Freedom
for journalist (FFJ), organisation neutre de défense et de promotion de la
liberté de la presse exige, toutes affaires cessantes, l’interpellation de M.
Amani, officier au grade de major au sein des Forces armées de la RDC (FARDC),
auteur avéré des coups et blessures, vendredi 07 septembre 2012, sur Jeef
Kabine Tambwe, journaliste à Radio Liberté (Ralib), une station de radio
émettant à Butembo, ville située à environ 350 kilomètres de Goma, capitale de
la province du Nord Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo.
Des
informations parvenues à FFJ rapportent que Kabine vérifiait les allégations de
plus en plus d’extorsions des chauffeurs des camions attribuées au Major Amani
lorsque le professionnel des médias a été pris à parti et brutalisé. Kabine a
été sauvagement passé à tabac par cet officier de l’armée régulière jusqu’à la
perte de connaissance. Acheminé à l’hôpital, le journaliste est sorti du coma
48 heures après.
FFJ
dénonce le recours à des voies des faits et l’abus du pouvoir des détenteurs de
la puissance publique, visiblement déterminés à réduire au silence des médias
indépendants. « Cet officier doit être immédiatement interpellé, arrêté et
déféré devant les juridictions compétentes pour agressions physiques, coups et
blessures. C’est inacceptable qu’un gradé de haut rang agisse comme un soldat
de rang», exige, dans un communiqué, le chairmanship de FFJ.
FFJ rappelle que Radio Liberté fait l’objet d’incessantes tracasseries depuis le mois de mai. Pili Pili Kasay, animateur de l’émission « Animation Volcan » à Radio Liberté (Ralib) a été arrêté puis libéré tandis que le signal de la retransmission a été également coupé.
Les installations de Radio liberté ont été prises d’assaut, le 13 mai 2012, dès 5 heures (temps universel) par plusieurs éléments de la Police nationale congolaise (PNC/Butembo), des FARDC) et des agents de l’Agence nationale des renseignements (ANR/Butembo) qui avaient interrompu les émissions de la radio, avant d’emporter son émetteur et son groupe électrogène.
FFJ rappelle que Radio Liberté fait l’objet d’incessantes tracasseries depuis le mois de mai. Pili Pili Kasay, animateur de l’émission « Animation Volcan » à Radio Liberté (Ralib) a été arrêté puis libéré tandis que le signal de la retransmission a été également coupé.
Les installations de Radio liberté ont été prises d’assaut, le 13 mai 2012, dès 5 heures (temps universel) par plusieurs éléments de la Police nationale congolaise (PNC/Butembo), des FARDC) et des agents de l’Agence nationale des renseignements (ANR/Butembo) qui avaient interrompu les émissions de la radio, avant d’emporter son émetteur et son groupe électrogène.
Ces
éléments conduits sur le lieu par le responsable local de l’ANR mieux connu
sous le sobriquet d’ «Alain » ont procédé à l’arrestation en cascade des
journalistes trouvés sur le lieu. Huit journalistes de la Radio Liberté et un
journaliste de la Radio Soleil FM ont été interpellés et conduits au bureau
local de l’ANR, au quartier Furu, dans la commune de Vulamba. Peu avant cette
série d’interpellations, le journaliste Pili Pili Kasay, animateur de
l’émission « Animation Volcan » a été arrêté au quartier Furu de Butembo.
La
fermeture de la Radio Liberté intervenait après la décision du 12 mai 2012 de
M. Sikuli Masaka Makala, maire de la ville de Butembo, de suspendre les
émissions de la radio pour trois mois. Le maire de Butembo reprochait à radio
d’avoir laissé passer sur ses antennes, le 7 mai 2012, au cours de l’émission «
Animation Volcan »une intervention téléphonique du « général » rebelle
Lafontaine, chef de la milice Maï-Maï Pareco (Patriotes résistants congolais).
Ce dernier avait déclaré qu’il combattrait jusqu’au bout les FARDC et qu’il
entendait «libérer» tout le territoire. Le maire de la ville de Butembo
estimait que la Radio Liberté démoralisait les troupes des FARDC engagées sur
différents fronts dans la région.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire