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Sénatrice Dr. Rasha Kelej annonce les Gagnants des Prix Sommet de Recherche en Afrique de la Fondation Merck (MARS) 2024 : 5 chercheurs exceptionnels de 5 pays africains récompensés

Les gagnants des prix « Meilleures Chercheuses Africaines » et « Meilleur Jeune Chercheur Africain » participeront à une formation à la recherche dans un institut de recherche de premier plan en Inde

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  • La Fondation Merck a annoncé les gagnants du Prix du Sommet de Recherche en Afrique de la Fondation Merck - MARS 2024, 5 chercheurs de 5 pays africains différents reconnus dans deux catégories - Meilleures Chercheuses Africaines et Meilleurs Jeunes Chercheurs Africains. 
  • La Fondation Merck a également annoncé l'Appel à Candidatures pour la nouvelle édition du Prix du Sommet de Recherche en Afrique de la Fondation Merck - MARS 2025 pour autonomiser les femmes et les jeunes dans les STIM en Afrique avec un accent particulier sur « Le rôle de la recherche scientifique dans la santé des femmes et les soins reproductifs ». 

La Fondation Merck (www.Merck-Foundation.com), la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, a annoncé les gagnants du Prix du Sommet de Recherche en Afrique de la Fondation Merck - MARS 2024, en partenariat avec la Fédération Internationale des Sociétés de Fertilité - IFFS, Société Africaine de Soins Reproductifs - ARCS, Université de Manipal et Commission de Recherche Scientifique et Technique de l'Union Africaine pour reconnaître les chercheurs africains pour leur précieux travail de recherche et leur contribution à l'autonomisation des femmes et des jeunes dans les STIM en Afrique, avec un accent particulier sur « Le rôle de la recherche scientifique dans la santé des femmes et les soins reproductifs ». 

Sénatrice Dr. Rasha Kelej, CEO de la Fondation Merck et Présidente du Sommet de Recherche Africaine de la Fondation Merck - MARS a exprimé, « Depuis 2016, j'ai pris une immense fierté à reconnaître les réalisations de nos lauréats des Prix MARS. Cette année, nous honorons six gagnants dans deux catégories : ‘Prix du Meilleures Chercheuses Africaines’ et ‘Prix du Meilleurs Jeunes Chercheurs Africains.’  

Ces prix célèbrent leurs contributions significatives à la recherche, en soulignant particulièrement les efforts des chercheuses africaines, qui restent sous-représentées dans ce domaine. Par l'intermédiaire des Prix MARS, notre mission est d'autonomiser les jeunes chercheurs en Afrique et d'encourager et de soutenir spécifiquement les femmes chercheuses en renforçant leurs capacités de recherche et en promouvant leur rôle essentiel dans les STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques) ». 

Les gagnants des prix « Meilleures Chercheuses Africaines » et « Meilleur Jeune Chercheur Africain » participeront à une formation à la recherche dans un institut de recherche de premier plan en Inde. 

« Je suis également très heureuse de partager avec vous tous que, comme promis, nous avons donné l'occasion à nos lauréats de chaque catégorie d'assister à la 11ème édition du ‘Merck Foundation Africa Asia Luminary’ qui a eu lieu récemment en Tanzanie, mais seul M. Jules Irenge Mongane a pu y assister », a déclaré la Sénatrice Rasha Kelej. 

La Fondation Merck s'est engagée à améliorer la vie des populations et a transformé le paysage des soins aux patients et marqué l'histoire avec ses partenaires en Afrique, en Asie et au-delà, en fournissant 2080 bourses d'études à des médecins de 52 pays dans 44 spécialités médicales critiques et mal desservies.

Gagnants des Prix MARS 2024 sont : 

Gagnants du « Prix MARS Meilleures Chercheuses Africaines » 2024  

1. Nompumelelo Lebogang Malaza, AFRIQUE DU SUD (Deuxième Position) 
SUJET : Association entre les marqueurs biochimiques et épigénétiques avec le contrôle de la glycémie et les résultats néonataux dans les grossesses diabétiques 

2. Dorotheah Obiri, GHANA (Première Position) 
SUJET : Dérèglement immunitaire dans le paludisme placentaire et les troubles hypertendus de la grossesse 

Gagnants du « Prix MARS Meilleur Jeune Chercheur Africain » 2024 

1. Jules Irenge Mongane, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (Première Position) 
SUJET : Association entre la vaginose bactérienne, l'infection à Chlamydia Trachomatis et l'infertilité tubaire à Bukavu, République Démocratique du Congo 

2. Christian Chassem Lapue, GABON (Première Position) 
SUJET : Epidémiologie des helminthiases chez les femmes en âge de procréer vivant à Lambaréné et ses environs, Gabon 

3. Gebrhud Berihu Haile, ETHIOPIE (Première Position) 
SUJET : Incidence de la mortalité néonatale et facteurs influençant la survie des nouveau-nés dans l'unité de soins intensifs néonatals du nord de l'Éthiopie : une étude de cohorte prospective 

« Je suis également ravie d'annoncer l'Appel à Candidatures pour la nouvelle édition des Prix du Sommet de Recherche Africaine de la Fondation Merck (MARS) 2024. Cette année, un accent particulier sera à nouveau mis sur « Le rôle de la recherche scientifique dans la santé des femmes et les soins reproductifs », a ajouté la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej. 

Le Sommet de Recherche Africaine de la Fondation Merck - MARS 2025 bénéficiera du soutien scientifique de la Commission Scientifique, Technique et de Recherche de l'Union Africaine (AU-STRC), Société Africaine de Soins Reproductifs (ARCS) et Académie d'Enseignement Supérieur de Manipal (MAHE). 

Détails pour les PRIX MARS 2025 

Les étudiants africains en dernière année de doctorat et les jeunes chercheurs impliqués dans la recherche liée à l'un des sujets suivants sont invités à soumettre des résumés : 

1) Santé des femmes 
2) Infertilité et santé reproductive  

Tous les candidats doivent être principalement basés dans des instituts de recherche et des universités africaines, bien que la collaboration en Afrique et à l'extérieur soit également la bienvenue.  

Date Limite de Soumission : 

Les candidatures peuvent être soumises jusqu'au 30 juin 2025 

Comment postuler :  

Postulez en cliquant sur : https://apo-opa.co/3R1Vhhq

Les candidatures et les résumés peuvent également être envoyés par courrier électronique à mars@merck-foundation.com, accompagnés d'un CV (comprenant le nom, le sexe, le pays, le nom de l'université ou de l'hôpital, l'adresse électronique et le numéro de téléphone portable) et du résumé en pièce jointe. 

Autres détails : 

  • Tous les résumés seront évalués par des pairs. 
  • Des prix de recherche seront décernés dans deux catégories : Meilleures Chercheuses Africaines et Meilleurs Jeunes Chercheurs Africains. 
  • Les lauréats pourront bénéficier d'une formation à la recherche dans de prestigieux instituts de recherche en Inde. 
  • Les meilleures lauréates seront invitées à participer à la 12ème édition de ‘Merck Foundation Africa Asia Luminary’ 2025. 


Distribué par APO Group pour Merck Foundation.

Coordonnées :
Mehak Handa
Responsable du programme de sensibilisation communautaire
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La Fondation Merck, créée en 2017, est la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, vise à améliorer la santé et le bien-être des populations et à faire progresser leur vie grâce à la science et à la technologie. Nos efforts sont principalement axés sur l'amélioration de l'accès à des solutions de soins de santé de qualité et équitables dans les communautés mal desservies, à renforcer les capacités de recherche sur les soins de santé et la recherche scientifique, l'autonomisation des filles à travers l'éducation et l'autonomisation des personnes en STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes. Tous les communiqués de presse de la Fondation Merck sont distribués par e-mail en même temps qu'ils deviennent disponibles sur le site Web de la Fondation Merck. Veuillez visiter www.Merck-Foundation.com pour en savoir plus. Pour en savoir plus, contactez nos réseaux sociaux de la Fondation Merck : Facebook (https://apo-opa.co/41VyNEY), X (https://apo-opa.co/3FTjdRz), Instagram (https://apo-opa.co/4crisLN), YouTube (https://apo-opa.co/42klehm), Threads (https://apo-opa.co/447LYnA) et Flickr (https://apo-opa.co/4ckHufy).  

La Fondation Merck se consacre à l'amélioration des résultats sociaux et sanitaires pour les communautés dans le besoin. Bien qu'elle collabore avec divers partenaires, y compris des gouvernements, pour atteindre ses objectifs humanitaires, la fondation reste strictement neutre sur le plan politique. Elle ne s'engage pas et ne soutient pas d'activités, d'élections ou de régimes politiques, se focalise uniquement sur sa mission d'élever l'humanité et d'améliorer le bien-être tout en maintenant une position strictement apolitique dans toutes ses activités. 

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mercredi 12 juin 2013

Déclaration du Renadhoc sur le chevauchement des processus de paix en République Démocratique du Congo



Le Réseau National des ONGs des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo, RENADHOC, demeure profondément préoccupé par l’évolution des processus de paix qui vingt ans durant, ont tendance à se paralléliser, à se pérenniser, à se chevaucher et à s’institutionnaliser en République Démocratique du Congo.
Le RENADHOC note avec regret, que deux décennies déjà, ces processus de paix ont pris en otage tout programme de développement durable de la RDC tout en freinant net toute possibilité de prospérité pour les populations Congolaises, obligées de vivre d’expédients pourtant potentiellement autosuffisantes.
Le RENADHOC déplore en fin, le fait que ces processus de paix ont rendus permanentes la MONUC / MONUSCO ainsi que les actions et urgences humanitaires en République Démocratique du Congo.

Face à tous ces défis existentiels pour la Population Congolaise, le RENADHOC propose les recommandations suivantes pouvant constituer son Plan de Paix pour la République Démocratique du Congo et sa contribution pour les prochaines consultations nationales:

A. Par rapport à la problématique de la réforme des secteurs de sécurité
(Police Nationale, Armée et services des renseignements) :
1. Le Gouvernement a le devoir de doter le Pays d’une Politique Nationale de la défense du territoire national contre les menaces endogènes et exogènes ;
2. Il est important que la République Démocratique du Congo se dote également d’un Observatoire des Frontières Nationales ;
3. Le Gouvernement est appelé à payer les soldats, les policiers et les agents des renseignements de manière décente de telle sorte qu’un recru puisse désormais avoir le solde mensuel équivalent à 100 dollars américains au minimum en francs Congolais, tout en garantissant mensuellement les soins de santé et une dotation en vivres à leurs familles ;
4. Le Gouvernement est appelé à ouvrir plusieurs centres de formation militaires dans toutes les provinces du Pays tout en poursuivant avec le recrutement annuel des forces combattantes;
5. Le Gouvernement est appelé à créer et à équiper une Force Spéciale d’Intervention rapide au sein de l’armée, capable de venir en appui aux détachements militaires qui font l’objet d’une agression à n’importe que coin du territoire national ;
6. Le Gouvernement est appelé à créer et à soutenir au sein de l’Armée, des Brigades de développement pouvant contribuer à produire des ressources pour le fonctionnement de l’Armée et contribuer au Développement du Pays ;
7. Le Gouvernement est appelé dans l’avancement en grades, à privilégier les Officiers compétents, loyaux, patriotiques, intègres et bien formés ;
8. Le Gouvernement est appelé à mettre en oeuvre tous ses engagements ainsi que toutes les activités relevant du processus de la Réforme des Secteurs de Sécurité (RSS2) en République Démocratique du Congo ;
9. Le Gouvernement est appelé à mettre tout en oeuvre pour que les Forces Armées, la Police Nationale et les services des renseignements, ne puissent plus devenir le bastion de l’impunité moins encore le dépotoir des forces négatives et des criminels de toute sorte ;
10. Le Gouvernement est appelé à réhabiliter sur le plan logistique et technique le Service des Renseignements Militaires pour que celui-ci accomplisses son mandat comme il se doit ;
11. Le Gouvernement est appelé à procéder au vetting des Forces Armées, de la Police Nationale Congolaise et des Services des Renseignements, en exfiltrant et en extirpant de leurs rangs, des officiers auteurs des graves violations des droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire perpétrés en République Démocratique du Congo de 1996 à nos jours ;
12. Le Gouvernement est appelé à construire de nouvelles casernes pour Militaires et leurs familles, loin des quartiers populaires.

B. Par rapport à la problématique de la Neutralisation des Forces Négatives et autres Groupes armés opérant sur le Territoire Congolais :
13. Le Gouvernement est appelé à déployer les Forces Armées de la R.D.Congo appuyées par la Brigade d’intervention et les autres troupes de la MONUSCO pour traquer, neutraliser et/ou démobiliser tous les éléments du M23 ;
14. Le Gouvernement est appelé à déployer les Forces Armées de la R.D.Congo appuyées par la Brigade d’intervention et les autres troupes de la MONUSCO pour détruire les centres de regroupement du M23, de FDLR, de FNL, des ADF/NALU et tous autres groupes armés illégaux d’origine Rwandaise, Ougandaise et Burundaise ;
15. Le Gouvernement est appelé à accélérer le désarmement des FDLR et le regroupement de leurs dépendants en vue de leur rapatriement au Rwanda ;
16. Le Gouvernement est appelé à neutraliser les éléments des groupes armés internes récalcitrants et Mai-Mai, par les FARDC jusqu’à leur désarmement ;
17. Le Gouvernement est appelé à impliquer les populations locales dans les efforts de pacification de leurs territoires par des campagnes locales de sensibilisation au désarmement et à la démobilisation, et la collaboration avec les unités de l’armée nationale en activité ;

C. Par rapport à la problématique de la consolidation de l’Autorité de l’Etat sur l’ensemble du Territoire National Congolais :
18. L’Assemblée Nationale est appelée à installer rapidement la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH /RDC) pour qu’elle accomplisse rapidement son mandat et ses attributions tributaires de la Loi y relatif promulguée depuis le 21 mars 2013 ;
19. La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI/RDC) est appelée à Organiser rapidement les élections locales, municipales et provinciales en vue de doter les entités décentralisées des institutions légitimes, de doter le Pays d’un nouveau SENAT ainsi que de nouveaux Gouverneurs des Provinces;
20. Le Gouvernement est appelé à réhabiliter l’administration locale (publique et territoriale) dans les Provinces en termes d’équipements, de fonctionnement et de rémunération régulière et décente ;
21. Le Gouvernement est appelé à renforcer les capacités opérationnelles de la Justice Nationale au niveau provincial, y compris la construction de nouvelles prisons de haute sécurité au niveau de chaque Ville et /ou territoire du Pays ;
22. Le Conseil Supérieur de la Magistrature est appelé à réprimer la corruption dans le système judiciaire Congolais pour que celui-ci soit avant-gardiste dans la lutte contre la corruption dans tous les services de l’Etat ;
23. Le Gouvernement est appelé à réduire l’emprise du niveau central sur les décisions locales pour développer le sens de responsabilité en provinces, et ce, conformément aux dispositions constitutionnelles ;
24. Le Gouvernement est appelé à procéder à la réhabilitation de différents bâtiments administratifs de l’Etat en provinces, qui se trouvent aujourd’hui dans un état avancé de délabrement ainsi qu’à l’informatisation de tous les services publics dans les coins et recoins du Pays ;

D. Par rapport à la problématique de la mise en oeuvre de la Décentralisation
en République Démocratique du Congo :
25. Le Gouvernement est appelé à mettre en application toutes les lois déjà promulguées en rapport avec la décentralisation en R.D.Congo ;
26. Le Gouvernement Central est appelé à autoriser aux Gouvernements provinciaux la retenue à la source des 40 % des recettes provinciales telle que prévue par la Constitution, pour permettre aux Provinces de financer directement leurs plans d’action provinciaux ;
27. Le Gouvernement est appelé à décentraliser les fonds tributaires de la Coopération bilatérale et multilatérale pour appuyer les Entités décentralisées de manière équitable et/ou en privilégiant les Entités les moins équipées ;
28. Le Gouvernement est appelé à soutenir la dynamique communautaire par l’appui financier décentralisé aux projets locaux des communautés de base.

E. Par rapport à la problématique du Développement Economique de la République Démocratique du Congo :
29. Le Gouvernement est appelé à négocier le financement des programmes d’infrastructures nécessitant une haute intensité de main d’oeuvre (HIMO) pour désenclaver les territoires et provinces de l’Est où se réfugient des groupes armés illégaux ;
30. Le Gouvernement est appelé à relancer les travaux d’extension des infrastructures de transport ainsi que celles des routes de desserte agricole/rurale par territoire, telles que prévue dans le Plan quinquennal du Gouvernement de la RDC (2012-2016) ;
31. Le Gouvernement est appelé à mettre un accent particulier pour la réhabilitation en urgence des infrastructures économiques de base permettant de relancer l’économie des provinces, c’est notamment le cas des aéroports, des ports, des barrages hydro-électriques, des sucreries, des cimenteries, des tôleries, des briqueteries, des fermes agro-pastorales publiques, des chaînes alimentaires, les postes, les centres de recherches agronomiques, …) ;
32. Le Gouvernement est appelé à réformer et à décentraliser la Société Nationale d’électricité (SNEL) et la Régie de distribution d’Eau (REGIDESO) pour que les services d’eau et d’électricité soient disponibles à la population aussi bien dans les centres urbains, périurbains et ruraux;
33. Le Gouvernement est appelé à soutenir l’entreprenariat féminin en octroyant des crédits rotatifs aux femmes, surtout dans les milieux ruraux ;
34. Le Gouvernement est appelé à mettre en place des Comités provinciaux de suivi sur la transparence et la bonne gouvernance du secteur minier ;
35. Le Gouvernement est appelé à appuyer les stratégies de production et de conservation alimentaires autour des centres urbains ;
36. Le Gouvernement est appelé à construire en moyenne cinq centres d’encadrement socioprofessionnel des jeunes désoeuvrés par province ;

F. Par rapport à la problématique des réformes structurelles de l’Etat ainsi que de la réforme des finances publiques en R.D.Congo :
37. Le Gouvernement est appelé à reformer les grandes sociétés d’Etat pour favoriser une meilleur gestion au niveau national et en provinces, de manière à rendre à la population des services de qualité ;
38. Le Gouvernement est appelé à assainir la collecte des recettes dans les administrations provinciales tout en assurant l’encadrement et le contrôle des dépenses des budgets des administrations provinciales ;
39. Le Gouvernement est appelé à parachever le processus de bancarisation du système de paie des fonctionnaires de l’Etat tout en y impliquant la CADECO qui est présente sur tout le territoire national ;
40. Le Gouvernement est appelé à opérationnaliser la communication numérique par fibre optique sur toute l’étendue du réseau national ;
41. Le Gouvernement est appelé à systématiser et à décentraliser le contrôle de la gestion publique de l’Etat, tout en renforçant la communication publique sur le civisme fiscal mais aussi en généralisant et en rendant effectif la politique de guichet unique dans tous les postes frontaliers de la RDC ;

G. Par rapport au chevauchement des processus électoraux en République Démocratique du Congo :
42. Le Gouvernement est appelé à privilégier la mise en oeuvre effective du Pacte sur la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la région des grands lacs signé à Nairobi le 15 décembre 2006 par tous les Chefs d’Etats de la Région sous les auspices des Nations Unies et de l’Union Africaine, qui reste l’instrument juridique de base pour le règlement définitif des conflits dans la région et essentiellement, à travers ses Protocoles suivants :
- Protocole sur la non-agression et la défense mutuelle dans la région ;
- Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance ;
- Protocole sur la prévention et la répression du crime de génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ;
- Protocole sur la Coopération Judiciaire ;
- Protocole sur les droits à la propriété des rapatriés ;
- Protocole sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles ; et
- Protocole sur la prévention et la répression des violences sexuelles à l’égard des femmes et des enfants.
43. Le Gouvernement est appelé à adopté un calendrier opérationnel pour chaque processus de paix, un calendrier projetant notamment la durée et la fin du mandat de la MONUSCO, la durée et la fin du Mécanisme de mise en œuvre de l’Accord-Cadre signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba ainsi qu’un calendrier de mise en oeuvre en RDC des projets intégrateurs tributaires du Pacte sur la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la région des Grands-lacs signé à Nairobi le 15 décembre 2006 ;
44. Le Gouvernement est appelé à tout mettre en oeuvre pour que les différents processus de paix (MONUSCO, Accord-Cadre et Pacte sur la sécurité) ne deviennent pas des institutions permanentes en R.D.Congo ;
45. Le Gouvernement est appelé à tout mettre en oeuvre pour que la R.D.Congo cesse de demeurer un Pays astreint aux urgences et actions humanitaires de manière quasi permanente ;
46. Le Gouvernement est appelé à tout mettre en oeuvre pour renforcer les capacités locales dans la gestion des urgences et tragédies humanitaires pour que la République Démocratique du Congo cesse de demeurer à 100 % dépendant de l’aide humanitaire ;

G. Par rapport à la problématique de l’impunité tributaire des agressions à répétition contre la République Démocratique du Congo :
47. L’Organisation des Nations Unies, l’Union Africaine et l’Union Européenne, sont appelées à aider le Gouvernement Congolais à arrêter et à traduire en justice toutes les personnes responsables des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, parmi lesquelles plusieurs responsables et animateurs du RCD-GOMA, du CNDP, du M23 et autres groupes armés opérant en RDC;
48.L’Organisation des Nations Unies, l’Union Africaine et l’Union Européenne, sont appelées à tout mettre en oeuvre pour le Rwanda et l’Ouganda arrivent à organiser à court terme, des dialogues politiques nationaux pour que la RDC cesse de demeurer victime des conflits internes au Rwanda et en Ouganda, suite aux déficits démocratiques et conflits interethniques dans ces deux Pays ;
49. L’Organisation des Nations Unies, l’Union Africaine et l’Union Européenne, sont appelées à tout mettre en oeuvre pour qu’à moyen terme, la République Démocratique du Congo bénéficie d’un Plan Marshall pour sa reconstruction après 17 ans d’agression rwando-burundo-ougandaise, une agression qui a ruinée le pays et occasionner des millions des morts que l’Afrique contemporaine n’a jamais vécue.
50. L’Organisation des Nations Unies, l’Union Africaine et l’Union Européenne, sont appelées à prendre des sanctions exemplaires à l’égard du Rwanda et
de l’Ouganda au regard des crimes imprescriptibles perpétrés en RDC, tributaires de l’exportation sur le sol congolais des conflits internes dans les deux pays. La Communauté Internationale doit peser de tout son poids pour que la sous-région africaine des grands lacs, ne soit plus le bastion de l’impunité et des désastres humanitaires.

Nous restons saisis de la question.
Fait à Kinshasa, le 11 Juin 2013
LE SECRETARIAT EXECUTIF NATIONAL DU RENADHOC

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