Félix
Prosper Basse : Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, Membres de la presse,
Auditeurs de Radio Okapi, Bonjour et bienvenue à ce rendez-vous hebdomadaire
des Nations Unies.
Activités
des Composantes de la MONUSCO Activités de l’Equipe-Pays Situation
militaire
Activités
des Composantes de la MONUSCO
Information
publique :
Du
vendredi 22 mai 2015 au samedi 6 juin 2015, la MONUSCO organise une exposition
des photos, à l'Institut français de Kinshasa, « la Halle de la Gombe ». A
travers quarante photos prises dans différentes provinces de la République
démocratique du Congo, la MONUSCO, présente un bref aperçu de ses réalisations
durant les 15 ans en RDC.
Cette
exposition marque le début des festivités des 70 ans de l’Organisation des
Nations Unies ; des activités similaires se déroulent à New York, au siège de
l’ONU et partout dans le monde.
La
MONUSCO joint à cette exposition des peintures d’un jeune artiste congolais
épris de paix « Désire Mondolonga ». Vous êtes donc conviés à prendre part au vernissage de cette
exposition des photos qui se tiendra Vendredi 22 mai 2015, à partir de 18h,
toujours à l'Institut français de Kinshasa, « la Halle de la Gombe ».
Genre
:
Un
atelier de deux jours sur la participation des femmes dans les instances de
prise de décision a pris fin hier 19 mai 2015, à Goma.
L’objectif
de cet atelier, organisé par le bureau Genre de la MONUSCO en collaboration
avec la Division des Affaires politique, les sections des Affaires civiles, des
Droits de l’Homme, le bureau de l’Information publique, était de sensibiliser les parties politiques
pour une meilleure prise en compte des femmes dans les instances décisionnelles
et plus particulièrement dans le cadre des prochaines élections en RDC.
La
rencontre a permis aux différents partis politiques de mieux comprendre les
enjeux liés à la participation des femmes dans les instances décisionnelles ;
comprendre la nécessité de prendre en compte la dimension Genre dans leur
programme politique et de montrer les enjeux de concrétiser le quota d’au moins 30% de femmes sur les listes
électorales. Il s’agissait aussi de sensibiliser ces partis politiques pour
leur engagement aux côtés des femmes dans leur combat pour leur participation
au processus décisionnel et politique dans leur pays et leur autonomisation. Signalons
que plus 60 participants à majorité des femmes de société civile et
représentants des partis de la Majorité présidentielle, de l’Opposition et de
la CENI ont pris part des débats et d’échanges au cours de cet atelier.
Police
MONUSCO :
La
cérémonie officielle de clôture de la session de formation en Gestes et
Techniques Professionnels d’Intervention ; en Maintien et Rétablissement de
l’Ordre Public et en Ethique et Déontologie Policière de 60 éléments de la
Police nationale congolaise (PNC) de Gety a eu lieu à l’Ecole de police de
Bunia, le 15 mai 2015. Elle a été coprésidée par le Chef de Division unique de
l’Ituri et le Chef de bureau de la MONUSCO/ Ituri devant un parterre
d’autorités civiles, coutumières, militaires, policières, des sections
substantives de la MONUSCO mais aussi des populations locales.
Tous
les intervenants ont loué cette formation organisée à quelques mois des
élections provinciales. Ils ont exhorté les bénéficiaires à mettre en pratique
les enseignements reçus pour le bien des populations. Une démonstration de
techniques de refoulement de foule et d’interpellation en zone hostile ainsi
qu’une parade ont mis fin à cette cérémonie.
Cette session, qui entre dans le cadre des Projets à impact rapide de la
MONUSCO, a débuté le 15 décembre 2015, par la formation de cinq formateurs de
la PNC, puis celle de 245 agents de la PNC de Mambasa et enfin, celle des 60
éléments de la PNC de Gety. Au total, 310 agents PNC ont été concernés.
Durant
la semaine, les différentes Unités de Police Constituées (FPU) ont poursuivi leurs
missions traditionnelles. Ainsi, 213 patrouilles dont 61 conjointes avec la PNC
sur les axes et quartiers stratégiques ont été effectuées. Enfin, 10 check
points, 2 services de maintien d’ordre et 8 escortes de hautes personnalités ont
été réalisés par ces unités. Durant cette même semaine, les équipes conjointes
pour la mise en œuvre de la Stratégie Opérationnelle intégrée de Lutte contre
l’Insécurité à Beni/ Oicha ont poursuivi leurs patrouilles régulières de
sécurisation.
Au
total, 115 appels ont été reçus sur les numéros verts pour 36 interventions et
20 interpellations pour diverses infractions de droit commun.
Activités
de l’Equipe-pays
Développement
PNUD
:
Un
nouveau projet d’ « Appui au renforcement des capacités dans le domaine de
réduction des risques naturels en RDC » sera officiellement lancé demain par le
ministre de l’Intérieur et le Directeur-Pays du PNUD. Ce projet a pour objectif
d’intégrer la gestion des risques et catastrophes naturelles dans la stratégie
de développement humain durable du pays. Il permettra notamment l’établissement
d’une cartographie des risques dans la province pilote du Sud-Kivu et la
réactivation de la plateforme nationale chargée de la gestion des risques et de
la protection des populations civiles.
La
gestion des catastrophes naturelles est au cœur des priorités des Etats et du
Programme des Nations Unies pour le développement, qu’il s’agisse de
tremblements de terre, d’inondations, d’ouragans, de typhons, de cyclones,
d’inondations, de sécheresse et/ou de désertification. Autant de phénomènes auxquels
la RDC n’échappe pas. Ces cataclysmes sont parfois prévisibles mais, dans les
pays les plus pauvres, ils dévastent des communautés et des régions entières,
laissant les populations les plus fragiles dans un dénuement total.
Durant
les 20 dernières années, près de 4 millions et demi de personnes ont été
affectées par des catastrophes naturelles à travers le monde avec un bilan
humain très lourd : 1,3 millions de victimes auquel s’ajoute environ 3 000
milliards de dollars de pertes économiques.
Situation
militaire
(Par
le Commandant JOSEPH GONCALVES, Porte-parole militaire a.i)
La
situation sécuritaire dans les provinces situées dans la partie occidentale de
la République Démocratique du Congo, y compris Kinshasa, est demeurée calme
durant la semaine écoulée.
En
Province Orientale, la traque des rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur
(LRA), auteurs pendant la période sous examen de nouvelles exactions contre les
populations civiles vivant dans les localités situées dans les districts de
Haut et de Bas-Uélé, se poursuit avec détermination par les unités de la Force
de la MONUSCO et celles des Forces Armées de la République Démocratique du
Congo (FARDC), engagées dans les opérations conjointes dénommées « Rudia II »
(Retour II), « Chuma Ngumi » (Poing d’acier) et « Bienvenue à la Paix ».
En
effet, des embuscades en vue de harcèlement des populations civiles, ont été
tendues pendant la période sous examen à des voyageurs sur le pont Zoro et dans
la localité d’Akwa (45 kilomètres au Sud de Faradje), par un groupe composé de
sept éléments supposés appartenir à la LRA. Le 10 mai 2015, selon des sources
de la Police onusienne, des biens de valeur et de l’argent appartenant à six
(06) motocyclistes ont été pillés par des éléments supposés appartenir à la LRA,
parlant Lingala et Acholi et armés d’AK-47, au cours d’embuscade tendue dans la
région située à 12 kilomètres à l’Est de Sambia.
Des
troupes de l’armée congolaise déployées dans la zone ont initié la traque des
assaillants, dans le but de les appréhender et de mettre un terme à leurs
activités négatives dans la région. Le même jour, sept éléments armés non
identifiés ont attaqué et pillé vingt motocyclistes en déplacement sur l’axe
Tadu-Sambia, située sur la route N° 4, dans la région de Faradje.
Le
14 mai 2015, cinq éléments armés d’AK-47 supposés appartenir à la LRA, ont tendu
une embuscade à un commerçant dans la région située à 15 kilomètres de Nagero,
sur l’axe Nagero-Dungu, et pillé tous ses biens. Quinze militaires congolais
appartenant à un détachement des troupes d’intervention rapide des FARDC, ont
immédiatement été redéployés dans la zone et engagé les assaillants pendant
environ 45 minutes. Ceux-ci ont été
repoussés à plus de 2 kilomètres, avant de s’enfuir en direction du parc de la
Garamba.
Le
15 mai 2015, un convoi de Casques bleus du bataillon Marocain de la Force de la
MONUSCO, en mouvement de Dungu vers Duru, a fait avorter le pillage des
marchandises et des biens de valeur appartenant aux populations civiles en
déplacement dans la région de Nasumba, située à 15 kilomètres de Duru, par
trois éléments armés supposés appartenir à la LRA.
D’autres
patrouilles conjointes MONUSCO-FARDC ont été projetées en renfort dans la
région concernée, dans le but de contrer les activités négatives de ces
insurgés et d’escorter en toute sécurité les populations en déplacement. Le 16
mai 2015, la promptitude de l’intervention des Casques bleus du bataillon
Marocain de la Force de la MONUSCO, a fait avorter la tentative de pillage dans
la région de Nasumba (12 kilomètres au Sud de Duru) des biens de valeur
appartenant à un groupe de cyclistes, en déplacement sur l’axe Nambiapay (35
kilomètres au Nord de Duru)-Kpaika, par des éléments supposés appartenir à la
LRA.
En
Ituri, la situation sécuritaire a été marquée par des efforts fournis par les
Forces de Défense et de Sécurité congolaises, soutenues par la Force de la
MONUSCO, dans la lutte contre les exactions perpétrées par des éléments
réfractaires du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI) et ceux de
différents groupes Mayi-Mayi, contre les populations civiles vivant
respectivement dans les localités situées au Sud du territoire d’Irumu et dans
le territoire de Mambasa.
Dans
le territoire d’Irumu, le 11 mai 2015, une fille a été violée sur le chemin de
l’école et sa compagne qui lui prêtait secours tuée, par des miliciens du FRPI
dans la localité de Zimbira, située à approximativement 10 kilomètres à l’Est
de Bavi. Le même jour, des rapports concordants ont également fait état de
l’enlèvement de quatre individus dans la localité de Boga. Le 13 mai 2015, deux
femmes ont été torturées et tous leurs biens pillés, au cours d’embuscade
tendue par des éléments supposés appartenir au FRPI au village Anyaga, situé à
4 kilomètres au Nord-est d’Aveba.
Elles
ont été évacuées vers l’hôpital de Tchyekele, pour une prise en charge médicale
adéquate. Des opérations d’envergure sont menées dans ce territoire par les
troupes de l’armée congolaise, soutenues par les Casques bleus de la Force de
la MONUSCO, dans le but de neutraliser les éléments du FRPI encore actifs dans
cette partie du district d’Ituri.
Le
12 mai 2015, quatre individus kidnappés la veille par des éléments du FRPI dans
la localité de Burasi (45 kilomètres au Sud-est de Bukiringi) et emmenés dans
le village Kisodjo, ont été libérés par des troupes d’intervention rapide des
FARDC, au cours d’une offensive lancée contre les positions de ravisseurs
situées dans le village précité, à Kanyamagaro et Seseni (approximativement 10,
15 et 20 kilomètres au Sud du groupement de Bukiringi).
Un
milicien a été tué au cours de combats, un militaire des FARDC et l’un d’entre
les individus kidnappés, blessés. L’armée congolaise a récupéré trois armes
AK-47 et une mitrailleuse à l’issue d’accrochages avec les insurgés. Le 15 mai
2015, la Force de la MONUSCO informée de la présence dans la région d’Aniaga de
cinq miliciens du FRPI en possession de quatre armes AK-47 et d’une mitrailleuse,
y a promptement déployé des troupes d’intervention rapide, qui ont délogé et
contraint les assaillants à se retirer dans la brousse.
Dans
le territoire de Mambasa, selon des rapports concordants, des miliciens
appartenant à une faction du groupe Mayi-Mayi, aux ordres du ‘’Colonel’’
Werrason Hira Paderu Pascal et des ‘’Capitaines’’ Lambert et Franck, torturent
et pillent au quotidien les habitants de la localité de Teturi, située à
approximativement 40 kilomètres au Nord de Biakatu. Ces exactions ont provoqué
le déplacement des populations civiles implantées dans les localités d’Etabé,
de Pakwa, de Teturi et de Lwemba, vers la forêt.
Des
Casques bleus de la Force de la MONUSCO basés à Biakatu, ont été redéployés
dans la région concernée, dans le but de mener des patrouilles vigoureuses de
domination de terrain, de mettre un terme aux exactions contre les populations
locales, de rassurer et de protéger les civils. Par ailleurs, dans le cadre des
activités civilo-militaires, le 13 mai 2015, une cérémonie d’inauguration et de
remise et reprise d’une infrastructure sanitaire au profit des pensionnaires de
la prison de Bunia, a été présidée par le chef de Bureau de la MONUSCO en
Ituri.
Cet
édifice, réhabilité par un partenaire local dans le cadre des projets à impact
rapide avec l’appui des unités de la Force onusienne, comprend deux salles
d’observation pour hommes et femmes séparées, une salle de traitement médical,
un laboratoire et des toilettes pour les patients. Cette réalisation
contribuera à l’amélioration de la prise en charge médicale des prisonniers et
à la lutte contre les multiples évasions des prisonniers malades, observées au
cours de leur évacuation vers les hôpitaux situés à l’extérieur de la
prison.
Au
Nord-Kivu, le climat sécuritaire a été dominé dans le territoire de Beni par la
pression militaire exercée par l’armée congolaise, soutenue par la Force de la
MONUSCO, sur les rebelles de l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF), auteurs
pendant la période sous examen de nouvelles exactions contre les populations
civiles, mais aussi par la lutte contre l’activisme d’autres groupes armés
actifs dans les différents territoires de cette province.
Dans
le territoire de Beni, la situation sécuritaire demeure fragile, suite à la
récurrence des tueries systématiques des populations civiles par des éléments
présumés appartenir à l’ADF. En effet, des rapports concordants ont fait état
le 13 mai 2015, du massacre à la machette de vingt-deux civils par des présumés
rebelles de l’ADF dans les localités de Sabu, Makumbo (36 kilomètres au Nord de
Beni) et Mapiki (37 kilomètres au Nord de Beni).
Dans
la nuit du 14 au 15 mai 2015, douze autres individus ont été tués par des
éléments supposés appartenir à l’ADF dans la région de Pasisi, située sur l’axe
Beni-Mangina, à approximativement 12 kilomètres à l’Est de Mangina. Ces
incidents liés aux récentes tueries des populations civiles dans les régions
situées dans la périphérie de Beni-centre, ont provoqué une grande tension dans
la zone et entraîné l’afflux de nombreux déplacés des villages environnants
vers Beni.
Environ
cinq mille habitants de la localité de Kalongo, ont quitté leur région par peur
de nouvelles violences en direction de la ville de Beni, après le massacre de
cinq individus au sein des populations civiles. Des opérations visant
l’éradication totale de l’ADF, sont toujours menées dans ce territoire, par les
troupes des FARDC, soutenues par la Force de la MONUSCO.
Deux
rebelles de l’ADF ont récemment été tués au cours d’accrochages avec les
troupes de l’armée gouvernementale, notamment dans la région située à l’Ouest
de Mavivi, et trois autres capturés. Une arme AK-47 a aussi été récupérée. La
Force de la MONUSCO a également, en soutien aux FARDC, déployé des patrouilles
de combat dans la région et positionne d’autres troupes d’intervention rapide
dans la localité de Mbau, située près de Beni, dans le but de prévenir des
infiltrations d’éléments de l’ADF dans cette agglomération urbaine.
Des
manifestations de protestation contre la persistance des violences en
l’encontre des populations civiles dans ce territoire, ont également été
organisées dans la région de Beni. La situation sécuritaire dans cette partie
du Nord-Kivu, quoique tendue, demeure cependant sous le contrôle effectif des
Forces onusienne et congolaise. Dans le territoire de Masisi, les troupes des
FARDC ont, dans le cadre de la lutte contre l’activisme des groupes armés,
appréhendé deux éléments appartenant au groupe Mayi-Mayi Nyatura, aux ordres du
chef rebelle dénommé ‘’Domi’’, au cours de l’offensive lancée contre leur
bastion de Karambi, situé à 28 kilomètres à l’Est de Kitchanga.
Cette
situation a provoqué le déplacement des populations civiles habitant les
localités de Rubona, Bukombo, ainsi que les villages environnants. Les troupes
des FARDC, poursuivent également dans la province du Nord-Kivu et celle du
Sud-Kivu, la conduite de l’opération dénommée « Sukola 2 » (Nettoyage 2), dans
le but d’y neutraliser les rebelles résiduels des Forces Démocratiques de
Libération du Rwanda (FDLR) et d’y mettre aussi un terme à leur activisme.
Au
chapitre des redditions dans la province, du 13 mai 2015 à ce jour, six éléments
en provenance des groupes armés, se sont rendus aux troupes de la Force
onusienne déployées dans la province. Il s’agit de : quatre des Forces
Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), un du groupe Mayi-Mayi Cheka
Nduma Défense du Congo et de l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et
Souverain (APCLS). Au Sud-Kivu, les Forces onusienne et congolaise poursuivent
avec détermination leur lutte contre les éléments appartenant aux différents
groupes armés encore actifs dans cette province, et maintiennent sous leur
contrôle l’environnement sécuritaire.
Le
11 mai 2015, un élément du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki a été tué par des
troupes des FARDC, au cours d’accrochages dans la localité de Lulingu, située à
98 kilomètres au Nord-est de Shabunda. Le 13 mai 2015, trois éléments du groupe
Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki, faction ‘’Makombo’’ ont été tués et un autre
blessé, au cours de combats avec les FARDC à Lubila, situé à 75 kilomètres au
Sud-ouest de Walungu. Un militaire des FARDC a également été tué et un autre
blessé.
Le
17 mai 2015, deux rebelles des FDLR actifs dans la région d’Irambo, située à 8
kilomètres au Sud- ouest de Lemera, ont été appréhendés par des troupes
d’intervention rapide des FARDC, au cours de patrouilles de domination de
terrain menées dans la région précitée. Au Katanga, la pression militaire est
toujours exercée par les Forces onusienne et congolaise sur le groupe Mayi-Mayi
dénommé ‘’Eléments’’ appartenant à la communauté Luba, celui de l’ethnie pygmée
et de Gédéon, afin de mettre un terme à leur activisme observé dans les
différents territoires de cette province.
En
effet, le 10 mai 2015, trois ressortissants de l’ethnie pygmée ont été tués et
onze autres blessés, au cours d’incursion des miliciens Luba dénommés
‘’Eléments’’ dans la localité de Kyambi, située à 90 kilomètres au Nord-est de
Manono. Des individus appartenant à vingt familles de la communauté pygmée, se
sont déplacés en quittant la localité de Kyambi, suite à ces incidents.
Les
activités militaires des Forces onusienne et congolaise contre l’activisme des
groupes armés au Katanga, incitent les miliciens à se rendre. En effet, le 12 mai 2015, le chef rebelle
dénommé Pulaleele, commandant d’une brigade du groupe Mayi-Mayi Gédéon, a fait
reddition avec onze autres éléments de sa milice, auprès des troupes des FARDC
déployées à Mitwaba.
La
situation sécuritaire dans le Secteur 2 demeure sous le contrôle des Forces
onusienne et congolaise. Enfin, la Force de la MONUSCO a mené 1.911 patrouilles
armées, dont 631 nocturnes, et fourni 115 escortes pendant la période sous
examen.