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mercredi 30 avril 2014

Visite du Président Angolais en France : Le président José Eduardo Dos Santos a effectué une visite officielle à Paris du 28 au 30 avril 2014



Paris, France, 30 avril 2014 - Le président José Eduardo Dos Santos a effectué une visite officielle à Paris du 28 au 30 avril 2014, à l'invitation du président François Hollande. Ce déplacement revêt un caractère exceptionnel et traduit la volonté des deux chefs d'État de donner une nouvelle impulsion aux relations franco-angolaises. 
Les deux présidents ont évoqué les questions de paix et de sécurité en Afrique.
Concernant la situation en République centrafricaine, ils se sont félicités des appuis internationaux apportés au gouvernement de transition, en particulier par l'Angola et la France, qui permettent un redémarrage progressif des services publics dans ce pays. Ils ont salué les résultats obtenus par la force de l'Union africaine (Misca) et la force française Sangaris, tout en insistant sur la nécessité de poursuivre les efforts engagés pour la protection des civils.
Les présidents français et angolais émettent un appel au reste de la communauté internationale, afin que la RCA puisse bénéficier d'un soutien suffisant pour faire face à la crise humanitaire qui la frappe depuis plus d'un an. Ils estiment également nécessaire que les Nations unies prennent dès aujourd'hui les mesures nécessaires à la pleine opérationnalité de sa force, en prévision de son déploiement le 15 septembre prochain.
Concernant la République démocratique du Congo, les deux chefs d'État ont marqué leur satisfaction face aux progrès observés dans l'Est du pays. La création début 2013 d'une brigade africaine d'intervention au sein de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (Monusco), dotée d'un mandat plus robuste, a montré une évolution positive dans la conception des opérations de maintien de la paix et a fait la preuve de son efficacité.
Les deux chefs d'État ont évoqué la situation dans le Golfe de Guinée et indiqué leur volonté de combattre la piraterie et la criminalité transnationale, en renforçant leur coopération en matière de sécurité maritime. Ils ont également convenu d'œuvrer ensemble pour la réussite de la Conférence de Paris 2015 sur le climat, afin qu'Europe et Afrique portent ensemble un agenda ambitieux en matière de préservation de la planète.
Sur le plan économique, les chefs d'État ont souligné que le processus de diversification de l'économie angolaise ouvrait la possibilité d'un accroissement des investissements croisés des entreprises des deux pays, dans un esprit de réciprocité. Afin de promouvoir ce partenariat entre entreprises, un travail technique conjoint sera entrepris pour faciliter la mobilité professionnelle.
Les deux chefs d'État se sont félicités du bon déroulement de la coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur, la recherche scientifique et la formation des cadres, et se sont réjouis de la signature d'un accord entre les deux gouvernements sur ce sujet. À l'issue de cette visite, le président José Eduardo Dos Santos a remercié son homologue français pour l'accueil chaleureux reçu en France par la délégation angolaise et invité le président de la République à effectuer une visite en République d'Angola.
Après la séance de travail à l'Elysée, le président propose au Sénat pour une réunion avec le chef de la chambre haute, Jean- Pierre Bel. La visite officielle a pris fin avec l'achèvement d'un forum d'affaires, qui a réuni des représentants de grandes entreprises françaises, y compris celles qui opèrent déjà dans le pays et d'autres qui ont exprimé leur intérêt à investir en Angola.
Le cortège du président José Eduardo dos Santos est composé par les ministres des Affaires étrangères, Georges Chikoti, Pétrole, Botelho de Vasconcelos, l'enseignement supérieur, Adão do Nascimento et le ministre d'Etat Edeltrudes Costa. La France est un partenaire important en Angola et l'un des pays qui investissent dans l'économie angolaise. La compagnie pétrolière Total est en avance dans la production de "l’oil brut" et a récemment annoncé de nouveaux investissements.
Avec la visite officielle du Président José Eduardo dos Santos France en plus d'investissements sont attendus principalement dans les non petrolífero. Les relations politiques et diplomatiques entre l'Angola et la France ont commencé le 17 Février 1976, l'année où Paris a reconnu l'indépendance de l'Angola.
Forum des hommes d'affaires français
Président José Eduardo dos Santos a ouvert la réunion avec des entrepreneurs angolais parrainés par le ministère français des affaires étrangères en partenariat avec le MEDEF.
Selon le Chef d'Etat angolais, Paris doit profiter de l’immense potentiel économique et politique favorable à l'investissement ainsi que le cadre institutionnel et juridique de l'Angola.
"Nous pensons qu'il est extrêmement important que la position des investisseurs étrangers à établir de véritables partenariats avec des investisseurs angolais avec des avantages réciproques , impliquant , outre l'application de capital, le transfert de connaissances , la technologie et la participation croisée ," a-t-il déclaré.
José Eduardo dos Santos a déclaré que l'Angola a l'intention d'élargir la coopération avec la France et les potentiels en ressources naturelles sont un facteur important dans la poursuite de l'activité économique dans les secteurs primaire et secondaire.
Il a souligné qu'en plus de ces caractéristiques, il est également un climat favorable à l'investissement et la croissance économique. Comme vous le savez, dit-il, depuis 2002, il a vécu en Angola une situation de paix et de stabilité politique et sociale.
A déclaré que le gouvernement angolais a également exécuté avec succès son programme de réforme économique, qui repose sur deux piliers principaux. Signalé comme piliers d'une part, la consolidation de la stabilité macro-économique, en particulier pour le contrôle de l'inflation. D'autre part, un programme ambitieux d'investissements publics de réhabilitation, la modernisation et l'expansion des infrastructures dans l'enseignement, la santé, le logement, l’assainissement, les transports routiers, les chemins de fer, ports, aéroports, l'énergie et l'eau. 
Informé qu'il s'agit d'un programme financé par l’Etat angolais, mais n'exclut pas la participation du secteur privé.

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