Monsieur le Gouverneur,
Si je me permets aujourd’hui de vous écrire cette première lettre
ouverte, c’est en ma triple qualité de Président national d’un parti politique,
la Solidarité Congolaise pour la Démocratie et le Développement, Scode, et de notable de la province du Katanga
et de la commune de Ngaliema à Kinshasa. Ma patience est au bout devant vos
différentes provocations, différents comportements et agissements contre moi
depuis votre retour d’exil, jusqu’à ce jour. C’est aussi dans le souci
d’éclairer l’opinion katangaise, congolaise et internationale, afin de lui
permettre de mieux vous découvrir, vous connaître, et d’avoir une idée réelle
de votre personne c’est-à-dire un homme qui mérite d'être repris, et qui raidit
le cou, sera brisé subitement et sans remède. Ma démarche d’une essence
chrétienne pour un frère dans la foi n’étant nullement dans l’intention de vous
nuire, mais celle de vous aider à changer votre caractère et comportement.
En tant qu’un homme, créé à l’image de Dieu, et surtout selon sa
ressemblance, j’ai une personnalité et une dignité à préserver tant sur le plan
local, national, qu’international. Je me suis limité dans cette première lettre
à vous prodiguer des conseils, dans la vérité. Je suis votre frère qui vous
connaît bien, qui vous a tendu sa main lorsque vous êtes rentré de votre exil.
Je vous ai reçu, logé et nourri, mais je vous ai toujours dit la vérité en
face, en lieu et place de flatteries. A votre détriment, vous apprendrez un
jour comme le disait si bien Jean de La Fontaine dans l’une de ses fables que
tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Dans cette première lettre
ouverte, je tâcherais d’expliquer à l’opinion katangaise, congolaise ainsi
qu’internationale, comment nous nous sommes connus, comment vous aviez procédé
pour vous procurer aujourd’hui ce que vous estimez avoir reçu légalement, et
enfin les raisons qui vous ont poussé à organiser la tentative d’assassinat
contre ma personne et ma famille en date du 15 juin 2010, ainsi que la
destruction et pillage des installations de ma station Radio Télévision
Lubumbashi Jua, et celle de ma résidence à la même date.
I.
Genèse
Sauf omission de ma part, je ne me souviens pas vous avoir connu ou
entendu parler alors que j’étais encore étudiant à l’université de Lubumbashi,
ni encore moins lorsque j’entrais dans ma vie professionnelle en tant
qu’avocat. Le seul souvenir dont je me souviens de vous est d’avoir entendu
parler de vous, remonte de la période pendant laquelle votre nom a été cité
dans une affaire honteuse d’escroquerie dans les affaires des magasins Témoins
et d’achat d’armes pour le compte de la République Démocratique du Congo, que
vous avez, sauf oublier de votre part, escroqué le feu Président Laurent-Désiré
Kabila. C’est alors que j’ai été contacté par l’un de vos collaborateurs, en la
personne de l’Honorable Godé Yasupa, pour que j’use de tout mon poids pour que
vous reveniez au pays, vue que votre situation devenait de plus en plus
difficile et insoutenable à l’étranger ; situation que vous connaissez
parfaitement bien et sur laquelle vous ne pouvez pas me contredire.
Je me souviens, que je me faisais toujours accompagner de M. Lord
Nawej lors de nos différentes rencontres à l’étranger. Vous vous souviendrez
que j’ai eu à effectuer plusieurs voyages à Sun City pour rencontrer
différentes autorités politiques alors que je n’étais qu’un simple avocat pour
vous permettre de regagner le pays et contrairement aux autres personnes qui entreprenaient
les mêmes démarches que moi, je ne vous avais jamais demandé un seul dollar
pour toutes les démarches effectuées y compris les frais de voyage et de
restauration car je vous considérais toujours comme un frère en détresse. Nos
différentes démarches et différents contacts en votre faveur ont eu comme
résultante, la bénédiction du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange qui a
finalement accepté que vous reveniez au pays malgré tout ce que vous aviez
causé comme préjudice à son père, M’zee Laurent-Désiré Kabila, alors chef de
l’Etat.
A votre retour au pays, j’avais remarqué que vous n’aviez ni
argent de poche, ni endroit où habiter, et j’ai eu à m’occuper de bon cœur de
votre logement et restauration, et ce, dans mes installations, non pas vous seul,
mais avec tous les vôtres, pris en charge de la même manière que vous. A cette
époque, le Gouverneur Ngoy Mukena s’est engagé en tant que gouverneur pour
supporter les frais de logement et de restauration qui s’élevaient jusqu’à
250.000 Usd que je n’ai jamais réclamés. Je me souviens encore, que le jour où
vous êtes rentré au pays, vous étiez accompagné de M. Paul (un sujet zambien)
que vous m’aviez présenté comme étant votre frère, et c’est lui qui avait loué
le jet qui vous avait amené de Johannesburg à Kinshasa et de Kinshasa à
Lubumbashi, et comme l’accueil était chaleureux, vous aviez usé de trafic
d’influence pour informer aux autorités de la Gecamines et autres opérateurs
miniers que c’était le chef de l’Etat qui vous a envoyé implanter son parti le
PPRD au Katanga, et que la Gecamines Developpement devrait vous donner ses
minoteries pour moudre la farine afin de permettre au parti PPRD d’avoir des
subventions. C’est ce qui a été fait. Dites-moi pourquoi M. Paul est-il rentré
en Zambie? Car, un bon matin, ce dernier m’a appelé, alors qu’il se trouvait
dans le jardin de la résidence Lofoi, qui appartenait à M. katebe Katoto, où
vous vivez actuellement, et il me parla en ces mots : « Muyambo mon frère, j’ai
pensé que Katumbi était mon frère, mais ce qu’il vient de faire est
inacceptable, et je préfère rentrer en Zambie… ». J’ai essayé pour ma part de
le persuader en lui disant que vous deux vous formiez une bonne équipe de
travail, et que le début a toujours été difficile, et que ça pouvait marcher dans
les jours à venir.
En présence de M. Paul, je vous ai appelé pour demander ce qui
s’était passé entre vous ? J’ai été surpris de votre réponse: « Président,
laissez-le partir », et ma deuxième question de savoir pourquoi devons-nous le
laisser partir ? Sans attendre votre réponse Paul va me cracher la vérité en
ces termes : « lorsque le président Joseph Kabila Kabange a accepté le retour
de Moïse Katumbi au pays, ce dernier (Moise Katumbi), m’a demandé de louer un
jet pour lui, et qu’en contre partie, je devrais moudre les maïs à la Gecamines
Developpement pour une période de 3 mois, de manière à récupérer mon argent, en
écoulant mes maïs à 15 Usd le sac, en réservant 15 % de commission sur chacune
de livraison, au profit de M. Moise Katumbi.
Quelle ne fut pas la surprise de Paul d’apprendre qu’au lieu de
livrer le sac de maïs de 25 Kg à 15 Usd à la Gecamines Developpement, M. Moise Katumbi
le livrait à 30 Usd. Il est écrit dans les Saintes écritures « Nul ne peut
servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera
à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ». Et là
j’ai été convaincu par Paul, et je ne pouvais plus insister qu’il reste à
Lubumbashi. Je me souviens encore que vous commenciez à racketter des Libanais
et des Grecques dans cette ville de Lubumbashi pour remplir vos poches. Et
l’une de vos premières victimes fut M. Fwade, un sujet libanais à qui vous aviez
exigé la somme de 400.000 Usd en le menaçant de démolir sa résidence avec
l’aide des fanatiques de Mazembe, et ce dernier a quitté précipitamment le pays
pour aller s’exiler en Afrique du Sud. Et à ma question de savoir le pourquoi
de ces types de comportements, vous m’aviez laissé entendre que vous le faisiez
pour avoir de l’argent de poche, et que vous me réserveriez ma part. Chose que
je n’avais pas aimée, ni appréciée, et je me souviens vous avoir répondu en ces
termes : « président, il est bon pour un homme de vivre et de se nourrir de ce
qui lui revient, comme fruit de son travail, et non de s’enrichir de ce qui est
à autrui, qui est source de malédiction ». Le jour suivant, c’est M. Alex Bazano
qui m’appelle en détresse pour m’informer de menaces que vous exerciez sur sa
personne en vue de lui ravir ses biens, et votre réponse a été claire : «
Président, ce Monsieur n’a jamais contribué à l’équipe de Mazembe ». Je vous
avais conseillé avec insistance pour que vous le laissiez en paix, vous m’aviez
dit qu’il devrait à tout prix contribuer. Tel ne fut pas ma surprise de voir
que ce Monsieur était devenu votre meilleur et grand ami. Ne dit-on pas ceux
qui se ressemblent s’assemblent.
II.
Dossier Sempya
Il est écrit, « Celui qui a reçu la semence parmi les épines,
c'est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la
séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse ».
Malin que vous êtes, vous saviez où vous vouliez m’amener en me piégeant avec
des gens que vous m’envoyiez comme c’est fut le cas de Judas et Jésus.
Cependant selon ma foi chrétienne, dans mon éducation et dans mon sang, je n’ai
jamais eu en aucun moment un esprit tribal ou celui de haïr les autres à cause
de leur appartenance ethnique ou tribale car celui qui prétend être dans la
lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres et le Seigneur
d’ajouter que quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun
meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui. Je ne comprenais pas que vous
puissiez envoyer Mme Liliane Pande et M. Kiki Mushota venir me dire que je pouvais
être un bon Président de la communauté Sempya; chose que je ne voulais jamais
entendre dans mes oreilles. Comme je devais écouter la voix de mon Sauveur
Jésus-Christ et pour aider les miens, j’ai accepté non pas pour votre volonté
mais pour la volonté divine car il est écrit « l'Eternel Dieu est un soleil et
un bouclier, l'éternel donne la grâce et la gloire, il ne refuse aucun bien à
ceux qui marchent dans l'intégrité ».
Les deux émissaires vous ont fait rapport, et vous êtes
personnellement venu à ma résidence pour me convaincre, et dans l’immédiat
j’avais dit que je ne parlais pas la langue Bemba. Vous m’aviez dit que cela
n’était pas nécessaire, et que vous seriez là pour m’encadrer, m’aider à
apprendre vite cette langue de chez nous avec votre concours. Chose que
j’apprécie aujourd’hui puisque j’en parle. Ainsi fait, les élections se sont
organisé, et j’ai été élu Président national de l’association socio culturelle Sempya.
J’ai usé de tout mon poids pour que le cri de notre communauté puisse se faire
entendre et que la communauté puisse sortir de la misère. J’ai été scandalisé
le jour où vous êtes venus me dire que vous aviez décidé, vous et le feu
ambassadeur Katumba Mwanke ce qui suit : « Pour que le chef de l’Etat Joseph Kabila
Kabange prenne notre communauté en considération, nous devrions lui faire des
chantages…».
Je vous ai dit sans réfléchir que cela ne pouvait pas marcher avec moi et mon éducation, car je suis le président qui dirige une association avec l’appui de mon Comité Directeur, pour le bon fonctionnement de celle-ci, et que tous les projets devraient être proposés par le président que j’étais et qui devait à son tour le soumettre au Comité Directeur et non aux membres même d’honneur à vouloir influencer le Comité National. J’étais contre votre proposition qui était de nature à faire chanter le chef de l’Etat, et je ne savais comment entrer en contact avec lui pour l’informer de ce qui se conjugue contre lui. Je vous avais dit en face : « pourquoi le feu Ambassadeur qui ne s’était jamais intéressé à la communauté puisse le faire maintenant » ? Votre réponse : « tu ne comprends rien » j’ose croire que c’est vous qui ne compreniez rien. J’ai pensé vous faire revenir à la raison ; j’ai été désagréablement surpris et étonné que le même jour, le comité de sages composé de M. Bwalya, Tshansa et Csrt puisse me convoquer pour que j’accepte vos propositions. Le rendez-vous était fixé à 18 heures à la résidence de M. Bwalya et moi j’étais accompagné de l’honorable Aerts Kayumba, les sages étaient là, y compris vous-même, et devant ces derniers j’ai été très clair disant qu’il n’était pas question que l’association Sempya fasse la politique et que je n’étais pas un président pour être manipulé. Je vous avais dit devant tous ces gens que vous pouviez jouer ce jeu avec tous les autres mais pas avec moi car vous ne m’avez pas élu à la tête de Sempya pour protéger vos intérêts. Et je vous ai dit clairement et cela devant toutes ces personnalités que je ne pouvais pas jouer votre jeu. C’est ce qui a fait que la réunion soit terminée en queue de poisson. A la suite de ces évènements, vous aviez tout fait pour m’écarter de l’association étant donné que nos membres ainsi que nos autorités provinciales étaient déjà pris en otage. Vous êtes venu avec des agents de l’ordre pour organiser les élections en vue de me destituer et malgré ce cirque, c’est ce jour que vous aviez compris que Sempya était divisée en deux ailes. Il y en a ceux qui ont résisté avec moi et ceux dont vous aviez acheté la conscience qui sont partis avec vous. Dois-je vous rappeler que vous avez fait tabasser votre propre petit frère, l’Honorable Aerts Kayumba puisqu’il a estimé à l’époque que ma démarche était noble. Ainsi, j’avais déposé une plainte contre vous au parquet de Bruxelles. La plainte a été retirée par la victime parce que vous lui avez présenté des excuses. La violence est votre seconde nature. Chose que j’aime aujourd’hui et qui me soulage car ceux-là même qui sont partis avec vous ne cessent de me dire : « Président, excuse-nous car nous avons été trompés… ». Vous êtes conscient que vous n’avez rien fait pour la communauté. Par contre, vous vous êtes servi de la base de Sempya comme un tremplin et ses membres comme des torchons finis. Dites-moi en toute honnêteté qui de Sempya aviez-vous propulsé ? Si ce n’est ceux qui sont à votre solde, esclaves de votre argent. Vous voulez me dire que vous aviez aidé le Bishop Mwewa avec sa chaine de télévision, qui, à longueur de journée ne fait que passer vos insultes pour vous plaire ? Vous l’avez financé pour acheter sa conscience et c’est ce que vous trouvez normal. Et c’est ce que vous vouliez avec ma chaine de télévision et de radio et quand j’ai dit non vous étiez étonné de ma réponse.
Je vous ai dit sans réfléchir que cela ne pouvait pas marcher avec moi et mon éducation, car je suis le président qui dirige une association avec l’appui de mon Comité Directeur, pour le bon fonctionnement de celle-ci, et que tous les projets devraient être proposés par le président que j’étais et qui devait à son tour le soumettre au Comité Directeur et non aux membres même d’honneur à vouloir influencer le Comité National. J’étais contre votre proposition qui était de nature à faire chanter le chef de l’Etat, et je ne savais comment entrer en contact avec lui pour l’informer de ce qui se conjugue contre lui. Je vous avais dit en face : « pourquoi le feu Ambassadeur qui ne s’était jamais intéressé à la communauté puisse le faire maintenant » ? Votre réponse : « tu ne comprends rien » j’ose croire que c’est vous qui ne compreniez rien. J’ai pensé vous faire revenir à la raison ; j’ai été désagréablement surpris et étonné que le même jour, le comité de sages composé de M. Bwalya, Tshansa et Csrt puisse me convoquer pour que j’accepte vos propositions. Le rendez-vous était fixé à 18 heures à la résidence de M. Bwalya et moi j’étais accompagné de l’honorable Aerts Kayumba, les sages étaient là, y compris vous-même, et devant ces derniers j’ai été très clair disant qu’il n’était pas question que l’association Sempya fasse la politique et que je n’étais pas un président pour être manipulé. Je vous avais dit devant tous ces gens que vous pouviez jouer ce jeu avec tous les autres mais pas avec moi car vous ne m’avez pas élu à la tête de Sempya pour protéger vos intérêts. Et je vous ai dit clairement et cela devant toutes ces personnalités que je ne pouvais pas jouer votre jeu. C’est ce qui a fait que la réunion soit terminée en queue de poisson. A la suite de ces évènements, vous aviez tout fait pour m’écarter de l’association étant donné que nos membres ainsi que nos autorités provinciales étaient déjà pris en otage. Vous êtes venu avec des agents de l’ordre pour organiser les élections en vue de me destituer et malgré ce cirque, c’est ce jour que vous aviez compris que Sempya était divisée en deux ailes. Il y en a ceux qui ont résisté avec moi et ceux dont vous aviez acheté la conscience qui sont partis avec vous. Dois-je vous rappeler que vous avez fait tabasser votre propre petit frère, l’Honorable Aerts Kayumba puisqu’il a estimé à l’époque que ma démarche était noble. Ainsi, j’avais déposé une plainte contre vous au parquet de Bruxelles. La plainte a été retirée par la victime parce que vous lui avez présenté des excuses. La violence est votre seconde nature. Chose que j’aime aujourd’hui et qui me soulage car ceux-là même qui sont partis avec vous ne cessent de me dire : « Président, excuse-nous car nous avons été trompés… ». Vous êtes conscient que vous n’avez rien fait pour la communauté. Par contre, vous vous êtes servi de la base de Sempya comme un tremplin et ses membres comme des torchons finis. Dites-moi en toute honnêteté qui de Sempya aviez-vous propulsé ? Si ce n’est ceux qui sont à votre solde, esclaves de votre argent. Vous voulez me dire que vous aviez aidé le Bishop Mwewa avec sa chaine de télévision, qui, à longueur de journée ne fait que passer vos insultes pour vous plaire ? Vous l’avez financé pour acheter sa conscience et c’est ce que vous trouvez normal. Et c’est ce que vous vouliez avec ma chaine de télévision et de radio et quand j’ai dit non vous étiez étonné de ma réponse.
Vous souvenez-vous du jour où la RTLj faisait passer l’émission
sportive en parlant de la violence des 100 % contre les joueurs de Vclub, jour
où vous n’étiez pas gêné de m’appeler et de me demander ceci : « président,
est-ce vous suivez la télé » ? Je vous ai dis non, qu’est ce qu’il il y a ? A
vous de répondre : « suis la télévision ». En ouvrant celle-ci j’ai trouvé que
les journalistes commentaient sur la violence qu’il y a eu au stade et j’ai
fini par comprendre que vous êtes ennemi de la démocratie et de la liberté
d’expression et que vous préférez les flatteries. Voilà dans quel état
d’esclavagisme vous placez vos propres frères.
III. Dossier Muamba
Kabasele (Pillage de la mine de Mbola)
Il est écrit dans les Saintes écritures « Cherchez premièrement le
royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données
par-dessus ». Souvenez-vous m’avoir appelé au téléphone pour me demander si je
pouvais vous tenir compagnie visiter la mine de Mbola ? J’ai décliné cette
offre au motif que j’étais très occupé. Quelques heures plus tard, j’ai été
informé de l’ampleur du dégât que vous aviez causé en complicité avec les
creuseurs à la mine de Mbola ; Je vous avais appelé au téléphone pour en savoir
plus, en vous demandant ceci : « président est-ce vrai ce que je viens
d’apprendre ? Vous m’aviez répondu sans gêne : « président ni ba Kasaï…» ( président ce sont des Kasaïens !), j’ai
rétorqué en disant que même si c’est un Kasaïen, il a perdu beaucoup de biens
et de l’argent et qu’il fallait lui donner un délai raisonnable pour quitter la
concession. Votre réponse était en kibemba « (benatshalo) ce qui signifie c’est
notre terre ». Au fait c’était quoi au juste ? Vous étiez informé que les
minerais de la mine de Mbola pour lesquels M. Muamba Kabasele détenait les documents
dument signés par le ministre des Mines M. Ingele Ifoto avaient une forte
teneur. De là vous vous êtes résolu de le mettre dehors pour vous en accaparer,
avec l’appui de creuseurs.
Arrivé sur le lieu, vous aviez tenu un meeting incendiaire
d’incitation à la haine et au pillage des biens et des installations de M. Muamba
Kabasele, dont, même le Président de l’Assemblée Nationale de l’époque, M.
Vital Kamhere a accusé réception de la plainte de la victime. Vous insistiez en
disant que c’était vous la justice, je dirai le « justicier ». Ainsi M. Muamba
Kabasele a perdu ses biens d’une valeur de plus de 1.500.000 Usd et 400.000 Usd
en espèce. Il a porté plainte au Parquet
de Grande Instance de Kipushi, vous n’aviez dénié y répondre ; par contre le
Procureur de la République, M. Kasongo Mpau Okingi en a eu pour son compte avec
des insultes. Le directeur de Cabinet du Chef de l’Etat à l’époque, M. Léonard
She Okitundu a écrit, il a perdu son temps ; Le ministre de l’Intérieur de
l’époque l’Honorable Théophile Bemba Nfundu a demandé la sécurisation de la
carrière de Mbola et a envoyé des messages au Gouvernorat de la province, il
n’y a jamais eu de réaction. C’est à cette occasion que j’apprendrais que les
barrières qui étaient érigées pour contrôler les entrées et sorties de la
carrière de Mbola ont été détruites par vous-même et cela malgré la présence
des policiers. Quand ces derniers ont voulu intervenir, vous vous êtes
déboutonné pour les affronter. Vue le nombre de creuseurs qui vous
accompagnait, vous aviez réussi votre coup. Quelques mois plus tard, vous vous
êtes retourné contre les creuseurs qui vous ont aidé pour vous accaparer de
cette mine. Finalement, suite à ces pillages, destructions et vols de ses
biens, M. Kabasele va piquer une crise et va rendre l’âme. Vous faites semblant
comme si de rien n’était. Je vous informe que sa veuve se trouve actuellement à
Lubumbashi pour que justice soit faite. Tout ce que vous ne voulez que les
hommes ne fassent pour vous, ne le faites non plus à eux. Je sais qu’il n’y a
que le Seigneur qui est le père des orphelins, le défenseur des veuves,
c’est-à-dire, la veuve Kabasele est protégée et je pense qu’elle aura, tôt ou
tard, gain de cause. J’ai été estomaqué quand vous passiez à la télévision en
criant haut et fort que c’est votre argent qui a aidé le chef de l’Etat Joseph Kabila
Kabange à battre campagne. Quel argent ? Dois-je vous rappeler qu’avant les
élections vous aviez convoqué toutes les sociétés minières du Katanga et autres
opérateurs économiques en les menaçant en ces termes : « quiconque ne va pas
contribuer pour les élections ne va plus travailler dans la province du Katanga
…». Vous vous êtes fait une bagatelle somme de 50.000.000 Usd et qu’en réalité
vous n’aviez dépensé que 1.500.000 Usd en les jetant à travers toute la
République pour montrer à la population congolaise que vous étiez fortuné. Moi
je connaissais déjà votre système de fonctionnement car c’est de la même
manière que vous aviez agit avec le feu président zambien Fréderic Tshiluba.
J’ose croire que l’opinion tant nationale qu’internationale est entrain de
comprendre de quelle manière vous vous êtes enrichi !
III.
Dossier candidature au Gouvernorat
Malgré qu’on ne s’entendait plus et me retrouvant à Kinshasa, vous
aviez pris le courage de venir me demander une rencontre et le rendez-vous
était fixé à la résidence de M. Ibrahim de Socimex à Gombe au quartier Socimat ;
l’un de vos collaborateurs en l’occurrence M. Fréderic Kitenge est venu nous
trouver (il était étonné de nous voir encore ensemble) et vous lui avez demandé
de nous laisser seuls. C’est à cette occasion que vous aviez profité pour
m’informer que vous étiez aussi candidat gouverneur, et que vous n’attendiez
que l’accord du Chef de l’Etat. Vous avez profité aussi de cette occasion pour
présenter des excuses pour tous les maux que vous m’aviez causés et vous avez
sollicité mon appui. Je vous ai répondu premièrement que vous devriez vous
entendre avec le président Kyungu wa Kumwanza et l’honorable Nazem Nazembe.
Vous étiez sur le point de refuser, j’ai insisté en vous disant qu’en
politique, il faut être flexible et le deuxième rendez-vous était fixé à
Lubumbashi la même semaine à la résidence Lofoi que vous veniez d’acquérir. De
mon côté, J’ai fait de mon mieux pour convaincre l’honorable Nazem qui du reste
était catégorique et qui finalement viendra assister à la réunion. Quant au
pasteur Théodore Ngoy, il m’a répondu que c’était une bêtise et la mort du Katanga,
et je ne peux que lui donner raison aujourd’hui car il avait déjà une vision.
Le pasteur Théodore Ngoy ne voulait pas être dans votre milieu qu’il
pressentait déjà être impur.
Je ne pouvais imaginer en aucun moment que vous pourriez inféoder
de hautes personnalités à cause de l’argent et les rendre des mendiants pour
vous adorer. A l’issu de cette réunion, le partage devrait être équitable pour
des postes ministériels et ce n’est qu’après que j’ai compris que vous nous
avez roulé dans la farine, car le nombre de postes ministériels attribués à
chaque parti politique ou groupement n’était plus respecté. Aussi les personnes
qu’on vous a présentées pour animer ces ministères, ont été conquises à votre
cause. La campagne de dénigrement, de la sape de mon honneur a commencé comme
pour me dire : « arrêtes de me contrôler sinon tous vont se retourner contre
vous ». Effectivement vous avez réussi parce que la plupart des membres de la
coalition de l’époque se retournaient contre moi et vous les avez tous lâchés.
Et plus tard ils ont compris qu’ils devraient rester fidèles à Muyambo, fort et
conscient.
V. Dossier Lwisha
V. Dossier Lwisha
En donnant le ministère des Mines à un membre de ma coalition,
j’ai compris que c’était une façon pour vous de flouer votre propre parti
politique et que vous puissiez avoir la main mise sur ce ministère en toute
liberté et que votre parti ne soit au courant de vos manigances. Si réellement
vous aimiez votre parti politique vous ne devriez pas être hypocrite. Vous vous
souvenez lorsque j’ai été alerté par les religieuses de Lwisha qu’elles étaient
envahis par les creuseurs et que l’école risquait d’être détruite ; je vous ai
cherché et vous vous trouviez en Italie ; je vous ai fait le rapport des cris
des détresses des religieuses et des élèves de cette école mais je ne
comprenais pas que le ministre provincial des mines puisse cautionner de tels
actes ; votre réponse était claire : « je ne suis pas au courant, je n’y suis
pour rien, Mumba fait de sa tête et d’ailleurs c’est toi qui me l’as recommandé
et tu as insisté qu’il soit là... » Avec le temps il s’est avéré faux car vous
étiez au courant et l’opinion katangaise a compris que vous étiez le sapeur
pompier, comme si c’était vous qui protégiez l’école. C’est en ces moments que
vous aviez commencé à m’opposer à mon propre frère avec qui j’ai passé de bons
moments et envers qui je garde des bons souvenirs.
VI. Dossier mine de
Kiswishi
Un bon matin, j’ai eu l’appel de M. George Forest se plaignant du
comportement du ministre des Mines qui s’est permis d’aller avec les
journalistes de la Radio Okapi sur son site et qu’à partir de là, les journalistes
ont fait une déclaration selon laquelle les minerais de cette concession avaient
des effets radio actifs. M. Forest est venu se plaindre au motif que c’était un
ministre qui dépendait de moi. Après avoir discuté avec vous, j’ai compris que
la réalité était autre car je vous ai demandé pourquoi traitiez-vous M. Forest qui
est notre frère de la sorte ? Votre réponse était claire : « c’était une façon
d’exercer une pression sur lui pour qu’il me donne le contrat de sous-traitance
et s’il ne le fait pas je vais lui arracher tous les marchés de construction
des routes…» ; J’ai compris que c’était une façon pour vous de malmener les
opérateurs miniers pour vous faire de l’argent. Et vous le saviez pertinemment
bien que moi je ne pouvais pas cautionner de tels démarches et comportements.
Pour distraire l’opinion sur toutes ces vérités, vous avez trouvé bon de
commencer à m’insulter. Dois-je vous rappeler que l’insulte est une arme des
faibles ?
VII. Dossier site Bwalya
M. Bwalya est des nôtres ; c’est-à-dire votre frère Sempya. Il
s’est vu malmené par vous et vous vous êtes permis de démolir plus de 200
maisons sur des terrains que lui-même avait vendus en morcelant sa ferme avec
l’accord des services du cadastre. Je vous avais demandé pourquoi cette
démolition? Vous m’aviez dit que c’était pour protéger les atterrissages et
décollages des avions. Pourtant la réalité est autre. C’était une aubaine pour
vous de faciliter Rwashi mining à obtenir une ligne de haute tension, en
contrepartie vous aviez eu de fortes commissions et d’autres avantages. Vous
aviez sacrifié vos propres frères à cause de l’argent ; vous devriez avoir
horreur du mal ; Je suis intervenu personnellement pour demander au
gouvernement central de trouver une autre solution pour ces pauvres populations
et c’est ce qui a été fait.
VIII. Dossier Snel et
Regideso
Il fera bientôt 6 ans que vous êtes à la tête de la province. Pour
quel bilan? Bien des Congolais pensent que le Katanga est une province où
coulent le miel et le lait! Comment peut-on expliquer que plusieurs quartiers
de la ville de Lubumbashi sont toujours dans le noir ? Le courant n’est stable
que dans les endroits où vous avez vos intérêts, ceux de votre famille et de
vos amis. Vous empêchiez à la population d’avoir le courant pour qu’elle ne
soit informée des réalités de la province mais curieusement, le jour où il y a
match de Mazembe, le courant est stable dans toute la ville. Vous avez facilité
et priorisé les sociétés minières à avoir du courant au détriment de la
population. Pour vous celle-ci ne compte pas, le business avant tout. Et
lorsqu’un particulier, veut mettre un transformateur dans un quartier comme ça
se faisait à l’époque, avec l’accord de la Snel, vous vous rabaissiez pour
donner des injonctions de ne pas le faire. C’est depuis 2007 que j’ai mis à la
disposition de la population de Kasapa un transformateur qui malheureusement
n’a jamais été mis en service puisque vous pensiez que je vous concurrençais.
L’honorable Nazem en a eu pour son compte lorsqu’il voulait
installer un transformateur dans la commune de Katuba. En ce qui concerne l’eau
potable qui doit être à la disposition de toute la population, vous êtes
conscient depuis que vous êtes à la tête de cette province que les mamans
utilisent les bidons jaunes de 20 litres à longueur de journée à la recherche
de cette denrée rare qui pourtant devrait être à la disposition de toute la
population. Dans la périphérie de la ville de Lubumbashi, la population utilise
les eaux de rivières polluées par des minerais. Vous faites semblant de ne pas
comprendre pourquoi il n’y a pas assez d’eau dans la ville de Lubumbashi. C’est
parce que vous avez favorisé une société qui a fait une étude de faisabilité
dont l’un de vos protégés est responsable. Celui-ci a donné de fausses
informations sur la production et le captage de volume d’eau par seconde sur le
projet de la station Lwano. Vous devriez avoir le courage de le dire à la
population de la ville de Lubumbashi, la raison pour laquelle l’eau est
insuffisante. Avez-vous oublié que vous avez forcé les sociétés minières et
autres opérateurs économiques à contribuer à l’amélioration de ces deux
secteurs vitaux et que la contribution financière est arrivée jusqu’à
30.000.000 Usd ? Où est parti cet argent ? Ça s’appelle un détournement !
IX. Dossier construction
des routes
La plupart des routes que vous êtes entrain de construire
s’abiment soit après 6 mois soit une année. Après, vous revenez toujours avec
le colmatage, et lorsqu’on vous fait des critiques, vous voulez donner
l’impression qu’on est contre vous. La raison est simple, vous ne faites pas
des routes à longue durée de vie parce que c’est un business pour vous. Or, il
ne faut jamais mélanger le business et la politique. Pourquoi la société
chinoise CREC est-elle partie ? Parce que vous lui exigiez sur un kilomètre de
route à construire, de payer 1.000.000 Usd. Elle devait en outre diminuer le
volume d’asphaltage, en contre partie, celle-ci devrait vous rétrocéder la
moitié de la somme. Conséquence, elle a plié ses bagages et traversé la
frontière. Pour distraire l’opinion katangaise, et pour que vous ne soyez pas
soupçonné de magouille, vous avez commencé à redistribuer quelques marchés à la
société Malta Forest. Or en réalité le gros du marché est confié à la société Safricas
où votre famille a des actions et où vous faites sous-louer des engins Bell.
Comme conséquence, vous créez le marché, en construisant, en reconstruisant, en
démolissant le même tronçon pour vous faire de l’argent. Point n’est besoin de
vous rappeler que c’est l’argent de l’Etat et vous ne voulez pas qu’on vous
contrôle. Combien de fois l’avenue Kasa-Vubu a été asphaltée et réasphaltée ?
L’avenue du 30 juin a été bétonnée depuis l’époque coloniale, fut-il nécessaire
d’enlever ce bêton pour remettre une petite couche de macadam? J’ai compris que
c’est une façon pour vous de donner du travail à votre propre société. Vous
souvenez-vous de l’asphaltage de l’avenue Maniema, avenue qui a été détruite le
jour même de son inauguration par le Chef de l’Etat Kabila Kabange. Vous avez contribué
par ce geste, à vouloir ternir son image dans l’opinion. Combien d’argent
était-il dépensé pour ce tronçon ? La route qui mène vers l’aéroport (Boulevard
M’siri), que vous avez préféré appeler « autoroute », dois-je vous rappeler
qu’il y a déjà plus ou moins 5.000.000 Usd de dépenses pour l’implantation des
arbres, de la pelouse ainsi que la construction des feux de signalisation et
canalisation ? Les briques cuites et autres matériels ont été fournis par l’une
de vos sociétés. C’est une idée géniale de faire agrandir une route mais il ne
fallait pas faire d’énormes dépenses à la province pour qu’au bout de moins de
3 ans toute cette dépense puisse se volatiliser. C’est pour vous une façon de
faire effacer les traces de votre gestion calamiteuse de la province.
X. Dossier démolition Craa
Je suis né à Kolwezi et grandi là bas ; mon grand-père Lasamu
N’kole Seko était parmi les personnes qui ont contribué à la construction de
cette ville en 1922 et ma grand-mère Mpundu Lumbwe était chef du quartier Biashara,
dans la commune de Dilala, d’où je connais la réalité de notre province et j’ai
fini mes études à l’université de Lubumbashi. Donc quelque part je connais
l’histoire de cette université. Je ne voulais pas que la population de
Lubumbashi périsse faute de connaissance. Lorsque j’étais étudiant, je passais
tout mon temps dans la concession Craa qui était une brousse où j’étudiais avec
mes collègues à longueur de journée dont la plupart sont magistrats, avocats,
conseillers juridiques dans les entreprises, hommes d’affaires, des magistrats
militaires... et tous connaissent très bien la vérité de notre université.
C’est depuis l’époque du Recteur Kilanga Musinde, que le comité de gestion de
l’université de Lubumbashi avait décidé de morceler et de vendre sa concession
aux professeurs et autres agents du building administratif. Cette opération a
continué même sous le règne du recteur Kaumba. L’actuel maire de la ville de
Lubumbashi M. Sanguza connaît très bien le dossier lorsqu’il fut bourgmestre de
la commune de Lubumbashi. Personnellement, je ne pouvais pas comprendre
qu’après 35 ans que vous puissiez ordonner la démolition de plus de 500 maisons
sans jugement ni indemnisation, lesquels maisons et terrains ont été acquis par
des paisibles citoyens. Même dans la jungle il y a une loi que les fauves
respectent.
La démolition du quartier Craa a eu lieu le 5 janvier 2010, en ces
moments je me trouvais à Kinshasa. Dès mon retour à Lubumbashi le 9 janvier
2010 et on s’était vu au deuil de M. Ignace Mazembe. J’étais accompagné de Me Mbombo
Bamwelakasha et de mon collaborateur pasteur Daniel Kaite. On s’est mis côte à
côte, on discutait politique et l’idée m’est venu de vous poser la question de
savoir si vous étiez intéressé par la concession Craa et pourquoi vous aviez
autorisé au maire de Lubumbashi de démolir plusieurs maisons appartenant à de
paisibles citoyens. Je n’étais pas étonné de votre réponse et mes
collaborateurs vous ont bien suivi : « … président, je ne connais pas cette
histoire, je n’ai aucun intérêt… ». Le lundi 11 janvier 2010, je me suis rendu
sur le lieu du sinistre, en vue de réconforter la population. Comme c’était
pendant la saison de pluie, je lui ai acheté des bâches pour qu’elle se protège
contre les intempéries. Je n’ai pas compris, quelques heures après vous aviez
dépêché des jeeps remplies de policiers pour arracher, menacer, frapper cette
même population sinistrée. Le même jour aux environs de 19h00, vous aviez pris
contact avec le recteur Chabu Mumba pour inciter les étudiants à marcher contre
moi. Aux environs de 20h00, heure locale, j’avais toute l’information et vous
pensiez que j’allais vous appeler pour vous supplier de me protéger. Du fond de
moi-même, j’ai voulu voir jusqu’où votre folie de grandeur vous amènerait.
Le 12 janvier 2010, une centaine d’étudiants seront reçu par vous,
avec des calicots : « Muyambo, un faux politicien, Muyambo ennemi de l’Unilu,
Muyambo toujours dans des dossiers sales, les étudiants disent non à la
spoliation de la concession de l’Unilu, etc. ». Vous connaissant cynique, j’ai
compris que ça vous a fait un grand plaisir. Par contre j’ai eu pitié de vous
parce que je venais de découvrir d’autres réalités de vous. Si vous n’étiez pas
intéressé par cette concession, pourquoi avoir monté les étudiants contre moi ?
La raison est simple : vous et le recteur Chabu aviez déjà pris contact avec
une société chinoise pour qu’elle vous verse une somme de 30.000.000 Usd. Il
fallait chercher une astuce pour récupérer cette concession. D’où il fallait
faire fi de la décision du Conseil d’administration du recteur Kaumba et
récupérer par tous les moyens cette portion de terre. Comme d’habitude vous
avez remis à chaque étudiant qui devait faire la marche de protestation contre
ma personne un montant de 2.000 Francs congolais équivalent à 2 Usd. Bravo vous
avez pu avoir une dizaine de sinistrés moyennant 500 à 3.000 Usd pour qu’ils
m’insultent et donnent de fausses informations à la radio et télévision Nyota ainsi
que Wantanshi de « l’homme de Dieu » Paulin Mwewa. Etant légaliste, j’ai initié
une procédure en justice contre l’Université de Lubumbashi et M. Katameya.
Quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre que vous appeliez à tout moment le
Procureur Général Esabe pour empêcher le déroulement de ce procès ? Même
pendant le temps de la deuxième République, je n’ai jamais constaté l’immixtion
d’un gouverneur de province dans la gestion de la justice.
XI. LA gestion du TP Mazembe
Je pensais que le football était un jeu sain où les officiels
ainsi que les joueurs devraient faire preuve de fair-play. Souvenez-vous qu’un
jour vous m’aviez laissé entendre que vous vouliez transformer l’équipe de
Mazembe Asbl en Mazembe Sprl et nous avions eu de longues discussions. Je vous
ai déconseillé de le faire en disant que vous pouviez le faire à l’époque mais
si demain vous n’êtes plus là, Mazembe transformée en Sprl redeviendra Mazembe
Asbl. Comme vous aimez les flatteries en lieu et places des conseils,
j’appendrais sur les voix des ondes de la radio et télévision que Mazembe était
devenue une Sprl. Souvenez-vous de ma question de savoir le pourquoi de cette
transformation ? Vous m’aviez dit que les supporters font beaucoup de bruits
pour rien et ne cotisent pas. Si l’équipe devenait forte vous pourriez
commencer à vendre les joueurs et ils chercheront que vous leur rendiez compte.
C’est ainsi que vous vous êtes résolu de faire un montage où vous et votre
famille devraient détenir 90 % des actions, Salomon Idi et autres 8 % et 2 %
pour les supporters qui avaient des moyens. Dans tout ce que vous faisiez, je
ne savais pas quelles étaient vos intentions. J’ai pu constater que vous avez
commencé à menacer les miniers pour ne pas sponsoriser l’équipe de Lupopo.
L’opérateur minier qui devait le faire n’a qu’à passer par vous ; dans le cas
contraire, ses camions n’allaient pas traverser la frontière. Aujourd’hui vous
donnez l’impression qu’il n’y a qu’une seule équipe de football dans la ville
de Lubumbashi, qui a pris tous les sponsors. Alors, le thermomètre de Mazembe devrait
être Fc Mikishi, Fc Lupopo et autres. Est-ce que l’on peut parler du football
ou de la maffia ?
Quand vous aviez pris Diego Garzitto pour la première fois, je
vous avais dit que c’est un bon entraineur et qu’il allait bien encadrer les
joueurs de TP Mazembe. Quelques mois plus tard, j’ai été surpris d’apprendre
que vous aviez l’intention de le mettre dehors. Je vous ai appelé en vous
conseillant de ne pas le faire. Vous m’aviez répondu que c’était une peine
perdue. Vous l’avez même déjà chassé de la maison où il logeait avec sa femme.
L’honorable Aerts Kayumba viendra me voir pour me supplier de le loger chez moi
à Difalco en attendant son départ pour l’Europe. Je vous ai encore rappelé au
téléphone pour que vous lui donniez à manger. Vous avez été catégorique. Je l’ai
supporté pendant 3 mois jusqu'à ce qu’il soit rentré en Europe. Un jour j’ai
été surpris d’apprendre que vous l’aviez repris et après avoir eu ce que vous
vouliez de lui, vous l’aviez remercié de nouveau. Ce n’est pas parce que vous
êtes fortuné que vous pouviez lui demander ou lui dicter n’importe quoi.
C’était un bon entraineur qui a eu une forte personnalité et qui ne pouvait pas
accepter n’importe quoi. Lorsque l’équipe de Mazembe gagnait des coupes dans
les années 70, les dirigeants de l’époque ne se comportaient pas comme vous et
les supporteurs de Mazembe finiront par me donner raison un jour. Quelle que
soit la longueur de la nuit le soleil finit par apparaître.
XII. Interférences dans la
justice au Katanga
Souvenez-vous que vous m’aviez dit à mainte reprise qu’on ne vous
fera rien au Congo. C’est la raison pour laquelle quand vous avez fait piller
la mine de Mbola de M. Muamba Kabasele en lui disant : « nitamuponona, na yenye
tribunal nitaiponona » (je vais le battre et même le tribunal sera battu)
langage que vous gardez jusqu’à ce jour pour intimider les magistrats.
Souvenez-vous avoir dit le jour de l’arrestation de Minga : « nita fukusha ba
magistrat bote mu katanga » c’est-à-dire je vais chasser tous les magistrats du
Katanga. Je vous informe que c’est la justice qui élève une nation, mais le
péché est la honte des peuples. Chose étonnante, chaque fois que vous arrêtiez
des délinquants ou des criminels, vous faisiez appel à maintes reprises au Procureur
général Esabe. Vous prononciez des sentences comme si c’était vous le magistrat
suprême de la République Démocratique du Congo. A titre illustratif, vous aviez
fait arrêter le voleur des câbles électriques, au lieu de les acheminer au
parquet pour qu’ils soient entendus, vous aviez fait appel au Procureur Général
Esabe qui est vite descendu au gouvernorat et devant des milliers de
téléspectateurs vous aviez dit : «…Monsieur le Procureur général, ça c’est un
pillage.. » et le procureur Général a voulu vous expliquer que c’était un vol
simple. Vous aviez rétorqué en disant : « …non, c’est le pillage …vous aviez
proposé que le délinquant soit condamné à 100 ans de prison », peine non prévue
par la loi. C’est aussi le cas du Procureur de la République du territoire de
Mpweto, M. Valery Mwali Lumande qui est Sempya comme vous, originaire de
Mpweto. Lors d’un meeting tenu récemment dans ce territoire, vous avez incité
la population à ne plus lui obéir en disant : « si ce procureur veut vous
arrêter, qu’il arrête son père ou sa mère, et je ferai tout pour le faire partir
d’ici… ». Cependant, je vous informe que les magistrats sont des ministres de
Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Quel moral inculquez-vous à la
population katangaise de se révolter contre ces derniers ? Le cas le plus
récent, c’est l’expropriation d’un hectare de terre appartenant au Monastère de
Notre-Dame de Kiswishi. La société de péage a été condamnée au 1er et 2ème
degré aux dommages et intérêts de l’ordre de 500.000 Usd. Au lieu que cette
société s’exécute au paiement de cette somme, vous avez signé à la hâte un
arrêté déclarant l’expropriation de cette concession pour cause d’utilité
publique. Si cette société ou le Gouvernorat payait 500.000 Usd aux moines, en
quoi ça vous dérangerait ? La population ne sait pas encore que vous avez des
intérêts sur le pont Bascule. A maintes reprises, vous avez acheté la
conscience de mes collègues et anciens bâtonniers dans le seul but de me nuire
et de me faire du mal. Vous avez donné une contribution de 10.000 Usd à l’un de
mes anciens collègues bâtonniers, en contrepartie vous lui avez demandé s’il
avait la possibilité de me suspendre. Il n’y a que vous qui trouvez ça normal.
Vous avez intimidé mes clients expatriés de quitter mon cabinet. Ceux qui
refusent de suivre vos instructions vous faites tout pour qu’il ne soit plus
responsable de leur société. Peine perdue pour vous. En cherchant à vous
ingérer dans tout, vous commettez de fautes graves dont vous payerez les
conséquences voire votre génération.
XIII. Le cas de Minga Bope (Supporter
de Lupopo)
Il n’y avait pas encore eu de procès contre Minga Bope devant les
Cours et Tribunaux, mais vous vous êtes substitué au magistrat instructeur pour
ordonner son arrestation, le menotter, l’acheminer au gouvernorat à presqu’à
moitié nu, bref, dans les conditions infrahumaines. A la télévision et en
présence du Procureur Général Esabe, vous aviez déclaré ce qui suit : «
Monsieur vous irez en prison et votre procès sera télévisé ». Effectivement Minga
Bope fut acheminé en prison et c’est Esabe qui suivait de près toute la
procédure pour votre compte. La haine que vous avez vis-à-vis de M. Minga est
due au fait que c’est un supporter de l’équipe de Lupopo et il figure parmi les
personnes que vous soupçonnez de vous insulter au stade. Le juge Losange qui
est le président du syndicat de magistrats au Katanga a dénoncé votre ingérence
dans cette affaire. Il a été intimidé et suspendu de ses fonctions pendant 3
mois laissant ainsi le champ libre au Procureur Général Esabe pour que Minga
Bope soit condamné.
XIV. Corruption dans la
presse
Je n’ai jamais été touché dans ma propre conscience d’autant plus
que je sais que tout ce que la presse dit sur moi c’est du bluff et du mensonge
cousus de toutes pièces par vous et votre collaborateur Salomon Idi Kalonda.
C’est ainsi que vous vous êtes organisés pour que la presse audio-visuelle, à
longueur des journées, vous adore et combatte vos adversaires par le mensonge
et par le discrédit. Par contre, lorsque j’avais créé la RTLjua, notre premier
objectif est d’éduquer la population katangaise. Il est aussi de dénoncer les
comportements et agissements qui frisent la maffia et permettre à la population
d’avoir une information saine. C’était aussi surtout pour la promotion et le
respect des droits humains au Katanga pour les autorités et pour cette même
population. Quand il y a une autre presse écrite ou audio-visuelle qui n’est
pas à votre solde, vous usez de votre poids pour la déstabiliser. C’est
pourquoi vous êtes venu débaucher mes journalistes pour créer mon style d’information
à votre chaine de télévision dans l’espoir de faire tomber la RTLjua. Ces
jeunes journalistes qui passent leur temps à m’insulter, à insulter les autres
opérateurs politiques du Katanga, vous leur rendez un mauvais service en les
exposant pour votre compte, car après votre départ du gouvernorat ils auront
beaucoup d’ennuis et des poursuites judiciaires. Et contre vous on ne fait
qu’accumuler les preuves d’incitation à la haine et à la violence. Des éditeurs
des journaux de la presse écrite de la ville de Lubumbashi comme Zito Itela,
Papy Nyange, Donat Mulongoy, etc. par le fait qu’ils font des critiques
objectives sur votre gestion vous avez déjà déclaré à qui voulait vous entendre
que vous allez les aider à mourir pauvres. Je pense que c’est bien qu’ils
meurent pauvres, que riches humiliés. C’est pareil cas pour la ville province
de Kinshasa où dans la presse écrite vous avez déjà acheté la conscience de
quelques journalistes et éditeurs des journaux dont le journal le Potentiel.
Souvenez-vous m’avoir dit « Président, batanza kuandika bintu yote minapenda ju
niba kasai banaesha kupenda makuta sana » c’est-à-dire je leur demanderai
d’écrire tout ce que je veux parce que ce sont des kasaiens assoiffés d’argent.
C’est l’orgueil du pouvoir et de l’argent qui vous aveugle pour demander aux
journalistes dont Willy Kabwe du journal Le Potentiel d’écrire n’importe quoi
sur vos adversaires politiques. En son temps, j’ai appelé l’Honorable Modeste Mutinga,
Responsable du Potentiel lui demandant s’il était au courant des écrits de son
journaliste Willy Kabwe ? Il m’a promis de vérifier ces informations et qu’il
allait m’appeler. Jusqu’aujourd’hui, il ne m’a jamais rappelé. Je comprends la
force de l’argent que vous aviez mis à leur disposition. Ce qui est vrai c’est que
la vérité reste la vérité et le Potentiel sera ridicule et perdra sa
crédibilité un jour. Raison pour laquelle, je ne demande jamais le droit de
réponse ou vouloir les amener en justice pour diffamation. Un jour, j’ai
demandé à l’Apôtre Lwambwa Crispin de demander à Willy Kabwe pourquoi écrire
des mensonges ? Il ne lui a pas donné une réponse claire. J’ai compris que
c’est une façon pour lui et tant d’autres de vous soutirer un peu d’argent.
Concernant le dossier Muyambo Park, une fois de plus, un vieux à moi de
Kinshasa qui est dans la presse audiovisuelle, avec qui nous avons de bonnes
relations (je préfère taire son nom), à qui vous aviez payé le billet, logé au
Park Hôtel et qui est allé se présenter au service du cadastre pour intimider
le Chef de division groupe-Est de l’époque qu’il était le journaliste de la
Présidence pour enquêter sur le dossier Muyambo Park. Lorsque l’image
mensongère est passée à Kinshasa à sa chaine de télévision, je l’ai appelé en
lui disant vieux pourquoi tu as fait ça ? Il me dira « …mon jeune frère,
laisse-moi soutirer à votre gouverneur un peu d’argent, je viens d’avoir 10.000
dollars pour ce reportage et je te demande pardon.. » J’ai compris que vous
avez un sérieux problème. Aujourd’hui je remercie le Seigneur parce que la
population katangaise connait votre vrai visage et de quelle manière vous
cherchez à tout prix à trafiquer, à transformer l’information. Vous le faites
tellement de manière sale et ridicule que je me demande si vous avez des
conseillers en matière de communication ?
Dossier vente marché
central Lusonga (M’zee)
Comment un individu comme moi peut avoir le culot de vendre un
marché en plein centre ville de Lubumbashi ? Voilà un montage de mauvais gout
que le journal, Le Potentiel à votre solde a publié en long et en large pour
distraire la population congolaise. La vérité est que vous vouliez vous en
approprier avec votre complice de tous les temps un consul honoraire qui vous a
aidé à obtenir la nationalité italienne. Vous vouliez jauger la réaction de la
population. Dans cette confusion le marché allait vous appartenir. Pour
distraire l’opinion lushoise, il fallait citer le nom de Muyambo. Pourquoi les
calicots étaient-ils fabriqués nuitamment ? Là vous avez échoué à manipuler la
population de la ville de Lubumbashi.
- Dossier Muyambo Park
Ce n’est que la cupidité source de la jalousie qui vous ronge le
cœur et qui vous pousse à des extrêmes en cherchant par tous les moyens à faire
détruire ou disparaitre Muyambo Park. Souvenez-vous lorsque vous veniez de
l’exil, je vous avais proposé de visiter le zoo ? Le constat fait était que
celui-ci n’avait plus d’animaux et je vous avais dit qu’on devrait repeupler le
zoo pour la fierté de notre ville. Comme d’habitude vous m’avez floué pour que
d’autres personnes s’en occupent. Vous avez fait votre ferme Futuka, c’est une
bonne chose et je vous félicite. Mais pourquoi vous ne voulez pas que les
autres développent le secteur privé à leur manière ? C’est comme ça que vous
vous êtes acharné contre l’Honorable Nazem, avec de faux dossiers, menaçant de
détruire ses biens. Quand vous avez appris que j’ai fait un parc privé vous
étiez fou de rage jusqu’à ce que vous fussiez allé toucher de vos mains les
treillis de celui-ci. Un de mes travailleurs m’en a informé et je me suis dit
ça y est, il y aura des problèmes. Vous êtes allé plus loin pour m’accuser chez
plusieurs autorités politiques que dans le parc il y avait les maisons des
militaires et pourtant vous connaissez la vérité. Les chaines de télévision et
radio manipulées par vous ont confectionné plusieurs mensonges à ce sujet mais
la vérité reste têtue, elle ne restera que la vérité. Vous êtes même allé
demander au chef du village pourquoi il m’avait vendu ce terrain avec un lac ?
Le lac n’existait pas, je l’ai construit avec mon argent et mon intelligence.
Pour votre information c’est un lac artificiel.
Dossier ferme Rosterne
Dossier ferme Rosterne
C’est vous M. Moise Katumbi qui avez spolié la grande partie de
cette ferme et comme vous êtes expert en corruption, vous avez remis l’argent à
l’abbé Joachim Tshibangu (ex-père provincial des Salesiens) qui à son tour va
soulever les élèves avec des calicots scandant « Muyambo a spolié le terrain
des prêtres ». Lorsqu’un membre de mon parti m’a appelé pour demander ce qu’il
y avait, je lui ai répondu que je n’étais au courant de rien. Et lorsqu’on
demande à l’enseignant organisateur de ladite marche, il va répondre « …on nous
a demandé de marcher contre Muyambo parce qu’il veut prendre nos maisons.. ».
Après vérification vous saviez très bien que c’était faux mais vous aviez
insisté et ordonné que ces images passent sur votre chaîne de télévision.
Cas des immeubles sur le Boulevard Kamanyola
J’ai acquis ces immeubles en 1996 et je les ai achetés auprès de M.
Georgius Georges. Quand vous êtes rentré de l’exil, vous les aviez enviés, on
vous avait dit qu’ils étaient miens. Vous vous êtes permis encore de monter des
cabales pour dire que j’ai construit ces immeubles dans l’enceinte du Zoo. J’ai
brandi les documents de 1954 et le certificat. La vraie simple raison : Muyambo
ne pouvait pas posséder des immeubles sur la même avenue que le Chef de l’Etat.
Les Saintes écritures disent que personne n'use envers son frère de fraude et
de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes
ces choses.
XV. Pillage de la Gecamines
S’il y a une personne qui a aidé la Gécamines à être par terre,
c’est bien vous. C’est avec la complicité des responsables de la Gécamines, qui
vous ont facilité la magouille que cette dernière est ce qu’elle est
aujourd’hui. Pour les remercier, vous les avez aidés à devenir les hauts
responsables de cette entreprise publique, d’autres ministres provinciaux et
d’autres encore transformés en hommes d’affaires. Vous avez demandé à tous les
miniers du Katanga de faire les champs de maïs, c’est une très bonne chose pour
lutter contre la famine. Mais ceux qui n’ont pas le temps de le faire, ils vous
amènent des intrants et du cash que vous affectez à votre propre ferme. Une
fois que vous produisez le maïs, vous imposez le prix de 560 Usd la tonne à la
Gécamines, ce qui est exorbitant car le prix réel est de 260 Usd la tonne. Ce
n’est qu’un aspect du problème.
XVI. Destruction de la Sncc
La SNCC ne va pas décoller aujourd’hui pour la simple raison que
vous menacez les opérateurs miniers à ne prendre que vos remorques pour le
transport des minerais et celui d’entre eux qui n’obéit pas à vos ordres, ces
marchandises font des mois et des mois à la douane jusqu’à ce qu’il comprenne
que c’est vous le seul décideur. C’est pourquoi, il est important que les
travailleurs de la SNCC comprennent que l’on peut changer de comité de gestion,
mais si la SNCC ne s’occupe pas du transport des minerais, rien ne va changer.
Vous semblez oublier que la SNCC commence à Sakania où il y a nos frères, en
passant par Lubumbashi, Fungurume-Tenke, Tenke-Kolwezi-Dilolo, de Tenke à
Bukama-Kamina jusqu’à Kalemie, de Kamina à Ilebo. Il faut voir comment ces
travailleurs vivent et dans quelles conditions et combien sont-ils enterrés par
jour. Entre temps, vous faites sortir 100 trucks par jour qui transportent les
minerais en lieu et place de la SNCC pour votre compte et pour celui de vos
alliés. C’est pourquoi je dis haut et fort que tant qu’on n’arrête pas ces
trucks à transporter les minerais, je ne vois de quelle manière la SNCC, va se
remettre.
XVII. Fraude électorale causée par Katumbi Chapwe
XVII. Fraude électorale causée par Katumbi Chapwe
Vous savez pertinemment bien que j’ai été élu dans la
circonscription électorale de Lubumbashi et j’ai trainé avec moi un colistier
mais vous avez voulu me faire voir que c’est l’argent qui est le seul maître.
Raison pour laquelle, pendant la campagne électorale vous avez fait venir 2 ou
3 kinois pour dire que j’ai eu à détourner dans le dossier Mataba et Masikita.
Ma conscience n’est pas tourmentée comme la vôtre car je savais c’était un
dossier monté de toute pièce par vous-même et vos acolytes. Je me rappelle à
l’époque, avant que je ne donne ma version au Parlement, vous aviez déjà
corrompu l’ancien Procureur Général de la République Mushagarusha pour ouvrir
un dossier à ma charge. Vous avez même fait publier le numéro du dossier dans
le Journal Le Potentiel bien que je devais justifier l’utilisation de ce fonds
au Parlement. Je n’aimerai pas pour le moment mettre au grand jour le rôle que Mushagarusha
a joué pour vous lorsqu’il était Procureur Général près la Cour d’Appel de
Lubumbashi. Comme l’histoire se répète, c’est de la même manière que le
Procureur Général Esabe vous a servi.
En outre, vous vous rabaissez en me piquant les jeunes gens désœuvrés
communément appelés Karindula (musiciens traditionnels du Katanga qui chantent
au deuil) que j’encadrais pour leur épanouissement. Vous nous avez critiqués,
insultés en disant que la RTLj était une chaîne de télévision de Karindula.
Quelle ne fut pas la surprise de toute la population de Lubumbashi de voir le
même « Karindula » me dénigrer durant les informations de Mbonda et Radi, que
votre homme à tout faire, Salomon Kalonda IDI a créé pour vous faire plaisir et
vous soutirer un peu d’argent. La façon dont vous trichez est tellement
ridicule et archaïque que je me demande si autour de vous il y a des
conseillers qui ont le pouvoir de vous dire la vérité. Je ne pense pas, car
plusieurs de vos collaborateurs se plaignent pour dire que vous n’écoutez pas
les conseils. Avant la compilation des résultats électoraux dans la
circonscription de Lubumbashi, M. Fréderic Kikumba avec la chaîne de Télévision
Digital Congo, une chaine qui incite la population à la haine et à la violence,
diffusait déjà de faux résultats des élections législatives pour la ville de
Lubumbashi pour déjà préparer l’opinion à maquiller la tricherie que vous avez
orchestrée. L’un de mes collaborateurs, en l’occurrence l’Honorable Michel Kouvas
qui croit en Dieu m’a transmis un bon jour, aux environs de 23heures, le regret
et les excuses du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda pour tout ce qui s’était passé
lors des élections législatives. Je sais que ce n’était pas une question de
pression qu’on a exercé sur lui mais c’était aussi une question de corruption
en liquide cash et en biens matériels dont les 1.000 mètres carrés de carreau
dont votre épouse et vous-même les lui avez offerts comme marbres pour son
église située au Carrefour. « Vous avez pour père le diable, et vous voulez
accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et
il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il
profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le
père du mensonge ». Savez-vous que dans mon dossier électoral à la Cour Suprême
de Justice, c’est le Procureur Général Esabe qui a donné son avis ? Est-ce une
coïncidence ou bien vous étiez sûr de contrôler la justice ? Je vous informe
que c’est lui qui a fait le suivi pour que la Cour Suprême n’aille pas au fond
et qu’il était tout le temps en contact avec vous. Pourquoi vous acharniez-vous
pour que je ne sois pas au Parlement ? La réponse est simple, vous aviez une
peur bleue pour que je ne dénonce vos magouilles et que j’initie des enquêtes parlementaires
pour vous contrôler. Savez-vous que le 10 janvier 2012, c’est le jour où le
centre de compilation des résultats de la ville de Lubumbashi devrait afficher
les résultats ? A ma grande surprise l’un de mes collaborateurs, en
l’occurrence Gustave Mulumbati m’appellera aux environs de 6h00 du matin pour
m’informer qu’il tenait à me voir de toute urgence. Je lui ai demandé de me
parler au téléphone, il m’a dit non président, ça nécessite que je vous parle
en face. Curieusement dans moins de 20 minutes, il était déjà dans ma
concession accompagné de deux de ses collègues. M.Gustave Mulumbati qui fut le
président urbain de mon parti a commencé à me parler avec des tournures floues
et cachées que je ne comprenais pas moi-même. Après une heure et demie de
pourparlers, je lui ai dit Gustave, va tout droit au but et il va cracher : «
président tout est ok, allons voir seulement le Gouverneur, que la population
vous voit ensemble et tu seras élu de la ville de Lubumbashi. J’ai dit à mon
collaborateur Gustave Mulumbati que je le remerciais de la confiance me
témoignée et que je devais lui répondre dans les heures qui suivaient mais il a
insisté que ça soit avant 12h00 parce que les résultats seraient affichés à
14heures. Une voix à dit dans mon fort intérieure : « Muyambo n’ose pas le
faire » la suite, Gustave Mulumbati est allé adhérer dans votre parti que vous
avez créé pour court-circuiter le parti qui vous a favorisé à vous enrichir.
Savez-vous que la population katangaise était étonnée de votre ingratitude
lorsque vous avez crié haut et fort que vous ne seriez pas candidat à la
députation au motif qu’en 2006 vous avez as eu à trainer plusieurs colistiers
qui ne font que vous critiquer. Est-ce la vérité ? Si vous devenez amnésique,
je vous le rappellerai un jour.
Je n’étais pas étonné avant les élections du 28 novembre 2011 de
vous voir trahir votre parti politique et combattre les candidats de votre
parti. C’est parce que vous aviez des calculs derrière votre tête car vous
pensiez avoir plusieurs députés de votre obédience et que vous devriez
contrôler le parlement pour ainsi exercer la pression sur le Chef de l’Etat et
les membres influents de votre parti. Je ne sais pas si vous avez compris que
le bon Dieu vous a confondu. Je ne sais pas si vous comprenez que l\'arrogance
précède la ruine, Et l\'orgueil précède la chute. Sachez que vous êtes parmi
ceux qui ont créé l’anarchie et favorisé la tricherie pendant les élections
dans la province du Katanga. Ce n’est qu’une partie remise et l’avenir me
donnera raison.
XVIII. Destruction, pillage
de la Rtljua et tentative d’assassinat
Vous avez voulu m’éliminer physiquement puisque vous saviez très
bien que je connais beaucoup de choses sur vous et que je deviens un témoin
gênant et un frein pour la maffia que vous exercez aujourd’hui au Katanga et
que vous voulez exercer dans toute la République Démocratique du Congo. Ma
chaîne de télévision et de radio est un instrument pour l’éducation de la
population katangaise mais aussi pour lui donner une vraie information. Etant
donné que vous ne voulez pas qu’il y ait un débat contradictoire, vous vous
êtes permis (même si j’étais contre vous, en ce qui concerne votre gestion,
votre façon d’agir) de m’envoyer, pendant la journée, plus de 1.000 délinquants
accompagnés de la police pour saccager, piller, incendier ma chaîne de
télévision pour que la vérité s’éteigne au Katanga ; c’était une occasion pour
vous de m’éliminer physiquement pour dire que c’est la population qui s’est
déchainé contre moi et pourtant c’est vous le véritable commanditaire car l'Eternel
aime la justice, et il n\'abandonne pas ses fidèles; Ils sont toujours sous sa
garde, Mais la postérité des méchants est retranchée. Pour me permettre de
conclure, ma première lettre ouverte que je viens de vous adresser, il serait
souhaitable et sage que vous puissiez vous faire violence et de cesser
d’instrumentaliser l’opinion locale, nationale et internationale contre ma
personne avec des mensonges, de fausses informations fabriquées par vous dans
le seul but de nuire et de porter atteinte à mon honneur. Et vous comprendrez
avec moi que je ne vous dois rien. Ce que je peux vous réclamer ce sont mes
droits de me défendre pour que la justice soit rendue pour tous les préjudices
que vous avez causé à moi-même et à ma famille. Dans le cas contraire, j’userai
encore de mes prérogatives qui me sont reconnues par la Constitution et les
lois du pays pour me défendre et protéger mes intérêts et mes droits.
Que la paix du Seigneur soit avec vous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire