Nous
sommes très honorés de votre visite dans nos installations et tenons à cet
effet à vous remercier, vous qui êtes si souvent considéré et à juste titre, au
regard de la profession que vous exercer, comme « la voix des sans
voix », pour nous avoir encore une fois donné l’opportunité de dénoncer cette abominable méprise qui était en train
de se commettre devant notre immeuble « LE BUILDING SERKAS WA
NDEKA », où 2 sujets de nationalité libanaises avaient tenté délibérément
de défier l’autorité de l’état, en cherchant à construire en hauteur, en
violation des lois urbanistique en vigueur dans ce pays.
Les
2 précités, à notre connaissance, non
seulement ne possèdent à ce jours aucune
autorisation de bâtir valable délivrée par une autorité compétente et établie
en conformité avec les lois du pays en la matière, mais ont en outre et de façon anarchique procédé à
la construction de leur bâtiment, sans même tenir compte des préjudices que
celui-ci pouvait causer à d’autres bâtiments voisins existants et déjà habités.
Imaginez
Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs de la presse, que ces Messieurs qui ont procédé à la construction de leur bâtiment, à une distance d’à peine 1 mètre du notre,
alors que les normes urbanistiques édictent que 2 immeubles non contigus qui ne
se touchent pas, implantés sur une « même propriété », doivent se
trouver à une distance minimale représentant la hauteur du bâtiment le plus bas
avec un minimum de 8 mètres.
C’est
pour cette raison, pour n’avoir pas respecté cette norme, que leurs travaux de
terrassement et en l’occurrence
l’excavation pour la fondation de leur immeuble, a causé une
déstabilisation du sol qui a provoqué des fissures préjudiciables, visibles sur
nos murs de clôture.
Bien
plus grave encore, leur bâtiment qui occupe plus de 85 % de leur parcelle et
qui couvre à peut près 70 % de notre
façade principale, fait littéralement ombrage à notre bâtiment, empêchant ainsi à la majorité de ses occupants d’avoir
une vue sur le boulevard du 30 juin.
Ce
scandale comme vous l’avez si bien dit,
ne nous a jamais laissé indifférent, au vu des préjudices réels que nous
avions subis ; et Cette situation nous l’avions déjà dénoncée il y à plus d’un an maintenant, précisément en mars 2012, date à partir de la
quelle plusieurs actions furent menées pour tenter de l’arrêter.
En
effet, lorsque nous avions su que 2 sujets libanais, MM. ALI DIAB et NAEL
AHMED, copropriétaires de la parcelle que vous venez de voir, avaient l’intention
de construire en hauteur à cet endroit, nous les avions approché
pour leurs faire voir que leur initiative les mettrait en marge de la
loi urbanistique, étant donné qu’il
existait déjà sur ce site, notre bâtiment totalement achève et voir même habité
et nous leurs avions fait voir qu’ils
devaient absolument dans leur plan de construction, tenir compte de notre
positionnement entant que 1er occupant, avant d’ériger leur bâtiment.
En réponses à notre préoccupation, les deux
précités se sont tout simplement entêté et ont campé dans leur position de
vouloir coute que coute ériger leur bâtiment, même au prix de devoir violer les lois de ce pays,
puisqu’ils nous avaient déclaré en face
et sans rire, qu’il n’y avait aucune loi urbanistique en RDC.
C’est
ainsi que, animés par une ferme volonté de démontrer à ces étrangers que le
Congo n’était pas une jungle et qu’il y avait bel et bien une loi dans ce pays,
qu’en date du 13 avril 2012, nous avions
par l’entremise de notre avocat conseil, pris l’initiative d’adresser une
lettre d’opposition au Secrétaire Général à l’Urbanisme et Habitat, qui par sa lettre
n°MIN-Urb-Hab./SG/Div./468/FMB/2012,
instruisit son Chef de Division,
de suspendre tout travaux sur ce site,
en attendant que soit titrée au claire cette situation.
Malheureusement,
malgré cette mesure administrative de suspension des travaux, ces libanais ont
continué leur travaux de construction, sans pour autant être inquiétés.
Ainsi,
connaissant bien la sournoiserie des sujets libanais, nous avions alors décidé de recourir aux
cours et tribunaux pour faire valoir nos droits, car avions nous estimé que
l’arrogante assurance de ces 2 sujets précités, montrait à suffisance qu’ils
devraient peut être avoir d’appuis à
certains nivaux de notre administration.
C’est ce qui nous a par ailleurs encore motiver en date du 27/08/2012, croyant que
ceux-ci étaient déjà en possession d’une autorisation de bâtir, de nous
adresser directement à Son Excellence Monsieur le Gouverner de la ville, en sa qualité de
garant du respect des lois et de l’ordre dans la ville de Kinshasa, afin que
soit annulée cette autorisation de bâtir accordée en violation des dispositions
impératives d’ordre urbanistique. A cet
effet, Son Excellence Monsieur le Gouverneur nous demanda d’entrer en contacte avec Madame la
Ministre provinciale de l’Urbanisme, pour voir ce qui devrait être fait en
rapport à notre requête.
C’est
par sa lettre no SC/414/CAB/MIN.AFU&H/Cons.Urb/MB/2012, en réponse à la
demande de Son Excellence Monsieur le Gouverneur, que Madame la Ministre
Provinciale de l’urbanisme et habitat qui coordonne également la commission
urbaine des autorisations de bâtir nous apprendra qu’aucune suite n’avait été
réservée à la demande d’autorisation de bâtir
des propriétaires de la parcelle no 7640.
Malheureusement, cette fois encore nous
avions déchanté parce que malgré toutes les actions judiciaires et toutes les
démarches administratives que nous
avions menées jusque là, nous n’avions pas réussi à dissuader ces libanais de
poursuivre leur acte manifestement illégal, et
l’inaction de l’autorité
compétente devant cette scandaleuse affaire en ce moment là, n’avait
fait que contribuer à nous décourager et nous contraindre à demeurer
fataliste devant l’arrogance des ceux-ci,
qui ont même réussi à pousser leur
témérités jusqu’à nous poursuivre en
dommages et intérêts devant les juridictions de la ville de Kinshasa, se
faisant ainsi passer sans gène pour des victimes alors que ce sont eux qui
venaient de violer les lois de ce pays, en causant par la même occasion des
graves préjudices à notre société, puisque la rentabilité mêmes de notre
immeuble qui constitue notre principal outil de production, s’est
retrouvée affectée, suite à la construction anarchique de leur
bâtiment.
La
presse,
Monsieur
le PDG, nous venons d’attendre tout ce que vous venez de nous relater ;
Cependant nous avons constaté en
arrivant, que le chantier à coté est
désert et les travaux semblent avoir été interrompus depuis un bon bout de
temps. Nous aimerions ainsi savoir, ce qui s’était passé par la suite.
Le
P.D.G Serge KASANDA,
Mesdemoiselles,
Mesdames et Messieurs les journalistes, IL est certes vrai que nous n’avions pas
jusque à l’interruption des travaux,
réussi à expliquer ce qui justifiait l’ardeur de ces 2 sujets libanais à
vouloir coute que coute violer les lois
de la République, mais nous avions toujours eu foi au grand sens de
responsabilité qui a toujours
caractériser le Chef de l’Etat en tant qu’initiateur de la révolution de la modernité
et le 1er Ministre, chef du
gouvernement en tant que garant
de la matérialisation de cette vision du chef de l’état.
Nous n’avions jamais imaginer un seul instant
qu’une construction anarchiques pouvait
maintenant être tolérer en plein centre
ville, sur l’artère le plus prestigieux de la capitale , en pleine période de
la révolution de la modernité prônée par Le Président de la République Joseph
KABILA, alors que certains dignes fils
de ce pays, dans le cadre de cette même révolution de la modernité ont payés le
prix le plus fort, en voyant leurs
maisons détruites ou leurs parcelles amputées
de moitiés, parce qu’ils avaient osé défier l’état, en construisant anarchiquement
à la cité.
Si
tous ces concitoyens qui ont perdu leurs biens se sont résignés à cause de l’intérêt
général, pourquoi doit-on permettre à ces étrangers, en l’occurrence ces
libanais qui sont entrain de construire anarchiquement devant notre immeuble,
de défier l’état, en violant en toute
impunité nos lois et foulant au pied toute la vision même du Chef de l’Eta t, qui tient à tout prix faire du Congo un état moderne et respecté ?
Cette situation était tout à fait inadmissible, si l’autorité compétente n’avait pas réagit
en arrêtant tout simplement les travaux.
Nous profitons ainsi de cette
occasion pour saluer le courage patriotique de Son Excellence Monsieur le
Gouverneur de la ville province de
Kinshasa, qui par sa descente sur les lieux de cette fameuse construction pour
y suspendre les travaux , a ainsi permis
à la mission d’experts diligentée par l’actuel Secrétaire Génal a. i de
l’urbanisme et habitat de faire son constat qui permettra au
gouvernement
de la république à travers le Ministre de l’urbanisme et habitat, de prendre
une décision qui permettra non seulement,
de dissuader une bonne fois pour
toute, tous ceux qui s’évertueront à violer impunément les lois de notre
pays en matières d’urbanisation, mais
également à rétablir les crédibilités de notre administration qui est
souvent mis-en mal par ces étrangers qui croient ferme que la RDC n’est qu’un
pays sans lois et qu’à coup des billets de banque on peut obtenir tout ce que
l’on veut.
La
presse,
Un
mot de la fin Monsieur le Président.
Le
P.D.G Serge KASANDA,
En
ce qui nous concerne, nous pensons qu’une procédure de destruction de ce bâtiment construit anarchiquement et qui
fait tache d’huile sur l’artère le plus
prestigieux de la ville, est déjà
entamée par l’autorité.
Nous
vous remercions.
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