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Deux projets soutenus par la Banque africaine de développement au Sénégal et au Rwanda distingués à la cérémonie des « Bonds, Loans & ESG Capital Markets Africa Awards 2025

Ces prix récompensent les opérations financières les plus innovantes et transformatrices du continent africain, mettant en avant une exécution exemplaire, une mobilisation efficace de nouvelles réserves de liquidités et une structuration innovante des opérations

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Deux projets soutenus par le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) ont reçu les plus hautes récompenses lors de la cérémonie des « Bonds, Loans & ESG Capital Markets Africa Awards 2025 (https://apo-opa.co/4lvavcK) ». Un prêt à terme durable de 500 millions de dollars au Sénégal (https://apo-opa.co/4coEMpw) a été désigné « Prêt syndiqué souverain de l’année » tandis que le prêt ESG de 200 millions d’euros au Rwanda (https://apo-opa.co/4cfPNJs) a reçu le prix du « Prêt ESG de l’année ». Les deux projets ont bénéficié de garanties partielles de crédit de la part du Groupe de la Banque africaine de développement.

Ces prix récompensent les opérations financières les plus innovantes et transformatrices du continent africain, mettant en avant une exécution exemplaire, une mobilisation efficace de nouvelles réserves de liquidités et une structuration innovante des opérations.

Lors de son entrée sur le marché international de la finance durable, annoncée en mars 2024, le Sénégal a levé 500 millions de dollars de financement à long terme, dont une partie en francs CFA. La Banque africaine de développement a joué le rôle de conseiller financier, fournissant également une garantie partielle de crédit. Cette transaction pionnière, qui a tiré parti de la garantie de crédit du Groupe de la Banque pour obtenir des conditions d’emprunt avantageuses et attirer différents profils d’investisseurs, a été perçue comme soulignant l’engagement du Sénégal à financer des projets de développement durable essentiels dans les domaines de la résilience climatique, des énergies renouvelables et des infrastructures sociales.

En avril 2024, le Rwanda a obtenu une garantie partielle de crédit du Fonds africain de développement, le guichet de prêts à taux concessionnels du Groupe de la Banque, ouvrant ainsi la voie à un financement à long terme de la part de banques commerciales internationales. Ce financement soutient la Stratégie nationale de transformation du Rwanda, axée sur l’urbanisation verte, la durabilité environnementale, l’inclusion sociale et les infrastructures de santé et d’éducation. Avec la Banque africaine de développement comme arrangeur chef de file mandaté, cette transaction diversifie les sources de financement du Rwanda et souligne l’attrait croissant des opportunités d’investissement durable africaines sur les marchés mondiaux, tout en améliorant la qualité de vie des populations.

Selon Ahmed Attout, directeur du développement du secteur financier au sein du Groupe de la Banque africaine de développement, « ces prix soulignent l’engagement indéfectible de la Banque à promouvoir des solutions de financement compétitives et durables. En adaptant les garanties partielles de crédit aux besoins spécifiques des pays membres, le Sénégal et le Rwanda ont désormais accès à des capitaux internationaux compétitifs, ce qui leur permet pour la première fois de mobiliser des financements à long terme auprès de banques commerciales internationales pour des initiatives vertes et sociales. »

« Ces prix mettent en lumière ces transactions innovantes, établissant une référence révolutionnaire en matière de financement durable pour stimuler le progrès social et transformationnel. Elles profitent non seulement aux communautés, mais elles ouvrent également la voie à un avenir résilient et prospère », a souligné Max Magor N’diaye, directeur senior de la syndication, du cofinancement, des solutions clients et de l’Africa Investment Forum (AIF).

La cérémonie des « Bonds, Loans & ESG Capital Markets Africa », qui se tient chaque année au Cape Town International Convention Center, est un événement important pour les marchés financiers africains, réunissant les secteurs public et privé, des représentants gouvernementaux, des institutions financières, des investisseurs et des experts du secteur pour dialoguer



Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :
Olufemi Terry
Département de la communication et des relations extérieures
media@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 44 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux. Pour plus d’information :  https://apo-opa.co/4jfeIz9.

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mardi 8 avril 2014

L’ASADHO appelle Monsieur l’Abbé Malu Malu à élaborer une feuille de route conforme à la constitution



 L’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme « ASADHO », est très inquiète face aux hypothèses mentionnées dans la feuille de route de la CENI relative à l’organisation des élections prochaines en République Démocratique du Congo.
En effet, la feuille de route de la CENI présente plusieurs propositions dont celle relative à l’organisation de l’élection au suffrage indirect des députés provinciaux, sénateurs, bourgmestres, gouverneurs de province, maires et conseillers urbains…
Cette proposition viole les dispositions de l’article 197 de la Constitution et devra conduire inévitablement à la révision de la Constitution en vigueur en République Démocratique du Congo, ce qui crée une insécurité constitutionnelle si à chaque élection, l’on devra réviser la constitution pour satisfaire les intérêts de certains groupes politiques.
L’histoire électorale récente de la RDC nous rappelle les cas d’achat de conscience et de corruption généralisée qui avaient caractérisés les élections des Sénateurs et Gouverneurs de province à cause du mode d’élection au suffrage indirect. Ce qui avait profondément faussé le jeu démocratique au point que, les candidats Gouverneurs membres de la majorité présidentielle ont été élus dans les Assemblées Provinciales dans lesquelles la majorité était détenue par l’Opposition. Etendre ce mode d’élection à d’autres élections tend à encourager et favoriser les détourneurs des deniers publics d’accéder au mandat public tout en échappant à la sanction du souverain primaire
L’ASADHO relève que, l’attitude de la CENI viole les dispositions des articles, 211 de la constitution et 3 de la loi électorale, qui définissent la mission de cette institution d’appui à la démocratie Cette mission ne peut être exécutée que conformément à la Constitution et à la loi électorale. Ce qui revient à dire que toute proposition contraire à la Constitution est dangereuse et constitue une menace pour la jeune démocratie.
La CENI est tenue d’organiser les élections conformément aux dispositions constitutionnelles et légales en vigueur en tenant compte des échéances des mandats électoraux en cours. A cet égard, elle ne peut conditionner l’organisation des élections à la révision de certaines dispositions constitutionnelles ou légales.
L’ASADHO  qui accueille favorablement l’engagement pris par le Président de la République de respecter la constitution et de ne pas la réviser, en appelle à la conscience et responsabilité des acteurs politiques congolais face à ce danger qui risque d’aggraver la crise politique au pays et de fragiliser davantage la paix sociale.
De tout ce qui précède, l’ASADHO recommande :
  • Au Président de la République :
  • De tenir ferme contre toute tentative de révision constitutionnelle initiée par les membres de la majorité présidentielle ;
  • Au Président de la CENI :
  • De renoncer aux propositions anti constitutionnelles et illégales de sa feuille de route ;
  • De rendre public dans les meilleurs délais, la feuille de route conformément aux exigences de la constitution et de la loi électorale tout en tenant compte des échéances de mandats électoraux en cours ;
  • Aux responsables politiques :
  • De faire preuve de responsabilité, de la culture démocratique et de la maturité politique en plaçant les intérêts du pays au dessus de toutes les ambitions partisanes ;
  • Aux Organisations de la Société Civile :
  • De se mobiliser et de rester vigilantes pour faire échec à toute démarche tendant à porter atteinte à la démocratie.
                                                                                       Fait à Kinshasa, le 8 avril 2014                                                                                                                      ASADHO

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