Théophane
Kinda : Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, Membres de la presse, Auditeurs
de Radio Okapi, Bonjour et bienvenue à ce rendez-vous hebdomadaire.
Activités
des Composantes de la MONUSCO
Activités
de l’Equipe-Pays
Situation
militaire Activités des Composantes de la MONUSCO Protection de l’Enfant : Les
opérations militaires contre les groupes armés tels que les FDLR, le FRPI,
l’ADF et autres, ont donné lieu à la séparation d’un très grand nombre
d'enfants utilisés comme combattants et ceux jouant d’autres rôles de soutien
de ces différents groupes armés. Du 1er janvier à ce jour, plus de 510 enfants
(491 garçons et 19 filles) ont été séparés de ceux qui les ont recrutés
illégalement. Trente-sept pour cent de ces garçons et filles étaient âgés de
moins de 15 ans, ce qui est un crime de guerre. En outre, le 20 mars, les FARDC
ont remis à la MONUSCO 15 enfants anciennement associés aux FDLR. Dans le cadre
du Plan d'Action pour prévenir le recrutement d'enfants dans les forces
nationales, les FARDC ont accordé un accès complet et sans entrave aux agents
de la Section Protection de l'enfant de la MONUSCO et partenaires, afin de
vérifier s’il y a des enfants dans leurs rangs. Pendant le processus de «
screening » [identification] des 2773 éléments des FARDC au Sud-Kivu, Nord-Kivu,
Province Orientale et Katanga, aucun enfant n'a été trouvé.
Activités
de l’Equipe-pays Développement PNUD : En 2030, la planète comptera 9 milliards
d’habitants. La RDC à elle seule pourrait nourrir 2 à 3 milliards de Terriens
si les conditions sont mises en place. L’agriculture reste l’activité
principale de millions de populations rurales et urbaines en Afrique. En RDC,
ce secteur occupe près de 80 % de la population et le pays compte 80 millions
d’hectares de terres arables. Du 22 au 25 mars, le PNUD a co-organisé le Forum
international Agribusiness sur le thème «Vers une croissance inclusive, une
nouvelle vision pour la transformation agricole en Afrique ». Pendant 4 jours,
des petits producteurs, des bailleurs de fonds, des représentants des secteurs
privé et publics, des banquiers, des chefs de coopération technique ont discuté
du secteur agro-alimentaire et de ses filières. Objectifs : rendre
l’agriculture plus performante; briser le cercle vicieux de la faim et de la
malnutrition ; nourrir sainement la population à un prix abordable et préserver
le rôle majeur de l’agriculteur. Ce Forum Agribusiness crée des opportunités
d’affaires. Les défis et enjeux sont connus : rendre les pays africains et la
RDC auto-subsistants, où les petits producteurs gardent leur place, tout en ne
perdant pas de vue que d’ici à 15 ans, 30 % des Terriens pourraient être
nourris grâce à l’agriculture congolaise, devenue le grenier de la planète.
PNUD : La superficie de la RDC (2.345.409 Km2), sa diversité géologique et
hydrographique l’expose à plusieurs types de risques naturels tels que
l’érosion côtière et les inondations au Bas-Congo, les glissements de terrain à
Bukavu, les risques d’éruption volcanique à Goma ou d’explosion du gaz méthane
dans le Lac Kivu. Pour mieux se préparer à ces périls éventuels, la RDC et le
PNUD ont élaboré un document de projet « Appui au renforcement des capacités en
Gestion des Risques Naturels en RDC » qui a été approuvé. La séance a été
co-présidée par la Police Nationale Congolaise et le PNUD. Ce projet prévoit de
renforcer les capacités et les équipements des experts et équipes de secours du
Gouvernement congolais ; de mettre à jour la Plateforme Nationale de Gestion
des Risques Naturels. Ce projet diffusera des outils de cartographie et échange
de données, et il permettra d’avoir un système d’Alerte Précoce et de
Prévention des risques à Kinshasa et dans une province-pilote. Ce projet
diffusera aussi des outils de cartographie et d’échange de données. Il
permettra d’avoir un système d’Alerte Précoce et de Prévention des risques à
Kinshasa et dans une province-pilote.
Toujours
au PNUD, trois antennes provinciales de la Commission nationale de contrôle des
armes légères et de petit calibre et de la réduction de la violence armée, en
sigle CNC-ALPC, ont été inaugurées cette semaine. Elles sont partie intégrante
du Projet de lutte contre la possession et la circulation illicites des ALPC en
RDC. Cette inauguration illustre aussi la volonté des autorités de mener à bien
ce projet de désarmement et de restauration de la sécurité dont elles se sont
entièrement approprié les résultats. En termes de construction et d’équipement
des différentes antennes de la CNC-ALPC, ce projet a permis de réceptionner au
total cinq bâtiments totalement achevés et équipés et abritant les Antennes
provinciales de Bunia, Boma, Lubumbashi, Mbandaka et Kisangani. Les 3 antennes
de Kisangani, de Lubumbashi et de Mbandaka, inaugurées cette semaine, ont été
financées par l’Allemagne. Elles ont été équipées en mobilier et matériels
bureautiques, informatiques et de transport par la Coopération australienne.
Pour les trois antennes, le coût total est de 415.000 USD. En 2009-2010, une
étude conduite par le Gouvernement a révélé que près de 300.000 armes légères
et de petit calibre étaient aux mains des populations civiles et circulaient
illicitement dans l'Ituri, les Nord et Sud Kivu, le Maniema et le Tanganyika
dans le nord Katanga. C’est dans ce cadre que s’est déroulée, d’avril à août
2014, la campagne de désarmement civil volontaire dans l’Ituri, à Bunia,
Fataki, Libi et Mahagi, avec comme résultat la collecte de 23.600 ALPC, y
compris des munitions et le marquage de 550 armes à feu. Les remettants
volontaires ont reçu des kits en compensation dont des motos, des moulins à
moudre, des tôles : au total, 8.484 kits ont été distribués. En lançant cette
opération, on espérait récolter 2.500 armes et munitions. On en est à dix fois
plus. L’inauguration des 3 antennes de la CNC-ALPC de Kisangani, Lubumbashi et
Mbandaka est donc un maillon important de la chaîne de sécurisation des
personnes et de leurs biens, de la restauration de l’autorité de l’État, de la
consolidation de la paix, aux niveaux communautaire et provincial. Situation
militaire Les Casques bleus de la Brigade d’Ouest de la Force de la MONUSCO
mènent sans relâche des patrouilles intensives de domination de terrain, dans
le but de sécuriser les biens et les personnes à Kinshasa et dans les autres
provinces, où la situation sécuritaire a été jugée calme mais imprévisible
durant la semaine écoulée. En Province Orientale, cinq incidents majeurs liés
principalement aux kidnappings, ont été perpétrés pendant la période sous
examen par des rebelles résiduels de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA),
encore actifs dans le district de Haut-Uélé, particulièrement dans les
territoires de Dungu et de Duru. En effet, les rapports concordants ont fait état
du kidnapping de cinq individus près de la localité de Bangadi par vingt-six éléments
supposés appartenir à la LRA. Trois présumés rebelles de la LRA ont également
tendu une embuscade à un individu dans la région dénommée ‘’Zaïre’’, située à 3
kilomètres au Nord de Kpaika.
Des
rebelles de la LRA ont aussi pillé des biens appartenant à deux motocyclistes,
au cours d’une embuscade tendue sur l’axe Duru-Dungu. Les Forces onusienne et
congolaise poursuivent leurs opérations conjointes dénommées « Rudia II »
(Retour II), « Chuma Ngumi » (Poing d’acier) et « Bienvenue à la Paix », contre
les rebelles de la LRA encore actifs dans les districts de Haut et de Bas-Uélé,
visant à mettre un terme à l’activisme des éléments de la LRA. Le bataillon
Marocain de la Force de la MONUSCO a assuré l’évacuation médicale d’un militaire
Congolais blessé au cours de ces opérations. En Ituri, les miliciens du Front
de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI) continuent de perpétrer des
exactions contre les populations civiles vivant dans les localités situées au
Sud du territoire d’Irumu. En effet, environ cinq cents éléments de la milice
précitée, aux ordres du ‘’Colonel’’ Mbadu, demeurent actifs dans la région de
Gety, et opèrent principalement sur l’axe Boga-Bogoro, ainsi que dans les
régions situées près du lac Albert. Les éléments du FRPI ont pendant la période
sous examen attaqué douze villages dans les régions susmentionnées (Ngazu,
Kapalay, Matafu, Mangala, Mawara, Ngabu, Mandibe, Kagaba, Nyasoma, Sisa, Mogbe
et Lakpa), où ils ont perpétré des pillages, viols et kidnappings, qui ont
provoqué des déplacements des populations civiles. Pendant la période sous
examen, environ treize individus ont été kidnappés et approximativement neuf
femmes violées par les insurgés du FRPI dans les régions concernées. Le 19 mars
2015, des biens de valeur appartenant à deux agents d’une Organisation Non
Gouvernementale (ONG), ont été pillés par des miliciens du FRPI, au cours d’une
embuscade tendue dans la localité de Tchanda (7 kilomètres au Nord de Gety),
située sur l’axe Gety-Soke. Le même jour, des insurgés du FRPI ont tendu une
embuscade à un véhicule dans la région située à 7 kilomètres de Bukiringi, sur
l’axe Bukiringi-Boga, pillé tous les biens de valeur et blessé deux passagers,
qui ont été évacués vers l’hôpital de Gety pour des soins appropriés. Les
troupes de la Force de la MONUSCO et celles de l’armée congolaise déployées
dans la partie méridionale du district d’Ituri, poursuivent des opérations
contre les insurgés du FRPI, dans le but de contrer leurs activités négatives,
de rassurer et de protéger également les populations civiles. Trente-quatre
miliciens du FRPI ont ainsi été appréhendés par les troupes de l’armée
gouvernementale, soutenues par les Casques bleus de la Force de la MONUSCO, au
cours d’opérations menées pendant le mois en cours. Du 20 au 22 mars 2015, cinq
insurgés du FRPI ont été appréhendés par les Forces de Défense et de Sécurité congolaises
avec le soutien de la Force de la MONUSCO, dont deux soupçonnés d’avoir pris
part à l’assassinat le 3 mars 2015 d’un Major des FARDC en déploiement dans la
localité de Ntoroko, dans la région de Gety (57 kilomètres au Sud de Bunia),
sur l’axe Bukiringi-Boga.
Le
climat sécuritaire au Nord-Kivu, a été marqué par la poursuite des opérations
militaires contre les rebelles résiduels de l’Alliance des Forces Démocratiques
(ADF), auteurs de nouvelles atrocités contre les populations civiles dans le
territoire de Beni, mais aussi, contre d’autres groupes armés actifs dans les
différents territoires de cette province. Dans la région dénommée ‘’Grand
Nord’’, les rapports concordants ont fait état dans le territoire de Beni, du
meurtre à la machette d’approximativement trente civils dans une période
d’environ un mois, par des éléments supposés appartenir à l’ADF, dans la région
agricole de Mayangose, située dans la périphérie de Beni. Entre les 16 et 21 mars
2015, cinq individus (un homme et quatre femmes) ont été tués dans la région
précitée. Les Forces coalisées MONUSCO-FARDC poursuivent dans le cadre de
l’opération « Umoja 3 bis » (Unité 3 bis), la traque des rebelles réfractaires
de l’ADF, dans le but d’éradiquer ce groupe armé et d’assurer une protection
efficiente des populations civiles. Dans le territoire de Masisi, les miliciens
de l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS), profitant
du redéploiement des troupes des FARDC à Lukweti, ont commis des violations des
Droits de l’Homme dans la région de Kashebere, située à 10 kilomètres à l’Ouest
de Nyabiondo. Les FARDC ont initié des opérations dans le but de neutraliser la
présence d’éléments de l’APCLS dans cette région. Ainsi, après une longue
période d’accalmie, des accrochages ont repris entre les troupes des FARDC et
les miliciens de l’APCLS, aux ordres de Janvier, dans la région située au
Nord-ouest de Nyabiondo. Ces combats qui ont eu lieu dans la localité de Lwibo
et dans les régions situées sur l’axe Kinyumba-Lukweti, ont provoqué le
déplacement des populations civiles vers la base de la MONUSCO de Nyabiondo et
le centre de santé située dans la même localité. Trois éléments de l’APCLS ont
été appréhendés par les troupes des FARDC le 19 mars 2015 dans la région de
Kichwa, située à 15 kilomètres de Kitchanga. La situation sécuritaire dans la
région dénommée ‘’Petit Nord’’ de la province du Nord-Kivu, est demeurée
volatile pendant la période sous examen, et continue d’être marquée par un taux
élevé de meurtres ciblés, vols armés, embuscades des véhicules et enlèvements
des civils pour une demande de rançon, par des éléments des groupes armés non
identifiés, et ce, particulièrement dans le territoire de Rutshuru.
En
effet, le 17 mars 2015 à Bunagana, le chef du groupement de Jomba ainsi que
trois agents des Force de Défense et de Sécurité congolaises, ont été tués et
deux autres blessés, lorsqu’ils interpellaient des hommes armés, localisés dans
un hôtel. Trois suspects ont été appréhendés. Le 20 mars 2015, la Police
onusienne a fait savoir que selon les premiers éléments de l’enquête, les
éléments appartenant à ce groupe armé criminel répondaient aux ordres d’un chef
rebelle des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR).
Par
ailleurs, une augmentation des violations des Droits de l’Homme par les
rebelles des FDLR, notamment les arrestations arbitraires, les extorsions et
autres atrocités, a été observée pendant la période sous examen, dans les
localités situées dans le territoire de Rutshuru et au Sud du territoire de
Lubero. Dans le territoire de Rutshuru, des éléments des FDLR ont tendu une
embuscade à un minibus en déplacement de Beni vers Goma dans la région de
Bushendo, située à 30 kilomètres au Sud-est de Rwindi et enlevé huit passagers,
qui ont été emmenés vers la région de Katanda, dans le parc national de
Virunga. Des éléments supposés appartenir aux FDLR, ont également pendant la
période sous examen, fait incursion et pillé vingt maisons dans la localité de
Kazuba, située à 18 kilomètres au Nord-est de Katale. A noter que les FARDC ont
poursuivi dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi, la conduite
de l’opération « Sukola 2 », destinée à neutraliser les éléments des FDLR dans
cette province du Nord-Kivu. Du 18 mars 2015 à ce jour, six éléments en
provenance des groupes armés, se sont rendus aux troupes de la Force onusienne
déployées dans la province. Il s’agit de : cinq des Forces Démocratiques de
Libération du Rwanda (FDLR) et un de l’Alliance des Patriotes pour un Congo
Libre et Souverain (APCLS) [avec une arme AK-47 et des munitions]. Au Sud-Kivu,
en dépit de quelques activités négatives perpétrées par des groupes armés dans
certains territoires de la province, l’environnement sécuritaire demeure
globalement sous le contrôle des Forces onusienne et congolaise. En effet, dans
le territoire de Kabare, selon des sources militaires et celles des autorités
locales, le chef rebelle d’une faction du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki,
dénommé Blaise Lukisa, a lancé le 17 mars 2015 avec ses miliciens, une attaque
contre le camp des déplacés de Lwizi, situé dans le village Nakarwa (dans la
chefferie de Nindja, près de la localité d’Ihembe, à 75 kilomètres au
Nord-ouest de Bukavu), tué un individu et blessé un autre. Dans le territoire
de Kalehe, dans la nuit du 19 au 20 mars 2015, des éléments armés non
identifiés ont attaqué le poste de contrôle de la Police Nationale Congolaise
(PNC) situé près du village Noremese (35 kilomètres au Sud-est de Minova), tué
un policier et emporté six armes AK-47. Des troupes d’intervention rapide des
FARDC ont immédiatement été déployées dans la zone afin de contrer cette
attaque et de rétablir la sécurité dans la région. L’armée congolaise, soutenue
par la Force de la MONUSCO, poursuit ses opérations contre les groupes armés
actifs dans cette province. L’opération dénommée « Kamilisha Usalama 2 »
(Renforcer la paix 2) est ainsi menée, avec succès, dans le territoire d’Uvira,
contre les rebelles du Front National de Libération (FNL) et ceux des
différents groupes armés. Le 18 mars 2015, deux éléments du groupe Mayi-Mayi
Yakutumba, actifs dans la région de Lemera (28 kilomètres à l’Ouest de Bwegera,
dans les Moyens Plateaux du territoire d’Uvira), ont été appréhendés par des
troupes des FARDC. Les FARDC ont également lancé pendant la période sous
examen, des opérations militaires contre plusieurs factions du groupe Mayi-Mayi
Rahiya Mutomboki actives sur trois axes routiers majeurs du territoire de
Shabunda, dans le but de les libérer de l’emprise de ces forces négatives et de
renforcer l’autorité de l’Etat dans cette contrée. Au Katanga, l’armée
congolaise, soutenue par la Force de la MONUSCO, mène des activités militaires
déterminantes, dans le but de contrôler et de terminer les conflits ethniques
entre les communautés Luba et pygmée, mais également de mettre un terme aux
violences perpétrées par les miliciens du groupe Mayi-Mayi Bakata-Katanga dans
les territoires de Manono, Nyunzu et Moba. Les miliciens pygmées ont en effet
pendant la période sous examen, lancé une série d’attaques dans les régions
situées autour du village stratégique de Mukebo, à 160 kilomètres au Nord-est
de Manono. Les villages Luba de Kazana (154 kilomètres au Nord-est de Manono)
et celui de Kabondo (203 kilomètres au Nord-est de Manono) ont à cette occasion
été attaqués et incendiés par les chefs rebelles pygmées dénommés Sac-Vide,
Nyumba-Isha et Moket. Un civil Luba a été tué et huit autres blessés. Des miliciens
Luba, ont en représailles à ces attaques des éléments Mayi-Mayi pygmées, initié
des attaques contre les régions adjacentes au territoire de Kalemie, notamment
Kisunkulu (150 kilomètres au Sud-ouest de Kalemie) et Kasanga-Nyemba (169
kilomètres au Sud-ouest de Kalemie). Des éléments Mayi-Mayi Bakata-Katanga ont
également incendié le 19 mars 2015, plusieurs maisons dans le village Kapangwe,
situé à 235 kilomètres au Sud-est de Manono, causant le déplacement des
populations civiles vivant dans cette région. En réponse, les troupes des FARDC
ont lancé des patrouilles de liaison sur l’axe Manono-Nyunzu, dans le but de
prendre en sandwich les miliciens pygmées actifs entre les territoires de
Nyunzu et de Manono et de mettre un terme aux conflits entre les deux
communautés. Les troupes gouvernementales ont à cet effet, démantelé plusieurs
postes de contrôle établis dans la région par les miliciens pygmées, dans le
but d’encourager environ vingt mille déplacés Luba concentrés à Nyunzu-centre,
de retourner dans leurs villages respectifs. L’environnement sécuritaire dans
le Secteur 2 est calme. Enfin, la Force de la MONUSCO a mené 1.861 patrouilles
armées, dont 567 nocturnes, et fourni 88 escortes pendant la période sous
examen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire