·Les affrontements armés entre des factions de
l’armée nationale près de Sake, dans le Nord-Kivu, ont provoqué depuis le
week-end dernier le déplacement des centaines de personnes de plusieurs
localités du Territoire de Masisi. Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies
pour les réfugiés (HCR), quelque 2.000 personnes sont arrivées au centre de
transit de Nkamira (au Rwanda) où elles ont pu bénéficier d’une première
assistance en biens non alimentaires. Selon une mission du HCR conduite à Sake
et Mugunga (Masisi), plus de 2.700 autres personnes déplacées, avec leur
bétail, se regroupent dans la périphérie de Goma, particulièrement à Mugunga et
Keshero. A Mugunga, les personnes déplacées se sont installées dans des salles
de classe d’une école et dans l’enceinte d’une église.
Le nombre de personnes déplacées internes en RDC a franchi la barre de 2 millions au 1er trimestre 2012
Le nombre de personnes déplacées internes en RDC a franchi la barre de 2 millions au 1er trimestre 2012
· Le nombre de personnes déplacées internes (PDI)
en République Démocratique du Congo a connu une augmentation de 241.000 personnes
au cours du premier trimestre de cette année, passant de 1,7 million au 31
décembre 2011 à plus de 2 millions au 31 mars de l’année en cours. La Province
du Sud-Kivu compte le plus grand nombre avec 856.162 personnes déplacées contre
634.598 au 31 décembre 2011, soit une progression de 35 %. Quant à la Province
du Nord-Kivu, elle a connu une augmentation de près de 20 000 personnes
déplacées. Ces deux provinces abritent plus 1,4 million de personnes déplacées,
représentant 70 % de toute la population déplacée. La Province Orientale,
malgré la présence des éléments de l’Armée de résistance du seigneur, connaît
une légère baisse avec un total de 466.000 PDI à la fin mars 2012 contre
quelque 471.000 PDI à la fin de 2011. Cette augmentation dans l’ensemble est
essentiellement due à la poursuite des opérations militaires en cours dans les
deux provinces du Kivu ainsi qu’à l’activisme de différents groupes armés,
opérant dans l’est du pays. Plusieurs exactions contre les populations civiles
sont rapportées au cours de ces opérations. Par ailleurs, l’insécurité
engendrée ne permet pas toujours aux acteurs humanitaires d’apporter une
assistance aux populations vulnérables.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire