Charles Antoine Bambara :
mesdames, mesdemoiselles et messieurs, membres de la presse, auditeurs de Radio
Okapi, bonjour et bienvenue à ce rendez-vous hebdomadaire des Nations Unies.
Du
27 au 28 juin, une délégation de la MONUSCO, conduite par le Représentant
spécial adjoint en charge des opérations dans l’est, David Gressly et le
Commandant de la Force de la MONUSCO, Général Derrick Ngwebi, s’est rendue dans
la partie nord de la province du Nord-Kivu généralement appelé « Grand Nord ».
Durant deux jours, la délégation a parcouru les localités de Beni, Butembo et
Lubero et rencontré les autorités politiques et militaires congolaises, les
responsables de la société civile et le personnel des Nations Unies travaillant
dans cette région. Les principaux sujets évoqués lors de ces rencontres ont eu
trait à la situation sécuritaire dans la région et la protection des
populations civiles. Pour une meilleure protection des populations civiles, la
MONUSCO entend renforcer son système d’alerte précoce qui permet de prévenir à
temps certaines situations quand les populations civiles sont menacées ou
prises pour cibles par des groupes armés. Le système va de la collecte
d’informations aux actions à entreprendre, en passant par le traitement et la
vérification des informations ainsi que les ressources requises.
Activités des composantes de la MONUSCO
Information publique :
Dans le cadre de la pacification de la zone de Walendu Bindi en proie aux
exactions du groupe armé FRPI, la section Genre de la MONUSCO en Ituri a
accompagné du 22 au 24 juin une délégation de femmes leaders de l’Ituri, dans
leur visite des femmes de Walendu Bindi. L’objectif était de créer un échange
avec ces femmes et les encourager à s’impliquer dans le processus de
stabilisation de cette zone sous influence négative de groupes armés. Cette
initiative s’appuie sur la Résolution 1325 des Nations Unies sur le rôle des
femmes pour la paix et la sécurité.
Lors
des échanges, ces femmes ont pointé du doigt, le manque de volonté politique du
côté des autorités congolaises pour trouver une solution durable au phénomène
FRPI. Par ailleurs, elles se sont engagées à rependre les actions de
sensibilisation au sein de leur communauté pour encourager les miliciens à la
démobilisation. En marge de la célébration de la Journée de l’enfant africain
la section de la Protection de l’enfant de la MONUSCO a entrepris des activités
de sensibilisation à Gety, dans la chefferie du Walendu Bindi, du 23 au 25
juin. Le 23 juin, un film montrant les effets négatifs de l’utilisation
d’enfants dans les conflits a été projeté devant plus de 100 personnes, dont
des éléments des FARDC. Cette projection a été suivie d’un débat à bâton rompu
sur le sujet. Le lendemain, une table-ronde a été organisée avec les leaders du
Walendu Bindi. Enfin, suivant l’exemple des Léopards, les clubs d’enfant de
football de Gety et Tchekele se sont affrontés dans un match amical pour dire
non au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans les conflits. A Kalemie,
la section de l’Information publique de la MONUSCO tient ce jour, une session
de formation au profit de 30 professionnels des médias du territoire de
Kongolo, localité située à 360 km au Nord-Ouest de Kalemie (province du
Tanganyika). La formation est basée sur un rappel des Principes du journalisme
(Ethique et déontologie) et la sensibilisation sur la Résolution 2277. Au cours
de cette formation, la section Protection de l’enfant et la Conseillère en
genre de la MONUSCO, Jamila Seftaoui, aborderont plusieurs sujets comme la loi
portant protection de l’enfant, le non recrutements d'enfants, la libération
des enfants des groupes armés, la lutte contre les violences sexuelles La
MONUSCO a mis à la disposition de ces professionnels des médias de la
documentation sur le journalisme, des exemplaires de la Résolution 2277, la Résolution
2272 sur les abus et exploitation sexuelle (SEA) et différents numéros du
Magazine Echos de la MONUSCO. La section de l’Information publique de la
MONUSCO-Kalemie compte étendre cette formation au profit de professionnels des
médias dans les 6 territoires de la province du Tanganyika.
Police MONUSCO :
Le 28 juin 2016 s’est clôturée, à l’école Jules Moke de Bukavu, la session de
recyclage à l’intention de 30 cadres et agents du commissariat de la Police
Nationale Congolaise (PNC) du territoire de Kalehe, portant sur les matières de
base de la formation policière. Plusieurs personnalités civiles, militaires et
policières ont pris part à cette cérémonie au cours de laquelle les autorités
provinciales ont relevé l’importance d’une telle remise à niveau pour ces
cadres et agents de la PNC de Ziralo et Numbi, dans le territoire de Kalehe. Ce
qui leur permettra d’acquérir des nouvelles connaissances afin de mieux
sécuriser et protéger les populations et leurs biens. Il a remercié la MONUSCO
pour sa détermination ainsi que les réponses qu’elle donne aux différentes
sollicitations dans le cadre du renforcement des capacités de la PNC. Outre la
Police MONUSCO, plusieurs autres acteurs notamment le PNUD, les sections
substantives de la MONUSCO (Bureau Conjoint des Droits de l’Homme, Protection
des Enfants et Genre) ainsi qu’OCHA qui ont contribué à la tenue effective de
cette formation à travers de nombreux modules sur le renforcement des capacités
opérationnelles et techniques de la PNC. Par ailleurs, l’administrateur du
territoire de Beni a officiellement clôturé, à Oicha, le 21 juin 2016, la
session de recyclage en Maintien et rétablissement de l’ordre public (MROP) et
Gestes et techniques professionnels d’intervention (GTPI), au profit de 128
cadres et agents, dont 6 femmes de la Police nationale congolaise (PNC). A
cette occasion, le chef du bureau de la MONUSCO s’est félicité de l’initiative
de la Stratégie opérationnelle intégrée de Lutte contre l’Insécurité à
Beni/Oicha (SOLIB), ainsi que des actions menées par les sections
substantielles de la MONUSCO, pour matérialiser la Résolution 2277 du Conseil
de sécurité des Nations Unies, notamment en ses points relatifs à la
restauration de l’autorité de l’Etat, la protection des populations civiles et
l’appui au processus électoral. Le commandant de la PNC de Oicha a, dans son
propos, mis un accent particulier sur la franche collaboration entre la Police
MONUSCO (UNPOL) et la PNC, qui se traduit, entre autres, par les actions menées
par la SOLIB, au profit des unités placées sous son autorité, les appuis
multiformes et le renforcement des capacités professionnelles de ses
personnels. Avant de clôturer la session, l’Administrateur du territoire, a
souligné la qualité des modules enseignés et les démonstrations des apprenants.
Il a, lui aussi magnifié les appuis de la Mission, en logistiques, vivres,
carburant et matériels, de nature à permettre au district PNC d’Oicha, de
travailler dans des conditions adéquates. Dans le cadre de l’exécution de ses
missions de protection des civils telles que prescrites par la Résolution 2277
du Conseil de sécurité des Nations Unies, l’UNPOL a effectué durant la période
concernée: vingt-sept missions dans vingt-sept localités. A l’analyse de ces
missions, il apparait que la situation sécuritaire générale reste fragile du
fait de l’activisme des groupes armés, des conflits intercommunautaires ainsi
que du banditisme classique.
Durant
la semaine, les équipes conjointes pour la mise en œuvre de la Stratégie
opérationnelle intégrée de Lutte contre l’Insécurité à Beni/Oicha (SOLIB), ont
poursuivi leurs patrouilles régulières de sécurisation. Au total, 113 appels
ont été reçus sur les numéros verts pour 30 interventions qui ont donné lieu à
9 interpellations dont un militaire pour diverses infractions de droit commun.
Durant la même semaine, les différentes Unités de Police Constituées (FPU) ont
poursuivi leurs missions de protection des populations. Ainsi, 366 patrouilles
de sécurisation dont 95 conjointes avec la PNC ont été effectuées. Par
ailleurs, 7 check points et 17 escortes de hautes personnalités ont été
réalisés par ces unités. Les FPU ont effectué 20 services de maintien de
l’Ordre public.
Situation militaire
(Par le Lieutenant-colonel AMOUZOUN
CODJO MARTIN, Porte-parole militaire)
Les
rapports liés à la situation sécuritaire ayant prévalu dans la ville-province
de Kinshasa et dans les autres provinces situées dans la partie occidentale de
la République Démocratique du Congo, font état d’une accalmie réelle observée
dans cette partie du pays, durant la semaine écoulée. Dans les provinces de
Haut et de Bas-Uélé, l’armée congolaise et la Force de la MONUSCO poursuivent
dans le cadre de l’opération « Red Kite » (Cerf-volant rouge), des activités
militaires vigoureuses, dans le but de mettre un terme aux exactions perpétrées
contre les populations civiles par des éléments de l’Armée de Résistance du
Seigneur (LRA) et ceux d’autres groupes armés, principalement sur les axes
Dungu-Duru, Bangadi-Nambia et Doruma-Banda. La Force de la MONUSCO a également
dans ce cadre, déployé un poste opérationnel dans la localité de Badolo, située
à 7 kilomètres de Bangadi, dans le but de contrer toutes les activités
négatives perpétrées contre les populations civiles par les éléments des groupes
armés, notamment la LRA ; mais aussi, d’assurer une protection efficiente de
civils. En effet, le 21 juin 2016, quatre cyclistes en déplacement de Diagbe
vers Isiro sur l’axe NiangaraBangadi, sont tombés dans une embuscade tendue par
des éléments de la LRA dans la région située près de Mabadabada, à 25
kilomètres au Sud-ouest de Bangadi, qui les ont dépouillés de tous leurs biens,
et ont forcé les victimes à porter les denrées pillées jusqu’à 12 kilomètres
dans la brousse. En Ituri, les Forces Armées de la République Démocratique du
Congo (FARDC), demeurent avec le soutien déterminant de la Force de la MONUSCO,
engagées dans la lutte contre les atrocités commises par les éléments
réfractaires du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI), de l’Alliance
des Forces Démocratiques (ADF) et ceux de différents groupes Mayi-Mayi, contre
les populations civiles vivant dans les localités situées au Sud du territoire
d’Irumu et de Mambasa. En effet, des exactions liées aux kidnappings, pillages
et meurtres perpétrées par les éléments des groupes armés précités, ont été
principalement rapportées pendant la période sous examen, dans les localités
concernées. Ainsi, dans les localités situées au Sud territoire d’Irumu :
Le
22 juin 2016, vingt-sept éléments armés ont tendu une embuscade dans la région
de Tshibina, située à 25 kilomètres au Sud de Bogoro, kidnappé huit
motocyclistes en déplacement de Bunia vers Aveba, violé une femme et pillé tous
leurs biens. Le contingent Bangladais de la Force de la MONUSCO a mené des
patrouilles intensives dans la région concernée, dans le but de dissuader toute
nouvelle activité des forces négatives, de rassurer et de protéger les
populations riveraines. Il continue de surveiller de près la situation
sécuritaire dans la zone, qui est calme à ce jour. Le 23 juin 2016, des
embuscades ont été tendues à Peiva (8 kilomètres au Nord d’Aveba) et Sisa (8
kilomètres au Nord-est d’Aveba) par des éléments armés à six motocyclistes, qui
ont pillé tous leurs biens. Le même jour, des miliciens armés ont fait
incursion dans la localité de Laguma, située à 17 kilomètres au Sud de Gety,
pillé plusieurs maisons et du bétail. A la même date, des éléments supposés
appartenir à l’ADF ont attaqué la localité de Bango, située à 20 kilomètres au
Sud-ouest de Tchabi, pillé cinquante vaches, incendié douze maisons et volé
d’autres biens. Du 23 au 24 juin 2016, des éléments armés ont attaqué la
localité de Ntroko, située à 30 kilomètres à l’Est de Boga, et pillé plus de
soixante vaches. Le 26 juin 2016, une femme a été tuée, un autre individu
blessé, six maisons incendiées et des biens de valeur pillés par des éléments
du FRPI, au cours d’incursion dans la localité de Sindabo, située à 23
kilomètres au Sud de Bunia. Dans le territoire de Mambasa, l’activisme des
éléments du groupe Mayi-Mayi contre les populations civiles, a été rapporté. A
cet effet, du 23 au 26 juin 2016, des éléments du groupe Mayi-Mayi Simba aux
ordres du chef rebelle dénommé Mumbere Sumbadede, ont occupé la zone
d’exploitation d’or de Muchacha, située à l’Ouest de Mambasa-centre, tué trois
mineurs, violé nombreuses femmes, et pillé des biens divers. Des unités des
FARDC et celles de la Force de la MONUSCO déployées dans la province de l’Ituri,
surveillent de près la situation sécuritaire dans cette partie du pays, et
mènent régulièrement des activités militaires robustes, dans le but de mettre
un terme à l’activisme de tous les rebelles. C’est dans ce cadre que dans la
nuit du 26 au 27 juin 2016, les FARDC ont tendu des embuscades aux éléments du
FRPI actifs dans les localités de Tongbe, Fangusa et Kenga, dans le but de
mettre un terme à leur activisme rapporté dans ce secteur. Huit éléments de ce
groupe armé ont été tués, deux blessés, un autre capturé et six armes
récupérées, au cours d’accrochages dans la localité de Kenga.
Les
Casques bleus Bangladais de la Force de la MONUSCO ont immédiatement mené des
patrouilles robustes dans les localités de Kabona, Kenga et Fangusa, ainsi que
sur l’axe Bukiringi-Aveba-Gety-Bogoro, dans le but de dominer le terrain et
d’interdire tout mouvement aux forces négatives. A ce jour, la situation
sécuritaire quoiqu’imprévisible, demeure cependant calme dans la région. Le 27
juin 2016, dix éléments du FRPI ont été tués, trois autres capturés et six
armes AK-47 récupérées, au cours d’accrochages avec des troupes des FARDC dans
les localités de Mahimbi et de Pienga, situées respectivement à 6 et 8
kilomètres au Sud-est d’Aveba. Au chapitre des redditions dans cette province,
le 19 juin 2016, deux éléments du groupe armé ‘’ULPC’’ basés dans la région de
Mabutua et aux ordres du chef rebelle Mangaribi, se sont rendus aux autorités
locales de la localité de Midede, située à approximativement 30 kilomètres à
l’Ouest de Manguredjipa-centre. Ils ont été remis pour leur prise en compte,
aux troupes des FARDC déployées dans la région.
Au Nord-Kivu,
l’armée congolaise, soutenue par la Force de la MONUSCO, poursuit ses
offensives contre les éléments de l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF), et
ceux des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Dans le
territoire de Beni, l’opération dénommée « Usalama » (Sécurité), menée par les
FARDC avec le soutien de la Force de la MONUSCO, se poursuit dans la région du
‘’Triangle’’, située au Sud-est d’Eringeti, et engrange des résultats positifs,
notamment la réduction significative des attaques et meurtres perpétrés par les
éléments de ce groupe armé contre les populations civiles. La Brigade
d’Intervention de la Force de la MONUSCO a dans le cadre de la 2ème phase de
l’opération « Usalama » (Sécurité) et en étroite coordination avec les FARDC,
initié le déploiement de ses troupes et équipements dans la région concernée,
en vue de poursuivre la lutte contre les éléments réfractaires de l’ADF. La
Section de Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réinsertion et
Réintégration (DDRRR) a rapporté à ce sujet que deux éléments de l’ADF ont fait
redditions pendant la période sous examen, auprès des troupes des FARDC
déployées à Mayimoya, situé à approximativement 40 kilomètres au Nord-est de
Beni. Toutefois, malgré ce développement positif, des éléments supposés
appartenir à l’ADF ont attaqué la localité de Bango II, située à 16 kilomètres
au Nord-est d’Eringeti, et pillé environ trente-sept vaches. Des troupes
d’intervention rapide des FARDC ont été promptement déployées sur les lieux de
l’incident, et repoussé les assaillants vers la jungle. Le 26 juin 2016, un
individu en provenance d’Oicha, a été kidnappé par des éléments supposés
appartenir à l’ADF dans la région de Maibo, située à environ 3 kilomètres au
Sud de Mayimoya.
Des
troupes des FARDC et celles de la Force de la MONUSCO mènent des patrouilles
intensives dans la région située entre Maibo et Mukoko, ainsi que sur l’axe
Mayimoya-Oicha, dans le but de traquer les assaillants et de dominer le
terrain. La coalition FARDC-MONUSCO poursuit également dans le cadre de
l’opération militaire dénommée « Nyamulagira », des activités militaires contre
les FDLR. Dans le territoire de Rutshuru, le 23 juin 2016, les FARDC et la
Force de la MONUSCO ont conjointement mené des opérations dans les localités de
Kazaroho et de Kasale (17 kilomètres au Sud-ouest de Rutshurucentre), et appréhendé
deux éléments des FDLR. Le 27 juin 2016, les FARDC ont lancé une offensive
contre les positions des FDLR et du Front Populaire Congolais (FPC), situées
dans la région de Birambizo (34 kilomètres à l’Ouest de Rutshuru-centre), et
tué deux insurgés du FPC. Au Sud du territoire de Lubero, la situation
sécuritaire dans la localité de Buleusa demeure calme, mais imprévisible, à
cause de l’activisme des éléments du groupe Mayi-Mayi, perceptible dans les
localités environnantes. La MONUSCO a transporté le 27 juin 2016, dix-neuf
éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) avec cinq tonnes de denrées
alimentaires, vers Buleusa, afin de rétablir la sécurité et l’autorité de
l’Etat dans cette localité ; mais aussi, d’assister les populations locales sur
le plan alimentaire. Au chapitre des redditions dans la province, du 22 juin
2016 à ce jour, vingt éléments de groupes armés, se sont rendus aux troupes des
Forces congolaise et onusienne déployées dans la province. Il s’agit de : deux
de l’Alliance des Forces démocratiques (ADF), huit du groupe Mayi-Mayi Nyatura,
neuf des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) et un du groupe
Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki.
Au Sud-Kivu,
l’armée congolaise et la Force de la MONUSCO mènent des activités militaires
proactives, dans le but de contrer l’activisme des groupes armés. Le 25 juin
2016, une coordination des troupes de la Force de la MONUSCO et des FARDC a
repoussé une incursion des éléments armés dans la localité de Batunga, située à
3 kilomètres au Nord-est de Bunyakiri.
Dans le Haut-Katanga,
la situation sécuritaire est demeurée relativement stable durant la semaine
écoulée. Enfin, la Force de la MONUSCO a mené 774 patrouilles armées, dont 197
nocturnes, et fourni 63 escortes pendant la période sous examen.
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