Aujourd'hui, 10
décembre, nous célébrons la Journée des droits de l'homme. La défense
des droits de l'homme, de la démocratie et de l'État de droit est le fil
conducteur des relations extérieures de l'UE.
Cette année a été une
année productive pour l'UE dans le domaine des droits de l'homme.
L'Union européenne a adopté une stratégie en matière de droits de
l’homme qui vise à renforcer l'efficacité et la cohérence de la
politique de l'UE à cet égard, dans tout l'éventail de ses activités.
Nous avons nommé le premier représentant spécial de l'Union européenne
pour les droits de l'homme, M. Stavros Lambrinidis. Il est chargé de
promouvoir les droits de l'homme dans le cadre d'un dialogue avec les
pays tiers, mais aussi avec les organisations internationales et
régionales. L'UE a également reçu le prix Nobel de la paix en octobre
2012, en reconnaissance de ses travaux en matière de réconciliation, de
démocratie et de promotion des droits de l'homme, qui ont contribué à
l'extension de la zone de paix et de stabilité sur le continent. Il est
donc naturel que la remise de ce prestigieux prix ait lieu le jour où
l’on célèbre les droits de l'homme.
Cette année, la Journée des droits de l'homme a pour thème l’inclusion et le droit de participer à la vie publique. C'est un thème particulièrement en phase avec l’actualité, au vu des processus de transition vers la démocratie en cours dans le monde entier. Un certain nombre de pays de notre voisinage, tels que la Tunisie, la Libye et l'Égypte, ont organisé avec succès des élections démocratiques l'année dernière, ce qui a permis à de nombreux citoyens de voter librement pour la première fois et a donné à ces derniers la possibilité de peser sur les décisions qui façonneront leur avenir. Cette orientation vers la démocratie s’est également manifestée dans des régions plus éloignées. Après des décennies de répression interne, de profondes mutations ont enfin lieu en Birmanie/au Myanmar. Nous avons également accueilli avec satisfaction l'adoption d'une nouvelle constitution provisoire en Somalie. Enfin, en Sierra Leone, les récentes élections se sont déroulées dans un climat pacifique.
Il reste encore beaucoup à faire pour soutenir les personnes qui n’hésitent pas à risquer leur vie pour défendre les valeurs fondamentales auxquelles elles croient, dans l’espoir d’un avenir meilleur, pour ellesmêmes et les générations futures. L'organisation d'élections ne saurait être qu'une première étape sur la voie d'une démocratie solide, dans laquelle les droits de l'homme peuvent s’enraciner. Les droits doivent être ancrés dans la société par les lois, mais aussi par la pratique quotidienne. L'UE est consciente que plusieurs gouvernements redoublent d’efforts pour imposer davantage de restrictions aux activités légitimes des ONG et notamment, mais pas uniquement, à celles qui bénéficient d'une source de financement extérieure. Elle soutient résolument le travail essentiel accompli par la société civile. Dans ce contexte, un Fonds européen pour la démocratie a été créé, traduisant concrètement la détermination de l'Union européenne à promouvoir la démocratie dans les pays voisins et audelà.
Cette année, la Journée des droits de l'homme a pour thème l’inclusion et le droit de participer à la vie publique. C'est un thème particulièrement en phase avec l’actualité, au vu des processus de transition vers la démocratie en cours dans le monde entier. Un certain nombre de pays de notre voisinage, tels que la Tunisie, la Libye et l'Égypte, ont organisé avec succès des élections démocratiques l'année dernière, ce qui a permis à de nombreux citoyens de voter librement pour la première fois et a donné à ces derniers la possibilité de peser sur les décisions qui façonneront leur avenir. Cette orientation vers la démocratie s’est également manifestée dans des régions plus éloignées. Après des décennies de répression interne, de profondes mutations ont enfin lieu en Birmanie/au Myanmar. Nous avons également accueilli avec satisfaction l'adoption d'une nouvelle constitution provisoire en Somalie. Enfin, en Sierra Leone, les récentes élections se sont déroulées dans un climat pacifique.
Il reste encore beaucoup à faire pour soutenir les personnes qui n’hésitent pas à risquer leur vie pour défendre les valeurs fondamentales auxquelles elles croient, dans l’espoir d’un avenir meilleur, pour ellesmêmes et les générations futures. L'organisation d'élections ne saurait être qu'une première étape sur la voie d'une démocratie solide, dans laquelle les droits de l'homme peuvent s’enraciner. Les droits doivent être ancrés dans la société par les lois, mais aussi par la pratique quotidienne. L'UE est consciente que plusieurs gouvernements redoublent d’efforts pour imposer davantage de restrictions aux activités légitimes des ONG et notamment, mais pas uniquement, à celles qui bénéficient d'une source de financement extérieure. Elle soutient résolument le travail essentiel accompli par la société civile. Dans ce contexte, un Fonds européen pour la démocratie a été créé, traduisant concrètement la détermination de l'Union européenne à promouvoir la démocratie dans les pays voisins et audelà.
Nous pensons que chacun
doit être libre d'exercer son droit à une participation égale. Les
femmes et les jeunes ont été aux avant-postes de bon nombre des
mouvements démocratiques que nous avons observés cette année et ont été
une source d'inspiration pour les citoyens du monde entier. Il convient
de s’attaquer aux obstacles que les personnes handicapées continuent de
rencontrer dans l’exercice de leur droit de participer à la vie
publique. L'UE est déterminée à travailler avec les gouvernements du
monde entier, au sein des organisations multilatérales et
internationales et dans un esprit de véritable partenariat avec la
société civile, pour soutenir les nouvelles démocraties et faire en
sorte que le droit à l'inclusion et à la participation à la vie publique
devienne une réalité concrète pour tous.
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