le cadre du Groupe Consultatif National sur la Sécurité et la
Stabilité dans les Kivu que certains compatriotes couvrent de leurs incessants
persiflages.
Sur le plan
diplomatique, des percées significatives ont été observées et ponctuées par des
succès dont le plus significatif est la reconnaissance par la communauté
internationale de la responsabilité directe des autorités civiles et militaires
du Rwanda dans l’hécatombe du Kivu. On ne peut en outre considérer comme
quantité négligeable le fait que le Président Joseph Kabila ait fait valoir à
Kampala l’option d’une Force d’Interposition Internationale neutre en lieu et
place de la force régionale voulue pour des raisons évidentes par le Rwanda.
La
diplomatie relève certes du Président et de son Gouvernement mais il est
indispensable à notre avis qu’en plus de ce qui a été fait (marches de protestation pour dire non à la
balkanisation du Congo), les Congolaises et les Congolais continuent à
maintenir la pression pour susciter davantage de solidarité de la Communauté
internationale dont on ne doit pas oublier qu’elle nous a mis dans ce pétrin
dès 1994. Le peuple congolais est aussi appelé à élargir la collecte de
l’assistance aux trop nombreuses victimes de cette guerre injuste.
S’agissant
du volet militaire, les efforts du Gouvernement pour mettre notre armée en état
de repousser et dissuader à l’avenir l’agression extérieure se sont poursuivis
sans coup férir.
On sait que
tout avait été fait au cours des 15 dernières années pour torpiller toute
possibilité pour la RDC de disposer d’une armée digne de ce nom. Le
Gouvernement est aujourd’hui en mesure de tourner cette page noire de notre
histoire.
C’est à
cette fin que les FARDC recrutent. Appel est fait aux jeunes hommes et jeunes
filles du Congo de s’enrôler sous le drapeau afin de soutenir l’effort de
rajeunissement de notre armée afin de la rendre encore plus performante et
efficace, car sans armée, il n’y a pas de pays.
Nous en
appelons à plus de solidarité pour notre armée qui a trop longtemps été
étouffée par des embargos de toute nature pendant une décennie entière alors que
l’agresseur que nous avons en face de nous pouvait sans problème continue à
s’alimenter à des conditions plus qu’avantageuses en armes et munitions aux
quatre coins du monde.
Il faudrait
peut-être encore rappeler aux éternels pourfendeurs du Gouvernement que
tout s’est passé comme si, par une de ces ironies dont la grande histoire
détient le secret, notre pays, devait payer le prix de la dette morale de la
Communauté internationale qui se reprochait son déficit de solidarité à l’égard
des Rwandais victimes du génocide de 1994. Aucun Congolais ne devrait accepter
pareille injustice.
Je
vous remercie.
Lambert MENDE OMALANGA
Ministre des Médias,
chargé des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la Nouvelle
Citoyenneté
Porte-parole du Gouvernement
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