Le Cap, Afrique du Sud, 26 avril 2013 - Plus de 20 spécialistes du VIH, décideurs
politiques et chercheurs se sont réunis au Cap, en Afrique du Sud, du 18 au 20
avril 2013, sur l'invitation de l'African Society for Laboratory Medicine
(ASLM), du Bureau régional pour l'Afrique de l'Organisation mondiale de la
santé (OMS-AFRO), du Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/SIDA
(ONUSIDA), de la Society for AIDS in Africa (SAA) et de la Southern African HIV
Clinicians Society, dans le cadre d'une consultation sur trois jours, pour se
pencher sur les manières les plus efficaces et viables de concevoir et de
mettre en œuvre des programmes de test de la mesure de la charge virale du VIH
en Afrique.
Réunis sous le thème « Viral Load Testing
in African HIV Treatment Programmes » (« Le test de la mesure de la charge
virale dans le cadre des programmes africains de traitement du VIH »), des
professionnels et des parties prenantes du secteur de la santé de plus de 20
Ministères de la santé africains, ainsi que d'autres partenaires internationaux,
ont défini des stratégies de consensus en vue du renforcement ou de l'expansion
des capacités en matière de test de la mesure de la charge virale du VIH en
Afrique. Les participants se sont également efforcés d'approfondir les
partenariats visant à soutenir la diffusion de cet important test de diagnostic
et marqueur de suivi de l'infection au VIH.
«
La charge virale constitue le meilleur outil dont nous disposons pour contrôler
le succès des traitements et décider s'il convient de passer à l'administration
d'une médication fondée sur les nouvelles thérapies antirétrovirales (ART) », a
déclaré le Docteur Gottfried Hirnschall, directeur du Département VIH/SIDA,
Organisation mondiale de la santé. « Pour mieux soutenir tous ceux
qui reçoivent des thérapies ART et appuyer les effets préventifs de celles-ci
en ce qui concerne la réduction de la transmission du VIH, l'amélioration de
l'accès à des tests de la charge virale simples et à des prix abordables dans
les régions disposant de ressources limitées représente une priorité pour les
années à venir ».
«
S'assurer que les personnes atteintes du VIH aient accès à un suivi sûr et
approprié du virus constitue un droit de l'homme fondamental », a commenté
Michel Sidibé, directeur général d'ONUSIDA. « Les tests doivent
être plus simples, plus rapides, plus rentables et bien plus répandus. Ce n'est
qu'alors que tous les bienfaits de la thérapie antirétrovirale deviendront une
réalité ».
Dans
le cadre d'un effort général pour parvenir à une génération sans SIDA, nombreux
sont les pays africains à avoir commencé à adopter et à mettre en œuvre des
programmes de test de la charge virale du VIH. Néanmoins, ces programmes se
voient confrontés à toute une série d'obstacles qui limitent leur accessibilité
et leur rentabilité. Cette réunion consultative visait à :
• développer
des stratégies et des recommandations en vue de l'adoption et de l'application
de politiques de test de la charge virale du VIH, en tenant compte pour cela
des lignes directrices de l'Organisation mondiale de la santé ;
• analyser
les obstacles opérationnels, techniques et financiers qui limitent l'expansion
de l'accès aux tests de la charge virale du VIH en Afrique, notamment dans les
zones peu accessibles ;
• évoquer
les stratégies de développement des compétences techniques et de transfert de
technologies ; et
• développer
des stratégies pour l'utilisation des capacités existantes et pour mettre en
place des technologies de test de la charge virale du VIH sur place.
Parmi
les intervenants et les participants à la rencontre, on trouvait des
représentants des Ministères de la santé africains, du South African National
Health Laboratory Service, de l'Organisation mondiale de la santé, de l'ONUSIDA,
des United States Centers for Disease Control and Prevention, des programmes
sanitaires gouvernementaux mondiaux, des organisations privées et de
l'industrie.
«
Les programmes sanitaires africains continuent d'emporter des succès certains
en ce qui concerne le devenir des patients, et une telle réussite est due, en
partie, aux programmes de recherche éprouvés. L'ASLM est la première
organisation panafricaine qui se donne pour objectif exclusif de faire avancer
et d'orienter la médecine de laboratoire », a déclaré le Dr. Tsehaynesh
Messele, directeur général de l'ASLM. « Les services de laboratoire jouent un
rôle primordial dans la préservation de communautés fortes et en bonne santé.
Le suivi de la charge virale VIH chez les patients fait partie intégrante de
tels services ».
Coorganisateurs
de la réunion :
L'African Society for Laboratory
Medicine (ASLM) est un organisme professionnel pan-africain qui collabore avec
les pays dans le but de faire avancer la médecine de laboratoire et les réseaux
y afférents en Afrique.
L'Organisation
mondiale de la santé (OMS) est une agence spécialisée des Nations Unies chargée
des questions sanitaires sur le plan mondial. Le mandat de l'Organisation
est défini par ses États membres, au sein d'une Constitution adoptée en 1946, qui
fixe les objectifs et les missions de l'Organisation, ainsi que ses membres et
ses organes. Le Bureau régional pour l'Afrique de l'OMS est un des six
bureaux régionaux dont dispose cette dernière. La présence de
l'Organisation dans la région est constituée par le Comité régional de l'OMS
pour l'Afrique, ainsi que par un Secrétariat pour la région africaine, trois
Équipes d'appui inter-pays (IST) et les bureaux pays et de liaison de l'OMS
situés dans 46 États membres de cette dernière.
L'ONUSIDA,
Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/SIDA, est un partenariat
innovant visant à orienter et à inspirer la communauté internationale pour
atteindre un accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en
charge et à l'appui en matière de VIH.
La Society for AIDS in Africa (SAA),
responsable de l'ICASA, est une organisation à but non lucratif qui se consacre
à la promotion de la recherche dans le domaine du VIH/SIDA, ainsi qu'aux
activités de plaidoyer en faveur de l'adoption de mesures de lutte contre
l'épidémie en Afrique. La SAA se donne pour objectif de libérer le
continent africain du VIH, de la tuberculose et du paludisme.
La
Southern African HIV Clinicians Society (ci-après, la Société) est une
organisation d'adhésion qui compte environ 3 000 professionnels de santé
s'intéressant au VIH. La Société se donne pour mission de promouvoir des
soins de santé fondés sur des preuves et de qualité en matière de VIH en
Afrique méridionale.
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