APO


Go Back

Ouverture des candidatures pour la 7e édition du Concours annuel GoGettaz Agripreneur Prize – Les jeunes entrepreneurs agroalimentaires africains invités à conduire la transformation des systèmes alimentaires avec une cagnotte de 160 000 USD

Les taux élevés d'entrepreneuriat en Afrique soulignent davantage le fait que le continent a le potentiel de devenir un leader mondial en matière d'entreprises dirigées par des jeunes, d'innovation et de création d'emplois

Also available in English

null
La septième édition du concours GoGettaz Africa Agripreneur Prize est MAINTENANT OUVERTE !

Le Prix GoGettaz Agripreneur 2025 lance aujourd’hui son septième concours annuel à la recherche des jeunes cofondateurs et fondateurs les plus prometteurs d’Afrique qui ont lancé des entreprises tout au long de la chaîne de valeur agroalimentaire africaine « de la graine à la fourchette ». Les juges rechercheront des agripreneurs innovants, évolutifs et axés sur l’impact (âgés de 18 à 35 ans) qui ont créé des entreprises durables et à la pointe de la technologie pour s’attaquer à la sécurité alimentaire, à la création d’emplois et à la croissance économique équitable. Les candidatures sont ouvertes du 3 Avril au 10 Juin 2025. https://GoGettaz.Africa

En septembre 2025, les finalistes de GoGettaz monteront sur scène à Dakar pour présenter leurs entreprises en direct lors du Forum annuel sur les systèmes alimentaires en Afrique (AFSF), qui se tiendra du 31 août au 5 septembre. Deux grands prix de 50 000 USD chacun récompenseront les entreprises agroalimentaires les plus prometteuses, portées par des hommes et des femmes entrepreneurs. Des prix Impact supplémentaires de 60 000 $ US récompenseront les entreprises qui excellent dans des domaines clés tels que la technologie, l’innovation, la nutrition, la sécurité alimentaire, l’amélioration des moyens de subsistance en milieu rural, la résilience climatique, l’égalité des sexes, la conservation des ressources naturelles et la création d’emplois.

 Le concours GoGettaz Agripreneur Prize fait partie intégrante du Forum sur les systèmes alimentaires africains (Forum AFS), le premier forum mondial pour l’agriculture et les systèmes alimentaires africains, apportant ensemble les parties prenantes pour prendre des mesures pratiques et partager les leçons qui permettront aux jeunes leaders africains de transformer les systèmes alimentaires.

Avec le thème de l’AFSF 2025 « La jeunesse africaine : diriger la collaboration, l’innovation et la mise en œuvre de la transformation des systèmes agroalimentaires », le concours GoGettaz Agripreneur Prize vise à autonomiser les jeunes entrepreneurs de toute l’Afrique de l’Ouest, du Nord, du Sud, centrale et de l’Est qui cherchent à présenter, développer et faire évoluer leurs entreprises agroalimentaires. Alors que l’Afrique est confrontée à des défis croissants tels que le manque d’infrastructures, l’accès au financement, la création d’emplois et l’insécurité alimentaire, ces jeunes s’imposent comme de puissants agents de transformation. Des centres commerciaux animés d’Afrique de l’Ouest aux centres agricoles d’Afrique australe, les jeunes innovateurs développent des solutions qui non seulement s’attaquent aux crises immédiates, mais ouvrent également la voie à un avenir durable. Le concours GoGettaz Agripreneur Prize sert de plate-forme à ces acteurs du changement, en leur offrant un mentorat, une exposition, un réseautage et des ressources pour renforcer leur impact dans les diverses régions de l’Afrique.

« Je suis toujours étonné par l’ingéniosité et la détermination des jeunes entrepreneurs que nous rencontrons chaque année dans le cadre du concours GoGettaz Agripreneur Prize », a déclaré Svein Tore Holsether, président et chef de la direction de Yara International et cofondateur de GoGettaz. « Leur capacité à tirer parti de la technologie et de modèles d’affaires innovants met en évidence l’immense potentiel du secteur agroalimentaire et le rôle central de l’entrepreneuriat dans le développement durable. À l'occasion du lancement de la campagne 2025, nous sommes inspirés par l'opportunité d'autonomiser et de soutenir les jeunes entrepreneurs qui favorisent la création d'emplois, l'amélioration des communautés et l'alimentation de la population croissante de l'Afrique.

Alors que l’Afrique devrait représenter un quart de la population mondiale et un tiers de la jeunesse mondiale d’ici 2050, selon les projections des Nations Unies, les jeunes du continent, dont plus de 70% ont moins de 30 ans, recèlent un immense potentiel. Les taux élevés d'entrepreneuriat en Afrique soulignent davantage le fait que le continent a le potentiel de devenir un leader mondial en matière d'entreprises dirigées par des jeunes, d'innovation et de création d'emplois.


« La jeunesse africaine déborde d’énergie créative et d’idées pour résoudre une myriade de problèmes avec des solutions innovantes », a fait remarquer le cofondateur de GoGettaz, Strive Masiyiwa, fondateur et président du groupe Econet, qui a également présidé l’Alliance pour une révolution verte en Afrique pendant plusieurs années.

« Ils n’attendent pas que les conditions soient parfaites ; Ils saisissent l’occasion et adoptent la technologie pour révolutionner l’industrie agroalimentaire à travers le continent », a-t-il noté. « Ils lancent des entreprises remarquables, mais pour s’assurer qu’ils peuvent croître et se développer, nos jeunes ont besoin du soutien approprié, d’un accès au capital, de compétences et d’environnements favorables pour faire de leurs jeunes entreprises des entreprises agroalimentaires panafricaines et mondiales de plusieurs millions de dollars. »
« Nos jeunes entrepreneurs extraordinaires méritent à la fois reconnaissance et soutien, c’est la raison d’être de GoGettaz », a-t-il déclaré.


Depuis sa création en 2019, le concours GoGettaz Agripreneur Prize a mis en lumière divers jeunes entrepreneurs qui créent des entreprises agroalimentaires innovantes, allant d’opérations agricoles traditionnelles à des entreprises de haute technologie basées sur l’IA. Le concours 2025 est ouvert à toutes les entreprises africaines dirigées par des agripreneurs ayant leur siège sur le continent africain. Les demandes seront acceptées en anglais et en français.

« Le concours GoGettaz Agripreneur Prize 2025 est un point de ralliement pour les jeunes esprits les plus brillants d’Afrique afin de proposer des solutions transformatrices et d’apporter des changements significatifs », a déclaré Amath Pathé Sene, directeur général de l’Africa Food Systems Forum.


« Alors que l’Afrique est à l’avant-garde de l’innovation pour la résilience, j’ai hâte de voir les solutions révolutionnaires intelligentes face au climat qui émergeront des candidats de 2025. Les lauréats de 2024 ont placé la barre très haut en utilisant des techniques innovantes visant à préserver la valeur nutritionnelle en utilisant des énergies renouvelables et des fibres naturelles pour produire des serviettes hygiéniques écologiques, améliorant ainsi la santé et l’hygiène. Alors que la sécurité alimentaire est menacée, exacerbée par le changement climatique, les agripreneurs africains relèvent le défi, transforment les pratiques agricoles et sont à la pointe des technologies durables », a-t-il déclaré.

Au-delà de l’argent du prix, les finalistes auront accès à du mentorat, à de la formation, à une présentation à des investisseurs et à d’autres opportunités de collaboration.

Comment postuler


GoGettaz invite les jeunes agripreneurs africains de tout le continent à rejoindre la communauté dynamique de GoGettaz et à participer au concours GoGettaz Agripreneur Prize 2025. Les candidats admissibles doivent :
● Avoir 35 ans ou moins au moment de la soumission.
● Être citoyen d’un pays membre de l’Union africaine.
● Servir en tant que fondateur ou co-fondateur d’une entreprise légalement enregistrée opérant en Afrique (les entreprises doivent être enregistrées avant le 10 juin 2025).
 

Processus de demande :

1. Rejoignez la communauté GoGettaz : Suivez-@ GoGettazAfrica sur Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIn, TikTok et YouTube pour entrer en contact avec vos pairs et les leaders de l’industrie. Partagez votre parcours en utilisant des hashtags #GrowEntrepreneurs et #TransformFood.
2. Visitez le site Web de GoGettaz : Accédez aux ressources, aux détails d’éligibilité, aux conditions générales et aux mises à jour sur https://GoGettaz.Africa.
3. Soumettez votre participation : Remplissez le formulaire de demande de concours en ligne sur le site Web. Vous pouvez enregistrer et revoir votre application pour en garantir la qualité.  https://GoGettaz.Africa
4. Respectez la date limite : Les candidatures doivent être soumises avant le 10 juin 2025 pour être prises en compte pour la cagnotte de 160 000 $ US et avoir la chance de présenter en direct au Sommet AFSF à Dakar, au Sénégal, en septembre.

Pour plus de détails, pour postuler ou pour savoir comment vous pouvez contribuer à la transformation durable des systèmes alimentaires en Afrique, visitez  https://GoGettaz.Africa. Restez engagé en vous connectant avec @ GoGettazAfrica sur les réseaux sociaux.
Date limite de candidature : 10 juin 2025



Distribué par APO Group pour 2025 GoGettaz Agripreneur Prize Competition.

Contact média :
Jane Machigere jane@jsmcommunications.com
Courriel : info@gogettaz.africa
Site web : https://GoGettaz.Africa

Médias sociaux : @ GoGettazAfrica

GoGettaz Co-Founders :

GoGettaz Partners :

À propos de GoGettaz :
GoGettaz est une initiative centrée sur les jeunes, au cœur du Forum sur les systèmes alimentaires africains, qui donne aux jeunes Africains, âgés de 18 à 35 ans, les moyens de stimuler l’innovation et la transformation dans le secteur agroalimentaire. Grâce au concours annuel GoGettaz Agripreneur Prize, à la plateforme communautaire GoGettaz et aux programmes de leadership, les jeunes agripreneurs peuvent se connecter à un écosystème dynamique, acquérir de nouvelles compétences et développer leur entreprise, tout en la faisant évoluer.

Rejoignez le mouvement pour faire grandir les entrepreneurs, révolutionner l’agriculture africaine et transformer les systèmes alimentaires africains !

Contenu multimédia

mercredi 12 juin 2013

Déclaration du Renadhoc sur le chevauchement des processus de paix en République Démocratique du Congo



Le Réseau National des ONGs des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo, RENADHOC, demeure profondément préoccupé par l’évolution des processus de paix qui vingt ans durant, ont tendance à se paralléliser, à se pérenniser, à se chevaucher et à s’institutionnaliser en République Démocratique du Congo.
Le RENADHOC note avec regret, que deux décennies déjà, ces processus de paix ont pris en otage tout programme de développement durable de la RDC tout en freinant net toute possibilité de prospérité pour les populations Congolaises, obligées de vivre d’expédients pourtant potentiellement autosuffisantes.
Le RENADHOC déplore en fin, le fait que ces processus de paix ont rendus permanentes la MONUC / MONUSCO ainsi que les actions et urgences humanitaires en République Démocratique du Congo.

Face à tous ces défis existentiels pour la Population Congolaise, le RENADHOC propose les recommandations suivantes pouvant constituer son Plan de Paix pour la République Démocratique du Congo et sa contribution pour les prochaines consultations nationales:

A. Par rapport à la problématique de la réforme des secteurs de sécurité
(Police Nationale, Armée et services des renseignements) :
1. Le Gouvernement a le devoir de doter le Pays d’une Politique Nationale de la défense du territoire national contre les menaces endogènes et exogènes ;
2. Il est important que la République Démocratique du Congo se dote également d’un Observatoire des Frontières Nationales ;
3. Le Gouvernement est appelé à payer les soldats, les policiers et les agents des renseignements de manière décente de telle sorte qu’un recru puisse désormais avoir le solde mensuel équivalent à 100 dollars américains au minimum en francs Congolais, tout en garantissant mensuellement les soins de santé et une dotation en vivres à leurs familles ;
4. Le Gouvernement est appelé à ouvrir plusieurs centres de formation militaires dans toutes les provinces du Pays tout en poursuivant avec le recrutement annuel des forces combattantes;
5. Le Gouvernement est appelé à créer et à équiper une Force Spéciale d’Intervention rapide au sein de l’armée, capable de venir en appui aux détachements militaires qui font l’objet d’une agression à n’importe que coin du territoire national ;
6. Le Gouvernement est appelé à créer et à soutenir au sein de l’Armée, des Brigades de développement pouvant contribuer à produire des ressources pour le fonctionnement de l’Armée et contribuer au Développement du Pays ;
7. Le Gouvernement est appelé dans l’avancement en grades, à privilégier les Officiers compétents, loyaux, patriotiques, intègres et bien formés ;
8. Le Gouvernement est appelé à mettre en oeuvre tous ses engagements ainsi que toutes les activités relevant du processus de la Réforme des Secteurs de Sécurité (RSS2) en République Démocratique du Congo ;
9. Le Gouvernement est appelé à mettre tout en oeuvre pour que les Forces Armées, la Police Nationale et les services des renseignements, ne puissent plus devenir le bastion de l’impunité moins encore le dépotoir des forces négatives et des criminels de toute sorte ;
10. Le Gouvernement est appelé à réhabiliter sur le plan logistique et technique le Service des Renseignements Militaires pour que celui-ci accomplisses son mandat comme il se doit ;
11. Le Gouvernement est appelé à procéder au vetting des Forces Armées, de la Police Nationale Congolaise et des Services des Renseignements, en exfiltrant et en extirpant de leurs rangs, des officiers auteurs des graves violations des droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire perpétrés en République Démocratique du Congo de 1996 à nos jours ;
12. Le Gouvernement est appelé à construire de nouvelles casernes pour Militaires et leurs familles, loin des quartiers populaires.

B. Par rapport à la problématique de la Neutralisation des Forces Négatives et autres Groupes armés opérant sur le Territoire Congolais :
13. Le Gouvernement est appelé à déployer les Forces Armées de la R.D.Congo appuyées par la Brigade d’intervention et les autres troupes de la MONUSCO pour traquer, neutraliser et/ou démobiliser tous les éléments du M23 ;
14. Le Gouvernement est appelé à déployer les Forces Armées de la R.D.Congo appuyées par la Brigade d’intervention et les autres troupes de la MONUSCO pour détruire les centres de regroupement du M23, de FDLR, de FNL, des ADF/NALU et tous autres groupes armés illégaux d’origine Rwandaise, Ougandaise et Burundaise ;
15. Le Gouvernement est appelé à accélérer le désarmement des FDLR et le regroupement de leurs dépendants en vue de leur rapatriement au Rwanda ;
16. Le Gouvernement est appelé à neutraliser les éléments des groupes armés internes récalcitrants et Mai-Mai, par les FARDC jusqu’à leur désarmement ;
17. Le Gouvernement est appelé à impliquer les populations locales dans les efforts de pacification de leurs territoires par des campagnes locales de sensibilisation au désarmement et à la démobilisation, et la collaboration avec les unités de l’armée nationale en activité ;

C. Par rapport à la problématique de la consolidation de l’Autorité de l’Etat sur l’ensemble du Territoire National Congolais :
18. L’Assemblée Nationale est appelée à installer rapidement la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH /RDC) pour qu’elle accomplisse rapidement son mandat et ses attributions tributaires de la Loi y relatif promulguée depuis le 21 mars 2013 ;
19. La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI/RDC) est appelée à Organiser rapidement les élections locales, municipales et provinciales en vue de doter les entités décentralisées des institutions légitimes, de doter le Pays d’un nouveau SENAT ainsi que de nouveaux Gouverneurs des Provinces;
20. Le Gouvernement est appelé à réhabiliter l’administration locale (publique et territoriale) dans les Provinces en termes d’équipements, de fonctionnement et de rémunération régulière et décente ;
21. Le Gouvernement est appelé à renforcer les capacités opérationnelles de la Justice Nationale au niveau provincial, y compris la construction de nouvelles prisons de haute sécurité au niveau de chaque Ville et /ou territoire du Pays ;
22. Le Conseil Supérieur de la Magistrature est appelé à réprimer la corruption dans le système judiciaire Congolais pour que celui-ci soit avant-gardiste dans la lutte contre la corruption dans tous les services de l’Etat ;
23. Le Gouvernement est appelé à réduire l’emprise du niveau central sur les décisions locales pour développer le sens de responsabilité en provinces, et ce, conformément aux dispositions constitutionnelles ;
24. Le Gouvernement est appelé à procéder à la réhabilitation de différents bâtiments administratifs de l’Etat en provinces, qui se trouvent aujourd’hui dans un état avancé de délabrement ainsi qu’à l’informatisation de tous les services publics dans les coins et recoins du Pays ;

D. Par rapport à la problématique de la mise en oeuvre de la Décentralisation
en République Démocratique du Congo :
25. Le Gouvernement est appelé à mettre en application toutes les lois déjà promulguées en rapport avec la décentralisation en R.D.Congo ;
26. Le Gouvernement Central est appelé à autoriser aux Gouvernements provinciaux la retenue à la source des 40 % des recettes provinciales telle que prévue par la Constitution, pour permettre aux Provinces de financer directement leurs plans d’action provinciaux ;
27. Le Gouvernement est appelé à décentraliser les fonds tributaires de la Coopération bilatérale et multilatérale pour appuyer les Entités décentralisées de manière équitable et/ou en privilégiant les Entités les moins équipées ;
28. Le Gouvernement est appelé à soutenir la dynamique communautaire par l’appui financier décentralisé aux projets locaux des communautés de base.

E. Par rapport à la problématique du Développement Economique de la République Démocratique du Congo :
29. Le Gouvernement est appelé à négocier le financement des programmes d’infrastructures nécessitant une haute intensité de main d’oeuvre (HIMO) pour désenclaver les territoires et provinces de l’Est où se réfugient des groupes armés illégaux ;
30. Le Gouvernement est appelé à relancer les travaux d’extension des infrastructures de transport ainsi que celles des routes de desserte agricole/rurale par territoire, telles que prévue dans le Plan quinquennal du Gouvernement de la RDC (2012-2016) ;
31. Le Gouvernement est appelé à mettre un accent particulier pour la réhabilitation en urgence des infrastructures économiques de base permettant de relancer l’économie des provinces, c’est notamment le cas des aéroports, des ports, des barrages hydro-électriques, des sucreries, des cimenteries, des tôleries, des briqueteries, des fermes agro-pastorales publiques, des chaînes alimentaires, les postes, les centres de recherches agronomiques, …) ;
32. Le Gouvernement est appelé à réformer et à décentraliser la Société Nationale d’électricité (SNEL) et la Régie de distribution d’Eau (REGIDESO) pour que les services d’eau et d’électricité soient disponibles à la population aussi bien dans les centres urbains, périurbains et ruraux;
33. Le Gouvernement est appelé à soutenir l’entreprenariat féminin en octroyant des crédits rotatifs aux femmes, surtout dans les milieux ruraux ;
34. Le Gouvernement est appelé à mettre en place des Comités provinciaux de suivi sur la transparence et la bonne gouvernance du secteur minier ;
35. Le Gouvernement est appelé à appuyer les stratégies de production et de conservation alimentaires autour des centres urbains ;
36. Le Gouvernement est appelé à construire en moyenne cinq centres d’encadrement socioprofessionnel des jeunes désoeuvrés par province ;

F. Par rapport à la problématique des réformes structurelles de l’Etat ainsi que de la réforme des finances publiques en R.D.Congo :
37. Le Gouvernement est appelé à reformer les grandes sociétés d’Etat pour favoriser une meilleur gestion au niveau national et en provinces, de manière à rendre à la population des services de qualité ;
38. Le Gouvernement est appelé à assainir la collecte des recettes dans les administrations provinciales tout en assurant l’encadrement et le contrôle des dépenses des budgets des administrations provinciales ;
39. Le Gouvernement est appelé à parachever le processus de bancarisation du système de paie des fonctionnaires de l’Etat tout en y impliquant la CADECO qui est présente sur tout le territoire national ;
40. Le Gouvernement est appelé à opérationnaliser la communication numérique par fibre optique sur toute l’étendue du réseau national ;
41. Le Gouvernement est appelé à systématiser et à décentraliser le contrôle de la gestion publique de l’Etat, tout en renforçant la communication publique sur le civisme fiscal mais aussi en généralisant et en rendant effectif la politique de guichet unique dans tous les postes frontaliers de la RDC ;

G. Par rapport au chevauchement des processus électoraux en République Démocratique du Congo :
42. Le Gouvernement est appelé à privilégier la mise en oeuvre effective du Pacte sur la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la région des grands lacs signé à Nairobi le 15 décembre 2006 par tous les Chefs d’Etats de la Région sous les auspices des Nations Unies et de l’Union Africaine, qui reste l’instrument juridique de base pour le règlement définitif des conflits dans la région et essentiellement, à travers ses Protocoles suivants :
- Protocole sur la non-agression et la défense mutuelle dans la région ;
- Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance ;
- Protocole sur la prévention et la répression du crime de génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ;
- Protocole sur la Coopération Judiciaire ;
- Protocole sur les droits à la propriété des rapatriés ;
- Protocole sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles ; et
- Protocole sur la prévention et la répression des violences sexuelles à l’égard des femmes et des enfants.
43. Le Gouvernement est appelé à adopté un calendrier opérationnel pour chaque processus de paix, un calendrier projetant notamment la durée et la fin du mandat de la MONUSCO, la durée et la fin du Mécanisme de mise en œuvre de l’Accord-Cadre signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba ainsi qu’un calendrier de mise en oeuvre en RDC des projets intégrateurs tributaires du Pacte sur la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la région des Grands-lacs signé à Nairobi le 15 décembre 2006 ;
44. Le Gouvernement est appelé à tout mettre en oeuvre pour que les différents processus de paix (MONUSCO, Accord-Cadre et Pacte sur la sécurité) ne deviennent pas des institutions permanentes en R.D.Congo ;
45. Le Gouvernement est appelé à tout mettre en oeuvre pour que la R.D.Congo cesse de demeurer un Pays astreint aux urgences et actions humanitaires de manière quasi permanente ;
46. Le Gouvernement est appelé à tout mettre en oeuvre pour renforcer les capacités locales dans la gestion des urgences et tragédies humanitaires pour que la République Démocratique du Congo cesse de demeurer à 100 % dépendant de l’aide humanitaire ;

G. Par rapport à la problématique de l’impunité tributaire des agressions à répétition contre la République Démocratique du Congo :
47. L’Organisation des Nations Unies, l’Union Africaine et l’Union Européenne, sont appelées à aider le Gouvernement Congolais à arrêter et à traduire en justice toutes les personnes responsables des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, parmi lesquelles plusieurs responsables et animateurs du RCD-GOMA, du CNDP, du M23 et autres groupes armés opérant en RDC;
48.L’Organisation des Nations Unies, l’Union Africaine et l’Union Européenne, sont appelées à tout mettre en oeuvre pour le Rwanda et l’Ouganda arrivent à organiser à court terme, des dialogues politiques nationaux pour que la RDC cesse de demeurer victime des conflits internes au Rwanda et en Ouganda, suite aux déficits démocratiques et conflits interethniques dans ces deux Pays ;
49. L’Organisation des Nations Unies, l’Union Africaine et l’Union Européenne, sont appelées à tout mettre en oeuvre pour qu’à moyen terme, la République Démocratique du Congo bénéficie d’un Plan Marshall pour sa reconstruction après 17 ans d’agression rwando-burundo-ougandaise, une agression qui a ruinée le pays et occasionner des millions des morts que l’Afrique contemporaine n’a jamais vécue.
50. L’Organisation des Nations Unies, l’Union Africaine et l’Union Européenne, sont appelées à prendre des sanctions exemplaires à l’égard du Rwanda et
de l’Ouganda au regard des crimes imprescriptibles perpétrés en RDC, tributaires de l’exportation sur le sol congolais des conflits internes dans les deux pays. La Communauté Internationale doit peser de tout son poids pour que la sous-région africaine des grands lacs, ne soit plus le bastion de l’impunité et des désastres humanitaires.

Nous restons saisis de la question.
Fait à Kinshasa, le 11 Juin 2013
LE SECRETARIAT EXECUTIF NATIONAL DU RENADHOC

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire