CAUSE: LE PERSONNEL LOCAL A KINSHASA ET EN PROVINCES PRET
A MENER DES ACTIONS DE GRANDE ENVERGURE CONTRE M. KOBLER, CHEF DE LA MISSION ET
M. GUY CYRILLE, CHEF DE L’ADMINISTRATION
En effet, au
regard de l’évolution de la situation en République Démocratique du Congo, le
Conseil de Sécurité a décidé de réduire les effectifs de la Mission et le
Gouvernement d’accueil a suggéré la réduction des troupes de l’ordre de 7.000
militaires. L’une des conséquences de cette réduction exceptionnelle serait le
paiement des indemnités de sortie, déjà appliqué au Burundi selon les modalités
administratives bien connues.
Malheureusement, pour ce qui concerne la RDC, M. Kobler
et Guy Cyrille font tout pour ne pas honorer cet engagement en interprétant les
règlements des Nations Unies à leur manière pourvu que le personnel soit privé
de ses droits, du reste fondamental. La conséquence serait visiblement de
rendre ce personnel misérable du jour au lendemain, mettre leurs familles dans
la rue alors qu’on ne leur a pas donné la possibilité d’épargner. Tout l’argent
de la Mission ayant profité au personnel international, aux grands chefs de la
Mission dont les salaires, émoluments, avantages sont plus qu’impressionnants,
ici et peut être à New York, au rang desquels compteraient des millionnaires,
si pas des milliardaires. C’est là un véritable drame.
Par ailleurs, au lieu de réduire surtout le personnel
militaire, c’est plutôt le personnel congolais qui est le plus touché, ce qui
est invraisemblable. Grace à l’appui moral d’une brave dame du service du
personnel, qui a révélé au Congolais leur droit et leur a demandé de tenir
ferme, parce qu’Africaine comme eux, les congolais qui ont été chassés dans la
première et la deuxième vague, ont bravé l’autorité de Martin Kobler et de Guy
Cyrille pour obtenir leurs indemnités de sortie.
Cette fois encore, ces deux messieurs, comme des Jumeaux,
en parfait tandem, tiennent à empêcher les Congolais d’accéder à leurs
indemnités de sortie au motif que la Mission connait un grave déficit de
100.000.000 dollars américains, que l’enveloppe global des indemnités de sortie
payés lors des deux premiers licenciements auraient couté des millions à la
Mission, que ceux-là avaient de la chance, que le Secrétaire général des
Nations Unies s’opposent maintenant à cette opération. Aussitôt après avoir
annoncé cela, je vous invite à lire cette réaction de la part d’un personnel,
séance tenante, à l’endroit de Kobler et de Guy Cyrille son administrateur, qui
pourra vous inspirer, inspirer M. Ban Ki-moon, le Conseil de Sécurité des
Nations Unies, les pays contributeurs, les ambassadeurs, les autorités
gouvernementales, la presse mondiale et locale sur les œuvres d’injustice et
des maffias au sein des Nations Unies pour vous donner une idée sur la gravité
de la situation:
«M. Kobler, peut-être jusque-là, on ne vous a pas encore
jeté des pierres; vous recevez votre salaire régulièrement au moment convenu,
quant à nous, nous sommes ballotés;
après plus de 10 ans de services loyaux, nous n’avons rien parce que la Mission
ne nous donne pas grand-chose contrairement à vous qui vivez des frais des
missions et autres et épargnez vos salaires pendant des années; maintenant,
vous voulez nous mettre à la porte sans nous donner nos indemnités de sortie;
nous serons des misérables, dans la rue, nous aurons des AVC, nous mourrons,
nous serons chassés des maisons, dans la rue avec nos familles, alors que nous
avions servi les Nations Unies; en attendant, vous vous serez heureux d’avoir
gagné plus que prévu, d’avoir acheté des villas, de vous avoir constitué des
fortunes et. Où sont les droits de l’homme dans tout cela que vous chantez
matin, midi et soir; c’est une plaisanterie de mauvais goût; Vous tenez, vous
deux Kobler et Cyrille à priver les misérables travailleurs congolais de leurs
droits, vous y tenez mordicus parce qu’ils sont sans défense, et vous avez tous
les moyens à votre disposition pour mentir et mériter ainsi d’autres postes de
confiance de la part de ceux qui vous envoient. M. Cyrille n’hésite même pas à
évoquer le nom du Secrétaire Général des Nations Unies qui appuierait sa
démarche, QUELLE HONTE POUR LES NATIONS UNIES! Si cela est vrai; MONSIEUR KOBLER, MONSIEUR GUY CYRILLE, C’EST
COMME CELA QUE NAISSENT DES MOUVEMENTS COMME BOKO HARAM; C’EST A CAUSE DE CE
GENRE DE COMPORTEMENT QUE VOUS AFFICHEZ ; M. CYRILLE, M. KOBLER, VOUS
M’AUREZ FAIT CELA, JE SERAI DEVENU MISERABLE A CAUSE DE VOUS, MA FAMILLE SERAIT
DANS LA RUE A CAUSE DE VOUS, PARCEQUE MON SEUL PECHE C’EST D’AVOIR CHOISI DE
SERVIR LES NATIONS UNIES EN RESPECTANT SES VALEURS FONDAMENTALES JUSQU’A ETRE
TRAHI, VOICI LE SORT QUE JE VOUS RESERVERAI;
LORSQUE JE SAURAI QUE VOUS PASSEZ PAR UN CHEMIN QUE JE FREQUENTE, JE
M’ORGANISERAI !!!!!!!!!! JE PRENDRAI TOUTES LES DISPOSITIONS QUI
S’IMPOSENT………….
(Sous les applaudissements nourris du personnel) Town
Hall Meeting du mardi 10 mars 2015
J’invite la Presse Internationale et locale à venir
interviewer le personnel congolais surtout la catégorie du personnel journalier
et des IEC. Certainement, ils feront des documentaires qui circuleront à
travers le monde sur les scandales au sein des Nations Unies. Ce personnel que
je vois, organise des séances de prières chaque semaine pour survivre à ces
énormes injustices et surexploitations entretenus par les pouvoirs des Nations
Unies.
Ils parlent de déficit aujourd’hui, comment pourront-ils
expliquer que dans une grande Mission comme celle-ci, moins de 40 % du
personnel travaille effectivement (dont les 70 % de ces 40 % des Congolais)…
Un autre point pour démontrer la cruauté de la Mission de
Maintien de la Paix. De manière unilatérale, la Mission retient 10 % de salaire
mensuellement pour la caisse de pension, gardé dans des banques à New York, à
payer au travailleur à la fin de son contrat. Ce que nous vivons sur terrain.
Un travailleur qui quitte aujourd’hui, se voit ravir sa carte de travail et
donc n’a plus accès aux installations de la MONUSCO. Il aura rempli toutes les
procédures pour accéder à son argent, malheureusement, il attendra une année,
deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans et plus, et il mourra sans obtenir
cet argent au nom de la bureaucratie des Nations Unies.
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