Félix
Prosper Basse : Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, Membres de la presse,
Auditeurs de Radio Okapi, Bonjour et bienvenue à ce rendez-vous hebdomadaire
des Nations Unies.
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Activités des Composantes de la MONUSCO
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Activités de l’Equipe-pays
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Situation militaire
Activités
des Composantes de la MONUSCO
Protection de l’Enfant :
Au cours de l’année
2015, la Section Protection de l’Enfant de la MONUSCO a documenté 2.055 enfants
séparés, ou qui se sont échappés des groupes ou forces armés. Ces chiffres qui
représentent plus du double des données enregistrées l’année précédente – 1.030
enfants – reflètent d’une part, l’effectivité des opérations militaires, des
actions entreprises par la Section et ses partenaires gouvernementaux, de l’ONU
et de la société civile pour mettre fin au recrutement des enfants, et d’autre
part, le désir des enfants de quitter la vie militaire pour regagner la vie
civile ; une vie et un environnement appropriés pour leur épanouissement et
leur développement.
Parmi les 2.055 enfants séparés des groupes armés, 139
étaient des filles. Les principaux groupes armés responsables du recrutement
des enfants en RDC sont les FDLR (891 enfants), Rahiya Mutomboki (288 enfants)
et Nyatura (232 enfants). Parmi ces enfants séparés, 488 (incluant 26 filles)
auraient été recrutés en 2015 par les mêmes principaux auteurs soit, les FDLR
(219 enfants), Rahiya Mutomboki (89 enfants) et Nyatura (69 enfants). Au
recrutement des enfants dans les groupes armés s’ajoutent d’autres types de
violations graves des droits de l’enfant. Il s’agit des violences sexuelles,
des meurtres, des mutilations et des enlèvements. 262 cas de violences
sexuelles à l’encontre de filles, ont été documentés dans les provinces
affectées par le conflit. Les principaux auteurs de violence sexuelle à
l’encontre d’enfants sont les éléments du FRPI (67 enfants), les combattants
des Rahiya Mutomboki (33 enfants) et des Mayi-Mayi Simba (27 enfants). Certains
agents de l’état sont également responsables de 35 % des cas de violences
sexuelles documentés.
80
enfants ont été tués (53 garçons et 27 filles) et 56 sérieusement blessés (43
garçons et 13 filles), par les parties au conflit, et principalement par les
combattants de l’ADF (20 enfants), du FRPI (19 enfants) et des FDLR (14
enfants). Certains agents de l’état sont également responsables pour 27 % des
cas. 68 enfants, dont 19 filles, ont été enlevés par les parties au conflit, et
notamment les combattants des Rahiya Mutomboki (21 enfants), du FRPI (15
enfants) et les combattants de l’ADF (12 enfants). Les chiffres attribués au
groupe armé ADF ont été, en grande partie, collectés à la suite des attaques
meurtrières perpétrées par ledit groupe dans les localités de Linzo (24
novembre), Mukoko (17 novembre) et Eringeti (29 novembre). De plus en plus, les
enfants sont recrutés et utilisés par les combattants de l’ADF. Durant les deux
derniers mois, au moins cinq enfants, y compris deux jeunes filles, ont perdu
la vie sur les champs de bataille. Ceci est inacceptable et constitue une très
grave violation des droits de l’enfant commise par l’ADF. Le bilan dressé pour
l’année 2015 interpelle et vient réitérer l’impact négatif des activités des
groupes armés sur les enfants. La Section Protection de l’Enfant dénonce
fermement le recrutement et l’utilisation des enfants. Elle enjoint tous les
groupes armés de mettre un terme à de tels agissements et de procéder sans
condition à la libération des enfants qui se trouvent encore dans leurs rangs.
En outre, la Section exige que les auteurs de recrutement et toutes autres
violations graves des droits de l’enfant soient mis aux arrêts et traduits
devant les instances de justices compétentes.
Police MONUSCO
:
Durant
la semaine, les équipes conjointes pour la mise en œuvre de la Stratégie
Opérationnelle Intégrée de Lutte contre l’Insécurité à Beni/Oicha ont poursuivi
leurs patrouilles régulières de sécurisation. Au total, 94 appels ont été reçus
sur les numéros verts. 29 interventions ont été effectuées et 10
interpellations pour diverses infractions de droit commun. Durant la même
semaine, les différentes Unités de Police Constituées (FPU) ont poursuivi leurs
missions de protection des populations. Ainsi, 534 patrouilles de sécurisation
dont 200 conjointes avec la Police Nationale Congolaise ont été effectuées. Par
ailleurs, 21 Check points et 36 escortes de hautes personnalités ont été
réalisés par ces Unités.
Activités de l’Equipe-Pays
L’UNICEF
lance un appel humanitaire de plus de 130 millions de dollars pour les enfants
de la RDC En République démocratique du Congo (RDC), les conflits armés, la
violence et les mouvements de populations continuent de dominer le contexte
humanitaire. Plus de 1,6 millions de personnes ont été déplacées en 2015.
L’insécurité permanente dans certaines régions, y compris la destruction et le
pillage des écoles et établissements de santé, a un impact majeur sur l'accès
aux biens et services de base. La protection demeure une préoccupation majeure,
avec un nombre élevé d'enfants enrôlés dans des groupes armés (au moins 3 240
confirmés) et deux cas de violences sexuelles et sexistes signalées
quotidiennement. La RDC accueille près de 135.000 réfugiés, dont plus de 20.000
réfugiés burundais nouvellement arrivés en 2015 et 110.000 réfugiés de la
République centrafricaine dans le Nord. On estime à deux millions, le nombre
d'enfants qui souffrent de malnutrition. Les épidémies de rougeole, de choléra
et le paludisme continuent de menacer la survie des enfants. Le choléra reste
une menace constante, avec plus de 15.000 cas notifiés en 2015. 2015 a
également été marqué par la plus grande épidémie de rougeole dans le pays
depuis 2011. En 2015, l’appel humanitaire en faveur de l’enfant a permis de
mobiliser plus de 51 millions de dollars américains, et ainsi apporter une
assistance à 5 millions de personnes. En 2016, les besoins pour la mise en
œuvre du plan humanitaire en faveur de l’enfant en RDC sont estimés à plus de
130 millions de dollars. L’objectif est de permettre à 210.000 personnes
touchées par les conflits et les épidémies d’avoir accès aux soins de santé ; à
plus de 630.000 personnes déplacées et aux membres des communautés d'accueil
d’avoir accès à de l'eau potable ; de distribuer à près de 1.700.000 personnes
touchées par le choléra des kits eau, hygiène et assainissement ; d’apporter à
10.000 victimes de violences sexuelles une réponse holistique ; d’assurer une
éducation de qualité et des activités psychosociales à 200.000 filles et
garçons, âgés de 5 à 11 ans, touchés par les conflits ou les catastrophes
naturelles ; de mettre à la disposition de 720.000 personnes déplacées et
rapatriées des articles non alimentaires et de faciliter l’accès à des espaces
communautaires pour la socialisation, le jeu et l'apprentissage à 60.000
enfants.
Visite du Directeur général de l’ONUDI :
LI Yong, Directeur général de
l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), sera
en visite officielle en République démocratique du Congo du 1er au 2 février
2016. Il est prévu qu’il rencontre de hauts représentants du gouvernement
congolais, des partenaires économiques, du secteur privé et du système des
Nations Unies en RDC. L’objectif de la visite est de renforcer la coopération
technique entre la RDC et l’ONUDI pour le développement inclusif et durable du
pays.
L’ONUDI
intervient actuellement en RDC dans le cadre d’un programme-pays signé en juin
2011, pour raviver le rôle du secteur privé dans la création d´emplois et de
revenus soutenables. PNUD : Mise en place de cadres de concertation des acteurs
locaux : Depuis novembre 2015, en collaboration avec la société civile, le PNUD
met en place des cadres de concertation d’acteurs locaux dans les provinces du
Kwilu, Tshopo et Kasaï Oriental. Il s’agit des Dynamiques d’Action Citoyenne,
DAC en sigle. Elles sont mises en œuvre par le projet du PNUD appelé PAIDS,
Projet d’Appui aux Institutions Démocratiques et aux organisations de la
société civile, qui a démarré en 2015, et qui s’achèvera en 2017.
Ces Dynamiques
d’Action Citoyenne ont pour objectif d’échanger sur les problèmes vécus au
quotidien par la population ; d’interpeller les autorités compétentes pour la
recherche de solutions ; d’évaluer les services rendus et au besoin et de
prendre des actions correctives pour résoudre ces problèmes. Ces Dynamiques
d’Action Citoyenne facilitent le dialogue entre les organisations de la société
civile, les communautés et les autorités locales dans la recherche de solutions
adéquates aux problèmes réels des entités territoriales. L’idée est d’arriver à
une amélioration de la gouvernance sur une base sociale acceptée et partagée
par tous. À ce jour, 70 zones d’actions citoyennes ont été mises en place, dont
25 à Mbuji-Mayi, 15 au Bandundu et 30 à Kisangani. Une attention particulière
est accordée à la participation des femmes pour faire entendre leur voix dans
la recherche des solutions aux problèmes quotidiens de leurs communautés.
Visite du Coordonnateur humanitaire Mamadou Diallo en Ituri : Le Coordonnateur
humanitaire du système des Nations Unies, Mamadou Diallo, effectue depuis hier
mardi sa première visite dans la province de l'Ituri, notamment dans le Sud du
territoire d'Irumu, visant à voir de ses propres yeux les défis humanitaires et
de protection des civils dans la province. A la tête d'une délégation composée
d'agences des Nations Unies et de bailleurs de fonds, monsieur Mamadou Diallo a
entamé sa mission par une visite d'une cantine scolaire et d'un hôpital à Geti.
Il a aussi visité le site de déplacées internes de Munobi, également situé à
Geti, qui a vu des premiers déplacés en 2015. La délégation a également eu des
rencontres avec les autorités provinciales et la société civile, des rencontres
qui ont porté sur le rôle des acteurs humanitaires et les défis à relever pour
faciliter l'action humanitaire. Aujourd'hui, la délégation se rendra dans les
localités de Komanda et Bukiringi, deux localités où les acteurs humanitaires
mènent de nombreuses actions pour les personnes déplacées, victimes innocentes
des affrontements armés par les différents groupes armés.
Cette
première visite du Dr Diallo en tant que Coordonnateur humanitaire intervient
dans un contexte sécuritaire précaire, notamment dans le Sud-Irumu. A titre
d'exemple, la communauté humanitaire a enregistré une dizaine d'attaques armés
contre des sites de déplacés, une grave et flagrante violence du droit
humanitaire.
Situation militaire
(Par le Lieutenant-colonel AMOUZOUN
CODJO MARTIN, Porte-parole militaire)
La
situation sécuritaire à Kinshasa et dans toutes les autres provinces situées
dans l’Ouest de la République Démocratique du Congo, a été jugée calme durant
la semaine écoulée. Dans les provinces de Haut et de Bas-Uélé, une forte
pression militaire est maintenue par les troupes de la Force de la MONUSCO et
celles des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), sur
les éléments résiduels de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), afin de
mettre un terme à leurs activités négatives, notamment les embuscades et
kidnappings, perpétrées contre les populations civiles. Dans la province de
Haut-Uélé, des éléments de la LRA ont pendant la période sous examen, tendu une
embuscade dans la région de Nakutala, située à 15 kilomètres à l’Ouest de
Doruma, dans le territoire de Dungu, et kidnappé cinq individus travaillant
dans leurs champs. En Ituri, les Forces onusienne et congolaise poursuivent
avec vigueur les activités militaires visant à la neutralisation des éléments
réfractaires du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI), auteurs de
viols, meurtres, et pillages dans les localités situées au Sud du territoire
d’Irumu. En effet, deux femmes et deux filles mineures ont été violées pendant
la période sous examen par des éléments du FRPI, au cours de leur incursion
dans les localités de Mahimbi et de Ngongi, situées respectivement à 8 et 4
kilomètres à l’Est d’Aveba. Le 18 janvier 2016, des éléments du FRPI ont tendu
une embuscade à un motocycliste en déplacement sur l’axe Nyamavi-Kapuru (26
kilomètres au Nord-est d’Aveba), pillé ses biens et tué ce dernier. Le 19
janvier 2016, des insurgés du FRPI ont attaqué et pillé la localité de
Tchekele, située à 7 kilomètres au Nord d’Aveba. Ils ont également tué un
civil, et blessé un autre dans cette contrée. Le 21 janvier 2016, des éléments
du FRPI ont fait incursion dans la localité de Kaguma, située à 7 kilomètres au
Nord-est d’Aveba, et pillé des biens de valeur.
Le
23 janvier 2016, deux femmes ont été violées et deux garçons blessés, au cours
d’attaque lancée par des éléments supposés appartenir au FRPI contre la
localité de Muba, située à 30 kilomètres au Sud de Bogoro. Le 24 janvier 2016,
des présumés éléments du FRPI ont attaqué la localité de Tchekele (7 kilomètres
au Nord d’Aveba), blessé deux individus et pillé des biens de valeur. La Force
de la MONUSCO a déployé rapidement des troupes motorisées dans la région, dans
le but de contrer les assaillants, d’empêcher d’autres attaques, de rassurer et
de protéger les populations civiles. Les blessés ont été évacués vers l’hôpital
de Tchekele pour des soins appropriés. Les Forces onusienne et congolaise
apportent régulièrement des réponses militaires appropriées aux différentes
activités négatives perpétrées par les éléments réfractaires du FRPI contre les
populations civiles vivant dans les localités situées au Sud du territoire
d’Irumu, en vue d’y mettre un terme. Dans ce cadre, le 18 janvier 2016, des
troupes spécialisées des FARDC ont traqué des éléments du FRPI ayant attaqué la
localité de Burasi (35 kilomètres au Sud-est de Boga), et tué quatre d’entre
eux. Le 23 janvier 2016, des Casques bleus de la Force de la MONUSCO ont engagé
et repoussé vers la jungle, des éléments supposés appartenir au FRPI, au cours
de patrouilles intensives menées dans la localité de Bangasti, située à 7
kilomètres au Nord-est de Gety. En effet, la MONUSCO condamne avec fermeté les
exactions de cette force négative qui continuent de perturber la paix et les
activités des populations locales. La MONUSCO continuera à protéger les
populations civiles conformément à son mandat. Elle réitère à nouveau son
engagement à soutenir les FARDC dans leurs efforts visant à la neutralisation
de cette force négative. Les troupes coalisées MONUSCO-FARDC, sont également
préoccupées et déterminées à mettre définitivement un terme aux exactions
récurrentes, perpétrées par des groupes armés contre les populations civiles
implantées dans le territoire de Mambasa. En effet, le 16 janvier 2016, vingt éléments
armés ont lancé une attaque contre le camp situé dans la zone d’exploitation
d’or de Mutshatsha, à 25 kilomètres au Sud de Bandengaido, commis des
violations des droits de l’Homme, pillé de l’or, et kidnappé cinquante-sept
individus. Au Nord-Kivu, la situation sécuritaire dans le territoire de Beni, a
été caractérisée par la poursuite des activités militaires menées par les
Forces onusienne et congolaise contre les éléments réfractaires de l’Alliance
des Forces Démocratiques (ADF), auteurs de nouvelles exactions contre les
populations civiles ; mais également par des activités négatives perpétrées par
des rebelles des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) dans les
autres territoires de cette province.
Dans
le territoire de Beni, en réaction aux récurrentes attaques de l’ADF contre des
positions des FARDC et les populations civiles, l’armée congolaise et la Force
de la MONUSCO ont engagé des positions de ce groupe armé. Le 23 janvier 2016,
des éléments de l’ADF ont attaqué des positions des FARDC situées à 1 kilomètre
au Sud-est de Mayimoya (9 kilomètres au Nord-est d’Oicha). Les FARDC, appuyées
par la Brigade d’intervention de la Force de la MONUSCO, ont riposté et tué
quatre insurgés de l’ADF. Le 25 janvier 2016, des présumés éléments de l’ADF
ont fait incursion dans la localité de Mayangose, située à 9 kilomètres à l’Est
de Beni, tué quatre individus et kidnappé un autre. Depuis le 25 janvier 2016,
en réaction aux multiples exactions perpétrées contre les populations civiles
du territoire de Beni, et en appui aux activités militaires des FARDC dans
cette région, la Force de la MONUSCO mène des opérations contre des positions
des ADF dans la région. La situation sécuritaire dans cette province, a été
également marquée par de nombreuses violations des droits de l’Homme commises
par des éléments des FDLR dans les différents territoires. Dans le territoire
de Rutshuru, le 19 janvier 2016, des éléments suspectés appartenir aux FDLR ont
attaqué et pillé la localité de Kinenere, située à 2 kilomètres au Nord de Nyanzale.
Le 24 janvier 2016, des présumés éléments des FDLR ont fait incursion dans la
localité de Vitshumbi, située à 16 kilomètres au Nord-est de Rwindi, et
kidnappé trois individus. Dans le territoire de Masisi, le 21 janvier 2016, des
éléments supposés appartenir aux FDLR ont attaqué la localité de Katahandwa,
située à 31 kilomètres au Nord-ouest de Kitchanga, pillé de l’argent et
d’autres biens de valeur. Dans le territoire de Lubero, le 21 janvier 2016, des
éléments appartenant à une coalition du groupe MayiMayi des Patriotes
Résistants Congolais (PARECO) et des FDLR, ont attaqué les villages Vitimba et
Virira (15 kilomètres à l’Est de Mighobwe), tué trois individus et blessé
quatre autres. Dans le territoire de Walikale, le 21 janvier 2016, des éléments
supposés appartenir aux FDLR ont attaqué la localité de Birara, située à 38
kilomètres au Nord-est de Buleusa, et tué trois individus. La Force de la
MONUSCO a rapidement déployé dans la région de l’incident des troupes
d’intervention rapide basées au poste opérationnel de Kirumba, dans le but
d’interagir avec les autorités locales, dominer le terrain, empêcher d’autres
activités négatives, rassurer et protéger les populations locales. Au chapitre
des redditions dans la province, du 20 janvier 2016 à ce jour, vingt-cinq
éléments en provenance des groupes armés, se sont rendus aux troupes de la
Force onusienne déployées dans la province.
Il
s’agit de : Sept des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR),
treize du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki, deux du groupe Mayi-Mayi Simba, un
du groupe Mayi-Mayi Nduma Défense du Congo (Rénové) et deux de divers groupes
Mayi-Mayi. Au Sud-Kivu, en dépit de l’activisme de quelques groupes armés
encore actifs dans certains territoires de cette province, l’environnement
sécuritaire est demeuré sous le contrôle effectif des Forces onusienne et
congolaise. Huit éléments du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki se sont rendus
aux troupes des FARDC déployées dans cette province, pendant la période sous
examen. Au Tanganyika, les Forces onusienne et congolaise maintiennent sous
leur contrôle le climat sécuritaire dans cette province. Toutefois, des
éléments appartenant au groupe Mayi-Mayi pygmée ont attaqué la zone minière,
située dans la localité de Sango Kibango (130 kilomètres à l’Ouest de Kalemie),
blessé trois individus et pillé vingt-cinq sacs de minerais. Enfin, la Force de
la MONUSCO a mené 1155 patrouilles armées, dont 378 nocturnes, et fourni 62
escortes pendant la période sous examen.
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