Pour un plan quinquennal de lutte contre le choléra, l’épidémie a fait plus de 52.000 cas en deux ans Plus de 52.400 cas de choléra dont 1.293 décès ont été rapportés dans neuf des onze provinces de la RDC ces deux dernières années, selon les spécialistes de la lutte contre le choléra qui se sont réunis les 23 et 24 janvier sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Ministère de la Santé. En 2012, 30.753 cas de choléra dont 709 décès ont été enregistrés contre 21.700 en 2011, dont 584 décès. Selon les spécialistes, la réponse au choléra a été plus effective dans les zones épidémiques de l’ouest où l’on a enregistré la diminution des cas et de la mortalité. Dans les zones endémo épidémiques de l’est, par contre, le nombre de cas a augmenté de plus de 68 %, allant d’environ 14.000 en 2011 à 23.578 en 2012. Cette augmentation est la résultante de la flambée de cas en Ituri – allant de 639 à 5.024 d’une année à l’autre – et de la détérioration des conditions sécuritaires dans des zones endémiques. Pour permettre un meilleur contrôle de l’épidémie et améliorer la réponse au choléra dans les années à venir, l’atelier a recommandé, entre autres, le renforcement de l’hygiène intra-hospitalière, la flexibilité des financements, le renforcement de la surveillance épidémiologique et du système de communication, la création d’un fonds d’urgence choléra et le financement systématique des plans de contingence provinciaux, ainsi que la standardisation des centres de traitement de choléra. Les participants ont insisté sur l’importance de reconnaître le choléra comme un grand risque de santé publique et sur la nécessité de développer des solutions à long terme. Ainsi un plan quinquennal 2013 – 2018 pour l’élimination du choléra est en cours d’élaboration afin de mobiliser plus de financement de développement, surtout dans les zones endémiques de l’est où l’insécurité constitue un défi de taille dans la bataille. Ces deux dernières années, seules les deux provinces du Kasai n’ont pas été touchées par l’épidémie de choléra. L’accès limité à l’eau potable, surtout dans les milieux ruraux, les insuffisances dans la pratique de l’hygiène et le dysfonctionnement du système de santé sont parmi les causes majeures de la persistance de l’épidémie de choléra dans le pays. La rougeole persiste en Province Orientale avec 400 cas dont 10 décès en une semaine Après une période de relative accalmie, les districts du Bas-Uele et de la Tshopo ont enregistré une flambée de cas de rougeole dans la semaine du 24 au 27 janvier avec environ 400 cas rapportés dont une dizaine de décès. La Zone de santé de Yahuma dans la Tshopo est la plus touchée avec 196 cas dont quatre décès, suivie de la Zone de santé de Basoko avec 83 cas dont deux décès. En 2012, la RDC a déclaré environ 73.794 cas de rougeole avec 2.023 décès. La maladie sévit dans plusieurs provinces congolaises, particulièrement dans la partie orientale où l’insécurité liée aux conflits armés ne permet pas le déroulement normal des campagnes de vaccination. En réponse aux derniers développements de l’épidémie, les campagnes de vaccination pour les enfants de six mois à 14 ans sont en cours depuis novembre 2012 dans une cinquantaine des zones de santé particulièrement touchées. Le PAM a distribué des vivres à plus de 100.000 personnes à Goma et ses environs Dans le Nord-Kivu, le Programme alimentaire mondial (PAM) a distribué dans la semaine du 21 au 27 janvier des vivres à 102.000 personnes déplacées dans les sites autour de Goma. Cette distribution s’est achevée cette semaine. Actuellement, d’autres distributions ont lieu pour 74.300 personnes déplacées : 18.300 personnes dans le Rutshuru et 56.000 à Kitchanga. Dans le Territoire de Lubero, le PAM a lancé une opération « bons d’achats » pour 40.000 personnes, il s’agit notamment de 20.000 déplacés internes et 20.000 membres de la communauté d’accueil. Les bons d’achat permettent aux populations bénéficiaires d’acheter des vivres sur les marchés locaux. Cette forme d’assistance, qui est possible quand les marchés sont bien approvisionnés, permet aux déplacés et familles d’accueil de s’approvisionner en vivres de leur choix et une meilleure intégration des personnes déplacées dans les communautés d’accueil. Ce système permet aussi de revitaliser l’économie locale.
Une foire aux biens non alimentaires au profit de 5.000 personnes dans le Lubero, Nord-Kivu l’ONG Conseil Norvégien pour les Réfugiés (NRC) a apporté dans le cadre du programme de Réponse rapide aux mouvements de populations (RRMP) une assistance à environ 1.000 ménages vulnérables – déplacés et retournés – dans la localité de Katiri–Kalevya, au sud-ouest du Territoire de Lubero. Ces déplacés ont fui, depuis le mois de septembre dernier, les différents affrontements entre les éléments des groupes armés Mayi-Mayi PARECO et les FDLR/RUD, au sud-ouest de Kanyabayonga ainsi que les attaques intermittentes des milices Raia Mutomboki contre les FARDC, dans des villages des territoires de Rutshuru et de Kalehe. Les personnes qui retournent dans cette zone ont été motivées par le rétablissement de la sécurité, les mauvaises conditions de vie dans les milieux de déplacement et le souci des parents pour la scolarisation de leurs enfants. Le RRMP, conjointement géré par UNICEF et OCHA, est l’un des principaux systèmes de réponse aux interminables mouvements de population à l’est de la RDC. En 2012, ce programme a permis d’assister plus de 1,2 million de personnes à l’est de la RDC. On estime à 2,7 millions le nombre de personnes déplacées internes en RDC.
Une foire aux biens non alimentaires au profit de 5.000 personnes dans le Lubero, Nord-Kivu l’ONG Conseil Norvégien pour les Réfugiés (NRC) a apporté dans le cadre du programme de Réponse rapide aux mouvements de populations (RRMP) une assistance à environ 1.000 ménages vulnérables – déplacés et retournés – dans la localité de Katiri–Kalevya, au sud-ouest du Territoire de Lubero. Ces déplacés ont fui, depuis le mois de septembre dernier, les différents affrontements entre les éléments des groupes armés Mayi-Mayi PARECO et les FDLR/RUD, au sud-ouest de Kanyabayonga ainsi que les attaques intermittentes des milices Raia Mutomboki contre les FARDC, dans des villages des territoires de Rutshuru et de Kalehe. Les personnes qui retournent dans cette zone ont été motivées par le rétablissement de la sécurité, les mauvaises conditions de vie dans les milieux de déplacement et le souci des parents pour la scolarisation de leurs enfants. Le RRMP, conjointement géré par UNICEF et OCHA, est l’un des principaux systèmes de réponse aux interminables mouvements de population à l’est de la RDC. En 2012, ce programme a permis d’assister plus de 1,2 million de personnes à l’est de la RDC. On estime à 2,7 millions le nombre de personnes déplacées internes en RDC.
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