Le Cap, Afrique du Sud, 25 septembre 2014 - Jamais, au cours de ces dernières années,
il n’a autant été question des nombreuses opportunités que le marché offre aux
entreprises africaines. Néanmoins, parvenir à promouvoir une marque d’un bout à
l’autre d’un continent, mosaïque de plus de 50 pays marquée par la diversité
des langues et des cultures, n’est pas chose facile.
Telle est l’opinion de Sumesh Rahavendra,
responsable du marketing auprès de DHL Express Afrique subsaharienne. Il ajoute
que les entrepreneurs souhaitant développer leurs activités sur le continent
africain doivent prendre conscience qu’aux défis de nature linguistique et
commerciale s’ajoutent d’autres aspects, notamment les différences culturelles,
les stratégies tarifaires et les environnements politiques, qu’ils devront
prendre soin d’intégrer à la stratégie de marketing qu’ils décideront
d’appliquer pour la promotion de leurs marchandises et produits sur le
continent.
Il
explique que contrairement aux marchés occidentaux, sur lesquels les méthodes
utilisées pour parvenir au client sont relativement bien établies, le paysage
commercial africain est unique en ce qu’il permet d’avoir recours à des
initiatives de commercialisation nouvelles, encore rarement exploitées par les
entreprises habituées à opérer sur d'autres marchés.
«
Nous vivons en ce moment en Afrique une période passionnante par l’ampleur des
possibilités encore inexploitées dont elle recèle. La classe moyenne du
continent africain est la première au monde en termes de croissance. La demande
en marchandises de tous types est donc là. Il suffit de communiquer avec le
marché », ajoute Sumesh Rahavendra.
Aux
entrepreneurs souhaitant étendre leurs activités et commercialiser leurs
produits et services en Afrique, il donne les conseils suivants :
Personnaliser
l’approche en fonction du pays
Il
est important que la méthode de marketing choisie établisse un lien avec la
clientèle locale. Les grands groupes possèdent généralement des directives
globales en matière de marketing de la marque. Il revient cependant au
personnel basé en Afrique d’adapter ces directives au marché local.
La
stratégie de communication doit également varier en fonction du pays africain
concerné. Alors que les spots publicitaires à la radio constituent une bonne
stratégie en Afrique du Sud et au Nigeria, il conviendra de privilégier la
publicité imprimée en Côte d’Ivoire ou les panneaux d’affichage au Lesotho, par
exemple. Les entrepreneurs doivent analyser le marché, explorer les bonnes
pratiques locales et s’adresser à des partenaires expérimentés pour déterminer
quelles méthodes sont les mieux adaptées à chaque pays.
«
Un exemple récent illustre ce principe. Nous (DHL Express) avons commercialisé
nos produits en Éthiopie en organisant une campagne de promotion sur les points
de vente. L’approche typique aurait consisté à offrir des réductions ou des
cadeaux promotionnels afin d’encourager la visite de clients occasionnels.
Notre responsable de pays en Éthiopie, cependant, suggéra de remettre aux
clients un bon pour l’achat d’un poulet à l’occasion de la Pâques éthiopienne.
Cette campagne promotionnelle inhabituelle, qui fut couronnée de succès, témoigne
de l’importance de confier aux équipes locales le soin de déterminer quelles
méthodes conviennent sur les marchés dont elles sont responsables. »
Être
cohérent
La
publicité est chère mais efficace s’il en est fait un usage adapté. Quel que
soit le support, la publicité doit être régulière, publiée sur un média
correspondant à l’entreprise et véhiculer un message cohérent. Choisissez un
petit nombre de médias et publiez-y régulièrement des annonces, afin de
sensibiliser le public à vos produits et services. L’environnement marketing et
médiatique est très compétitif. Il est donc important que l’image et le message
promotionnels véhiculés soient cohérents. Si l’entreprise est une PME, il est
en outre judicieux d’investir dans la conception d’un logo distinctif, d'un
emballage percutant et d’une série forte de signalisations et de matériels
promotionnels de base.
Profiter
des technologies modernes
La
fulgurante rapidité à laquelle les médias sociaux ont évolué et les smartphones
se sont répandus en Afrique a permis au consommateur d’accéder à l’information
et à différents canaux de distribution en ligne. D’après « Internet World Stats
», le taux de pénétration d’Internet en Afrique est de 21,3 %. L’objectif est
désormais de veiller à ce que les technologies modernes soient utilisées afin
d’atteindre le public ciblé et des contenus appropriés soient créés afin
d’encourager l’interaction avec la communauté en ligne. Les entreprises
devraient tester régulièrement de nouvelles méthodes et affiner leur approche.
«
Chez DHL, nous avons la chance de bénéficier d’une marque bien établie, dont la
réussite est indéniable. Nous étions cependant aussi, à nos débuts, une PME que
nous n’avons cessé de développer pendant 45 ans, pour en faire ce qu’elle est
aujourd’hui », conclut Sumesh Rahavendra.
DHL
– Le Groupe de Transport et Logistique Mondial
Leader mondial du secteur de la logistique
et des transports, DHL est « Le Groupe de Transport et Logistique Mondial ». Le
groupe DHL met au service de ses clients ses compétences dans le domaine du
courrier international, de la livraison de paquets nationaux et internationaux,
du fret aérien et maritime ainsi que du transport routier et ferroviaire. Il
leur propose également des solutions contractuelles et de commerce électronique
d’un bout à l’autre de la chaîne d'approvisionnement. DHL bénéficie d'un réseau
mondial couvrant plus de 220 pays et territoires et emploie près de 315.000
personnes à travers le monde, ce qui lui permet de proposer à ses clients une
qualité de service supérieure et une connaissance du marché local, afin de
satisfaire leurs exigences en matière d'expédition et de chaîne
d’approvisionnement. DHL accepte sa responsabilité sociale en soutenant la
protection de l’environnement, la gestion des catastrophes et l’éducation.
DHL fait partie du groupe Deutsche Post DHL. En 2013, le groupe a réalisé un
chiffre d’affaires de plus de 55 milliards d’euros.
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