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mercredi 27 janvier 2016

CONFERENCE DE PRESSE DES NATIONS UNIES DU MERCREDI 27 JANVIER 2016

Félix Prosper Basse : Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, Membres de la presse, Auditeurs de Radio Okapi, Bonjour et bienvenue à ce rendez-vous hebdomadaire des Nations Unies.
§ Activités des Composantes de la MONUSCO
§ Activités de l’Equipe-pays
§ Situation militaire
Activités des Composantes de la MONUSCO 
Protection de l’Enfant : 
Au cours de l’année 2015, la Section Protection de l’Enfant de la MONUSCO a documenté 2.055 enfants séparés, ou qui se sont échappés des groupes ou forces armés. Ces chiffres qui représentent plus du double des données enregistrées l’année précédente – 1.030 enfants – reflètent d’une part, l’effectivité des opérations militaires, des actions entreprises par la Section et ses partenaires gouvernementaux, de l’ONU et de la société civile pour mettre fin au recrutement des enfants, et d’autre part, le désir des enfants de quitter la vie militaire pour regagner la vie civile ; une vie et un environnement appropriés pour leur épanouissement et leur développement. 
Parmi les 2.055 enfants séparés des groupes armés, 139 étaient des filles. Les principaux groupes armés responsables du recrutement des enfants en RDC sont les FDLR (891 enfants), Rahiya Mutomboki (288 enfants) et Nyatura (232 enfants). Parmi ces enfants séparés, 488 (incluant 26 filles) auraient été recrutés en 2015 par les mêmes principaux auteurs soit, les FDLR (219 enfants), Rahiya Mutomboki (89 enfants) et Nyatura (69 enfants). Au recrutement des enfants dans les groupes armés s’ajoutent d’autres types de violations graves des droits de l’enfant. Il s’agit des violences sexuelles, des meurtres, des mutilations et des enlèvements. 262 cas de violences sexuelles à l’encontre de filles, ont été documentés dans les provinces affectées par le conflit. Les principaux auteurs de violence sexuelle à l’encontre d’enfants sont les éléments du FRPI (67 enfants), les combattants des Rahiya Mutomboki (33 enfants) et des Mayi-Mayi Simba (27 enfants). Certains agents de l’état sont également responsables de 35 % des cas de violences sexuelles documentés.
80 enfants ont été tués (53 garçons et 27 filles) et 56 sérieusement blessés (43 garçons et 13 filles), par les parties au conflit, et principalement par les combattants de l’ADF (20 enfants), du FRPI (19 enfants) et des FDLR (14 enfants). Certains agents de l’état sont également responsables pour 27 % des cas. 68 enfants, dont 19 filles, ont été enlevés par les parties au conflit, et notamment les combattants des Rahiya Mutomboki (21 enfants), du FRPI (15 enfants) et les combattants de l’ADF (12 enfants). Les chiffres attribués au groupe armé ADF ont été, en grande partie, collectés à la suite des attaques meurtrières perpétrées par ledit groupe dans les localités de Linzo (24 novembre), Mukoko (17 novembre) et Eringeti (29 novembre). De plus en plus, les enfants sont recrutés et utilisés par les combattants de l’ADF. Durant les deux derniers mois, au moins cinq enfants, y compris deux jeunes filles, ont perdu la vie sur les champs de bataille. Ceci est inacceptable et constitue une très grave violation des droits de l’enfant commise par l’ADF. Le bilan dressé pour l’année 2015 interpelle et vient réitérer l’impact négatif des activités des groupes armés sur les enfants. La Section Protection de l’Enfant dénonce fermement le recrutement et l’utilisation des enfants. Elle enjoint tous les groupes armés de mettre un terme à de tels agissements et de procéder sans condition à la libération des enfants qui se trouvent encore dans leurs rangs. En outre, la Section exige que les auteurs de recrutement et toutes autres violations graves des droits de l’enfant soient mis aux arrêts et traduits devant les instances de justices compétentes.

Police MONUSCO :
Durant la semaine, les équipes conjointes pour la mise en œuvre de la Stratégie Opérationnelle Intégrée de Lutte contre l’Insécurité à Beni/Oicha ont poursuivi leurs patrouilles régulières de sécurisation. Au total, 94 appels ont été reçus sur les numéros verts. 29 interventions ont été effectuées et 10 interpellations pour diverses infractions de droit commun. Durant la même semaine, les différentes Unités de Police Constituées (FPU) ont poursuivi leurs missions de protection des populations. Ainsi, 534 patrouilles de sécurisation dont 200 conjointes avec la Police Nationale Congolaise ont été effectuées. Par ailleurs, 21 Check points et 36 escortes de hautes personnalités ont été réalisés par ces Unités.

Activités de l’Equipe-Pays 
L’UNICEF lance un appel humanitaire de plus de 130 millions de dollars pour les enfants de la RDC En République démocratique du Congo (RDC), les conflits armés, la violence et les mouvements de populations continuent de dominer le contexte humanitaire. Plus de 1,6 millions de personnes ont été déplacées en 2015. L’insécurité permanente dans certaines régions, y compris la destruction et le pillage des écoles et établissements de santé, a un impact majeur sur l'accès aux biens et services de base. La protection demeure une préoccupation majeure, avec un nombre élevé d'enfants enrôlés dans des groupes armés (au moins 3 240 confirmés) et deux cas de violences sexuelles et sexistes signalées quotidiennement. La RDC accueille près de 135.000 réfugiés, dont plus de 20.000 réfugiés burundais nouvellement arrivés en 2015 et 110.000 réfugiés de la République centrafricaine dans le Nord. On estime à deux millions, le nombre d'enfants qui souffrent de malnutrition. Les épidémies de rougeole, de choléra et le paludisme continuent de menacer la survie des enfants. Le choléra reste une menace constante, avec plus de 15.000 cas notifiés en 2015. 2015 a également été marqué par la plus grande épidémie de rougeole dans le pays depuis 2011. En 2015, l’appel humanitaire en faveur de l’enfant a permis de mobiliser plus de 51 millions de dollars américains, et ainsi apporter une assistance à 5 millions de personnes. En 2016, les besoins pour la mise en œuvre du plan humanitaire en faveur de l’enfant en RDC sont estimés à plus de 130 millions de dollars. L’objectif est de permettre à 210.000 personnes touchées par les conflits et les épidémies d’avoir accès aux soins de santé ; à plus de 630.000 personnes déplacées et aux membres des communautés d'accueil d’avoir accès à de l'eau potable ; de distribuer à près de 1.700.000 personnes touchées par le choléra des kits eau, hygiène et assainissement ; d’apporter à 10.000 victimes de violences sexuelles une réponse holistique ; d’assurer une éducation de qualité et des activités psychosociales à 200.000 filles et garçons, âgés de 5 à 11 ans, touchés par les conflits ou les catastrophes naturelles ; de mettre à la disposition de 720.000 personnes déplacées et rapatriées des articles non alimentaires et de faciliter l’accès à des espaces communautaires pour la socialisation, le jeu et l'apprentissage à 60.000 enfants. 

Visite du Directeur général de l’ONUDI : 
LI Yong, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), sera en visite officielle en République démocratique du Congo du 1er au 2 février 2016. Il est prévu qu’il rencontre de hauts représentants du gouvernement congolais, des partenaires économiques, du secteur privé et du système des Nations Unies en RDC. L’objectif de la visite est de renforcer la coopération technique entre la RDC et l’ONUDI pour le développement inclusif et durable du pays.
L’ONUDI intervient actuellement en RDC dans le cadre d’un programme-pays signé en juin 2011, pour raviver le rôle du secteur privé dans la création d´emplois et de revenus soutenables. PNUD : Mise en place de cadres de concertation des acteurs locaux : Depuis novembre 2015, en collaboration avec la société civile, le PNUD met en place des cadres de concertation d’acteurs locaux dans les provinces du Kwilu, Tshopo et Kasaï Oriental. Il s’agit des Dynamiques d’Action Citoyenne, DAC en sigle. Elles sont mises en œuvre par le projet du PNUD appelé PAIDS, Projet d’Appui aux Institutions Démocratiques et aux organisations de la société civile, qui a démarré en 2015, et qui s’achèvera en 2017. 
Ces Dynamiques d’Action Citoyenne ont pour objectif d’échanger sur les problèmes vécus au quotidien par la population ; d’interpeller les autorités compétentes pour la recherche de solutions ; d’évaluer les services rendus et au besoin et de prendre des actions correctives pour résoudre ces problèmes. Ces Dynamiques d’Action Citoyenne facilitent le dialogue entre les organisations de la société civile, les communautés et les autorités locales dans la recherche de solutions adéquates aux problèmes réels des entités territoriales. L’idée est d’arriver à une amélioration de la gouvernance sur une base sociale acceptée et partagée par tous. À ce jour, 70 zones d’actions citoyennes ont été mises en place, dont 25 à Mbuji-Mayi, 15 au Bandundu et 30 à Kisangani. Une attention particulière est accordée à la participation des femmes pour faire entendre leur voix dans la recherche des solutions aux problèmes quotidiens de leurs communautés. Visite du Coordonnateur humanitaire Mamadou Diallo en Ituri : Le Coordonnateur humanitaire du système des Nations Unies, Mamadou Diallo, effectue depuis hier mardi sa première visite dans la province de l'Ituri, notamment dans le Sud du territoire d'Irumu, visant à voir de ses propres yeux les défis humanitaires et de protection des civils dans la province. A la tête d'une délégation composée d'agences des Nations Unies et de bailleurs de fonds, monsieur Mamadou Diallo a entamé sa mission par une visite d'une cantine scolaire et d'un hôpital à Geti. Il a aussi visité le site de déplacées internes de Munobi, également situé à Geti, qui a vu des premiers déplacés en 2015. La délégation a également eu des rencontres avec les autorités provinciales et la société civile, des rencontres qui ont porté sur le rôle des acteurs humanitaires et les défis à relever pour faciliter l'action humanitaire. Aujourd'hui, la délégation se rendra dans les localités de Komanda et Bukiringi, deux localités où les acteurs humanitaires mènent de nombreuses actions pour les personnes déplacées, victimes innocentes des affrontements armés par les différents groupes armés.
Cette première visite du Dr Diallo en tant que Coordonnateur humanitaire intervient dans un contexte sécuritaire précaire, notamment dans le Sud-Irumu. A titre d'exemple, la communauté humanitaire a enregistré une dizaine d'attaques armés contre des sites de déplacés, une grave et flagrante violence du droit humanitaire.

Situation militaire
(Par le Lieutenant-colonel AMOUZOUN CODJO MARTIN, Porte-parole militaire)

La situation sécuritaire à Kinshasa et dans toutes les autres provinces situées dans l’Ouest de la République Démocratique du Congo, a été jugée calme durant la semaine écoulée. Dans les provinces de Haut et de Bas-Uélé, une forte pression militaire est maintenue par les troupes de la Force de la MONUSCO et celles des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), sur les éléments résiduels de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), afin de mettre un terme à leurs activités négatives, notamment les embuscades et kidnappings, perpétrées contre les populations civiles. Dans la province de Haut-Uélé, des éléments de la LRA ont pendant la période sous examen, tendu une embuscade dans la région de Nakutala, située à 15 kilomètres à l’Ouest de Doruma, dans le territoire de Dungu, et kidnappé cinq individus travaillant dans leurs champs. En Ituri, les Forces onusienne et congolaise poursuivent avec vigueur les activités militaires visant à la neutralisation des éléments réfractaires du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI), auteurs de viols, meurtres, et pillages dans les localités situées au Sud du territoire d’Irumu. En effet, deux femmes et deux filles mineures ont été violées pendant la période sous examen par des éléments du FRPI, au cours de leur incursion dans les localités de Mahimbi et de Ngongi, situées respectivement à 8 et 4 kilomètres à l’Est d’Aveba. Le 18 janvier 2016, des éléments du FRPI ont tendu une embuscade à un motocycliste en déplacement sur l’axe Nyamavi-Kapuru (26 kilomètres au Nord-est d’Aveba), pillé ses biens et tué ce dernier. Le 19 janvier 2016, des insurgés du FRPI ont attaqué et pillé la localité de Tchekele, située à 7 kilomètres au Nord d’Aveba. Ils ont également tué un civil, et blessé un autre dans cette contrée. Le 21 janvier 2016, des éléments du FRPI ont fait incursion dans la localité de Kaguma, située à 7 kilomètres au Nord-est d’Aveba, et pillé des biens de valeur.
Le 23 janvier 2016, deux femmes ont été violées et deux garçons blessés, au cours d’attaque lancée par des éléments supposés appartenir au FRPI contre la localité de Muba, située à 30 kilomètres au Sud de Bogoro. Le 24 janvier 2016, des présumés éléments du FRPI ont attaqué la localité de Tchekele (7 kilomètres au Nord d’Aveba), blessé deux individus et pillé des biens de valeur. La Force de la MONUSCO a déployé rapidement des troupes motorisées dans la région, dans le but de contrer les assaillants, d’empêcher d’autres attaques, de rassurer et de protéger les populations civiles. Les blessés ont été évacués vers l’hôpital de Tchekele pour des soins appropriés. Les Forces onusienne et congolaise apportent régulièrement des réponses militaires appropriées aux différentes activités négatives perpétrées par les éléments réfractaires du FRPI contre les populations civiles vivant dans les localités situées au Sud du territoire d’Irumu, en vue d’y mettre un terme. Dans ce cadre, le 18 janvier 2016, des troupes spécialisées des FARDC ont traqué des éléments du FRPI ayant attaqué la localité de Burasi (35 kilomètres au Sud-est de Boga), et tué quatre d’entre eux. Le 23 janvier 2016, des Casques bleus de la Force de la MONUSCO ont engagé et repoussé vers la jungle, des éléments supposés appartenir au FRPI, au cours de patrouilles intensives menées dans la localité de Bangasti, située à 7 kilomètres au Nord-est de Gety. En effet, la MONUSCO condamne avec fermeté les exactions de cette force négative qui continuent de perturber la paix et les activités des populations locales. La MONUSCO continuera à protéger les populations civiles conformément à son mandat. Elle réitère à nouveau son engagement à soutenir les FARDC dans leurs efforts visant à la neutralisation de cette force négative. Les troupes coalisées MONUSCO-FARDC, sont également préoccupées et déterminées à mettre définitivement un terme aux exactions récurrentes, perpétrées par des groupes armés contre les populations civiles implantées dans le territoire de Mambasa. En effet, le 16 janvier 2016, vingt éléments armés ont lancé une attaque contre le camp situé dans la zone d’exploitation d’or de Mutshatsha, à 25 kilomètres au Sud de Bandengaido, commis des violations des droits de l’Homme, pillé de l’or, et kidnappé cinquante-sept individus. Au Nord-Kivu, la situation sécuritaire dans le territoire de Beni, a été caractérisée par la poursuite des activités militaires menées par les Forces onusienne et congolaise contre les éléments réfractaires de l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF), auteurs de nouvelles exactions contre les populations civiles ; mais également par des activités négatives perpétrées par des rebelles des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) dans les autres territoires de cette province.
Dans le territoire de Beni, en réaction aux récurrentes attaques de l’ADF contre des positions des FARDC et les populations civiles, l’armée congolaise et la Force de la MONUSCO ont engagé des positions de ce groupe armé. Le 23 janvier 2016, des éléments de l’ADF ont attaqué des positions des FARDC situées à 1 kilomètre au Sud-est de Mayimoya (9 kilomètres au Nord-est d’Oicha). Les FARDC, appuyées par la Brigade d’intervention de la Force de la MONUSCO, ont riposté et tué quatre insurgés de l’ADF. Le 25 janvier 2016, des présumés éléments de l’ADF ont fait incursion dans la localité de Mayangose, située à 9 kilomètres à l’Est de Beni, tué quatre individus et kidnappé un autre. Depuis le 25 janvier 2016, en réaction aux multiples exactions perpétrées contre les populations civiles du territoire de Beni, et en appui aux activités militaires des FARDC dans cette région, la Force de la MONUSCO mène des opérations contre des positions des ADF dans la région. La situation sécuritaire dans cette province, a été également marquée par de nombreuses violations des droits de l’Homme commises par des éléments des FDLR dans les différents territoires. Dans le territoire de Rutshuru, le 19 janvier 2016, des éléments suspectés appartenir aux FDLR ont attaqué et pillé la localité de Kinenere, située à 2 kilomètres au Nord de Nyanzale. Le 24 janvier 2016, des présumés éléments des FDLR ont fait incursion dans la localité de Vitshumbi, située à 16 kilomètres au Nord-est de Rwindi, et kidnappé trois individus. Dans le territoire de Masisi, le 21 janvier 2016, des éléments supposés appartenir aux FDLR ont attaqué la localité de Katahandwa, située à 31 kilomètres au Nord-ouest de Kitchanga, pillé de l’argent et d’autres biens de valeur. Dans le territoire de Lubero, le 21 janvier 2016, des éléments appartenant à une coalition du groupe MayiMayi des Patriotes Résistants Congolais (PARECO) et des FDLR, ont attaqué les villages Vitimba et Virira (15 kilomètres à l’Est de Mighobwe), tué trois individus et blessé quatre autres. Dans le territoire de Walikale, le 21 janvier 2016, des éléments supposés appartenir aux FDLR ont attaqué la localité de Birara, située à 38 kilomètres au Nord-est de Buleusa, et tué trois individus. La Force de la MONUSCO a rapidement déployé dans la région de l’incident des troupes d’intervention rapide basées au poste opérationnel de Kirumba, dans le but d’interagir avec les autorités locales, dominer le terrain, empêcher d’autres activités négatives, rassurer et protéger les populations locales. Au chapitre des redditions dans la province, du 20 janvier 2016 à ce jour, vingt-cinq éléments en provenance des groupes armés, se sont rendus aux troupes de la Force onusienne déployées dans la province.

Il s’agit de : Sept des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), treize du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki, deux du groupe Mayi-Mayi Simba, un du groupe Mayi-Mayi Nduma Défense du Congo (Rénové) et deux de divers groupes Mayi-Mayi. Au Sud-Kivu, en dépit de l’activisme de quelques groupes armés encore actifs dans certains territoires de cette province, l’environnement sécuritaire est demeuré sous le contrôle effectif des Forces onusienne et congolaise. Huit éléments du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki se sont rendus aux troupes des FARDC déployées dans cette province, pendant la période sous examen. Au Tanganyika, les Forces onusienne et congolaise maintiennent sous leur contrôle le climat sécuritaire dans cette province. Toutefois, des éléments appartenant au groupe Mayi-Mayi pygmée ont attaqué la zone minière, située dans la localité de Sango Kibango (130 kilomètres à l’Ouest de Kalemie), blessé trois individus et pillé vingt-cinq sacs de minerais. Enfin, la Force de la MONUSCO a mené 1155 patrouilles armées, dont 378 nocturnes, et fourni 62 escortes pendant la période sous examen.

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