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Journée Internationale du Sport au Service du Développement et de la Paix la Charte de la Jeunesse Lance un Appel Mondial à l'Action pour une Coordination des Efforts pour Atteindre les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies par le Sport

Les Campus Communautaires et le Programme de Leadership de Coaching Social de la Charte de la Jeunesse proposent des parcours éprouvés pour intégrer le sport au quotidien des jeunes et de leurs communautés

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À l'occasion de la Journée mondiale de la santé, la Charte de la jeunesse (www.YouthCharter.org) lance un appel renouvelé en faveur de l'accès universel au sport et à l'activité physique, pilier fondamental de la santé publique, notamment pour les jeunes et leurs communautés.

Face aux préoccupations mondiales croissantes concernant la santé mentale, l'obésité infantile, les maladies non transmissibles et le creusement des inégalités en matière de santé, la Charte de la jeunesse estime que le sport et l'activité physique doivent être considérés comme des solutions préventives, accessibles et rentables favorisant la santé et le bien-être tout au long de la vie.

Geoff Thompson, fondateur et président de la Charte de la jeunesse, a déclaré : « La Journée mondiale de la santé nous rappelle que la santé est un droit humain. Le sport et l'activité physique contribuent de manière essentielle à ce droit, offrant non seulement des bienfaits physiques, mais aussi une résilience sociale, émotionnelle et mentale. Des écoles aux parcs, des terrains de jeux aux centres communautaires, chaque jeune mérite de pouvoir bouger, jouer et s'épanouir. »

Les Campus Communautaires et le Programme de Leadership de Coaching Social de la Charte de la Jeunesse proposent des parcours éprouvés pour intégrer le sport au quotidien des jeunes et de leurs communautés. Ces initiatives offrent des opportunités structurées d'engagement, de mentorat et de développement personnel par le sport, les arts, la culture et l'innovation numérique.

En accord avec le thème de la Journée mondiale de la Santé de l'Organisation mondiale de la Santé et les Objectifs de développement durable des Nations Unies, la Charte de la Jeunesse appelle :

• Les gouvernements et les autorités de santé publique à intégrer le sport et l'activité physique dans les stratégies de santé et d'éducation ;

• Les écoles et les organisations communautaires à garantir un accès inclusif aux activités physiques pour tous les enfants et les jeunes ;

• Les professionnels de santé et les praticiens à prescrire le mouvement et l'activité physique dans le cadre de plans de santé holistiques ;

• Les parents et les aidants à promouvoir des modes de vie actifs à la maison et au sein de leur communauté.

À l'occasion de la Journée mondiale de la Santé, la Charte de la Jeunesse réaffirme son engagement en faveur d'une génération plus saine et plus active. En plaçant le sport au cœur des politiques de santé et communautaires, nous pouvons relever les défis sanitaires actuels et investir dans un avenir meilleur et plus durable pour tous.



Distribué par APO Group pour Youth Charter.

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À propos de la Charte de la Jeunesse :
La Charte de la Jeunesse est une organisation caritative enregistrée au Royaume-Uni et une organisation non gouvernementale accréditée auprès des Nations Unies. Lancée en 1993 dans le cadre de la candidature olympique de Manchester 2000 et des Jeux du Commonwealth de 2002, la Charte de la Jeunesse a milité et promu le rôle et la valeur du sport, de l'art, de la culture et des technologies numériques dans la vie des jeunes en difficulté issus de communautés défavorisées, aux niveaux national et international. La Charte de la Jeunesse a fait ses preuves dans la création et la mise en œuvre de programmes de développement social et humain, dont l'objectif général est d'offrir aux jeunes la possibilité de s'épanouir.

Plus précisément, la Charte de la Jeunesse s'attaque à l'échec scolaire, aux inégalités en matière de santé, aux comportements antisociaux et aux effets négatifs de la criminalité, de la drogue, des gangs et du racisme, en appliquant l'éthique de l'excellence sportive et artistique. Ces enjeux peuvent ensuite se traduire par des avantages sociaux et économiques en matière de citoyenneté, de droits et de responsabilités, avec une amélioration de l'éducation, de la santé, de l'ordre social, de l'environnement, de l'enseignement supérieur, de l'emploi et de l'entrepreneuriat.

La Charte de la Jeunesse (YouthCharter.org) est un organisme de bienfaisance enregistré au Royaume-Uni et une organisation non gouvernementale des Nations Unies.

Adresse :
Youth Charter
Dame Mary Glen Haig Office for Sport for Development and Peace
London Stadium Learning
London Stadium, London, E20 2ST

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mercredi 8 août 2012

Butembo : Une deuxième radio fermée pour avoir accordé la parole aux mutins


Radio Soleil, une station communautaire émettant à Butembo, une ville située à 350 kms de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (Est de la RDC), a été suspendue à titre conservatoire jusqu’à nouvel ordre, samedi 4 août 2012, par M. Sikuly’Uvasaka Makala, maire de Butembo pour avoir diffusé « un écho sonore d’un élément du Mouvement du 23 mars (M23), M. Vianney Kazarama en violation du communiqué du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), interdisant toutes les chaînes des radios de la RDC à faire intervenir les auditeurs par téléphone dans les émissions sur la situation de l’Est ».
Selon les informations parvenues à Journaliste en danger (JED), Papy Siméon, journaliste de la Radio Soleil, a diffusé, samedi 4 août 2012, une interview téléphonique de M. Vianney Kazarama, porte-parole des mutins du M23, qui s’affrontent depuis quelques mois avec l’armée régulière à l’Est de la RDC, qui aurait demandé à la population de  « se désolidariser » avec les éléments des FARDC.
« Cet entretien est de nature à semer la confusion au sein de la population et considéré comme une campagne de dénigrement du gouvernement de la RDC et des Forces Armées de la RDC devant le public et de démoralisation des troupes loyalistes ; ce qui constitue une infraction d’atteinte à la sécurité de l’Etat », peut-on lire dans l’arrêté portant suspension des activités de ce média.  Quant à Papy Siméon, il lui est interdit d’accéder à toutes les radios de Butembo.
Interrogé par JED, Kennedy Muhindo, directeur de la Radio Soleil, a déclaré que son média a  accordé la parole aux colonels Ngeleka et Vianney Kazarama, respectivement porte-parole des Forces Armées de la RDC et des mutins du M23 dans le but d’équilibrer l’information relative à l’attaque, vendredi 3 août 2012,  de Kasindi et Lubiriya, deux localités de la province du Nord-Kivu. « Nous avons diffusé les deux sons de cloche selon  les normes professionnelles. Les auditeurs ont droit de connaitre la branche armée qui a attaqué les deux localités. Il n’y a aucune loi en vigueur en RDC qui interdit aux journalistes ou aux médias d’accorder la parole aux mutins », a-t-il ajouté.

Pour rappel, la Radio Liberté/ Butembo a été fermée, pour trois mois, depuis mai 2012, par le maire de la ville de Butembo à la suite de la diffusion des déclarations d’un responsable d’une milice armée.  

OLPA demande au CSAC d’ordonner la réouverture de la radio Soleil FM à Butembo

Kinshasa, le 7 août 2012.  Dans une lettre adressée au Président du Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), le Comité exécutif de l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA) proteste contre la fermeture de la radio Soleil FM, une station communautaire émettant à Butembo, à 340 kms de Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Radio Soleil FM a été suspendue à titre conservatoire jusqu’à nouvel ordre, le 4 août 2012, par M. Théodore Sikuli Uvasaka Makala, maire de la ville de Butembo sur instigation du président du CSAC à Kinshasa. Le maire de Butembo accuse la station d’atteinte à la sécurité de l’Etat pour avoir diffusé, le 4 août 2012 sur ses antennes, au cours du journal parlé, une interview  téléphonique du « colonel » Vianney Kazarama, porte-parole du Mouvement du 23 mars (M23), un mouvement rebelle qui s’affronte avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans l’Est du pays depuis quelques mois.

Papy Siméon, journaliste présentateur du journal parlé du 4 août 2012 a diffusé des informations relatives à l’attaque des cités de Kasindi et Lubiriya (Nord Kivu), le 3 août 2012, par des éléments non identifiés. C’est alors qu’il contactera le porte-parole du M23 qui niera le fait que les assaillants de Kasindi et Lubiriya ne sont pas des membres de son mouvement, appelant au même moment la population à se désolidariser des forces régulières. Le Colonel Ngeleka, porte-parole des FARDC à l’Est du Congo, contacté au même moment s’est réservé d’identifier les assaillants.  Le journaliste Papy Siméon est aussi interdit d’accès toutes les radios de la ville de Butembo

OLPA constate que cette mesure, même sur instigation du président du CSAC, a été prise en violation flagrante de la Constitution, de la loi n°96/002 du 22 juin 1996 fixant les modalités d’exercice de la liberté de presse et de la loi n°11/001 du 10 janvier 2011 portant composition, attribution et fonctionnement du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC). Elle viole donc la liberté de la presse garantie par la législation congolaise et les instruments juridiques internationaux.

Par voie de conséquence, OLPA demande au président du CSAC d’ordonner la reprise immédiate et sans condition des émissions de la radio Soleil FM de Butembo.

ci- dessous la lettre adressée au Président du CSAC

  N/Réf : 014/CE/JAKM/12                                                          
  Kinshasa, le 7 août 2012

                                    
A Monsieur le Président du Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC)
                                                         à Kinshasa-Gombe

                     

Monsieur l’Abbé Président,

Objet : Protestation 

Le Comité exécutif de l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), une organisation indépendante qui surveille l’exercice de la liberté de la presse en République démocratique du Congo, vient par la présente auprès de votre haute personnalité, protester contre la fermeture de la radio Soleil FM, une station communautaire émettant à Butembo, ville située à 340 kms de Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

      D’après les informations parvenues à l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique, Radio Soleil FM a été suspendue à titre conservatoire jusqu’à nouvel ordre, le 4 août 2012, par M. Théodore Sikuli Uvasaka Makala, maire de la ville de Butembo.  Il accuse la station d’avoir diffusé le même jour sur ses antennes, au cours du journal parlé, une interview  téléphonique du « colonel » Vianney Kazarama, porte-parole du Mouvement du 23 mars (M23), un mouvement rebelle qui s’affronte avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans l’Est du pays depuis quelques mois.

Papy Siméon, journaliste présentateur du journal parlé du 4 août 2012 a diffusé des informations relatives à l’attaque des cités de Kasindi et Lubiriya (Nord Kivu), le 3 août 2012, par des éléments non identifiés. C’est alors qu’il contactera le porte-parole du M23 qui niera le fait que les assaillants de Kasindi et Lubiriya ne sont pas des membres de son mouvement, appelant au même moment la population à se désolidariser des forces régulières. Le Colonel Ngeleka, porte-parole des FARDC à l’Est du Congo, contacté au même moment s’est réservé d’identifier les assaillants.   

Dans son arrêté n°3072/VB/16/K66/2012 du 4 août 2012, le maire de Butembo indique que cet entretien est de nature à semer la confusion au sein de la population et considéré comme une campagne de dénigrement du gouvernement de la RDC et des FARDC devant le public, et de démoralisation des troupes loyalistes ; ce qui constitue une infraction d’atteinte à la sécurité de l’Etat.  Radio Soleil FM est donc suspendue à titre conservatoire jusqu’à nouvel ordre.  Le journaliste Papy Siméon est aussi interdit d’accès toutes les radios de la ville de Butembo.

Monsieur l’Abbé Président,

Le Maire de la ville de Butembo a indiqué à l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA) que c’est sur votre instigation que l’arrêté n°3072/VB/16/K66/2012 a été rendu public, car une directive de CSAC interdit à toutes les chaînes de radio et de télévision de la RD Congo de faire intervenir les auditeurs par téléphone dans les émissions sur la situation de l’Est.

Au regard de ce qui précède, OLPA constate que cette mesure, même sur votre instigation, a été prise en violation flagrante de la Constitution, de la loi n°96/002 du 22 juin 1996 fixant les modalités d’exercice de la liberté de presse et de la loi n°11/001 du 10 janvier 2011 portant composition, attribution et fonctionnement du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC). Elle viole donc la liberté de la presse garantie par la législation congolaise et les instruments juridiques internationaux.

OLPA reste donc très attentif à l’examen du recours introduit par Radio Soleil FM auprès du maire de la ville de Butembo, lequel a été soumis par ce dernier à votre souveraine appréciation.

OLPA demeure persuadé que vous ne ménagerez aucun effort pour favoriser l’exercice de la liberté de la presse sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, et que vous ordonnerez la reprise immédiate et sans condition des émissions de la radio Soleil FM de Butembo. Ce dont il vous remercie d’avance.

Veuillez agréer, Monsieur l’Abbé Président, nos sentiments distingués.

Pour le Comité exécutif

Joseph-Alain Kabongo,  Secrétaire exécutif

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