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vendredi 26 avril 2013

Le Prix de l'innovation pour l'Afrique annonce les finalistes de l'édition 2013



Des spécialistes de toute l'Afrique développent des solutions orientées vers le marché pour répondre aux enjeux liés à l'assainissement, au paludisme, à l'énergie, et bien d'autres, tout en stimulant la croissance économique sur le continent
Le Cap, Afrique du Sud, 25 avril 2013 - Dix innovateurs africains ont développé des solutions pratiques pour résoudre certains des problèmes les plus insolubles du continent.  Sélectionnés parmi plus de 900 candidatures venues de 45 pays, les finalistes du Prix de l'innovation pour l'Afrique (PIA) 2013 représentent des exemples pratiques du potentiel d'investissement de l'Afrique.
Les lauréats du PIA 2013 seront annoncés lors d'un dîner de gala qui se tiendra le 7 mai au Cap, en Afrique du Sud, organisé par la Graduate School of Business de l'Université du Cap et par la Sekunjalo Development Foundation. Le gagnant recevra 100.000 USD pour la meilleure innovation du point de vue de la qualité marchande, de l'originalité, de l'évolutivité, de l'impact social et du potentiel commercial visible.  Un second prix de 25.000 USD sera décerné à l'innovation présentant le plus grand potentiel commercial, et un autre finaliste recevra 25.000 USD au titre du prix spécial pour l'innovation sociale.
« Alors que les leaders mondiaux se réunissent à l'occasion du Forum économique mondial sur l'Afrique pour discuter des approches pour respecter les promesses faites à l'Afrique, ces innovateurs montrent que la meilleure manière de renforcer les capacités du continent est d'investir dans l'innovation et l'entrepreneuriat locaux », a déclaré Jean-Claude Bastos de Morais, cofondateur de la Fondation africaine pour l'innovation et du PIA.
De la Tunisie à l'Afrique du Sud, les finalistes du PIA 2013 sont des leaders dans les domaines de l'agriculture, de l'environnement, de la santé, des TIC et de la production. Ils comprennent :
• Le convertisseur éolien sans pales (Tunisie) – Les innovateurs Hassine Labaied et Anis Aouini de Saphon Energy, une start-up tunisienne de R&D, ont développé une éolienne sans pales qui ne tourne pas – elle utilise une technologie inspirée des voiliers pour créer une énergie rentable par le biais d'un mouvement de va-et-vient en 3D.
 • SavvyLoo (Afrique du Sud) – L'innovateur Dr. Dudley Jackson a développé des toilettes sèches pour les zones rurales et les campements provisoires qui séparent les liquides et les solides pour améliorer l'impact environnemental, réduire les risques de maladie, limiter les odeurs et assurer une meilleure élimination.
 • Le filtre à eau TBag (Afrique du Sud) – L'innovateur Prof. Eugene Cloete a créé un filtre à eau qui utilise un matériel en forme de sachet de thé électrofilé pour assurer que même l'eau la plus polluée soit totalement potable.
 • Le kit de diagnostic pour le paludisme pf/PAN (pLDH) (Afrique du Sud) – L'innovatrice Ashley Uys a créé un nouveau test pour le paludisme qui indique en 30 minutes si un traitement est efficace.  Ce kit de diagnostic est un des neuf à avoir été développé dans le monde entier et est le seul test de ce type à être entièrement détenu par une société africaine.
 • La décortiqueuse de fonio (Sénégal) – L'innovateur Sanoussi Diakite a développé une machine électrique et thermique qui décortique 5 kilogrammes de fonio – une céréale d'Afrique occidentale – en seulement 8 minutes.
 • Le système de construction Novatech (Cameroun) – L'innovateur Njokikang Faustinus a créé un processus de construction efficace. Son produit vedette est une presse à briques manuelle qui fabrique en toute facilité 3 000 briques emboîtables par jour.
 • Mobenzi (Afrique du Sud) – L'innovateur Andi Friedman et son équipe ont développé un logiciel qui fournit une solution mobile de collecte de données et d'études de terrain, permettant de déployer des moyens de recherche sophistiqués dans toute l'Afrique par le biais d'Internet ou de téléphones mobiles.
 • La production d'énergie solaire à partir du mimosa (Nigeria) – L'innovateur Justus Nwaoga a développé une nouvelle manière de recueillir l'énergie solaire renouvelable en utilisant la racine de mimosa pudica, une plante médicinale africaine.
 • La ferme modèle d'agroforesterie (Soudan) – L'innovateur Muna Majoud Mahoamed Ahmed a créé une ferme modèle d'agroforesterie à Khartoum qui génère des sources de revenu innovantes à partir des feuilles et des graines de moringa et des graines de jatropha.
 • AgriProtein (Afrique du Sud) – Une équipe de chercheurs innovante d'AgriProtien Technologies a développé une nouvelle source de protéines destinées à l'alimentation animale qui réduit le coût de l'alimentation pour les fermiers et les producteurs africains.
 « Nous observons une forte tendance aux innovations qui ont un impact social important en Afrique », a affirmé le Dr François Bonnici, directeur du Centre Bertha pour l'innovation sociale à la Graduate School of Business de l'Université du Cap.
Le prix encourage les Africains à développer des solutions créatives pour relever les défis du quotidien. Le comité de sélection du PIA est composé d'investisseurs de fonds privés, de bailleurs de fonds, d'investisseurs en capital-risque, d'entrepreneurs et de leaders du développement en quête de nouvelles idées qui font avancer l'Afrique.
 L'appel à candidatures pour le PIA 2014 sera annoncé en juillet 2013. Pour de plus amples renseignements sur les catégories du concours, les modalités de participation et les détails de candidature, rendez-vous à l'adresse Internet : InnovationPrizeForAfrica.org (http://www.innovationprizeforafrica.org). Pour des faits marquants et de plus amples renseignements, suivez le PIA sur Twitter (https://twitter.com/#!/IPAprize) et Facebook (https://www.facebook.com/InnovationPrizeforAfrica).
À propos du PIA
Le Prix de l'innovation pour l'Afrique (PIA) est une récompense créée par la Fondation africaine pour l'innovation (http://www.africaninnovation.org) et la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (http://www.uneca.org). Il mobilise des innovateurs et des entrepreneurs africains en offrant un total de 150.000 USD aux lauréats qui fournissent des solutions axées sur le marché pour un développement mené par l'Afrique. Le PIA honore et encourage des réalisations innovantes qui contribuent au développement de nouveaux produits, améliorant l'efficacité et générant des économies pour l'Afrique. Le prix encourage également les investisseurs de fonds privés, les dirigeants des gouvernements et les leaders du développement à investir dans tous les secteurs et à créer un climat qui favorise la croissance économique de l'Afrique. . 


JED exige des explications sur l’interdiction de diffusion d’un film-documentaire par le ministre des Médias

Dans une correspondance adressée, le 20 avril 2013, au ministre  des Médias, M. Lambert Mende Omalanga,  Journaliste en danger (JED) lui a exprimé son profond dépit, à la suite de l’interdiction, le 09 avril 2013, du film-documentaire intitulé « Sankuru, enfer ou paradis oublié ? » réalisé par Jean-Paul Kayembe, un journaliste-reporter indépendant congolais.
Dans cette  lettre, dont plusieurs copies ont été transmises, notamment au Président de la République, au Premier Ministre et aux Présidents des deux chambres du Parlement, JED dénonce, dans le chef du ministre Mende, un certain état d’esprit hostile à la liberté et à la démocratie, et une propension à vouloir  régenter la république selon ses humeurs.
En effet, dans une correspondance adressée, le 9 avril 2013, au Gérant de l’hôtel Sultani à Kinshasa, le Ministre lui a signifié l’interdiction de la projection de ce film-documentaire prévue pour  le 20 avril 2013, évoquant «  des conséquences néfastes liées à l’exacerbation des tensions ethniques surannées et déstabilisatrices ».
« Sur le plan de la forme,  vous ne mentionnez nulle part, ni une décision de justice, ni les références d’une décision qui aurait été prise par le Gouvernement pour interdire la diffusion de ce film , ni les dispositions d’une quelconque loi de la République qui vous autorise à vous,  en votre qualité de Ministre  des médias, de censurer préalablement  ce film documentaire réalisé par un journaliste, dans un pays où il existe pourtant une « Commission Nationale de Censure » dépendant du Ministère de la Justice, et là où il existe une institution publique de régulation des médias, en l’occurrence, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) », peut-on lire dans la lettre de protestation de JED. 
Sur le fond,  JED considère que le film documentaire « Sankuru : Enfer ou Paradis oublié ? » dresse un  reportage objectif, impartial et précis de la situation qui prévaut dans le district de Sankuru.  A aucun moment, le documentaire n'attise les tensions entre les différentes ethnies. Bien au contraire, Kayembe diffuse un message de paix, de coopération et de respect mutuel entre les filles et fils de district de Sankuru, message relayé par les différents protagonistes  et personnalités de ce coin du pays, qui ont été approchés et interrogés  par le journaliste, dont le ministre Mende lui-même.
D’où, JED exige des explications sur cette interdiction dont la rentabilité politique est désastreuse pour un pays dont le ministre est censé défendre l’image en sa qualité de Ministre des médias et porte parole du gouvernement.
Dans la même correspondance, JED rappelle  d’autres cas graves de censure et d’attaques contre la presse, dont le Ministre a été souvent  le chef d’orchestre.  Il s’agit, notamment :
 -     De la fermeture depuis le 28 novembre 2011 jusqu’à ce jour, de Canal Futur Télévision, une chaine privée de télévision proche de l’opposition, initialement, « pour des raisons administratives », et ensuite au motif que « l’un de principaux partenaires de cette chaine serait impliqué dans une entreprise de déstabilisation de la République Démocratique du Congo… ».  Mais  jusqu’à présent, monsieur le Ministre  n’a jamais signifié à cette chaine le nom de ce responsable  incriminé.
-       De la coupure du signal, suivi de la fermeture définitive depuis le mois de septembre 2012   de la plus grande chaîne de Télévision proche de l’opposition, la Radio Lisanga Télévision (RLTV) appartenant à M. Roger Lumbala, député de l’opposition, au motif qu’il a rejoint  la rébellion du M23, la même qui négocie depuis des mois, avec votre gouvernement à Kampala, capitale de l’Ouganda.
 -       De l’interdiction de parution du quotidien « Le Journal » depuis le mois de juin 2012 jusqu’à ce jour,  par le  même ministre des Médias, en violation des prérogatives dévolues à l’instance de régulation des médias, le CSAC, sous un motif fallacieux    « d’incitation de la population à la haine tribale et raciale». 
-       De l’expulsion du territoire congolais du cinéaste belge Thierry Michel, auteur du film intitulé « L’affaire Chebeya, un crime d’Etat ? »,  ainsi que  l’interdiction de la diffusion de son film sur l’ensemble du pays. 
« A quelques jours de la célébration, le 03 mai prochain,  de la journée mondiale de la liberté de la presse placée sous le thème, comme par hasard, de « Parler sans crainte : Assurer la liberté d’expression dans tous les médias », comment ne pas considérer votre décision de censurer un reportage d’un journaliste, comme un affront à la liberté d’expression et un outrage à la démocratie ? A l’ère de ces nouvelles technologies de l’information et de la communication, où aucune barrière ne peut empêcher la circulation de l’image et du son,  votre démarche ressemble, à s’y méprendre, à une lutte contre des moulins à vent », conclut JED.

Le Tchad doit arrêter le ministre soudanais recherché par la CPI



M. Hussein, ministre de la Défense et soupçonné d’être responsable de crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au Darfour, se rend aujourd’hui au Tchad, pourtant membre de la CPI 
Bénin-La HayeLe Tchad a l’obligation légale d’exécuter le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du ministre de la Défense soudanais, Abdel Raheem Muhammad Hussein, lorsqu’il se trouvera dans le pays afin d’assister à une réunion intergouvernementale organisée aujourd’hui, a déclaré la Coalition pour la CPI.
Aujourd’hui, M. Hussein s’entretiendra avec des représentants tchadiens au sujet de la frontière commune à leur deux pays, dans la capitale N’Djamena. En tant qu’État partie à la CPI, le Tchad a accepté de se plier à l’obligation internationale de collaborer à l’arrestation des fugitifs de la Cour.
« Après plusieurs visites d’Omar el-Béchir au Tchad, lui-même suspect de la CPI, la visite d’Hussein est un véritable revers pour les victimes au Darfour », a déclaré Francis Dako, coordinateur régional pour l’Afrique de la Coalition pour la CPI. « Un gouvernement ne peut pas choisir à quelles obligations internationales il accepte de se conformer. Les autorités tchadiennes sont dans l’obligation d’arrêter Hussein, ou du moins de refuser de l’accueillir sur leur territoire.»
Le 1er mars de l’année dernière, les juges de la CPI on émis un mandat d’arrêt à l’encontre d’Hussein, sur la base qu’il existe des motifs raisonnables de croire qu’il aurait engagé sa responsabilité pénale pour des chefs de crimes contre l’humanité et de crime de guerre, notamment des viols et actes de torture qui auraient été commis au Darfour (Soudan)  entre août 2003 et mars 2004.
Hussein est l’actuel ministre de la défense du Soudan, et occupait le poste de Représentant spécial pour le Darfour lorsque les crimes présumés ont été commis ; ces derniers sont identiques aux crimes énoncés dans les mandats d’arrêt émis par la CPI à l’encontre d’Ahmed Haroun et d’Ali Kushayb en 2007. Le Président du Soudan, Omar el-Béchir est également recherché par la Cour pour sa participation présumée aux crimes contre l’humanité, crimes de guerre, et génocide, commis durant la même période.
La CPI a ouvert une enquête au Darfour en juin 2005, suite à un renvoi du Conseil de sécurité des Nations Unies (NU), qui avait identifié le conflit comme une menace à la paix et la sécurité internationale. Cependant, le Conseil de sécurité a par la suite manqué à garantir la coopération nécessaire pour que les poursuites de la CPI aient effectivement lieu. 
« Que font les Nations Unies face à cela ? », a poursuivi M. Dako. « Après avoir sollicité l’intervention de la CPI au Darfour dans un premier temps, le Conseil de sécurité, ainsi que les États parties à la CPI, doivent exiger du Tchad qu’il respecte ses obligations et. L’échec du Conseil et d’autres États à faire appliquer les obligations relatives à la CPI,  sape le droit des victimes à des réparations, tout autant que les actions répréhensibles du Tchad. »
Contexte: Aucun des quatre mandats d’arrêts émis par la CPI à l’encontre des suspects dans le cadre de la situation au Darfour n’a été exécuté. Le gouvernement soudanais a ouvertement défié et constamment refusé de coopérer avec la Cour et la communauté internationale. Le 26 mars 2013, la Chambre préliminaire II a émis une décision relative à la non coopération contre le Tchad suite à une visite du Président Omar el-Béchir dans le pays. Des décisions judiciaires similaires ont été adoptées par la Cour en décembre 2011 et août 2010, puis portées à l’attention du Conseil de sécurité des Nations Unies et de l’Assemblée des États parties, afin que ces derniers puissent prendre les mesures qu’ils jugent appropriées.
Des citations à comparaître ont été délivrées à l’attention des chefs rebelles Abu Garda, Abdallah Banda Abakaer Nourain et Saleh Mohammed Jerbo Jamus, pour les crimes de guerre perpétrés contre les soldats du maintien de la paix de l’Union Africaine, déployés au Darfour. Les deux suspects ont volontairement coopéré avec la CPI, et l’ouverture de leur procès a été fixée au 5 mai 2014. Néanmoins, le 23 avril 2013, les avocats de Jerbo ont notifié la Cour de la mort de ce dernier, qui aurait eu lieu au Nord Darfour au cours d’une attaque menée par les forces du Mouvement pour la justice et l’égalité. La Cour n’a pas encore confirmé son décès. 
La CPI est la première cour internationale permanente chargée de poursuivre les crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide. Au cœur du mandat de la Cour se trouve le principe de complémentarité, signifiant que la Cour n’intervient que lorsque les systèmes judiciaires nationaux n’ont pas la volonté ou la capacité d’enquêter et de poursuivre les auteurs de génocides, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Actuellement la Cour a ouvert huit enquêtes : en République centrafricaine, en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo, au Darfour, au Soudan, en Ouganda, au Kenya, en Libye et au Mali. La CPI a publiquement émis 22 mandats d’arrêt, et neuf citations à comparaître. La Cour a rendu son premier verdict le 14 mars 2012. Deux autres procès sont actuellement en cours.
Le Bureau du Procureur de la CPI a également annoncé publiquement que des examens préliminaires étaient conduits sur quatre continents : en Afghanistan, en Colombie, en Géorgie, en Guinée, au Honduras, en République de Corée et au Nigeria. La Coalition pour la Cour pénale internationale est un réseau mondial d’organisations de la société civile présentes dans 150 pays et travaillant en partenariat pour renforcer la coopération internationale avec la CPI, garantir l’équité, l’efficacité et l’indépendance de la Cour, rendre la justice à la fois visible et universelle et promouvoir de solides législations nationales permettant de rendre justice aux  victimes de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide

Des partenaires africains se réunissent pour évoquer les programmes de test de la mesure de la charge virale du VIH en Afrique



Le Cap, Afrique du Sud, 26 avril 2013 - Plus de 20 spécialistes du VIH, décideurs politiques et chercheurs se sont réunis au Cap, en Afrique du Sud, du 18 au 20 avril 2013, sur l'invitation de l'African Society for Laboratory Medicine (ASLM), du Bureau régional pour l'Afrique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS-AFRO), du Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), de la Society for AIDS in Africa (SAA) et de la Southern African HIV Clinicians Society, dans le cadre d'une consultation sur trois jours, pour se pencher sur les manières les plus efficaces et viables de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de test de la mesure de la charge virale du VIH en Afrique.
Réunis sous le thème « Viral Load Testing in African HIV Treatment Programmes » (« Le test de la mesure de la charge virale dans le cadre des programmes africains de traitement du VIH »), des professionnels et des parties prenantes du secteur de la santé de plus de 20 Ministères de la santé africains, ainsi que d'autres partenaires internationaux, ont défini des stratégies de consensus en vue du renforcement ou de l'expansion des capacités en matière de test de la mesure de la charge virale du VIH en Afrique. Les participants se sont également efforcés d'approfondir les partenariats visant à soutenir la diffusion de cet important test de diagnostic et marqueur de suivi de l'infection au VIH. 
« La charge virale constitue le meilleur outil dont nous disposons pour contrôler le succès des traitements et décider s'il convient de passer à l'administration d'une médication fondée sur les nouvelles thérapies antirétrovirales (ART) », a déclaré le Docteur Gottfried Hirnschall, directeur du Département VIH/SIDA, Organisation mondiale de la santé.   « Pour mieux soutenir tous ceux qui reçoivent des thérapies ART et appuyer les effets préventifs de celles-ci en ce qui concerne la réduction de la transmission du VIH, l'amélioration de l'accès à des tests de la charge virale simples et à des prix abordables dans les régions disposant de ressources limitées représente une priorité pour les années à venir ».
« S'assurer que les personnes atteintes du VIH aient accès à un suivi sûr et approprié du virus constitue un droit de l'homme fondamental », a commenté Michel Sidibé, directeur général d'ONUSIDA.   « Les tests doivent être plus simples, plus rapides, plus rentables et bien plus répandus. Ce n'est qu'alors que tous les bienfaits de la thérapie antirétrovirale deviendront une réalité ». 
Dans le cadre d'un effort général pour parvenir à une génération sans SIDA, nombreux sont les pays africains à avoir commencé à adopter et à mettre en œuvre des programmes de test de la charge virale du VIH. Néanmoins, ces programmes se voient confrontés à toute une série d'obstacles qui limitent leur accessibilité et leur rentabilité. Cette réunion consultative visait à :
 • développer des stratégies et des recommandations en vue de l'adoption et de l'application de politiques de test de la charge virale du VIH, en tenant compte pour cela des lignes directrices de l'Organisation mondiale de la santé ;
 • analyser les obstacles opérationnels, techniques et financiers qui limitent l'expansion de l'accès aux tests de la charge virale du VIH en Afrique, notamment dans les zones peu accessibles ;
• évoquer les stratégies de développement des compétences techniques et de transfert de technologies ; et
 • développer des stratégies pour l'utilisation des capacités existantes et pour mettre en place des technologies de test de la charge virale du VIH sur place.
Parmi les intervenants et les participants à la rencontre, on trouvait des représentants des Ministères de la santé africains, du South African National Health Laboratory Service, de l'Organisation mondiale de la santé, de l'ONUSIDA, des United States Centers for Disease Control and Prevention, des programmes sanitaires gouvernementaux mondiaux, des organisations privées et de l'industrie.
« Les programmes sanitaires africains continuent d'emporter des succès certains en ce qui concerne le devenir des patients, et une telle réussite est due, en partie, aux programmes de recherche éprouvés. L'ASLM est la première organisation panafricaine qui se donne pour objectif exclusif de faire avancer et d'orienter la médecine de laboratoire », a déclaré le Dr. Tsehaynesh Messele, directeur général de l'ASLM. « Les services de laboratoire jouent un rôle primordial dans la préservation de communautés fortes et en bonne santé. Le suivi de la charge virale VIH chez les patients fait partie intégrante de tels services ».
Coorganisateurs de la réunion :
 L'African Society for Laboratory Medicine (ASLM) est un organisme professionnel pan-africain qui collabore avec les pays dans le but de faire avancer la médecine de laboratoire et les réseaux y afférents en Afrique.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est une agence spécialisée des Nations Unies chargée des questions sanitaires sur le plan mondial.  Le mandat de l'Organisation est défini par ses États membres, au sein d'une Constitution adoptée en 1946, qui fixe les objectifs et les missions de l'Organisation, ainsi que ses membres et ses organes.  Le Bureau régional pour l'Afrique de l'OMS est un des six bureaux régionaux dont dispose cette dernière.  La présence de l'Organisation dans la région est constituée par le Comité régional de l'OMS pour l'Afrique, ainsi que par un Secrétariat pour la région africaine, trois Équipes d'appui inter-pays (IST) et les bureaux pays et de liaison de l'OMS situés dans 46 États membres de cette dernière.
L'ONUSIDA, Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/SIDA, est un partenariat innovant visant à orienter et à inspirer la communauté internationale pour atteindre un accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH.
La Society for AIDS in Africa (SAA), responsable de l'ICASA, est une organisation à but non lucratif qui se consacre à la promotion de la recherche dans le domaine du VIH/SIDA, ainsi qu'aux activités de plaidoyer en faveur de l'adoption de mesures de lutte contre l'épidémie en Afrique.  La SAA se donne pour objectif de libérer le continent africain du VIH, de la tuberculose et du paludisme. 
La Southern African HIV Clinicians Society (ci-après, la Société) est une organisation d'adhésion qui compte environ 3 000 professionnels de santé s'intéressant au VIH.  La Société se donne pour mission de promouvoir des soins de santé fondés sur des preuves et de qualité en matière de VIH en Afrique méridionale.