François Hollande a estimé que la République
démocratique du Congo (RDC), où doit se tenir le prochain sommet de la
francophonie en octobre, devait "montrer sa volonté de promouvoir la
démocratie", lors d'un entretien lundi à l'Elysée avec Abdou Diouf, selon
l'Elysée.
François Hollande a estimé que la République
démocratique du Congo, où doit se tenir le prochain sommet de la francophonie
en octobre, devait "montrer sa volonté de promouvoir la démocratie",
lors d'un entretien lundi à l'Elysée avec Abdou Diouf, selon l'Elysée.
A l'issue de cet entretien entre le chef de l'Etat
et le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie
(OIF), l'Elysée affirme, dans un communiqué diffusé aux agences de presse, que
les deux responsables ont évoqué le XIVe sommet de la francophonie, prévu du 12
au 14 octobre à Kinshasa.
"Les autorités de la République démocratique
du Congo (RDC) doivent démontrer leur réelle volonté de promouvoir la
démocratie et l'Etat de droit", affirme l'Elysée.
Une quarantaine de chefs d'Etat devraient
participer à ce sommet mais le déroulé des dernières élections dans ce pays, en
2011, ayant suscité de nombreuses critiques, la participation de nombre d'entre
eux avait été mise en cause.
En outre, depuis mai, des combats dans la province
du Nord-Kivu (est) opposent l'armée congolaise à des mutins de l'ex-rébellion
du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Plus de 200.000 personnes
ont fui ces violences.
La ministre déléguée chargée de la Francophonie,
Yamina Benguigui, également représentante personnelle du président de la
République auprès de l'OIF, qui a assisté à l'entretien, a affirmé à la presse
dans la cour de l'Elysée que tout était "en bonne voie" pour la
participation du président Hollande au sommet de Kinshasa.
"On a eu un très bon entretien avec le
président Abdou Diouf", a-t-elle ajouté, précisant qu'elle-même allait se
rendre à Kinshasa du 25 au 28 juillet.
Selon le communiqué de l'Elysée, MM. Hollande et
Diouf ont également évoqué la situation à Bamako et dans le nord du Mali, après
l'adoption le 5 juillet de la résolution 2056 par le Conseil de Sécurité de
l'ONU, à l'initiative de la France.
M. Diouf, ancien président du Sénégal, ne s'est pas
exprimé auprès des journalistes.
Fin juin, il avait dénoncé dans la presse
québécoise le manque d'intérêt de la France pour la promotion du français dans
le monde. "Nous sommes quand même parvenus à obtenir que les autorités
françaises s'intéressent réellement à la francophonie. Mais, en gros, les
universitaires et les intellectuels (français) s'en moquent. C'est la nouvelle
trahison des clercs", avait-il dit au quotidien Le Devoir.
Quelque 220 millions de personnes parlent le
français à travers le monde et ce nombre pourrait tripler d'ici 2050, grâce à
l'apport de l'Afrique, selon les données de l'OIF.
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