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Le président du Groupe de la Banque africaine de développement nomme le parlementaire britannique Andrew Mitchell conseiller bénévole

M. Mitchell, dont la nomination intervient dans un contexte mondial marqué par d’importants défis et incertitudes en matière de développement et de finance, possède une large expérience de conseil en matière de politiques, de négociations à l’échelle des États et de la mobilisation des ressources

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Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), Akinwumi Adesina, a nommé le député britannique Andrew Mitchell au poste de conseiller principal pour la mobilisation des ressources et les questions politiques.

La nomination de M. Mitchell à titre bénévole prend effet le 7 avril 2025. Il fournira des conseils stratégiques sur les enjeux émergents du développement mondial et régional et sur l’engagement des acteurs politiques de haut niveau.

M. Mitchell, dont la nomination intervient dans un contexte mondial marqué par d’importants défis et incertitudes en matière de développement et de finance, possède une large expérience de conseil en matière de politiques, de négociations à l’échelle des États et de la mobilisation des ressources.

Son rôle de conseil sera déterminant dans le paysage de plus en plus complexe des priorités en pleine mutation des donateurs, des tensions géopolitiques, du fardeau croissant de la dette des pays africains, des impacts du changement climatique sur le continent et de la baisse de l’aide publique au développement.

« C’est un grand plaisir de revenir au sein de la brillante équipe du Groupe de la Banque africaine de développement dans ce rôle de conseiller. Sous la direction de M. Adesina, la Banque n’a cessé de se renforcer, apportant un réel changement et un réel développement aux populations de toute l’Afrique », a déclaré M. Mitchell au sujet de sa nomination.

Selon le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Adesina, « le très honorable Andrew Mitchell, ancien ministre d’État britannique chargé du Développement et de l’Afrique, puis vice-ministre des Affaires étrangères, a toujours été un soutien indéfectible de la Banque. Ses précieux conseils lors de la dernière augmentation générale de capital et de la 16e reconstitution des ressources du Fonds africain de développement ont contribué de manière significative à la promotion du développement durable en Afrique. Nous sommes honorés de le compter à nouveau parmi nous. »



Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact média :
Département de la communication et des relations extérieures du Groupe de la Banque africaine de développement
media@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 44 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.

Pour plus d’information :  j.mp/AfDB_Media (https://apo-opa.co/3XPVFTW)

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mercredi 23 août 2023

La publication des listes provisoires des candidats à la députation nationale traduit une discrimination criante à l'égard des femmes

« La publication des listes provisoires des candidats à la députation nationale traduit une discrimination criante à l'égard des femmes, une trahison volontaire des engagements pris par la République et un mépris de l'idéal du Chef de l'Etat mainte fois exprimé par ses discours et déclarations, tant au pays qu'à l'extérieur ». C’est l’expression du ras-le-bol des femmes politiques toutes tendances confondues et de la société civile réunies au sein de Cadre de concertation de la femme congolaise (CAFCO). Ces femmes ont publié une déclaration le 23 août 2023 à Kinshasa et exige réparation aux termes du contentieux électoral.

La Constitution de la RDC fait obligation aux pouvoirs publics de veiller à une représentation équitable des femmes dans les institutions et postes publics. C’est ce cadre que le Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi a été désigné Champion de la masculinité positive par des chefs d'Etats africains, comprend pertinemment bien la lourde responsabilité de fournir des évidences sur son engagement à changer le visage trop masculin de l'Etat. C'est dans ce cadre qu'il n'a pas hésité à améliorer le taux de représentation des femmes au sein du Gouvernement. Il a déclaré également sa déception pour toute politique qui exclurait les femmes dans la gestion de la chose publique.

Les dispositions de l'article 13 de la Loi électorale exemptent du paiement des frais de dépôt des candidatures toute liste alignant au moins 50 % des femmes. Cependant, le CAFCO est consterné par le faible taux d'alignement des femmes sur les listes des partis et regroupements politiques. Car seulement 3.955 femmes, soit 17 %, sont alignées à côté de 19.698 candidatures masculines, soit 83 % du nombre total des candidatures jugées recevables.

Les formations politiques ont opposé un pied de nez farouche à la Loi électorale en son article 13, en préférant débourser 1.600.000 Francs Congolais par candidat. Ce qui donne 30.400.000 Francs Congolais, soit 12.667 dollars américains par liste dans chaque circonscription électorale. Malgré les efforts de quelques rares bons élèves parmi les partis et regroupements politiques à aligner beaucoup de femmes, ce qui fait monter leur taux de participation à 17 % par rapport à celui de 2018 qui se limitait à 11 %. Ce ratio demeure toutefois dérisoire au regard des promesses faites par les formations politiques, lesquelles ne se sont révélées n'être qu'un chapelet de bonnes intentions.

En préférant débourser 464.000.000 des Francs Congolais, soit 193.333 dollars américains, pour aligner 300 candidats et atteindre le seuil de recevabilité, au lieu d'aligner simplement 50 % des femmes par liste et réaliser de surcroît des économies pour financer la campagne électorale qui exige autant de moyens. 

CAFCO relève de ce fait que la publication des listes provisoires des candidats à la députation nationale traduit une discrimination criante à l'égard des femmes, une trahison volontaire des engagements pris par la République et un mépris de l'idéal du Chef de l’État mainte fois exprimé par ses discours et déclarations, tant au pays qu'à l'extérieur. Les partis et regroupements politiques, dont l'une des fonctions classiques est de cristalliser la citoyenneté, démontrent qu'ils n'ont pas réussi à se définir autrement que comme des machines politiques écrasant les aspirations légitimes des femmes, telles que garanties par l'ordonnancement juridique et constitutionnel en vigueur.

En conséquence, les partis et regroupements politiques participent, à travers leurs mesquineries masculines, à la délégitimation de l'image extérieure congolaise qui se prive des moyens de mettre en valeur un narratif plus attractif à travers une représentation plus remarquable des femmes dans les instances de prise de décision. A cet égard, les chefs des partis et des regroupements politiques devraient cerner les effets négatifs de voir les femmes leur servir de tremplin en mettant en valeur leur féminité pour décorer les podiums de campagnes et jouer aux rabatteuses pour canaliser les voix des électeurs à leur profit.

Il est donc regrettable que la bonne histoire politique soit celle qui est fondée sur l'exclusion de leurs mères, épouses, sœurs et filles, là où les énergies de tous et de toutes sont nécessaires pour relever le défi du développement.

CAFCO recommande ainsi aux responsables des partis et formations politiques de corriger leurs erreurs en revoyant la composition de leurs listes pour qu'il y ait cette fois-ci autant d'hommes que de femmes, soit 50-50, aux élections provinciales et locales ;  d'octroyer suffisamment de moyens au peu de femmes alignées à la députation nationale, et de leur permettre d'être visibles, audibles, compétitives, afin de se lancer à chances égales dans la compétition. Et  ceci ne sera qu'une amende honorable.

A la population en général, CAFCO recommande également aux femmes électrices en particulier de se servir de leur majorité numérique en votant massivement pour la minorité des femmes candidates dans leurs circonscriptions respectives, en dépit de leur nombre dérisoire en termes des candidatures. Et aux jeunes électeurs d'emboîter le pas au chef de l’Etat sur la masculinité positive dont il en est Champion. Enfin, CAFCO prie les organisations de la société civile en général et celles qui luttent pour les droits des femmes en particulier de sensibiliser et de mobiliser le plus grand nombre d'électeurs et électrices pour les amener à découvrir la nécessité d'accorder leurs suffrages aux respectives aux femmes dynamiques et compétentes de leurs circonscriptions respectives.

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