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Côte d'Ivoire - Santé : Les autorités préfectorales, éducatives et sanitaires mobilisées pour la vaccination contre le cancer du col de l’utérus

La campagne se déroulera du 7 au 13 avril 2025 sur l’ensemble du territoire national

La Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro a accueilli, ce mercredi 2 avril 2025, une importante réunion de plaidoyer en prélude à la campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus. Organisée à l’intention des autorités préfectorales, éducatives et sanitaires, cette rencontre visait à sensibiliser sur les enjeux de cette campagne décisive.

Le cancer du col de l’utérus est l’une des principales causes de mortalité féminine en Côte d’Ivoire. Selon les données de Globocan 2022, l’incidence de cette maladie est estimée à 2 360 nouveaux cas par an, avec un taux alarmant de mortalité dépassant 60 %, soit plus de 1 400 décès annuels.

Face à cette situation, la Direction de Coordination du Programme Élargi de Vaccination (DC PEV), avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, lance une campagne de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), responsable de ce cancer. Cette initiative cible les filles de 09 à 18 ans et permettra un rattrapage pour celles de 10 à 14 ans n’ayant pas encore été vaccinées. La campagne se déroulera du 7 au 13 avril 2025 sur l’ensemble du territoire national.

Présidant cette rencontre, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre N’gou Dimba, a salué l’engagement des participants. Il a rappelé que le cancer du col de l’utérus demeure un défi majeur de santé publique, affectant des milliers de femmes chaque année avec des conséquences souvent dramatiques.

"Ce cancer est le deuxième en termes de mortalité féminine en Côte d’Ivoire, après celui du sein. Chaque année, 2 360 nouveaux cas sont enregistrés. Toutefois, notre engagement porte ses fruits : à ce jour, 2 159 206 jeunes filles ont déjà reçu leur vaccin" a-t-il déclaré.

Avec cette nouvelle campagne, les autorités sanitaires espèrent accélérer la couverture vaccinale et ainsi réduire la prévalence du cancer du col de l’utérus dans le pays.

"Parents, mobilisez-vous ! La vaccination est un rempart efficace contre cette maladie. Assurez-vous que vos filles reçoivent leur dose de protection ! C’est gratuit!".



Distribué par APO Group pour Portail Officiel du Gouvernement de Côte d'Ivoire.

jeudi 6 juin 2013

Les 18 écoles construites grâce au financement apporté par la France témoignent de la pertinence à adapter les modes de construction à la réalité du terrain

Depuis 2009, l’AFD soutient un projet visant à améliorer l’accès et la qualité de l’enseignement primaire en République Démocratique du Congo (RDC). 18 écoles ont été réhabilitées dans les trois provinces du Bandundu, du Bas-Congo et de Kinshasa, selon une méthode nouvelle d’implication des communautés locales et de valorisation des matériaux locaux. Suite à cette première réussite, un financement de 40 millions d’euros est en cours d’instruction pour étendre le projet.
Ce 5 juin 2013, Luc Hallade, Ambassadeur de France en RDC, s’est joint au ministre de l’Education Primaire, Secondaire et Professionnelle, M. Maker Mwangu, pour l’inauguration de 12 écoles primaires dans la sous-province éducationnelle de Kenge 1 dans le Bandundu. La réhabilitation de ces écoles comme de six autres situées dans les provinces du Bas-Congo et de Kinshasa est financée par l’Agence Française de Développement dans le cadre du projet Appui à l’Enseignement Primaire (APEP).
Luc Hallade a rappelé combien cette inauguration est le fruit de l’engagement durant ces derniers mois de multiples acteurs : le MEPSP dans l’identification des écoles cibles, dans le suivi des travaux notamment au regard du respect des normes de qualité définies au niveau central ; une agence locale d’exécution, la CARITAS Kenge, dans l’organisation du chantier école puis dans le suivi technique des travaux et la mobilisation des communautés ; des entreprises formées à la construction en briques de terre stabilisée compressée ; des communautés dans l’apport des matériaux locaux et la fabrication des briques ; enfin l’équipe du projet APEP, en appui à maîtrise d’ouvrage et à l’ensemble des acteurs du projet.
Sans l’implication de chacun autour d’un objectif commun, rien n’aurait été possible, a-t-il déclaré, avant de remercier, au nom de la France, tous les acteurs pour leur engagement et particulièrement la communauté de Yengi, où était organisée la cérémonie d’inauguration.


Au total, ce sont 112 salles de classe équipées et 170.000 enfants qui pourront utiliser ces écoles de qualité dans les 30 prochaines années.
Les 18 écoles construites grâce au financement apporté par la France témoignent de la pertinence à adapter les modes de construction à la réalité du terrain. A Kenge, le prix élevé du ciment a conduit à privilégier la brique en terre compressée, avec pour objectif de réduire les coûts de construction tout en respectant les normes minimales de qualité définies par le ministère de l’EPSP, normes qui garantissent à l’enfant, à l’enseignant un environnement spacieux, lumineux, ventilé, propice à un enseignement de qualité et au maintien des enfants dans l’école tout au long du cycle primaire.
Une capitalisation de cette expérience est en cours qui permettra au ministère de l’EPSP de déployer ce dispositif et de répondre aux objectifs que s’est fixé le gouvernement dans le Plan intérimaire pour l’Education en matière de réhabilitation de classes. Luc Hallade s’est dit heureux de constater que le Gouvernement congolais s’est lui-même engagé à allouer des moyens financiers conséquents pour la réhabilitation d’écoles. Le gouvernement congolais a également décidé d’affecter une enveloppe de 40 M€ à l’éducation primaire sur les ressources du C2D qui sera signé très prochainement avec le gouvernement français.
Sur ces 40 millions d’euros, une enveloppe de 15 millions d’euros a été réservée qui permettra de réhabiliter un peu plus de 200 écoles dans les trois provinces du Bandundu, de Kinshasa et du Bas-Congo. Une mission de l’AFD vient de se rendre dans le Bas-Congo pour rencontrer et sensibiliser les acteurs locaux sur les prochaines étapes : identification des écoles, recrutement des agences locales d’exécution, organisation des chantiers écoles, recrutement des entreprises, formation de tous les acteurs au suivi de chantiers avec l’appui d’un bureau spécialisé en ingénierie de la construction scolaire qui se déploiera au niveau central, au niveau provincial et sur le terrain.
Les écoles qui seront sélectionnées pour être réhabilitées, voire reconstruites comme ce fut le cas à Yengi, voire étendues comme à l’EP Kivuvu, doivent permettre d’accroître la scolarisation, en particulier des filles. Afin d’appuyer le Ministère de l’EPSP dans la maîtrise de ses effectifs, la priorité sera donnée aux écoles disposant d’un numéro SECOPE afin notamment de s’assurer que les enseignants sont en principe payés. Ce point est essentiel pour que la gratuité visée soit effective. Des efforts sont en cours afin de régulariser le paiement d’enseignants non payés au sein d’écoles immatriculées. Indispensable pour que l’amélioration des infrastructures s’accompagne d’un enseignement de qualité accessible pour toutes les familles. Le Gouvernement français accompagnera le gouvernement congolais dans cet effort de mécanisation des enseignants non payés et de formation continue des enseignants.
Avant de conclure, Luc Hallade a souhaité, au nom de la France, de pouvoir procéder à de prochaines inaugurations et ainsi de pouvoir appuyer le système scolaire dans les défis qui sont les siens : accueillir dans de bonnes conditions les 15 millions d’élèves d’aujourd’hui et les 20 millions attendus en 2030.


Le projet d’Appui à l’Enseignement Primaire - APEP

L’éducation est un des trois secteurs de concentration de l’aide française en RDC. Au travers du projet APEP d’un montant de 5 millions d’euros présent dans trois provinces (Bandundu, Bas-Congo et Kinshasa) et avec l’appui de la Coopération Technique Belge, maître d’ouvrage délégué, outre la réhabilitation / construction d’écoles, l’AFD appuie également le Ministère de l’EPSP à travers la formation continue de 3.000 enseignants selon des méthodes mixtes incluant la formation à distance, la formation présentielle dans des centres de ressources et l’autoformation des enseignants. Un accent particulier est mis sur l’enseignement du français, matière fondamentale et langue d’enseignement, ainsi que sur des techniques d’enseignement adaptées à de grands effectifs d’enfants par classe. Ce dernier point est essentiel pour répondre à la hausse des effectifs induits par la gratuité scolaire.
L’AFD appuie enfin, au travers de deux assistants techniques placés auprès de la Cellule d’Appui Technique du Ministère de l’EPSP, la mise en œuvre du Plan Intérimaire de l’éducation (PIE) et la coordination des bailleurs autour des objectifs du PIE pour que l’ensemble des appuis sur le budget national, sur les budgets provinciaux, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, puissent contribuer à assurer un enseignement de qualité pour les 15 millions d’élèves aujourd’hui dans le primaire et 20 millions attendus en 2030 en RDC. Une enveloppe de 40 millions d’euros affectée à l’éducation primaire est en cours d’instruction.

 

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