C’est sur un ton ferme que le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, le Pr Tryphon Kin-Kiey Mulumba, s’est adressé vendredi matin, dans la salle de réunions de son cabinet, aux opérateurs de téléphonie cellulaire.
Etaient présents à cette rencontre, outre la Secrétaire générale aux PT-NTIC, le délégué de l’Autorité de régulation et les membres du Cabinet, les représentants des entreprises cellulaires Africell, Airtel, Orange, Standard, Tigo et Vodacom.
Dans une déclaration courte mais vigoureuse, le ministre Kin-Kiey Mulumba relayant les observations des plus hautes autorités de l’Etat ainsi que des usagers de la téléphonie mobile, a fustigé la qualité de plus en plus médiocre du service offert à la clientèle, de même qu’un certain nombre de pratiques et comportements tendant soit à dégrader davantage cette qualité, soit à diminuer les recettes destinées au Trésor public.
Quatre points majeurs ressortent de la déclaration faite par le ministre Kin-Kiey Mulumba.
1. Premièrement, le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication a condamné dans les termes les plus fermes la distribution anarchique des cartes SIM par les opérateurs, avec comme conséquence négative la perturbation de l’opération d’identification obligatoire des utilisateurs des téléphones portables.
«Au moment où le pays fait face à une agression et que la sécurité doit être renforcée, il est inadmissible que les opérateurs GSM se permettent de distribuer allègrement, dans la rue, des cartes SIM préenregistrées et prêtes à être utilisées par n’importe quel passant », a déclaré le ministre, appelant les opérateurs à «cesser immédiatement ce comportement antipatriotique qui met en péril la sécurité de l’Etat.»
2. Deuxièmement, le ministre a sévèrement condamné la «guerre des prix» à laquelle s’adonnent les opérateurs GSM sous le couvert des promotions faites à la clientèle et cela au mépris total de la réglementation en vigueur. Il a rappelé que les prix planchers sont fixés par une décision de l’ARPTC publiée au Journal Officiel de la République et que cette décision était opposable à tous.
«Le non respect de ces dispositions pertinentes de l’Autorité de Régulation comporte une triple conséquence fâcheuse», a indiqué le ministre. Avant de préciser : «D’abord, il vous expose tous à la rigueur de la loi. Puis, il entraîne une sollicitation exagérée des équipements au point d’aggraver davantage la détérioration de la qualité des services rendus. Enfin, il y a l’érosion des taxes et redevances dues à l’Etat.»
3. Le troisième point évoqué par le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication avait trait à la qualité du service, notamment dans le chef des entreprises Airtel et Vodacom. Une qualité de service qui ne cesse de se dégrader, a déploré le ministre qui a rappelé les nombreuses promesses que les Directeurs Généraux et les délégations venues des quartiers généraux avaient faites au Ministre lui-même et au Premier ministre.
Le Professeur Kin-Kiey Mulumba a rappelé que le moment était arrivé de sanctionner. Raison pour laquelle il a demandé à l’ARPTC de lui faire parvenir, dans le plus bref délai, la proposition d’astreinte financière prévue par les textes réglementaires du secteur.
4. Sur le quatrième et dernier point de sa déclaration, le ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba a rappelé aux opérateurs l’obligation qu’ils ont de collaborer avec le consortium chargé du Gateway international unique.
Fait à Kinshasa le 28 décembre 2012
La Cellule Communication et Presse
Etaient présents à cette rencontre, outre la Secrétaire générale aux PT-NTIC, le délégué de l’Autorité de régulation et les membres du Cabinet, les représentants des entreprises cellulaires Africell, Airtel, Orange, Standard, Tigo et Vodacom.
Le ministre des PT et NTIC |
Quatre points majeurs ressortent de la déclaration faite par le ministre Kin-Kiey Mulumba.
1. Premièrement, le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication a condamné dans les termes les plus fermes la distribution anarchique des cartes SIM par les opérateurs, avec comme conséquence négative la perturbation de l’opération d’identification obligatoire des utilisateurs des téléphones portables.
«Au moment où le pays fait face à une agression et que la sécurité doit être renforcée, il est inadmissible que les opérateurs GSM se permettent de distribuer allègrement, dans la rue, des cartes SIM préenregistrées et prêtes à être utilisées par n’importe quel passant », a déclaré le ministre, appelant les opérateurs à «cesser immédiatement ce comportement antipatriotique qui met en péril la sécurité de l’Etat.»
2. Deuxièmement, le ministre a sévèrement condamné la «guerre des prix» à laquelle s’adonnent les opérateurs GSM sous le couvert des promotions faites à la clientèle et cela au mépris total de la réglementation en vigueur. Il a rappelé que les prix planchers sont fixés par une décision de l’ARPTC publiée au Journal Officiel de la République et que cette décision était opposable à tous.
Le ministre Kin-Kiey Mulumba |
«Le non respect de ces dispositions pertinentes de l’Autorité de Régulation comporte une triple conséquence fâcheuse», a indiqué le ministre. Avant de préciser : «D’abord, il vous expose tous à la rigueur de la loi. Puis, il entraîne une sollicitation exagérée des équipements au point d’aggraver davantage la détérioration de la qualité des services rendus. Enfin, il y a l’érosion des taxes et redevances dues à l’Etat.»
3. Le troisième point évoqué par le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication avait trait à la qualité du service, notamment dans le chef des entreprises Airtel et Vodacom. Une qualité de service qui ne cesse de se dégrader, a déploré le ministre qui a rappelé les nombreuses promesses que les Directeurs Généraux et les délégations venues des quartiers généraux avaient faites au Ministre lui-même et au Premier ministre.
Le Professeur Kin-Kiey Mulumba a rappelé que le moment était arrivé de sanctionner. Raison pour laquelle il a demandé à l’ARPTC de lui faire parvenir, dans le plus bref délai, la proposition d’astreinte financière prévue par les textes réglementaires du secteur.
4. Sur le quatrième et dernier point de sa déclaration, le ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba a rappelé aux opérateurs l’obligation qu’ils ont de collaborer avec le consortium chargé du Gateway international unique.
Fait à Kinshasa le 28 décembre 2012
La Cellule Communication et Presse
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