La province de l’Ituri est frappée depuis
plusieurs semaines par une intensification des attaques presque quotidiennes
systématiques contre la population civile. Depuis le début de l’année, ce sont
ainsi près de 300 personnes qui ont été tuées et plus de 200 mille personnes
ont fui les atrocités. Dans une déclaration faite le 20 mai 2020, le Haut représentant et
vice-président de l’Union européenne s’est prononcé sur la situation en Ituri.
Depuis quelques
semaines déjà, la province de l’Ituri est en proie à une insécurité
grandissante. Et le Premier ministre Ilunga Ilunkamba pourrait s’y rendre dans
les prochains jours. C’est cee qu’a annoncé mercredi à Kinshasa le caucus des
députés nationaux de cette province. Pour sa part, l’Union européenne a
qualifié ces actes de tueries de barbares qui doivent cesser. Il appartient aux
autorités congolaises et à la MONUSCO de mettre fin aux agissements de la
milice armée CODECO et à en déférer les auteurs présumés devant la justice. « Aucun
sentiment d’impunité ne peut prévaloir. Il est aussi indispensable de faire
primer le dialogue et de lutter contre toute instrumentalisation identitaire,
ajoute le Haut représentant et vice-président de Josep Borrell.
« Ce qui se
passe dans l’Est de la République démocratique du Congo ne peut devenir une
crise oubliée ; et les efforts visant à mettre fin à l’insécurité dans cette
région doivent être accélérés. L’Union européenne se tient prête à soutenir les
efforts des autorités congolaises en ce sens, en coordination avec ses
partenaires ».
Enfin, l’Union
européenne n’exclut pas de prendre les mesures adéquates à l’égard des
personnes, groupes ou organisations qui contribuent par leurs agissements à
nuire à la préservation de la paix ou à des violations graves des droits de
l’homme.
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