Kinshasa, 14 mars 2013 – Un forum sous régional de collaboration inter-pays dans la lutte contre le choléra s’est tenu à Kinshasa du 12 au 14 mars 2013. Promu par les clusters WASH et Santé de la RDC, le forum était organisé par les Ministères de la Santé Publique et du Plan de la République Démocratique du Congo, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) financé par le gouvernement suédois et Norad, le Projet Regional Emergency Cluster Advisor Project financé par ECHO et Bank of Africa. Il a réuni près de 100 spécialistes du choléra venus des pays voisins et des 11 provinces de la RDC.
Comme l’a déclaré le ministre de la Santé Publique dans son allocution d’ouverture, rendu par son représentant : « la vision du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange et du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, consiste à assurer le bien-être économique, l’amélioration du niveau et de la qualité de vie, la liberté et la justice sociale, la paix et la sécurité ainsi que la bonne santé à la population congolaise, accès sur la révolution de la modernité ».
Le choléra est un problème majeur de santé publique en Afrique Centrale. Plus de 36.655 cas ont été enregistrés en 2012 dans 7 des 10 pays de cette région. Souvent, les épidémies ont des dimensions transfrontalières comme c’est le cas dans la région des Grands Lacs (RDC et Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie), sur les rives du fleuve Congo (RDC et Congo Brazzaville), sur les rives du Bassin Ouest du Congo (RDC, Congo Brazzaville et République Centre Africaine) ou encore dans la province congolaise du Katanga (RDC et Zambie).
Visant à améliorer les stratégies d’élimination du choléra, ce forum a permis de favoriser les échanges d’expérience entre les participants nationaux et régionaux et d’identifier les activités et mécanismes de collaborations transfrontalières qui pourraient efficacement être mises en place.
« Le Choléra apparait là où les personnes n’ont d’accès pérenne à l‘eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement », a déclaré Mme Barbara Bentein, la Représentante de l’UNICEF en RDC. «En RDC, dans les milieux ruraux seulement trois enfants sur dix boivent de l’eau potable. Le choléra peut se répandre très rapidement comme c’est le cas actuellement dans la Province du Katanga. Tant que les mesures de lutte menées sur le terrain se limiteront aux urgences et aux conséquences, la maladie ne sera jamais véritablement vaincue. Il faut s’attaquer de façon concertée aux causes profondes de la maladie et trouver des solutions de moyen et long-terme (pérennes). Voilà pourquoi ce forum était d’une importance capitale ».
Au cours de l’année 2012, la RDC a enregistré 33281 cas de choléra avec 792 décès (taux de létalité: 2,3 %) contre 22.173 cas avec 500 décès (taux de létalité: 2,3 %) en 2011, soit un total cumulé de 55.454 cas dont 1.292 décès (taux de létalité: 2,3 %).
Le choléra est une épidémie extrêmement virulente, qui représente pour les pays de la région une menace constante pour la santé des populations, a déclaré Dr Compaore Issaka, OMS/RDC. « Instabilité politique, mauvaise conditions d’hygiène et d’assainissement, manque d’accès à l’eau potable et aux services de santé, déplacements de population, sont autant de raisons qui expliquent le grand nombre de cas de choléra enregistrés et la létalité, malgré les efforts sans précédents qui ont été menés. Le Forum affirme l’approche santé publique holistique et multisectorielle pour la réponse au choléra et aux épidémies, qui doit être multisectorielle.
Il a été constaté l’importance de l’épidémie dans les zones frontalières notamment dans 8 des 9 pays voisins de la RDC en 2012. L’approche transfrontalière dans le renforcement de la surveillance, les activités de préparation et de réponse rapide aux épidémies de choléra ont été identifiées comme facteurs importants à adresser dans le cadre du Plan de l’Elimination du choléra de la RDC en parallèle aux actions d’hygiène, d’assainissement et d’approvisionnement de la population en eau potable.
Certaines pistes s’avèrent encourageantes. En RDC, le Programme National « Ecole et Village Assainis » a prouvé que la combinaison de l’approvisionnement en eau potable, l’utilisation des installations sanitaires hygiéniques et des bonnes pratiques d’hygiène fait office de rempart contre la propagation de l’épidémie de choléra. En 2012, le choléra a très peu affecté les 3.000 villages qui ont adopté cette approche.
Comme l’a déclaré le ministre de la Santé Publique dans son allocution d’ouverture, rendu par son représentant : « la vision du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange et du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, consiste à assurer le bien-être économique, l’amélioration du niveau et de la qualité de vie, la liberté et la justice sociale, la paix et la sécurité ainsi que la bonne santé à la population congolaise, accès sur la révolution de la modernité ».
Le choléra est un problème majeur de santé publique en Afrique Centrale. Plus de 36.655 cas ont été enregistrés en 2012 dans 7 des 10 pays de cette région. Souvent, les épidémies ont des dimensions transfrontalières comme c’est le cas dans la région des Grands Lacs (RDC et Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie), sur les rives du fleuve Congo (RDC et Congo Brazzaville), sur les rives du Bassin Ouest du Congo (RDC, Congo Brazzaville et République Centre Africaine) ou encore dans la province congolaise du Katanga (RDC et Zambie).
Visant à améliorer les stratégies d’élimination du choléra, ce forum a permis de favoriser les échanges d’expérience entre les participants nationaux et régionaux et d’identifier les activités et mécanismes de collaborations transfrontalières qui pourraient efficacement être mises en place.
« Le Choléra apparait là où les personnes n’ont d’accès pérenne à l‘eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement », a déclaré Mme Barbara Bentein, la Représentante de l’UNICEF en RDC. «En RDC, dans les milieux ruraux seulement trois enfants sur dix boivent de l’eau potable. Le choléra peut se répandre très rapidement comme c’est le cas actuellement dans la Province du Katanga. Tant que les mesures de lutte menées sur le terrain se limiteront aux urgences et aux conséquences, la maladie ne sera jamais véritablement vaincue. Il faut s’attaquer de façon concertée aux causes profondes de la maladie et trouver des solutions de moyen et long-terme (pérennes). Voilà pourquoi ce forum était d’une importance capitale ».
Au cours de l’année 2012, la RDC a enregistré 33281 cas de choléra avec 792 décès (taux de létalité: 2,3 %) contre 22.173 cas avec 500 décès (taux de létalité: 2,3 %) en 2011, soit un total cumulé de 55.454 cas dont 1.292 décès (taux de létalité: 2,3 %).
Le choléra est une épidémie extrêmement virulente, qui représente pour les pays de la région une menace constante pour la santé des populations, a déclaré Dr Compaore Issaka, OMS/RDC. « Instabilité politique, mauvaise conditions d’hygiène et d’assainissement, manque d’accès à l’eau potable et aux services de santé, déplacements de population, sont autant de raisons qui expliquent le grand nombre de cas de choléra enregistrés et la létalité, malgré les efforts sans précédents qui ont été menés. Le Forum affirme l’approche santé publique holistique et multisectorielle pour la réponse au choléra et aux épidémies, qui doit être multisectorielle.
Il a été constaté l’importance de l’épidémie dans les zones frontalières notamment dans 8 des 9 pays voisins de la RDC en 2012. L’approche transfrontalière dans le renforcement de la surveillance, les activités de préparation et de réponse rapide aux épidémies de choléra ont été identifiées comme facteurs importants à adresser dans le cadre du Plan de l’Elimination du choléra de la RDC en parallèle aux actions d’hygiène, d’assainissement et d’approvisionnement de la population en eau potable.
Certaines pistes s’avèrent encourageantes. En RDC, le Programme National « Ecole et Village Assainis » a prouvé que la combinaison de l’approvisionnement en eau potable, l’utilisation des installations sanitaires hygiéniques et des bonnes pratiques d’hygiène fait office de rempart contre la propagation de l’épidémie de choléra. En 2012, le choléra a très peu affecté les 3.000 villages qui ont adopté cette approche.
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