La nuit électorale aux Etats-Unis est souvent l’affaire de toute une nuit, étant donné le nombre des voix à compter et le volume des résultats devant être compilés à travers le pays. C’est à la fois un moment de réflexion, où nous évaluons le mandat du président en exercice, et un moment de questionnement, alors que nous réfléchissons sur ce qui pourrait advenir au cours des quatre prochaines années. Il est notoire que deux partis principaux dominent la vie politique aux Etats-Unis. A ce sujet, beaucoup disent que le débat politique en Amérique s’est de plus en plus polarisé avec le temps. Néanmoins, les deux partis se réunissent en ce jour, pour participer à cette grande institution qu’est l’élection présidentielle dans notre pays, chaque citoyen ajoutant sa voix à celles de 100 millions d’autres. Dans les bureaux de vote à travers le pays, les fonctionnaires publics et les volontaires travaillent consciencieusement pour s’assurer que ce processus est ordonné et complet, que tous les votes sont comptés de façon appropriée, et que chaque électeur jouissant du droit de vote exerce l’un des droits démocratiques les plus fondamentaux.
Quelle que soit la personne qui va gagner ce soir, ce qui aura compté le plus dans ce processus, c’est cette expression institutionnalisée à travers laquelle une multitude d’opinions se mue en une seule décision. Notre système électoral n’est pas simple, comme peut en témoigner quiconque a visité les stands d’information. Le Collège Electoral peut à lui désorienter les experts les plus fins en sciences politiques. Ce système demeure toutefois pertinent pour notre pays à cause de ses particularités-ou comme qui dirait, "malgré elles". Les villes ne doivent pas toujours dominer sur les zones rurales, les grands Etats ne doivent pas complètement éclipser les petits Etats. Le Président Obama et Mitt Romney ont voyagé partout à travers le pays à la recherche de votes. Cependant, la facette la plus durable et la plus importante de notre démocratie est sa durabilité, et la manière dont elle s’accommode des grands changements.
Quelle que soit la personne qui va gagner ce soir, il y aura aussi certainement des transitions. Il peut y avoir un nouveau président. Les priorités politiques peuvent changer. Les membres du cabinet peuvent démissionner. Comme à l’accoutumée, mes collègues ambassadeurs et moi-même pourront démissionner formellement, reconnaissant en cela le droit du président élu de faire son propre choix. Au cours des prochains mois, plusieurs personnes à Washington vont remballer leurs porte-documents, mettre leurs manteaux et éteindre les lumières de leurs bureaux pour la dernière fois. Le jour d’après, d’autres personnes s’assiéront à leurs bureaux, allumeront leurs ordinateurs et commenceront là où leurs prédécesseurs se seront arrêtés. Bien que ces changements soient attendus à la fois avec anxiété et excitation, ils sont cependant aussi naturels dans la vie politique américaine que les changements de saisons.
En 1960, le Vice-président Richard Nixon a perdu l’élection présidentielle de justesse. Nixon aurait pu en ce moment là remettre les résultats en cause. Il a plutôt décidé de jouer son rôle constitutionnel en tant que président du Senat, et a formellement annoncé l’élection du sénateur John F. Kennedy à ses collègues.
Dans ce discours, Nixon a déclaré (et je le cite) « C’est la première fois en 100 ans qu’un candidat à la présidence annonce le résultat d’une élection qu’ il a perdu et annonce la victoire de son adversaire…Je ne pense pas que nous puissions avoir un exemple plus frappant de la stabilité de notre système constitutionnel et de la fière tradition du peuple américain qui consiste à développer, respecter et honorer les institutions d’auto-gouvernance. Lors des campagnes électorales, aussi durement qu’ils aient pu se battre, aussi serrée que soit l’issue de l’élection, ceux qui échouent acceptent le verdict et soutiennent les vainqueurs. »
La période d’à peu près 75 jours entre l’élection et l’inauguration va débuter demain. Au cours de cette transition , la nouvelle administration briefe le président élu sur les questions importantes de sécurité nationale, sur celles relatives aux affaires étrangères et sur de nombreux autres points. En tendant la main et en respectant leurs adversaires politiques, nos dirigeants vont s’évertuer à régler leurs différends et à minimiser les conflits potentiels qui pourraient mettre la démocratie à mal.
Je sais que vous allez tous regarder attentivement le déroulement de cette élection ce soir, comme moi-même. J’espère toutefois que vous allez continuer de garder un œil sur notre système politique dans les semaines et les mois à venir. Je suis certain que nous, américains, allons perpétuer cette grande tradition, atténuer nos différences politiques, vaincre nos divisions et construire un avenir meilleur pour tous.
Merci, bonne soirée et que Dieu Bénisse l’Amérique.
Quelle que soit la personne qui va gagner ce soir, ce qui aura compté le plus dans ce processus, c’est cette expression institutionnalisée à travers laquelle une multitude d’opinions se mue en une seule décision. Notre système électoral n’est pas simple, comme peut en témoigner quiconque a visité les stands d’information. Le Collège Electoral peut à lui désorienter les experts les plus fins en sciences politiques. Ce système demeure toutefois pertinent pour notre pays à cause de ses particularités-ou comme qui dirait, "malgré elles". Les villes ne doivent pas toujours dominer sur les zones rurales, les grands Etats ne doivent pas complètement éclipser les petits Etats. Le Président Obama et Mitt Romney ont voyagé partout à travers le pays à la recherche de votes. Cependant, la facette la plus durable et la plus importante de notre démocratie est sa durabilité, et la manière dont elle s’accommode des grands changements.
Quelle que soit la personne qui va gagner ce soir, il y aura aussi certainement des transitions. Il peut y avoir un nouveau président. Les priorités politiques peuvent changer. Les membres du cabinet peuvent démissionner. Comme à l’accoutumée, mes collègues ambassadeurs et moi-même pourront démissionner formellement, reconnaissant en cela le droit du président élu de faire son propre choix. Au cours des prochains mois, plusieurs personnes à Washington vont remballer leurs porte-documents, mettre leurs manteaux et éteindre les lumières de leurs bureaux pour la dernière fois. Le jour d’après, d’autres personnes s’assiéront à leurs bureaux, allumeront leurs ordinateurs et commenceront là où leurs prédécesseurs se seront arrêtés. Bien que ces changements soient attendus à la fois avec anxiété et excitation, ils sont cependant aussi naturels dans la vie politique américaine que les changements de saisons.
En 1960, le Vice-président Richard Nixon a perdu l’élection présidentielle de justesse. Nixon aurait pu en ce moment là remettre les résultats en cause. Il a plutôt décidé de jouer son rôle constitutionnel en tant que président du Senat, et a formellement annoncé l’élection du sénateur John F. Kennedy à ses collègues.
Dans ce discours, Nixon a déclaré (et je le cite) « C’est la première fois en 100 ans qu’un candidat à la présidence annonce le résultat d’une élection qu’ il a perdu et annonce la victoire de son adversaire…Je ne pense pas que nous puissions avoir un exemple plus frappant de la stabilité de notre système constitutionnel et de la fière tradition du peuple américain qui consiste à développer, respecter et honorer les institutions d’auto-gouvernance. Lors des campagnes électorales, aussi durement qu’ils aient pu se battre, aussi serrée que soit l’issue de l’élection, ceux qui échouent acceptent le verdict et soutiennent les vainqueurs. »
La période d’à peu près 75 jours entre l’élection et l’inauguration va débuter demain. Au cours de cette transition , la nouvelle administration briefe le président élu sur les questions importantes de sécurité nationale, sur celles relatives aux affaires étrangères et sur de nombreux autres points. En tendant la main et en respectant leurs adversaires politiques, nos dirigeants vont s’évertuer à régler leurs différends et à minimiser les conflits potentiels qui pourraient mettre la démocratie à mal.
Je sais que vous allez tous regarder attentivement le déroulement de cette élection ce soir, comme moi-même. J’espère toutefois que vous allez continuer de garder un œil sur notre système politique dans les semaines et les mois à venir. Je suis certain que nous, américains, allons perpétuer cette grande tradition, atténuer nos différences politiques, vaincre nos divisions et construire un avenir meilleur pour tous.
Merci, bonne soirée et que Dieu Bénisse l’Amérique.
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