WASHINGTON
DC / KINSHASA, 20 Avril, 2012 - Les experts du VIH, les chefs d'entreprises,
les organismes d'aide au développement et les ambassadeurs des 22 pays de
priorité, car abritant 90 % des nouvelles infections au VIH chez les enfants,
sont convenus aujourd'hui que le moyen le plus sûr pour enrayer la propagation
du virus mortel de la mère à l'enfant étaient les innovations stratégiques.
La Réunion de haut niveau sur l'innovation pour l'élimination de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH vient en amont de la XIXe Conférence internationale sur le SIDA prévue en juillet de cette année, et dans le contexte des réductions dramatiques des nouvelles infections au VIH chez les enfants.
La Réunion de haut niveau sur l'innovation pour l'élimination de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH vient en amont de la XIXe Conférence internationale sur le SIDA prévue en juillet de cette année, et dans le contexte des réductions dramatiques des nouvelles infections au VIH chez les enfants.
Globalement,
les nouvelles infections ont chuté de 550.000 en 2001 à 390.000 en 2010. Près
de la moitié des femmes enceintes vivant avec le VIH à travers le monde
reçoivent maintenant des traitements antirétroviraux (ARV) pour prévenir la
transmission du virus à leurs enfants à naître.
S'exprimant
lors de la réunion, le Directeur de l'UNICEF, Anthony Lake, a déclaré que plus
encore doit être fait. "Les coûts de la prévention sont relativement
faibles, et les coûts de l'inaction sont infiniment élevés," a déclaré
Lake. "Pour parvenir à une génération sans SIDA, nous devons atteindre
chaque enfant et chaque mère."
Le
taux de la transmission mère-enfant du VIH - qui se produit quand une femme
passe le virus à son bébé pendant la grossesse, pendant l'accouchement ou
l'allaitement - est progressivement réduit en raison des approches novatrices
dans un pays après l’autre. Dans ses remarques, Dr Paul De Lay, Directeur
Exécutif adjoint du Programme commun des Nations Unies sur le VIH / SIDA
(ONUSIDA), a souligné les réussites obtenues à ce jour pour inverser la
propagation de l'épidémie, tout en déclarant que la lutte n'est pas terminée.
"Les
nouvelles infections au VIH chez les enfants ont été réduites de 30 % depuis
2002 et nous pensons que d'ici à 2015 tous les enfants peuvent être nés libres
du VIH," a déclaré De Lay. "Ce nouveau plan mondial est réaliste, il
est réalisable et il est promu par les pays les plus touchés."
La
réunion a présenté plusieurs approches novatrices, y compris le projet ‘Mwana’
en Zambie, une collaboration entre le Ministère de la Santé, l'UNICEF et
d'autres partenaires, utilisant les technologies mobiles pour réduire de moitié
le temps nécessaire pour recevoir les résultats du test VIH.
Dans
les 22 pays prioritaires, le nombre de mères et de bébés qui reçoivent un
traitement ARV est en croissance constante. Toutefois, des obstacles tels que
la stigmatisation et la distance géographique continuent d'empêcher beaucoup de
personnes à accéder aux tests et au traitement nécessaire.
En
République Démocratique du Congo (RDC), seulement huit pourcent des enfants de
moins de 15 ans affectés par le VIH avaient accès au traitement antirétroviral
en 2010. Moins d'un tiers des femmes enceintes ont accès au dépistage du VIH et
seulement un pourcent des femmes enceintes vivant avec le VIH ont reçu des
antirétroviraux pour la PTME en 2010. Le manque de fonds pour des services de
VIH à grande échelle et les grandes distances géographiques de ce pays, qui
abrite près de 80 millions d'habitants répartis sur plus de 2,3 millions de
kilomètres carrés, sont les principaux obstacles à surmonter. Avec
l’ajournement des fonds pour la RDC attendus du Fonds Mondial, cette situation
dramatique risque de se détériorer davantage - mettant en danger en premier
lieu les plus vulnérables, les femmes enceintes et leurs enfants à naître.
Parmi
les participants de la Réunion de haut niveau étaient présents les
représentants de l'ONUSIDA et du PEPFAR, le Plan d'Urgence du Président
Américain pour la Lutte contre le SIDA, qui, ensemble, co-président le Groupe
Directeur Mondial sur la PTME. Outre Anthony Lake de l’UNICEF, d'autres chefs
d'agences de l'équipe inter agence des Nations Unies pour l'élimination de la
transmission mère-enfant étaient également présents, ainsi que les membres du
Conseil de Business Leadership pour une génération Née libre du HIV [Born HIV
Free (BLC)], un organisme privé créé afin de soutenir le "Plan d'action
mondial de l’ONUSIDA pour l'élimination de nouvelles infections à VIH chez les
enfants d'ici à 2015".
John
Megrue s'exprimant au nom de la BLC a noté: "Le BLC est impatient de faire
en sorte que le secteur privé puisse contribuer de manière nouvelle et
innovante." La réunion d’avril doit être suivie par un forum sur le
leadership sur "l'innovation pour l'élimination de la transmission
mère-enfant" le 22 Juillet à Washington DC, qui présentera des
technologies et des approches des différents pays pour accélérer les résultats,
en particulier dans les communautés les plus défavorisées.
Il est connu que le savoir-faire existe. Le défi consiste à le rendre accessible dans tous les pays. La réunion de haut niveau s’est clôturée avec un accord visant à promouvoir le partage d'expériences entre les pays afin de mettre à l’échelle les innovations.
Il est connu que le savoir-faire existe. Le défi consiste à le rendre accessible dans tous les pays. La réunion de haut niveau s’est clôturée avec un accord visant à promouvoir le partage d'expériences entre les pays afin de mettre à l’échelle les innovations.
Charles
Lyons, président et chef de la direction d'Elizabeth Glaser Pédiatrique AIDS
Fondation, a déclaré: "Avec un leadership au niveau des pays, une
priorisation politique et des ressources dédiées, et dévouées, nous pouvons
faire avancer la poussée vers l'élimination des nouveaux cas de VIH et du SIDA
pour nos enfants."
À
propos de l’UNICEF
L'UNICEF
intervient dans 190 pays et territoires pour aider les enfants à survivre et à
s'épanouir, de leur plus jeune âge jusqu'à la fin de l'adolescence. Premier
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d'assainissement, une éducation de base de qualité pour tous les garçons et
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l'exploitation sous toutes ses formes et le SIDA. L'UNICEF est entièrement
financé par des contributions volontaires de particuliers, d'entreprises, de
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