Honorable
Président de l’Assemblée Nationale,
Honorable
Président du Sénat,
Honorables
Députés et Sénateurs,
Mesdames
et Messieurs les invités,
Mes
chers compatriotes,
Il
y a une année, du haut de cette tribune, je tirais, à votre intention et à
celle de l’ensemble de notre population, les conclusions des Concertations
Nationales. Depuis lors, des progrès ont été accomplis.
Il reste cependant plusieurs défis à relever pour bâtir le Congo de nos rêves. En être conscient est nécessaire pour ne pas, face aux difficultés, ou à la lenteur du changement souhaité, succomber à la tentation du découragement. Mais aussi pour apprécier les performances plutôt remarquables, enregistrées dans plusieurs domaines, sans pour autant verser dans une autosatisfaction béate, ou occulter les faiblesses et insuffisances qu’il faut corriger, pour atteindre l’objectif ultime de nos efforts collectifs ; celui d’un destin national maîtrisé, et d’un indice de développement humain en constante amélioration.
Le premier défi à relever dans cette optique est celui de la consolidation de la paix et de la sécurité chèrement conquises.
Penser, dans ce domaine, que les résultats obtenus sont irréversibles, c’est faire preuve d’une naïveté et d’une cécité également coupables.
En effet, ayant constaté que, chaque fois qu’il y a accalmie, aussi brève soit-elle, et que les congolaises et congolais peuvent totalement dédier leur attention et leurs énergies au développement du pays, ils accomplissent des belles et grandes choses, les forces obscures de l’intérieur et de l’extérieur, guettent la moindre distraction, la moindre inattention de notre part pour rallumer le feu. C’est le cas depuis quelques mois dans le secteur de Béni Mbau au Nord-Kivu, où des milliers de personnes sont contraintes d’abandonner leur foyer, et où la population subit quotidiennement des violences insupportables, du fait des bandes d’anarchistes dépourvues de toute revendication intelligible, moins encore légitime.
Aux rebelles étrangers qui sèment la désolation et commettent ces crimes odieux, ainsi qu’à leurs complices, fils et filles égarés de notre pays qui leur apportent aide et soutien, nous avons le devoir patriotique d’adresser un message non équivoque : les guerres à répétition retardent l’avancement des espaces où elles sévissent et tirent l’ensemble du pays vers le bas. Rien, mais alors rien, ne sera épargné pour y mettre définitivement fin, et pour en neutraliser les instigateurs, quels que soient leur rang social ou obédience politique.
Ordre a donc été donné aux Forces Armées de la République démocratique du Congo de poursuivre le travail de restauration de la paix jusqu’à l’éradication de toutes les forces négatives, nationales et étrangères.
Au vu de leurs brillantes prestations des dix-huit derniers mois, je ne doute pas que nos vaillants soldats s’acquitteront de cette mission à notre pleine satisfaction.
Au nom de tous nos compatriotes, Je tiens à leur rendre hommage pour le lourd tribut que, depuis près de seize ans, ils paient pour la défense de la patrie.
Dans la même optique, la réforme du secteur de sécurité va se poursuivre, avec un élan renouvelé, de manière à doter notre pays des forces de défense et de sécurité qui soient à même de dissuader toute velléité d’agression extérieure, ouverte ou déguisée, et de neutraliser, avec un maximum d’efficience, toute menace contre la paix et la stabilité en n’importe quel coin du territoire national, rassurant ainsi, par la même occasion, les investisseurs, qu’une fois encore, J’invite à venir participer à la mise en valeur de nos ressources du sol et du sous-sol.
Par ailleurs, pour consolider la paix dans les zones anciennement occupées par la rébellion, l’opération Désarmement, Démobilisation et Réinsertion, "DDR" en sigle, composante essentielle du plan global de réforme du secteur de sécurité, a été redynamisé et a permis, en l’espace d’à peine une année, la démobilisation de près de 5000 anciens combattants. Il en est de même de la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petit Calibre qui a déjà pu récupérer près de mille armes individuelles, contribuant ainsi à une réduction substantielle de la violence armée.
Il faut cependant souligner que la responsabilité de contribuer à la préservation de la paix et de la sécurité n’incombe pas seulement au Gouvernement, aux forces armées et à la police. C’est un devoir citoyen qui s’impose à tous. Particulièrement en ce moment où notre pays est exposé, comme bien d’autres, à la menace terroriste, et où des individus sans foi ni loi, à la solde d’une idéologie prônant la violence aveugle, s’en prennent aux biens et aux personnes innocentes, tel que nous le vivons depuis peu à Beni et dans ses environs.
Je salue la mémoire de ceux de nos compatriotes, victimes des balles et des machettes de ces terroristes, et renouvelle les condoléances les plus attristées de la République à leurs proches.
Ces crimes ne resteront pas impunis !
En guise d’hommage à ces frères et soeurs de Béni, ainsi qu’à tous les autres compatriotes, civils et militaires, qui nous ont quitté au cours de cette année, du fait de l’action des terroristes, de la maladie à virus Ebola ou d’accidents divers, Je vous prie de bien vouloir observer une minute de silence.
J’invite par ailleurs chacun de nous à faire son auto-évaluation face à l’obligation de contribuer à la préservation de la paix, et à prendre, en conséquence, ses responsabilités en âme et conscience.
J’en appelle tout particulièrement à ceux de nos concitoyens, jusque-là réfractaires à l’ordre et à la loi. Je les exhorte à abandonner la violence, sans délai et sans conditions, et à rejoindre le camp de la paix et du travail en commun.
Ils auraient tort de se méprendre sur notre détermination.
Il reste cependant plusieurs défis à relever pour bâtir le Congo de nos rêves. En être conscient est nécessaire pour ne pas, face aux difficultés, ou à la lenteur du changement souhaité, succomber à la tentation du découragement. Mais aussi pour apprécier les performances plutôt remarquables, enregistrées dans plusieurs domaines, sans pour autant verser dans une autosatisfaction béate, ou occulter les faiblesses et insuffisances qu’il faut corriger, pour atteindre l’objectif ultime de nos efforts collectifs ; celui d’un destin national maîtrisé, et d’un indice de développement humain en constante amélioration.
Le premier défi à relever dans cette optique est celui de la consolidation de la paix et de la sécurité chèrement conquises.
Penser, dans ce domaine, que les résultats obtenus sont irréversibles, c’est faire preuve d’une naïveté et d’une cécité également coupables.
En effet, ayant constaté que, chaque fois qu’il y a accalmie, aussi brève soit-elle, et que les congolaises et congolais peuvent totalement dédier leur attention et leurs énergies au développement du pays, ils accomplissent des belles et grandes choses, les forces obscures de l’intérieur et de l’extérieur, guettent la moindre distraction, la moindre inattention de notre part pour rallumer le feu. C’est le cas depuis quelques mois dans le secteur de Béni Mbau au Nord-Kivu, où des milliers de personnes sont contraintes d’abandonner leur foyer, et où la population subit quotidiennement des violences insupportables, du fait des bandes d’anarchistes dépourvues de toute revendication intelligible, moins encore légitime.
Aux rebelles étrangers qui sèment la désolation et commettent ces crimes odieux, ainsi qu’à leurs complices, fils et filles égarés de notre pays qui leur apportent aide et soutien, nous avons le devoir patriotique d’adresser un message non équivoque : les guerres à répétition retardent l’avancement des espaces où elles sévissent et tirent l’ensemble du pays vers le bas. Rien, mais alors rien, ne sera épargné pour y mettre définitivement fin, et pour en neutraliser les instigateurs, quels que soient leur rang social ou obédience politique.
Ordre a donc été donné aux Forces Armées de la République démocratique du Congo de poursuivre le travail de restauration de la paix jusqu’à l’éradication de toutes les forces négatives, nationales et étrangères.
Au vu de leurs brillantes prestations des dix-huit derniers mois, je ne doute pas que nos vaillants soldats s’acquitteront de cette mission à notre pleine satisfaction.
Au nom de tous nos compatriotes, Je tiens à leur rendre hommage pour le lourd tribut que, depuis près de seize ans, ils paient pour la défense de la patrie.
Dans la même optique, la réforme du secteur de sécurité va se poursuivre, avec un élan renouvelé, de manière à doter notre pays des forces de défense et de sécurité qui soient à même de dissuader toute velléité d’agression extérieure, ouverte ou déguisée, et de neutraliser, avec un maximum d’efficience, toute menace contre la paix et la stabilité en n’importe quel coin du territoire national, rassurant ainsi, par la même occasion, les investisseurs, qu’une fois encore, J’invite à venir participer à la mise en valeur de nos ressources du sol et du sous-sol.
Par ailleurs, pour consolider la paix dans les zones anciennement occupées par la rébellion, l’opération Désarmement, Démobilisation et Réinsertion, "DDR" en sigle, composante essentielle du plan global de réforme du secteur de sécurité, a été redynamisé et a permis, en l’espace d’à peine une année, la démobilisation de près de 5000 anciens combattants. Il en est de même de la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petit Calibre qui a déjà pu récupérer près de mille armes individuelles, contribuant ainsi à une réduction substantielle de la violence armée.
Il faut cependant souligner que la responsabilité de contribuer à la préservation de la paix et de la sécurité n’incombe pas seulement au Gouvernement, aux forces armées et à la police. C’est un devoir citoyen qui s’impose à tous. Particulièrement en ce moment où notre pays est exposé, comme bien d’autres, à la menace terroriste, et où des individus sans foi ni loi, à la solde d’une idéologie prônant la violence aveugle, s’en prennent aux biens et aux personnes innocentes, tel que nous le vivons depuis peu à Beni et dans ses environs.
Je salue la mémoire de ceux de nos compatriotes, victimes des balles et des machettes de ces terroristes, et renouvelle les condoléances les plus attristées de la République à leurs proches.
Ces crimes ne resteront pas impunis !
En guise d’hommage à ces frères et soeurs de Béni, ainsi qu’à tous les autres compatriotes, civils et militaires, qui nous ont quitté au cours de cette année, du fait de l’action des terroristes, de la maladie à virus Ebola ou d’accidents divers, Je vous prie de bien vouloir observer une minute de silence.
J’invite par ailleurs chacun de nous à faire son auto-évaluation face à l’obligation de contribuer à la préservation de la paix, et à prendre, en conséquence, ses responsabilités en âme et conscience.
J’en appelle tout particulièrement à ceux de nos concitoyens, jusque-là réfractaires à l’ordre et à la loi. Je les exhorte à abandonner la violence, sans délai et sans conditions, et à rejoindre le camp de la paix et du travail en commun.
Ils auraient tort de se méprendre sur notre détermination.
Honorables Députés et Sénateurs,
Les Concertations Nationales, organisées il y a un an, dans ce même cadre du Palais du Peuple, avaient pour but de renforcer la cohésion nationale en vue de faire échec aux forces extérieures, envieuses d’une partie de notre territoire national et de nos ressources naturelles.
Sans vouloir remettre en cause les principes démocratiques, elles cherchaient aussi les voies et moyens de fédérer les forces vives de la nation, et de mobiliser le plus largement possible autour du programme de reconstruction et de développement du pays, par-delà les divergences politiques.
Comme l’enseigne l’histoire de notre pays, face à tous les défis, s’unir ou périr est la règle du succès. C’est unis que nos leaders de 1960 ont arraché l’indépendance ! C’est unis que notre génération gagnera la bataille de l’émergence !
Le premier objectif, celui de gagner la guerre nous imposée dans l’Est du pays, a été atteint. Le second, relatif à la mobilisation générale pour la reconstruction et le développement est en voie de l’être.
D’abord, avec l’adoption, par consensus, de plusieurs recommandations que, pour y avoir concouru, tous les participants aux Concertations ont l’obligation morale de défendre, et dont, en tant que Garant de la Nation, J’ai pris l’engagement de veiller à la mise en oeuvre.
Ensuite avec la mise en place, comme promis, d’un Gouvernement qui réunit la plupart de nos courants politiques et forces sociales, puissant vecteur de cohésion nationale, et gage de succès de la lutte contre l’exclusion et la précarité, ainsi que du combat pour notre épanouissement individuel et collectif.
Nous nous rapprocherons davantage de cet objectif avec la mise en oeuvre de la plupart des résolutions des Concertations et du programme du Gouvernement de cohésion nationale.
Je tiens à rappeler que les missions principales de ce Gouvernement sont les suivantes :
- consolider la paix ;
- rendre effective l’autorité de I’Etat sur l’ensemble du pays ;
- appliquer les recomman-dations des Concertations Nationales ;
- mettre en oeuvre le processus de décentralisation ;
- appuyer l’organisation des élections ;
- améliorer les conditions sociales des populations ;
- et poursuivre la reconstruction du pays.
Les Concertations Nationales, organisées il y a un an, dans ce même cadre du Palais du Peuple, avaient pour but de renforcer la cohésion nationale en vue de faire échec aux forces extérieures, envieuses d’une partie de notre territoire national et de nos ressources naturelles.
Sans vouloir remettre en cause les principes démocratiques, elles cherchaient aussi les voies et moyens de fédérer les forces vives de la nation, et de mobiliser le plus largement possible autour du programme de reconstruction et de développement du pays, par-delà les divergences politiques.
Comme l’enseigne l’histoire de notre pays, face à tous les défis, s’unir ou périr est la règle du succès. C’est unis que nos leaders de 1960 ont arraché l’indépendance ! C’est unis que notre génération gagnera la bataille de l’émergence !
Le premier objectif, celui de gagner la guerre nous imposée dans l’Est du pays, a été atteint. Le second, relatif à la mobilisation générale pour la reconstruction et le développement est en voie de l’être.
D’abord, avec l’adoption, par consensus, de plusieurs recommandations que, pour y avoir concouru, tous les participants aux Concertations ont l’obligation morale de défendre, et dont, en tant que Garant de la Nation, J’ai pris l’engagement de veiller à la mise en oeuvre.
Ensuite avec la mise en place, comme promis, d’un Gouvernement qui réunit la plupart de nos courants politiques et forces sociales, puissant vecteur de cohésion nationale, et gage de succès de la lutte contre l’exclusion et la précarité, ainsi que du combat pour notre épanouissement individuel et collectif.
Nous nous rapprocherons davantage de cet objectif avec la mise en oeuvre de la plupart des résolutions des Concertations et du programme du Gouvernement de cohésion nationale.
Je tiens à rappeler que les missions principales de ce Gouvernement sont les suivantes :
- consolider la paix ;
- rendre effective l’autorité de I’Etat sur l’ensemble du pays ;
- appliquer les recomman-dations des Concertations Nationales ;
- mettre en oeuvre le processus de décentralisation ;
- appuyer l’organisation des élections ;
- améliorer les conditions sociales des populations ;
- et poursuivre la reconstruction du pays.
Honorables Députés et Sénateurs,
Sur le plan politique, je me réjouis de constater que la culture démocratique s’enracine chaque jour davantage, et que la pensée unique a cédé la place au débat. Un débat libre, généralement riche et nourri, souvent intense, voire vif.
Je salue ce développement, preuve incontestable de la vitalité de notre démocratie.
Je déplore cependant certains dérapages constatés récemment, notamment, le recours à la violence, qu’elle soit verbale ou physique. Je le déplore tout particulièrement quand cela se produit au sein de nos Assemblées Parlementaires.
Quels que soient l’importance ou le caractère brûlant des sujets traités, l’hémicycle doit demeurer le temple du dialogue et des échanges, parfois sévères, mais toujours courtois, et non se transformer en arène, lieu des confrontations sans règles ou limites.
Les représentants du peuple que sont les Députés et Sénateurs, se doivent de demeurer, à tous égards, et en toute circonstance, des modèles vivants de la nouvelle citoyenneté.
Quant à la classe politique, majorité et opposition confondues, elle a, en tout temps, et quels que soient les enjeux, l’obligation morale de concourir à la consolidation de la cohésion nationale et de s’abstenir de jouer au pyromane ; de privilégier l’intérêt général sur les intérêts privés, la patrie sur les partis.
Contester à temps et à contretemps, y compris ce que soi-même on défendait la veille, par simple souci de gains politiques ; entretenir des débats interminables sur des thèmes aux antipodes des préoccupations existentielles de nos populations ; travestir sciemment les faits, et user systématiquement, comme stratégie politique, de procès d’intention, de l’injure publique, ou des atteintes à la dignité des adversaires n’honorent pas la politique. Elle la discrédite.
J’invite donc chacun de nous à plus de modération, de respect de l’autre, de sérénité et de sens de responsabilité.
Sur le plan politique, je me réjouis de constater que la culture démocratique s’enracine chaque jour davantage, et que la pensée unique a cédé la place au débat. Un débat libre, généralement riche et nourri, souvent intense, voire vif.
Je salue ce développement, preuve incontestable de la vitalité de notre démocratie.
Je déplore cependant certains dérapages constatés récemment, notamment, le recours à la violence, qu’elle soit verbale ou physique. Je le déplore tout particulièrement quand cela se produit au sein de nos Assemblées Parlementaires.
Quels que soient l’importance ou le caractère brûlant des sujets traités, l’hémicycle doit demeurer le temple du dialogue et des échanges, parfois sévères, mais toujours courtois, et non se transformer en arène, lieu des confrontations sans règles ou limites.
Les représentants du peuple que sont les Députés et Sénateurs, se doivent de demeurer, à tous égards, et en toute circonstance, des modèles vivants de la nouvelle citoyenneté.
Quant à la classe politique, majorité et opposition confondues, elle a, en tout temps, et quels que soient les enjeux, l’obligation morale de concourir à la consolidation de la cohésion nationale et de s’abstenir de jouer au pyromane ; de privilégier l’intérêt général sur les intérêts privés, la patrie sur les partis.
Contester à temps et à contretemps, y compris ce que soi-même on défendait la veille, par simple souci de gains politiques ; entretenir des débats interminables sur des thèmes aux antipodes des préoccupations existentielles de nos populations ; travestir sciemment les faits, et user systématiquement, comme stratégie politique, de procès d’intention, de l’injure publique, ou des atteintes à la dignité des adversaires n’honorent pas la politique. Elle la discrédite.
J’invite donc chacun de nous à plus de modération, de respect de l’autre, de sérénité et de sens de responsabilité.
Honorables Députés et Sénateurs,
Confirmant notre attachement à l’Etat de droit et au respect de la Constitution, le Gouvernement a, au cours des douze derniers mois, poursuivi l’approfondissement de la décentralisation, option irréversible.
Pour parfaire le processus, plusieurs lois sont en cours d’examen au niveau du Parlement. Il s’agit, entre autres, de la Loi portant création de la Caisse Nationale de Péréquation, de la Loi sur la Fonction Publique Nationale et Provinciale, de la Loi portant Statut des Chefs Coutumiers et de la Loi fixant les limites des Provinces.
J’invite les honorables Députés et Sénateurs à accélérer le processus de leur adoption.
D’autres défis également importants attendent d’être relevés, notamment la mise en place d’un cadre cohérent, combinant la fiscalité locale, le système de rétrocession et un mécanisme national de péréquation afin d’assurer une répartition équitable des investissements entre les provinces, condition d’un développement national équilibré et meilleure assurance contre l’action néfaste des forces centrifuges.
Dans cette optique, j’en appelle, une fois encore à l’élaboration urgente et à la mise en oeuvre accélérée, par le Gouvernement, d’une politique de regroupement des villages. Cela est nécessaire pour faciliter la modernisation des milieux ruraux et améliorer les conditions de vie des millions de nos compatriotes qui y habitent, grâce au développement des infrastructures et à l’installation des équipements requis, que l’éparpillement actuel rend impossible.
Vu que l’Etat ne peut pas déployer une unité de police ou de l’armée dans chacun de nos villages, parfois distants l’un de l’autre de plusieurs kilomètres, et dont beaucoup ne comportent que quelques cases, cela permettrait aussi de mieux assurer la sécurité desdits compatriotes et de leurs biens, la triste expérience des massacres enregistrés ces derniers temps dans le territoire de Béni démontrant à suffisance que l’éloignement et la difficulté d’accès sont des critères importants du choix des cibles à frapper par les terroristes.
Pour ce qui est de la réforme de la territoriale, et suivant les conclusions de la mission d’évaluation envoyée dans les provinces, le rajeunissement, le recrutement sur concours et la formation des administrateurs de territoire en constituent les axes prioritaires. Ils doivent et vont se poursuivre.
Afin de consolider l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, et améliorer la gestion publique à la base, les inspecteurs territoriaux récemment nommés doivent rapidement rejoindre leur poste d’affectation.
Confirmant notre attachement à l’Etat de droit et au respect de la Constitution, le Gouvernement a, au cours des douze derniers mois, poursuivi l’approfondissement de la décentralisation, option irréversible.
Pour parfaire le processus, plusieurs lois sont en cours d’examen au niveau du Parlement. Il s’agit, entre autres, de la Loi portant création de la Caisse Nationale de Péréquation, de la Loi sur la Fonction Publique Nationale et Provinciale, de la Loi portant Statut des Chefs Coutumiers et de la Loi fixant les limites des Provinces.
J’invite les honorables Députés et Sénateurs à accélérer le processus de leur adoption.
D’autres défis également importants attendent d’être relevés, notamment la mise en place d’un cadre cohérent, combinant la fiscalité locale, le système de rétrocession et un mécanisme national de péréquation afin d’assurer une répartition équitable des investissements entre les provinces, condition d’un développement national équilibré et meilleure assurance contre l’action néfaste des forces centrifuges.
Dans cette optique, j’en appelle, une fois encore à l’élaboration urgente et à la mise en oeuvre accélérée, par le Gouvernement, d’une politique de regroupement des villages. Cela est nécessaire pour faciliter la modernisation des milieux ruraux et améliorer les conditions de vie des millions de nos compatriotes qui y habitent, grâce au développement des infrastructures et à l’installation des équipements requis, que l’éparpillement actuel rend impossible.
Vu que l’Etat ne peut pas déployer une unité de police ou de l’armée dans chacun de nos villages, parfois distants l’un de l’autre de plusieurs kilomètres, et dont beaucoup ne comportent que quelques cases, cela permettrait aussi de mieux assurer la sécurité desdits compatriotes et de leurs biens, la triste expérience des massacres enregistrés ces derniers temps dans le territoire de Béni démontrant à suffisance que l’éloignement et la difficulté d’accès sont des critères importants du choix des cibles à frapper par les terroristes.
Pour ce qui est de la réforme de la territoriale, et suivant les conclusions de la mission d’évaluation envoyée dans les provinces, le rajeunissement, le recrutement sur concours et la formation des administrateurs de territoire en constituent les axes prioritaires. Ils doivent et vont se poursuivre.
Afin de consolider l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, et améliorer la gestion publique à la base, les inspecteurs territoriaux récemment nommés doivent rapidement rejoindre leur poste d’affectation.
Honorables Députés et Sénateurs,
Un autre chantier important au titre de la gouvernance politique, est celui des élections. A ce sujet, et sans vouloir empiéter sur les prérogatives de la Commission Electorale Nationale Indépendante, je tiens à souligner les deux points suivants :
D’abord, que les élections sont, dans notre pays, devenues incontournables pour l’accès aux plus hautes charges de l’Etat à pratiquement tous les niveaux. Nous ne pouvons donc pas en faire l’économie, quelles que soient nos difficultés. Toutes les élections prévues par les lois de la République seront donc organisées, conformément aux dispositions qui seront prises par l’institution compétente pour ce faire, à savoir la CENI.
Ensuite, qu’il est du devoir de l’Assemblée Nationale et du Sénat, de doter la CENI des lois dont elle a besoin pour mieux programmer les différentes échéances électorales.
J’invite pour sa part le Gouvernement à mobiliser et à mettre à la disposition de la CENI, les ressources nécessaires pour la bonne organisation des élections. Je l’exhorte tout autant à appuyer, comme il sied, l’Office National d’Identification de la Population, le résultat du travail de ce Service public étant nécessaire pour la bonne fin du processus électoral.
Cela dit, comment clore ce chapitre, sans évoquer l’effervescence qui, depuis un peu plus d’un an, agite une partie aussi bien de la classe politique congolaise que de la communauté internationale à propos dudit processus électoral.
Aux acteurs politiques congolais, de quelque bord qu’ils soient, on peut contester le moment choisi, ou les arguments développés, mais non leur droit de susciter ou d’entretenir le débat sur des questions d’intérêt national.
On peut en revanche s’interroger sur le bien-fondé de l’auto-invitation, dans ce débat, de personnalités non congolaises, aussi bien intentionnées soient-elles.
Il en va de même de la tendance, fort marquée, de certains compatriotes d’en appeler systématiquement à l’étranger pour régler les différends entre congolais, comme si dans ce pays nous n’avions pas, collectivement, assez de sagesse et de maturité pour le faire nous- mêmes.
Ce comportement des uns et des autres est d’autant plus surprenant qu’il n’y a pas de crise politique en République Démocratique du Congo. Et, quand bien même une telle crise surviendrait, nous avons dans ce pays une tradition de dialogue qui en permettrait la gestion.
Ma main a toujours été, et reste tendue !
Je voudrais donc dire, aux premiers comme aux seconds, que le peuple congolais n’est pas n’importe quel peuple.
Nous sommes les descendants de Béatrice Kimpa Vita et de Simon Kimbangu, de Joseph Kasa-Vubu et d’Antoine Gizenga, de Patrice Emery Lumumba et de Laurent-Désiré Kabila.
Nous sommes ce peuple, tellement jaloux de son indépendance, conquise de haute lutte, et des libertés démocratiques obtenues parfois au prix du sang, qu’il répète, sans cesse, que l’immortel serment de liberté est celui que, de génération en génération, il s’engage à léguer à la postérité.
De nos partenaires, et pourvu que cela soit fait dans le respect de notre souveraineté, nous sommes toujours prêts à recevoir des avis, conseils et suggestions. Mais jamais des injonctions !
Un autre chantier important au titre de la gouvernance politique, est celui des élections. A ce sujet, et sans vouloir empiéter sur les prérogatives de la Commission Electorale Nationale Indépendante, je tiens à souligner les deux points suivants :
D’abord, que les élections sont, dans notre pays, devenues incontournables pour l’accès aux plus hautes charges de l’Etat à pratiquement tous les niveaux. Nous ne pouvons donc pas en faire l’économie, quelles que soient nos difficultés. Toutes les élections prévues par les lois de la République seront donc organisées, conformément aux dispositions qui seront prises par l’institution compétente pour ce faire, à savoir la CENI.
Ensuite, qu’il est du devoir de l’Assemblée Nationale et du Sénat, de doter la CENI des lois dont elle a besoin pour mieux programmer les différentes échéances électorales.
J’invite pour sa part le Gouvernement à mobiliser et à mettre à la disposition de la CENI, les ressources nécessaires pour la bonne organisation des élections. Je l’exhorte tout autant à appuyer, comme il sied, l’Office National d’Identification de la Population, le résultat du travail de ce Service public étant nécessaire pour la bonne fin du processus électoral.
Cela dit, comment clore ce chapitre, sans évoquer l’effervescence qui, depuis un peu plus d’un an, agite une partie aussi bien de la classe politique congolaise que de la communauté internationale à propos dudit processus électoral.
Aux acteurs politiques congolais, de quelque bord qu’ils soient, on peut contester le moment choisi, ou les arguments développés, mais non leur droit de susciter ou d’entretenir le débat sur des questions d’intérêt national.
On peut en revanche s’interroger sur le bien-fondé de l’auto-invitation, dans ce débat, de personnalités non congolaises, aussi bien intentionnées soient-elles.
Il en va de même de la tendance, fort marquée, de certains compatriotes d’en appeler systématiquement à l’étranger pour régler les différends entre congolais, comme si dans ce pays nous n’avions pas, collectivement, assez de sagesse et de maturité pour le faire nous- mêmes.
Ce comportement des uns et des autres est d’autant plus surprenant qu’il n’y a pas de crise politique en République Démocratique du Congo. Et, quand bien même une telle crise surviendrait, nous avons dans ce pays une tradition de dialogue qui en permettrait la gestion.
Ma main a toujours été, et reste tendue !
Je voudrais donc dire, aux premiers comme aux seconds, que le peuple congolais n’est pas n’importe quel peuple.
Nous sommes les descendants de Béatrice Kimpa Vita et de Simon Kimbangu, de Joseph Kasa-Vubu et d’Antoine Gizenga, de Patrice Emery Lumumba et de Laurent-Désiré Kabila.
Nous sommes ce peuple, tellement jaloux de son indépendance, conquise de haute lutte, et des libertés démocratiques obtenues parfois au prix du sang, qu’il répète, sans cesse, que l’immortel serment de liberté est celui que, de génération en génération, il s’engage à léguer à la postérité.
De nos partenaires, et pourvu que cela soit fait dans le respect de notre souveraineté, nous sommes toujours prêts à recevoir des avis, conseils et suggestions. Mais jamais des injonctions !
Honorables Députés et Sénateurs,
Du point de vue de la gouvernance économique, la stabilité du cadre macro-économique est, depuis quelques années, devenue une marque distinctive de notre économie que le Gouvernement s’est efforcé, avec succès, de préserver au courant de l’année qui s’achève.
Aussi déterminante qu’elle puisse être pour la relance de notre économie, cette stabilité n’est pas à elle seule suffisante, et ne devrait pas être considérée comme une fin en soi.
Nous avons aujourd’hui les assises solides recherchées pendant des années. Le défi et l’urgence du moment consiste dès lors à engager résolument l’Etat et le secteur privé dans un programme ambitieux d’investissements productifs, créateurs de richesses et d’emplois, gages de l’augmentation du revenu par tête d’habitant et de la réduction des inégalités sociales.
Nous devons dès lors, avec la même discipline et la même rigueur observées pour atteindre les résultats macro-économiques actuels, nous appliquer à transformer notre économie en un multiplicateur d’opportunités économiques et sociales pour la majorité de nos populations.
C’est tout le sens des efforts incessants consentis pour l’amélioration du climat des affaires. Ces efforts vont se poursuivre et s’accentuer.
A cet effet, le Cadre Permanent de Concertation Economique est le lieu privilégié d’échanges, entre pouvoirs publics et secteur privé, en vue de cerner, ensemble, les obstacles sur lesquels notre économie bute encore, ainsi que les pistes de solution à même de faciliter la pratique des affaires.
Je voudrais à ce sujet saluer l’initiative prise par le Gouvernement, en collaboration avec le secteur privé, dans le secteur du transport fluvial, et qui a permis d’éliminer les taxes redondantes et les redevances sans contrepartie ou base légale. Cet exercice devrait et va être étendu à d’autres secteurs, de manière à influer positivement sur les coûts des transactions, sur la compétitivité des entreprises et partant, sur les prix des biens et des services.
Je me réjouis du fait que le programme du Fonds National de Microfinance, chargé d’accompagner les micro-entreprises et petits exploitants, ait déjà démarré dans certaines régions pilotes, et de ce qu’il va bientôt s’étendre sur l’ensemble du territoire national. Couplé à un rôle plus actif du secteur privé et à plus de dynamisme et d’initiatives de ses membres, la mise en oeuvre de ce programme devrait contribuer à l’inclusion des couches défavorisées dans le cercle vertueux du progrès économique et de l’amélioration progressive de leurs conditions de vie.
Du point de vue de la gouvernance économique, la stabilité du cadre macro-économique est, depuis quelques années, devenue une marque distinctive de notre économie que le Gouvernement s’est efforcé, avec succès, de préserver au courant de l’année qui s’achève.
Aussi déterminante qu’elle puisse être pour la relance de notre économie, cette stabilité n’est pas à elle seule suffisante, et ne devrait pas être considérée comme une fin en soi.
Nous avons aujourd’hui les assises solides recherchées pendant des années. Le défi et l’urgence du moment consiste dès lors à engager résolument l’Etat et le secteur privé dans un programme ambitieux d’investissements productifs, créateurs de richesses et d’emplois, gages de l’augmentation du revenu par tête d’habitant et de la réduction des inégalités sociales.
Nous devons dès lors, avec la même discipline et la même rigueur observées pour atteindre les résultats macro-économiques actuels, nous appliquer à transformer notre économie en un multiplicateur d’opportunités économiques et sociales pour la majorité de nos populations.
C’est tout le sens des efforts incessants consentis pour l’amélioration du climat des affaires. Ces efforts vont se poursuivre et s’accentuer.
A cet effet, le Cadre Permanent de Concertation Economique est le lieu privilégié d’échanges, entre pouvoirs publics et secteur privé, en vue de cerner, ensemble, les obstacles sur lesquels notre économie bute encore, ainsi que les pistes de solution à même de faciliter la pratique des affaires.
Je voudrais à ce sujet saluer l’initiative prise par le Gouvernement, en collaboration avec le secteur privé, dans le secteur du transport fluvial, et qui a permis d’éliminer les taxes redondantes et les redevances sans contrepartie ou base légale. Cet exercice devrait et va être étendu à d’autres secteurs, de manière à influer positivement sur les coûts des transactions, sur la compétitivité des entreprises et partant, sur les prix des biens et des services.
Je me réjouis du fait que le programme du Fonds National de Microfinance, chargé d’accompagner les micro-entreprises et petits exploitants, ait déjà démarré dans certaines régions pilotes, et de ce qu’il va bientôt s’étendre sur l’ensemble du territoire national. Couplé à un rôle plus actif du secteur privé et à plus de dynamisme et d’initiatives de ses membres, la mise en oeuvre de ce programme devrait contribuer à l’inclusion des couches défavorisées dans le cercle vertueux du progrès économique et de l’amélioration progressive de leurs conditions de vie.
Honorables Députés et Sénateurs,
Moteur traditionnel de croissance dans notre pays, le secteur minier ne cesse de progresser. A titre d’exemples, suite aux efforts engagés, les exportations de cuivre qui, en 2004 se situaient à 7.400 tonnes, ont atteint 922.000 tonnes à fin 2013. Sur la même période, celles de cobalt et d’or sont respectivement passées de 1.200 tonnes à 76.500 tonnes et de 12 Kilogrammes à 6000. La production minière devrait croître davantage et atteindre, à coup sûr, des niveaux record, au terme de l’année en cours, celle du cuivre étant projetée au-delà du seuil de I million de tonnes.
Quoique premier pourvoyeur de recettes fiscales, la contribution du secteur minier au Trésor public demeure relativement modique. Elle devrait substantiellement augmenter à partir de l’exercice fiscal prochain, étant donné que les entreprises minières qui sont en phase finale d’amortissement de leurs investissements vont enfin commencer à déclarer les bénéfices qu’elles réalisent. Ce qui aura pour effet le paiement de l’impôt sur le bénéfice, et celui des dividendes aux associés privés et à I’Etat actionnaire, dividendes qui, elles aussi, génèrent respectivement des recettes fiscales et des recettes exceptionnelles pour le Trésor public.
Toutes choses restant égales par ailleurs, particulièrement les cours des métaux, la contribution des mines au budget de recettes de l’Etat pourrait ainsi dépasser 350.000.000 de dollars dès la première année.
La grande hypothèque demeure la question du déficit énergétique qui devient de plus en plus lancinante. Pour y faire face, le Gouvernement a élaboré un programme de construction et de réhabilitation de centrales hydro-électriques, afin d’augmenter l’offre d’énergie de manière à répondre, de façon soutenue, aux besoins de croissance de la production minière.
La révision du Code minier s’impose aussi comme une urgence, de manière à maximiser les retombées financières et fiscales pour le trésor public, sans pour autant obérer la rentabilité et la compétitivité de l’industrie minière.
Un autre objectif majeur de cette révision consiste à fixer un seuil minimal de valorisation locale requis, avant toute exportation de produits miniers, le délai au terme duquel l’exportation de produits bruts devrait impérativement cesser, et les mécanismes d’intéressement des entreprises à capitaux majoritairement congolais à l’essor du secteur minier, par le truchement de la sous-traitance. Un projet de loi conséquent sera incessamment soumis à l’examen du Parlement.
Une attention particulière a tout autant été accordée à la certification de nos ressources minières, pétrolières, gazières et forestières.
Concernant le secteur pétrolier, jusque-là laissé en jachère, un projet de loi portant régime général des hydrocarbures a déjà été transmis au Parlement. Son adoption donnerait au Gouvernement les moyens de sa politique en la matière. Parallèlement, des études ont été initiées pour permettre une meilleure évaluation de nos bassins sédimentaires, l’exploitation du gaz méthane du Lac Kivu, et le renforcement de la capacité de nos infrastructures de transport et de stockage des produits pétroliers.
Moteur traditionnel de croissance dans notre pays, le secteur minier ne cesse de progresser. A titre d’exemples, suite aux efforts engagés, les exportations de cuivre qui, en 2004 se situaient à 7.400 tonnes, ont atteint 922.000 tonnes à fin 2013. Sur la même période, celles de cobalt et d’or sont respectivement passées de 1.200 tonnes à 76.500 tonnes et de 12 Kilogrammes à 6000. La production minière devrait croître davantage et atteindre, à coup sûr, des niveaux record, au terme de l’année en cours, celle du cuivre étant projetée au-delà du seuil de I million de tonnes.
Quoique premier pourvoyeur de recettes fiscales, la contribution du secteur minier au Trésor public demeure relativement modique. Elle devrait substantiellement augmenter à partir de l’exercice fiscal prochain, étant donné que les entreprises minières qui sont en phase finale d’amortissement de leurs investissements vont enfin commencer à déclarer les bénéfices qu’elles réalisent. Ce qui aura pour effet le paiement de l’impôt sur le bénéfice, et celui des dividendes aux associés privés et à I’Etat actionnaire, dividendes qui, elles aussi, génèrent respectivement des recettes fiscales et des recettes exceptionnelles pour le Trésor public.
Toutes choses restant égales par ailleurs, particulièrement les cours des métaux, la contribution des mines au budget de recettes de l’Etat pourrait ainsi dépasser 350.000.000 de dollars dès la première année.
La grande hypothèque demeure la question du déficit énergétique qui devient de plus en plus lancinante. Pour y faire face, le Gouvernement a élaboré un programme de construction et de réhabilitation de centrales hydro-électriques, afin d’augmenter l’offre d’énergie de manière à répondre, de façon soutenue, aux besoins de croissance de la production minière.
La révision du Code minier s’impose aussi comme une urgence, de manière à maximiser les retombées financières et fiscales pour le trésor public, sans pour autant obérer la rentabilité et la compétitivité de l’industrie minière.
Un autre objectif majeur de cette révision consiste à fixer un seuil minimal de valorisation locale requis, avant toute exportation de produits miniers, le délai au terme duquel l’exportation de produits bruts devrait impérativement cesser, et les mécanismes d’intéressement des entreprises à capitaux majoritairement congolais à l’essor du secteur minier, par le truchement de la sous-traitance. Un projet de loi conséquent sera incessamment soumis à l’examen du Parlement.
Une attention particulière a tout autant été accordée à la certification de nos ressources minières, pétrolières, gazières et forestières.
Concernant le secteur pétrolier, jusque-là laissé en jachère, un projet de loi portant régime général des hydrocarbures a déjà été transmis au Parlement. Son adoption donnerait au Gouvernement les moyens de sa politique en la matière. Parallèlement, des études ont été initiées pour permettre une meilleure évaluation de nos bassins sédimentaires, l’exploitation du gaz méthane du Lac Kivu, et le renforcement de la capacité de nos infrastructures de transport et de stockage des produits pétroliers.
Honorables Députés et Sénateurs,
Convaincu que son développement peut être le catalyseur d’une transformation, sans précédent, des milieux ruraux et un accélérateur puissant de la réduction de la pauvreté dans le pays, le secteur agricole est aussi au coeur de nos préoccupations.
Alors que notre pays dispose de vastes étendues de terres arables, à même de nous assurer la sécurité alimentaire, notre production agricole est insignifiante, et l’agriculteur jusque-là condamné à l’indigence et à la précarité. Voilà pourquoi nous avons lancé un vaste programme de mécanisation et d’industrialisation de notre agriculture.
Dans cette optique, nous avons lancé les travaux de construction d’une première usine d’engrais à Borna qui devrait devenir opérationnelle au courant de l’année 2015. Nous avons aussi inauguré un parc agro-industriel pilote à Bukangalonzo, dans la Province du Bandundu, expérience qui va être reproduite dans d’autres provinces à partir de l’année prochaine.
Parallèlement à la mise en oeuvre de ces grands projets, le Gouvernement continuera à soutenir et à assister les paysans et les petits producteurs agricoles.
Toujours dans le souci d’améliorer les conditions de vie à l’intérieur du pays, des programmes visant l’accès à l’eau potable dans les zones rurales, la réhabilitation et l’entretien des routes de desserte agricole, l’électrification des zones rurales et l’amélioration de l’habitat rural ont bénéficié des crédits conséquents. Et il va en être ainsi au cours des années à venir.
S’agissant de la desserte en eau et en électricité de manière globale, elle demeure encore largement en-deçà des normes requises. Elle fait donc l’objet de nos préoccupations quotidiennes.
La promulgation, le 17 juin 2014, de la loi sur l’électricité, qui libéralise le secteur et sécurise les investissements privés, avec comme point de mire la création de l’Autorité de régulation ainsi que de l’Agence de l’Electrification rurale, se veut un début de réponse structurelle aux besoins de développement de ce secteur sensible.
Notre ambition est de transformer, avec la participation des investisseurs et opérateurs privés, les énormes potentialités dont regorge notre pays en énergie fiable, propre, non polluante et accessible à la majorité des congolais, indépendamment de leur niveau de revenus.
Dans cette optique, un atlas d’énergies renouvelables, qui inventorie environ 780 sites hydroélectriques et d’autres sources énergétiques, a été confectionné pour servir d’outil de promotion des opportunités d’affaires auprès des investisseurs potentiels, nationaux et étrangers.
C’est aussi par souci d’apporter des solutions pérennes au problème de déficit énergétique, que J’accorde une attention particulière, non seulement à la conception et à la préparation du projet Grand Inga, mais aussi à la construction de la centrale de Zongo 2 dans le Bas-Congo, ainsi qu’à la réhabilitation des machines des centrales d’lnga I, d’lnga Il des centrales de Nseke, Nzilo, Ruzizi et Tshopo, et bientôt de celles de Mpiana Mwanga et Force Bendera.
Selon des prévisions fiables, la construction de la deuxième ligne de transport lnga-Kinshasa s’achèvera en juin 2015, le barrage de Kakobola, actuellement en construction dans le Bandundu, deviendra opérationnel au courant de l’année prochaine, et celui de Katende, au Kasaï-Occidental, fournira ses premiers kilowatts en 2016.
La face du Congo et les perspectives de son développement s’en trouveront donc fondamentalement changées.
Convaincu que son développement peut être le catalyseur d’une transformation, sans précédent, des milieux ruraux et un accélérateur puissant de la réduction de la pauvreté dans le pays, le secteur agricole est aussi au coeur de nos préoccupations.
Alors que notre pays dispose de vastes étendues de terres arables, à même de nous assurer la sécurité alimentaire, notre production agricole est insignifiante, et l’agriculteur jusque-là condamné à l’indigence et à la précarité. Voilà pourquoi nous avons lancé un vaste programme de mécanisation et d’industrialisation de notre agriculture.
Dans cette optique, nous avons lancé les travaux de construction d’une première usine d’engrais à Borna qui devrait devenir opérationnelle au courant de l’année 2015. Nous avons aussi inauguré un parc agro-industriel pilote à Bukangalonzo, dans la Province du Bandundu, expérience qui va être reproduite dans d’autres provinces à partir de l’année prochaine.
Parallèlement à la mise en oeuvre de ces grands projets, le Gouvernement continuera à soutenir et à assister les paysans et les petits producteurs agricoles.
Toujours dans le souci d’améliorer les conditions de vie à l’intérieur du pays, des programmes visant l’accès à l’eau potable dans les zones rurales, la réhabilitation et l’entretien des routes de desserte agricole, l’électrification des zones rurales et l’amélioration de l’habitat rural ont bénéficié des crédits conséquents. Et il va en être ainsi au cours des années à venir.
S’agissant de la desserte en eau et en électricité de manière globale, elle demeure encore largement en-deçà des normes requises. Elle fait donc l’objet de nos préoccupations quotidiennes.
La promulgation, le 17 juin 2014, de la loi sur l’électricité, qui libéralise le secteur et sécurise les investissements privés, avec comme point de mire la création de l’Autorité de régulation ainsi que de l’Agence de l’Electrification rurale, se veut un début de réponse structurelle aux besoins de développement de ce secteur sensible.
Notre ambition est de transformer, avec la participation des investisseurs et opérateurs privés, les énormes potentialités dont regorge notre pays en énergie fiable, propre, non polluante et accessible à la majorité des congolais, indépendamment de leur niveau de revenus.
Dans cette optique, un atlas d’énergies renouvelables, qui inventorie environ 780 sites hydroélectriques et d’autres sources énergétiques, a été confectionné pour servir d’outil de promotion des opportunités d’affaires auprès des investisseurs potentiels, nationaux et étrangers.
C’est aussi par souci d’apporter des solutions pérennes au problème de déficit énergétique, que J’accorde une attention particulière, non seulement à la conception et à la préparation du projet Grand Inga, mais aussi à la construction de la centrale de Zongo 2 dans le Bas-Congo, ainsi qu’à la réhabilitation des machines des centrales d’lnga I, d’lnga Il des centrales de Nseke, Nzilo, Ruzizi et Tshopo, et bientôt de celles de Mpiana Mwanga et Force Bendera.
Selon des prévisions fiables, la construction de la deuxième ligne de transport lnga-Kinshasa s’achèvera en juin 2015, le barrage de Kakobola, actuellement en construction dans le Bandundu, deviendra opérationnel au courant de l’année prochaine, et celui de Katende, au Kasaï-Occidental, fournira ses premiers kilowatts en 2016.
La face du Congo et les perspectives de son développement s’en trouveront donc fondamentalement changées.
Honorables Députés et Sénateurs.
Notre pays ne peut émerger en se dispensant des efforts sur le plan des infrastructures.
Depuis une dizaine d’années, nous affectons une part importante de nos ressources aux études, à la construction et à la rénovation des routes, des chemins de fer, des ponts, des aéroports, des bacs et d’autres infrastructures et équipements de transport.
Le projet de réunification des provinces et d’unification de la Nation par la voie routière et un réseau de transport multimodal avance, conformément aux prévisions. A ce jour, 72 villes et chefs-lieux de territoire sur 159 ont été désenclavés. Les Aéroports de N’Djili à Kinshasa, de Luano à Lubumbashi, de Bangboka à Kisangani, ainsi que celui de Goma sont en pleine modernisation.
Des travaux importants de réhabilitation et d’amélioration de la voirie urbaine sont en cours, notamment à Kinshasa, Matadi, Bukavu et Kindu. Ceux qui ont dû être suspendus vont être relancés dès l’année 2015.
Bien plus, plusieurs routes d’importance vitale pour nos populations et l’économie nationale ont été réhabilitées. Le résultat en est que si en 2006, 6.200 kilomètres de routes seulement étaient plus ou moins praticables, sur les 58.000 kilomètres du réseau d’intérêt national, aujourd’hui, ce sont 21.000 kilomètres qui sont effectivement praticables. Et l’effort ne s’arrêtera que quand nous aurons atteint un seuil de réalisations garantissant la fluidité totale du réseau.
Notre pays ne peut émerger en se dispensant des efforts sur le plan des infrastructures.
Depuis une dizaine d’années, nous affectons une part importante de nos ressources aux études, à la construction et à la rénovation des routes, des chemins de fer, des ponts, des aéroports, des bacs et d’autres infrastructures et équipements de transport.
Le projet de réunification des provinces et d’unification de la Nation par la voie routière et un réseau de transport multimodal avance, conformément aux prévisions. A ce jour, 72 villes et chefs-lieux de territoire sur 159 ont été désenclavés. Les Aéroports de N’Djili à Kinshasa, de Luano à Lubumbashi, de Bangboka à Kisangani, ainsi que celui de Goma sont en pleine modernisation.
Des travaux importants de réhabilitation et d’amélioration de la voirie urbaine sont en cours, notamment à Kinshasa, Matadi, Bukavu et Kindu. Ceux qui ont dû être suspendus vont être relancés dès l’année 2015.
Bien plus, plusieurs routes d’importance vitale pour nos populations et l’économie nationale ont été réhabilitées. Le résultat en est que si en 2006, 6.200 kilomètres de routes seulement étaient plus ou moins praticables, sur les 58.000 kilomètres du réseau d’intérêt national, aujourd’hui, ce sont 21.000 kilomètres qui sont effectivement praticables. Et l’effort ne s’arrêtera que quand nous aurons atteint un seuil de réalisations garantissant la fluidité totale du réseau.
Honorables Députés et Sénateurs,
Dans un pays aux dimensions continentales comme le nôtre, le déplacement des personnes et des biens constitue un véritable défi qui ne peut se résoudre que par une politique de transport multimodal.
En matière des chemins de fer, 38 locomotives ont été commandées, dont 20 sur fonds propres de la République. Vingt-et-une de ces locomotives seront livrées en Avril 2015.
Cela est d’autant plus significatif, que le dernier effort d’équipement sérieux dans ce domaine a été consenti il y a 40 ans.
Côté transport aérien, dès le premier trimestre de l’année prochaine, et après des années d’absence dans les cieux, le drapeau congolais flottera de nouveau sur les ailes d’une compagnie nationale d’aviation, "Congo Airways ".
Quant au transport urbain, dont les difficultés affectent particulièrement la qualité de la vie de nos compatriotes habitant dans les grandes villes, J’exhorte les nouvelles sociétés de transport actives depuis peu, notamment à Kinshasa, à gérer en responsables les biens communs qui leur sont confiés. Je pense notamment aux bénéficiaires de l’opération, particulièrement chargée de symboles et de valeur pédagogique, d’introduction sur le marché des bus "esprit de vie". Belle illustration, parmi tant d’autres, de la vision de la révolution de la modernité !
Il va de soi que toutes les initiatives prises dans ce domaine vont être poursuivies, et qu’elles vont, en plus, être étendues sur l’ensemble du territoire national.
Une opération similaire de modernisation va être entreprise dans le secteur du transport fluvial et lacustre, la vétusté des embarcations étant la cause de multiples naufrages, dont le dernier en date sur le Lac Tanganyika.
Dans un pays aux dimensions continentales comme le nôtre, le déplacement des personnes et des biens constitue un véritable défi qui ne peut se résoudre que par une politique de transport multimodal.
En matière des chemins de fer, 38 locomotives ont été commandées, dont 20 sur fonds propres de la République. Vingt-et-une de ces locomotives seront livrées en Avril 2015.
Cela est d’autant plus significatif, que le dernier effort d’équipement sérieux dans ce domaine a été consenti il y a 40 ans.
Côté transport aérien, dès le premier trimestre de l’année prochaine, et après des années d’absence dans les cieux, le drapeau congolais flottera de nouveau sur les ailes d’une compagnie nationale d’aviation, "Congo Airways ".
Quant au transport urbain, dont les difficultés affectent particulièrement la qualité de la vie de nos compatriotes habitant dans les grandes villes, J’exhorte les nouvelles sociétés de transport actives depuis peu, notamment à Kinshasa, à gérer en responsables les biens communs qui leur sont confiés. Je pense notamment aux bénéficiaires de l’opération, particulièrement chargée de symboles et de valeur pédagogique, d’introduction sur le marché des bus "esprit de vie". Belle illustration, parmi tant d’autres, de la vision de la révolution de la modernité !
Il va de soi que toutes les initiatives prises dans ce domaine vont être poursuivies, et qu’elles vont, en plus, être étendues sur l’ensemble du territoire national.
Une opération similaire de modernisation va être entreprise dans le secteur du transport fluvial et lacustre, la vétusté des embarcations étant la cause de multiples naufrages, dont le dernier en date sur le Lac Tanganyika.
Honorables Députés et Sénateurs,
Autant que les autres gouvernements dans le monde, nous sommes préoccupés, par le réchauffement climatique et ses conséquences dramatiques.
De par sa flore, riche et foisonnante, et ses immenses ressources naturelles, la République Démocratique du Congo ne saurait rester indifférente aux plaidoyers et efforts menés pour la sauvegarde de l’humanité.
De manière à améliorer sa gestion forestière, le Gouvernement a assaini le secteur en renforçant les procédures à l’exportation des grumes. Des instructions précises ont été données aux exploitants en ce qui concerne l’obligation de reboisement, la lutte contre l’exploitation illégale des ressources forestières et l’optimisation de la valeur ajoutée locale.
Une autre préoccupation majeure pour nous, au regard des particularités de notre pays et des exigences d’une bonne gouvernance politique, économique et sociale relève du foncier. Une bonne gestion foncière est non seulement facteur de paix, mais aussi un moyen efficace pour rassurer les investisseurs, accroître la production nationale et faciliter l’insertion sociale.
Chez nous, cependant, ce secteur constitue le plus grand pourvoyeur de conflits et de procès judiciaires. li est important et urgent de faciliter l’accès du plus grand nombre à la propriété foncière. Une législation appropriée mérite d’être initiée à cet effet.
Il est tout aussi important et urgent d’améliorer le travail de protection et de sécurisation des droits et des titres de propriété foncière et immobilière de I’Etat et des privés.
Des contacts ont été pris avec des entreprises spécialisées capables de contribuer à cette amélioration, grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.
La terre doit être pour nous un facteur d’unité et non de division, d’enrichissement et non d’appauvrissement, d’épanouissement de la vie et non de mort.
Bien souvent, les désordres constatés dans ce domaine sont dus à la méconnaissance et au non respect de la législation foncière. Les campagnes de vulgarisation de cette dernière ainsi que la sensibilisation de la population à son respect ont été lancées. Ils vont se poursuivre.
Ma préoccupation concerne également les constructions anarchiques qui ne cessent de s’ériger ici et là dans nos villes. J’instruits l’ensemble des autorités responsables à agir avec la plus grande sévérité pour y mettre fin.
Je demande, par ailleurs, à la justice de se montrer intraitable pour sanctionner les spoliations, empiétements et autres morcellements illicites.
A cet effet, Je demande aussi aux Juges et aux Auxiliaires de la justice de s’élever au niveau des attentes, jusque-là insatisfaites, de la population et d’avoir un comportement conforme à leur déontologie. Cela vaut autant pour les contentieux fonciers que pour tous les autres contentieux.
Autant que les autres gouvernements dans le monde, nous sommes préoccupés, par le réchauffement climatique et ses conséquences dramatiques.
De par sa flore, riche et foisonnante, et ses immenses ressources naturelles, la République Démocratique du Congo ne saurait rester indifférente aux plaidoyers et efforts menés pour la sauvegarde de l’humanité.
De manière à améliorer sa gestion forestière, le Gouvernement a assaini le secteur en renforçant les procédures à l’exportation des grumes. Des instructions précises ont été données aux exploitants en ce qui concerne l’obligation de reboisement, la lutte contre l’exploitation illégale des ressources forestières et l’optimisation de la valeur ajoutée locale.
Une autre préoccupation majeure pour nous, au regard des particularités de notre pays et des exigences d’une bonne gouvernance politique, économique et sociale relève du foncier. Une bonne gestion foncière est non seulement facteur de paix, mais aussi un moyen efficace pour rassurer les investisseurs, accroître la production nationale et faciliter l’insertion sociale.
Chez nous, cependant, ce secteur constitue le plus grand pourvoyeur de conflits et de procès judiciaires. li est important et urgent de faciliter l’accès du plus grand nombre à la propriété foncière. Une législation appropriée mérite d’être initiée à cet effet.
Il est tout aussi important et urgent d’améliorer le travail de protection et de sécurisation des droits et des titres de propriété foncière et immobilière de I’Etat et des privés.
Des contacts ont été pris avec des entreprises spécialisées capables de contribuer à cette amélioration, grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.
La terre doit être pour nous un facteur d’unité et non de division, d’enrichissement et non d’appauvrissement, d’épanouissement de la vie et non de mort.
Bien souvent, les désordres constatés dans ce domaine sont dus à la méconnaissance et au non respect de la législation foncière. Les campagnes de vulgarisation de cette dernière ainsi que la sensibilisation de la population à son respect ont été lancées. Ils vont se poursuivre.
Ma préoccupation concerne également les constructions anarchiques qui ne cessent de s’ériger ici et là dans nos villes. J’instruits l’ensemble des autorités responsables à agir avec la plus grande sévérité pour y mettre fin.
Je demande, par ailleurs, à la justice de se montrer intraitable pour sanctionner les spoliations, empiétements et autres morcellements illicites.
A cet effet, Je demande aussi aux Juges et aux Auxiliaires de la justice de s’élever au niveau des attentes, jusque-là insatisfaites, de la population et d’avoir un comportement conforme à leur déontologie. Cela vaut autant pour les contentieux fonciers que pour tous les autres contentieux.
Honorables Députés et Sénateurs,
Sur le plan de la Santé Publique, des efforts pour améliorer notre système sanitaire demeurent au centre de nos soucis. Le programme de construction, de réhabilitation et d’équipement des structures sanitaires sur ressources propres de l’Etat poursuit son cours.
Dans la foulée de la mise en service de l’hôpital du Cinquantenaire et de l’inauguration, à Kinshasa, de l’institut National Pilote d’Enseignement des Sciences de la Santé, nous avons lancé ou achevé des travaux de réhabilitation ou de construction dé plusieurs infrastructures hospitalières, cas de la Clinique Universitaire de Kisangani, et de 34 Centres de santé.
Au cours de cette année 2014, notre pays a fait face à la terrible épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola. Cette maladie a entraîné le décès de 49 personnes, sans compter les pertes matérielles et financières dues à la baisse des activités économiques dans les zones infectées. Grâce à l’expertise de nos médecins et à l’encadrement efficace dont ils ont bénéficié, la République a su limiter les dégâts.
En même temps que je pense à ceux qui ont perdu la vie durant cette épreuve, et que je présente nos condoléances à leurs familles, Je rends hommage à tous ceux qui ont participé avec abnégation pour combattre cette épidémie et y mettre fin.
Que tous les professionnels de la santé qui, au quotidien, donnent le meilleur d’eux-mêmes dans la lutte contre les pandémies, épidémies et autres maladies récurrentes dans notre pays, souvent dans des conditions difficiles, trouvent aussi ici, l’expression de la reconnaissance de la République.
Il sied de signaler que le Centre Régional de Formation et de Renforcement des Capacités du Corps Médical commis à la prévention et à la lutte contre Ebola, annoncé par ma voix du haut de la tribune des Nations Unies, a été effectivement créé, et est déjà opérationnel.
Sur le plan de la Santé Publique, des efforts pour améliorer notre système sanitaire demeurent au centre de nos soucis. Le programme de construction, de réhabilitation et d’équipement des structures sanitaires sur ressources propres de l’Etat poursuit son cours.
Dans la foulée de la mise en service de l’hôpital du Cinquantenaire et de l’inauguration, à Kinshasa, de l’institut National Pilote d’Enseignement des Sciences de la Santé, nous avons lancé ou achevé des travaux de réhabilitation ou de construction dé plusieurs infrastructures hospitalières, cas de la Clinique Universitaire de Kisangani, et de 34 Centres de santé.
Au cours de cette année 2014, notre pays a fait face à la terrible épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola. Cette maladie a entraîné le décès de 49 personnes, sans compter les pertes matérielles et financières dues à la baisse des activités économiques dans les zones infectées. Grâce à l’expertise de nos médecins et à l’encadrement efficace dont ils ont bénéficié, la République a su limiter les dégâts.
En même temps que je pense à ceux qui ont perdu la vie durant cette épreuve, et que je présente nos condoléances à leurs familles, Je rends hommage à tous ceux qui ont participé avec abnégation pour combattre cette épidémie et y mettre fin.
Que tous les professionnels de la santé qui, au quotidien, donnent le meilleur d’eux-mêmes dans la lutte contre les pandémies, épidémies et autres maladies récurrentes dans notre pays, souvent dans des conditions difficiles, trouvent aussi ici, l’expression de la reconnaissance de la République.
Il sied de signaler que le Centre Régional de Formation et de Renforcement des Capacités du Corps Médical commis à la prévention et à la lutte contre Ebola, annoncé par ma voix du haut de la tribune des Nations Unies, a été effectivement créé, et est déjà opérationnel.
Honorables Députés et Sénateurs,
C’est sur les bancs de nos écoles que se construit le Congo de demain.
Pour concrétiser cette vision, nous n’avons cessé d’accroître le budget de l’éducation nationale, le faisant passer de moins de 3 % du budget national, durant les années 1990, à 16 % en 2014. Cette progression témoigne de notre volonté de faire de ce secteur, un vecteur important pour le développement de la République Démocratique du Congo.
Nous nous engageons à poursuivre cette tendance car telle est la condition de notre émergence.
La mise en œuvre de la mesure de la gratuité de l’enseignement primaire depuis 2010 nous a permis de scolariser plus de 2 millions d’enfants supplémentaires.
Cette politique doit et va être poursuivie et étendue sur l’ensemble du territoire national.
Afin de mieux accueillir les enfants à l’école pour un enseignement et un apprentissage de qualité, un vaste programme de réhabilitation et de construction des infrastructures scolaires modernes a été lancé. A ce jour, 500 écoles sur le premier lot projeté de 1.000 sont déjà construites et équipées. Le Gouvernement est invité à accélérer la mise en œuvre de ce projet, l’assignation que je lui avais fixée étant de 1000 écoles par an.
En vue de répondre aux impératifs du développement national, un accent accru sera désormais mis sur l’enseignement technique et professionnel. C’est dans cet esprit, que s’inscrit la création d’un ministère dédié à cet enseignement spécifique dans le Gouvernement actuel. En plus, un programme a été lancé afin de transformer des écoles d’enseignement général et normal en écoles techniques et professionnelles. Cinq nouvelles écoles techniques et professionnelles modernes ont ainsi été construites et équipées. Il est prévu d’étendre ce programme sur l’ensemble du pays.
Par ailleurs, plus de 20 millions de manuels scolaires ont été distribués à travers le pays et 2.400 nouveaux inspecteurs de l’enseignement sont entrés en fonction. Bien plus, au cours de l’année qui s’achève, plus de 30.000 enseignants supplémentaires ont été mécanisés.
Dans l’optique de l’émergence de notre pays, il est aussi plus que temps de repenser notre système d’enseignement universitaire et de nous poser la question du choix entre un enseignement universitaire de masse, mais fonctionnel d’une part, et d’autre part, un enseignement universitaire élitiste et général.
C’est un fait indéniable que nos universités sont pleines, mais que nos champs, nos chantiers, nos ateliers et nos usines manquent de plus en plus de bras et de compétences techniques et professionnelles de niveau supérieur à même de porter notre pays vers l’abondance et la prospérité.
Nous ne pourrions atteindre nos objectifs de croissance et d’émergence sans des ressources humaines de qualité, diversifiées et formées selon nos besoins. Il importe donc de rééquilibrer et d’adapter les orientations de nos jeunes dans le choix de leurs filières de formation.
Une réflexion d’ensemble sur le devenir de notre système d’enseignement supérieur et universitaire va donc être menée.
C’est sur les bancs de nos écoles que se construit le Congo de demain.
Pour concrétiser cette vision, nous n’avons cessé d’accroître le budget de l’éducation nationale, le faisant passer de moins de 3 % du budget national, durant les années 1990, à 16 % en 2014. Cette progression témoigne de notre volonté de faire de ce secteur, un vecteur important pour le développement de la République Démocratique du Congo.
Nous nous engageons à poursuivre cette tendance car telle est la condition de notre émergence.
La mise en œuvre de la mesure de la gratuité de l’enseignement primaire depuis 2010 nous a permis de scolariser plus de 2 millions d’enfants supplémentaires.
Cette politique doit et va être poursuivie et étendue sur l’ensemble du territoire national.
Afin de mieux accueillir les enfants à l’école pour un enseignement et un apprentissage de qualité, un vaste programme de réhabilitation et de construction des infrastructures scolaires modernes a été lancé. A ce jour, 500 écoles sur le premier lot projeté de 1.000 sont déjà construites et équipées. Le Gouvernement est invité à accélérer la mise en œuvre de ce projet, l’assignation que je lui avais fixée étant de 1000 écoles par an.
En vue de répondre aux impératifs du développement national, un accent accru sera désormais mis sur l’enseignement technique et professionnel. C’est dans cet esprit, que s’inscrit la création d’un ministère dédié à cet enseignement spécifique dans le Gouvernement actuel. En plus, un programme a été lancé afin de transformer des écoles d’enseignement général et normal en écoles techniques et professionnelles. Cinq nouvelles écoles techniques et professionnelles modernes ont ainsi été construites et équipées. Il est prévu d’étendre ce programme sur l’ensemble du pays.
Par ailleurs, plus de 20 millions de manuels scolaires ont été distribués à travers le pays et 2.400 nouveaux inspecteurs de l’enseignement sont entrés en fonction. Bien plus, au cours de l’année qui s’achève, plus de 30.000 enseignants supplémentaires ont été mécanisés.
Dans l’optique de l’émergence de notre pays, il est aussi plus que temps de repenser notre système d’enseignement universitaire et de nous poser la question du choix entre un enseignement universitaire de masse, mais fonctionnel d’une part, et d’autre part, un enseignement universitaire élitiste et général.
C’est un fait indéniable que nos universités sont pleines, mais que nos champs, nos chantiers, nos ateliers et nos usines manquent de plus en plus de bras et de compétences techniques et professionnelles de niveau supérieur à même de porter notre pays vers l’abondance et la prospérité.
Nous ne pourrions atteindre nos objectifs de croissance et d’émergence sans des ressources humaines de qualité, diversifiées et formées selon nos besoins. Il importe donc de rééquilibrer et d’adapter les orientations de nos jeunes dans le choix de leurs filières de formation.
Une réflexion d’ensemble sur le devenir de notre système d’enseignement supérieur et universitaire va donc être menée.
Honorables Députés et Sénateurs,
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication constituent aujourd’hui le secteur le plus dynamique de l’économie et de l’industrie mondiales. Dans tous les forums mondiaux, ces techniques et leur développement dominent le débat sur l’avenir.
En République Démocratique du Congo, le secteur des télécommunications est un des principaux contributeurs au budget de l’Etat. Pour être en phase avec l’évolution de ce secteur, notre pays a été branché à la station d’atterrage de Muanda, ce qui a permis l’arrivée du haut débit dans notre pays et l’entrée de celui-ci dans l’économie numérique. Aujourd’hui, plus de 5.000 km de fibres ont été déployés à travers le pays. Cette installation nous permettra d’accroître le taux de pénétration du téléphone pour le faire passer de 30 à 50 %. A ce propos, il y a lieu de noter que pour la téléphonie mobile, le nombre des abonnés a connu une progression fulgurante, passant de 14.000 en 2001 à 20 millions aujourd’hui, chiffres des opérateurs faisant foi.
A propos de l’avenir, de toutes les nombreuses ressources dont dispose notre pays, la plus précieuse est sa jeunesse, sève vivifiante de la Nation. li importe d’en améliorer l’encadrement.
C’est le sens du programme national de lutte contre la violence en milieu des jeunes et de plusieurs initiatives qui visent la réinsertion sociale de ces derniers, au nombre desquelles, la formation professionnelle, et l’installation de brigades agricoles et d’ateliers d’initiation aux petits métiers.
Concernant le chantier important de la parité homme - femme, et de la place de celle-ci dans nos institutions, notre performance demeure insatisfaisante. Aucune raison, aucun prétexte ne peut le justifier. La femme congolaise, majoritaire dans notre société, mérite plus et mieux.
Victime de l’injustice pendant longtemps, elle a droit à bénéficier de mesures correctives. Dans cette optique, le Parlement, le Gouvernement et les partis politiques sont invités à prendre, chacun à son niveau, toutes les dispositions qui s’imposent pour que nous puissions arriver à une représentation plus équitable des femmes.
Sur le plan sportif, le programme de construction des stades modernes a déjà commencé à se concrétiser, notamment à Matadi, Mbuji-Mayi et Kindu. Quatre stades municipaux pilotes sont par ailleurs en construction à Kinshasa. Et bientôt, nous organiserons les 4èmes jeux congolais.
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication constituent aujourd’hui le secteur le plus dynamique de l’économie et de l’industrie mondiales. Dans tous les forums mondiaux, ces techniques et leur développement dominent le débat sur l’avenir.
En République Démocratique du Congo, le secteur des télécommunications est un des principaux contributeurs au budget de l’Etat. Pour être en phase avec l’évolution de ce secteur, notre pays a été branché à la station d’atterrage de Muanda, ce qui a permis l’arrivée du haut débit dans notre pays et l’entrée de celui-ci dans l’économie numérique. Aujourd’hui, plus de 5.000 km de fibres ont été déployés à travers le pays. Cette installation nous permettra d’accroître le taux de pénétration du téléphone pour le faire passer de 30 à 50 %. A ce propos, il y a lieu de noter que pour la téléphonie mobile, le nombre des abonnés a connu une progression fulgurante, passant de 14.000 en 2001 à 20 millions aujourd’hui, chiffres des opérateurs faisant foi.
A propos de l’avenir, de toutes les nombreuses ressources dont dispose notre pays, la plus précieuse est sa jeunesse, sève vivifiante de la Nation. li importe d’en améliorer l’encadrement.
C’est le sens du programme national de lutte contre la violence en milieu des jeunes et de plusieurs initiatives qui visent la réinsertion sociale de ces derniers, au nombre desquelles, la formation professionnelle, et l’installation de brigades agricoles et d’ateliers d’initiation aux petits métiers.
Concernant le chantier important de la parité homme - femme, et de la place de celle-ci dans nos institutions, notre performance demeure insatisfaisante. Aucune raison, aucun prétexte ne peut le justifier. La femme congolaise, majoritaire dans notre société, mérite plus et mieux.
Victime de l’injustice pendant longtemps, elle a droit à bénéficier de mesures correctives. Dans cette optique, le Parlement, le Gouvernement et les partis politiques sont invités à prendre, chacun à son niveau, toutes les dispositions qui s’imposent pour que nous puissions arriver à une représentation plus équitable des femmes.
Sur le plan sportif, le programme de construction des stades modernes a déjà commencé à se concrétiser, notamment à Matadi, Mbuji-Mayi et Kindu. Quatre stades municipaux pilotes sont par ailleurs en construction à Kinshasa. Et bientôt, nous organiserons les 4èmes jeux congolais.
Honorables Députés et Sénateurs,
Le monde est un grand archipel où les partenariats et les échanges entre les nations tiennent lieu de bras de mer permettant aux îlots de constituer un ensemble. Dans ce contexte, tout repli sur soi est suicidaire. Au cours des douze derniers mois, notre pays a donc continué à déployer une diplomatie agissante afin d’assurer la promotion et la défense de ses intérêts.
Des résultats remarquables ont été enregistrés. La République occupe à nouveau une place digne de son rang dans le monde. Fortement sollicitée, sa présence est tout autant remarquée dans les rencontres internationales, tandis que Kinshasa s’impose de plus en plus comme lieu privilégié pour l’organisation des conférences et congrès sur des thmes d’intérêt majeur pour notre pays, l’Afrique et le monde.
Parmi les événements de ce genre auxquels nous avons participé ou que nous avons accueillis, il y a lieu de mentionner plusieurs Sommets des Chefs d’Etat et de Gouvernement, ainsi que la 69ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies où J’ai réaffirmé notre volonté de poursuivre la consolidation de la paix, conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, exigeant en retour qu’obligation soit faite aux autres signataires dudit Accord de tenir de même leurs engagements.
Cerise sur le gâteau, notre pays vient tour à tour d’être honoré par l’élection de l’une de ses brillantes filles à la Présidence de Union Panafricaine de la Jeunesse et de l’un de ses éminents juristes à un poste de Juge à la Cour Pénale Internationale.
S’agissant de la coopération avec les Nations-Unies en matière de maintien de la paix, le Gouvernement a récemment procédé, avec les Nations Unies, à une revue stratégique de la présence des Forces de la MONUSCO sur le sol congolais, prenant pour cela en compte l’évolution de la situation sur le terrain et la montée en puissance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
Par-delà les modalités pratiques qui restent à préciser, cette revue a conforté la position du Gouvernement de la République, à savoir :
1. que la situation sécuritaire qui, à l’époque, avait justifié le déploiement d’un si grand contingent des forces internationales dans notre pays a, depuis lors, fondamentalement changé pour le mieux ;
2. que les risques de sécurité qui exigent aujourd’hui une attention prioritaire sont ceux liés à la présence de ce qui reste des groupes armés étrangers, singulièrement les ADF-Nalu et les FDLR ;
3. que la gestion de ces risques exigent certes une expertise et un équipement spécialisés pour lequel le concours des Nations Unies demeure le bienvenu, mais qu’elle ne justifie cependant pas le maintien sur notre sol d’un contingent de 20.000 hommes ;
4. que l’heure est donc venue d’amorcer la réduction du nombre des casques bleus sur notre territoire. Le contraire ne s’expliquerait pas pour un pays où il n’y a plus de guerre classique, où la protection des civils relève désormais plus des opérations de police que des opérations militaires et dont la situation sécuritaire générale s’est amélioré au point de lui permettre de se porter au secours d’autres frères et soeurs en détresse, comme il le fait si bien en République Centre Africaine, où les contingents des FARDC et de la Police Nationale Congolaise sont déployés sous la bannière des Nations-Unies, à la satisfaction de tous.
Le monde est un grand archipel où les partenariats et les échanges entre les nations tiennent lieu de bras de mer permettant aux îlots de constituer un ensemble. Dans ce contexte, tout repli sur soi est suicidaire. Au cours des douze derniers mois, notre pays a donc continué à déployer une diplomatie agissante afin d’assurer la promotion et la défense de ses intérêts.
Des résultats remarquables ont été enregistrés. La République occupe à nouveau une place digne de son rang dans le monde. Fortement sollicitée, sa présence est tout autant remarquée dans les rencontres internationales, tandis que Kinshasa s’impose de plus en plus comme lieu privilégié pour l’organisation des conférences et congrès sur des thmes d’intérêt majeur pour notre pays, l’Afrique et le monde.
Parmi les événements de ce genre auxquels nous avons participé ou que nous avons accueillis, il y a lieu de mentionner plusieurs Sommets des Chefs d’Etat et de Gouvernement, ainsi que la 69ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies où J’ai réaffirmé notre volonté de poursuivre la consolidation de la paix, conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, exigeant en retour qu’obligation soit faite aux autres signataires dudit Accord de tenir de même leurs engagements.
Cerise sur le gâteau, notre pays vient tour à tour d’être honoré par l’élection de l’une de ses brillantes filles à la Présidence de Union Panafricaine de la Jeunesse et de l’un de ses éminents juristes à un poste de Juge à la Cour Pénale Internationale.
S’agissant de la coopération avec les Nations-Unies en matière de maintien de la paix, le Gouvernement a récemment procédé, avec les Nations Unies, à une revue stratégique de la présence des Forces de la MONUSCO sur le sol congolais, prenant pour cela en compte l’évolution de la situation sur le terrain et la montée en puissance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
Par-delà les modalités pratiques qui restent à préciser, cette revue a conforté la position du Gouvernement de la République, à savoir :
1. que la situation sécuritaire qui, à l’époque, avait justifié le déploiement d’un si grand contingent des forces internationales dans notre pays a, depuis lors, fondamentalement changé pour le mieux ;
2. que les risques de sécurité qui exigent aujourd’hui une attention prioritaire sont ceux liés à la présence de ce qui reste des groupes armés étrangers, singulièrement les ADF-Nalu et les FDLR ;
3. que la gestion de ces risques exigent certes une expertise et un équipement spécialisés pour lequel le concours des Nations Unies demeure le bienvenu, mais qu’elle ne justifie cependant pas le maintien sur notre sol d’un contingent de 20.000 hommes ;
4. que l’heure est donc venue d’amorcer la réduction du nombre des casques bleus sur notre territoire. Le contraire ne s’expliquerait pas pour un pays où il n’y a plus de guerre classique, où la protection des civils relève désormais plus des opérations de police que des opérations militaires et dont la situation sécuritaire générale s’est amélioré au point de lui permettre de se porter au secours d’autres frères et soeurs en détresse, comme il le fait si bien en République Centre Africaine, où les contingents des FARDC et de la Police Nationale Congolaise sont déployés sous la bannière des Nations-Unies, à la satisfaction de tous.
Honorable Président de l’Assemblée Nationale,
Honorable Président du Sénat,
Honorables Députés et Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les invités,
Mes chers compatriotes,
Fort du tour d’horizon auquel Je viens de procéder, Je peux affirmer devant vous ce jour, qu’hier au bas de tous les tableaux de comparaison internationale, la République Démocratique du Congo a quitté la zone du désespoir ; qu’elle a su préserver son unité et réaffirmer sa souveraineté, en dépit de multiples tentatives de déstabilisation, conçues et entretenues de l’extérieur comme de l’intérieur ; que la paix et la sécurité, sans lesquelles aucun pays au monde ne saurait se construire, a été restauré sur la quasi-totalité du territoire national, grâce à la bravoure de nos forces de défense et de sécurité qui, porté par un peuple soudé comme un seul homme, ont vaincu les forces du mal et leurs commanditaires ; et que les fondamentaux pour une croissance économique forte et durable sont en place.
Bref, que l’état de la Nation congolaise est globalement bon !
Et que si nous cultivons l’unité et la cohésion nationale, si nous nous mobilisons tous par-delà les chapelles ethniques et politiques, et si, en dépit des turbulences du parcours, nous tenons résolument le cap des réformes ambitieuses qu’impose la modernisation de notre pays dans tous les domaines, l’avenir de nos enfants et petits-enfants ne pourra qu’être radieux.
Mon souhait a toujours été, et il demeure, que les conditions de vie de nos populations, et particulièrement celles des plus démunis d’entre nous, s’améliorent le plus, et le plus vite.
Y arriver en tirant profit de la solidité actuelle des équilibres macroéconomiques est donc l’objectif prioritaire que j’assigne au Gouvernement.
C’est une tâche d’autant plus ardue que la conjoncture économique mondiale est délétère. Mais, puisque réussir ce pari est une condition pour la paix durable, la stabilité et la cohésion dans notre pays, mobilisons-nous ; soutenons le Gouvernement ; aidons-le à mettre en œuvre les réformes économiques et sociales projetées, et soyons, chacun, un agent de développement pour notre pays.
Par le travail, grâce au travail, unis, et constants dans la lutte contre les antivaleurs et les facteurs de division, nous vaincrons toutes les vicissitudes, et transformerons, graduellement, mais sûrement, la situation de chacune et de chacun des congolais.
Une fois de plus, je lance donc un appel pressant et solennel à l’unité et à la cohésion nationale.
Que Dieu bénisse le Congo.
Honorable Président du Sénat,
Honorables Députés et Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les invités,
Mes chers compatriotes,
Fort du tour d’horizon auquel Je viens de procéder, Je peux affirmer devant vous ce jour, qu’hier au bas de tous les tableaux de comparaison internationale, la République Démocratique du Congo a quitté la zone du désespoir ; qu’elle a su préserver son unité et réaffirmer sa souveraineté, en dépit de multiples tentatives de déstabilisation, conçues et entretenues de l’extérieur comme de l’intérieur ; que la paix et la sécurité, sans lesquelles aucun pays au monde ne saurait se construire, a été restauré sur la quasi-totalité du territoire national, grâce à la bravoure de nos forces de défense et de sécurité qui, porté par un peuple soudé comme un seul homme, ont vaincu les forces du mal et leurs commanditaires ; et que les fondamentaux pour une croissance économique forte et durable sont en place.
Bref, que l’état de la Nation congolaise est globalement bon !
Et que si nous cultivons l’unité et la cohésion nationale, si nous nous mobilisons tous par-delà les chapelles ethniques et politiques, et si, en dépit des turbulences du parcours, nous tenons résolument le cap des réformes ambitieuses qu’impose la modernisation de notre pays dans tous les domaines, l’avenir de nos enfants et petits-enfants ne pourra qu’être radieux.
Mon souhait a toujours été, et il demeure, que les conditions de vie de nos populations, et particulièrement celles des plus démunis d’entre nous, s’améliorent le plus, et le plus vite.
Y arriver en tirant profit de la solidité actuelle des équilibres macroéconomiques est donc l’objectif prioritaire que j’assigne au Gouvernement.
C’est une tâche d’autant plus ardue que la conjoncture économique mondiale est délétère. Mais, puisque réussir ce pari est une condition pour la paix durable, la stabilité et la cohésion dans notre pays, mobilisons-nous ; soutenons le Gouvernement ; aidons-le à mettre en œuvre les réformes économiques et sociales projetées, et soyons, chacun, un agent de développement pour notre pays.
Par le travail, grâce au travail, unis, et constants dans la lutte contre les antivaleurs et les facteurs de division, nous vaincrons toutes les vicissitudes, et transformerons, graduellement, mais sûrement, la situation de chacune et de chacun des congolais.
Une fois de plus, je lance donc un appel pressant et solennel à l’unité et à la cohésion nationale.
Que Dieu bénisse le Congo.
Je vous remercie.
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