La très mortelle épidémie de choléra électoral ayant
causé d’énormes ravages en République Démocratique du Congo, s’est exportée au
dernier Far-West électoral de Denis Sassou Nguesso. Environ une semaine avant
la mascarade organisée par le Caïman et son parti au Congo voisin, le trublion
Mulunda s’est signalé à Brazzaville. Apportant dans sa gibecière le virus de la
fraude et du chipotage électoraux. Tout comme il avait fait au pays de Poutine.
Le petit pasta méthodiste s’est décidément forgé une
sacrée réputation de génie du mal. C’est à ce titre que le très
méphistophélique Vladimine Poutine l’a fait inviter à Moscou via la bidonnerie
organisatrice des élections russes. Brazzaville ne se fait pas prier pour
appeler au secours le magicien de la Céni congolaise.
Des indiscrétions signalent que jusqu’à la veille des
législatives congo-brazzavilloises, la commission électorale d’en face
n’arrivait pas à trouver le sésame pour flouer les électeurs et le peuple. Dans
le désarroi, et vu le temps qui pressait, on a décidé de faire venir l’auteur
de tous les malheurs électoraux que jamais l’histoire moderne de la planète n’a
enregistré.
Le grand défi pour le Parti congolais du travail, très
cher au papa de Claudia Ikia Sassou, était de rafler une majorité confortable
des sièges à l’Assemblée nationale. Dans la pratique, l’exploit était
impossible. Surtout après la tragédie de Mpila qui a révélé combien le régime
de Sassou constituait un danger pour son peuple.
Alors que Mulunda venu recycler la Commission
électorale d’en face - de la République du Congo -, le miracle s’est opéré. Le
Parti congolais du travail a cassé la baraque. Loin au-delà de ses attentes.
Plus de 80 % des sièges reviennent au parti présidentiel, le PCT. Il y a de
quoi faire retourner dans leurs tombes même les soviétiques purs et durs comme
Staline et Kroutchev.
Déluge
En dépit des apparences et de tout ce qui se raconte
autour des législatives - chez Sassou -, il y a eu un véritable drame
électoral. Une catastrophe aux proportions de loin plus inquiétantes qu’en
République Démocratique du Congo. Seulement, au Congo Brazzaville, l’opposition
est à ce point émasculée que sa réaction n’a pu sortir de Brazzaville.
Il s’ensuit que le calme apparent qui s’observe en
face n’est pas dû à l’absence de la fraude, mais plutôt à celle d’une solide
contestation. Nous sommes devant un cas de figure particulier : celui d’un
assassin qui a tué sans que personne ne l’ait vu et ne possède le moindre
indice de preuve sur la culpabilité.
Au rythme où avancent les choses, depuis que Daniel Ngoy
Mulunda Nyanga est né sur la scène politique congolaise, il est à craindre un
terrible recul démocratique à travers le monde. Ou nous disons plutôt la
planète va avancer à reculons du point de vue démocratique avec ce génie du
cafouillage électoral.
Si Daniel Ngoy Mulunda Nyanga n’était pas né, les
magouilleurs et chipoteurs électoraux l’auraient inventé de toutes pièces. Ce
petit personnage devient la vedette internationale du mal électoral. Et dire
que c’est un pasteur chrétien. Représentant légal et fécondateur attitré de la
Nouvelle Eglise méthodiste, NEM, dont le siège se trouve dans la commune de
Kinshasa. En choisissant cette dénomination, Ngoy Mulunda avait été bien
inspiré par le monde des ténèbres.
Car, NEM va très bien avec Nouvelles Élections dans la
Mascarades. L’ange des ténèbres qui manipule le pasta DanEnyele a tout arrangé dès le départ. Il a donné à son relais sur
terre un support dénominationel à double orientation. La première pour flouer
le commun des mortels et la seconde pour causer des ravages sans précédent sur
la planète. Si on n’arrête pas Ngoy Mulunda à temps, la démocratie, ou au moins
les élections, vont disparaitre du monde.
Molakisi
Tiré du journal satirique
Pili-Pili du vendredi 3 août 2012
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