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APO Group révolutionne la distribution de communiqués de presse avec l’intégration de Telegram pour booster l’accessibilité mobile à travers l’Afrique

APO Group s’engage à ce que les récits de l’Afrique soient partagés encore plus largement et d’une manière pratique pour la population mobile croissante de journalistes et de consommateurs d’informations sur le continent

Bénin - Évaluation / Enseignement et Formation Techniques et Professionnels : De belles perspectives pour 431 enseignants

Le lancement de cette évaluation diagnostique marque une étape déterminante dans la mise en œuvre des réformes du secteur éducatif

Le Chef de l’Etat burundais visite quelques entreprises vietnamiennes

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Le renforcement des relations bilatérales et de coopération entre le Burundi et la République Socialiste de Vietnam

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République démocratique du Congo (RDC) : la situation humanitaire et sécuritaire continue de se dégrader dans l’est du pays

Alors que les tensions militaires et les violences intercommunautaires s’intensifient dans les trois provinces de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), l’ONU appelle à un cessez-le-feu immédiat

Burkina Faso - Promotion de l’enseignement : Kosyam Jesuit University of Sciences inauguré

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Partenariat : la Banque mondiale réitère son soutien au Burkina Faso

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Diaspora de Alliance des États du Sahel (AES) en Fédération de Russie : une forte mobilisation pour prendre les vraies nouvelles de l’espace confédéral

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Tunisie : L'ambassadeur de Cuba participe à la célébration de la Journée de la langue espagnole au Lycée Français International de Sousse Mhamed Driss

Le Lycée Français international Mhamed Driss de Sousse accueille environ 900 élèves du primaire, du secondaire et du lycée, et plus de 300 d'entre eux étudient l'espagnol comme langue étrangère

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dimanche 30 juin 2024

Médecin conseil, un nouveau concept dans le secteur médical de la RDC

Dr Brigitte Sabangu, médecin conseil au Fond de solidarité de santé a eu à expliquer dans les différents auditoires dernièrement à Kinshasa le nouveau concept de médecin conseil en République Démocratique du Congo. Elle travaille au sein de cette structure qui a été créée afin de s’assurer de la bonne qualité de soins de santé administrée aux personnes vivant en République Démocratique du Congo.

« C'est vrai que ce métier de médecin conseil est un nouveau concept en RDC et qui n'est pas encore connu de beaucoup de Congolaises et Congolais. En fait, un médecin conseil est appelé à faire le suivi des risques et notamment dans le cadre de la couverture santé universelle », a déclaré le Dr Brigitte Sabangu.

 Il est demandé au médecin conseil de suivre ce risque qui est catégorisé en trois parties. Il y a des risques de sélection adverse ou une personne comme en République Démocratique du Congo qui aspire avoir une caisse d'assurance maladie. Cette personne n'est pas membre à l'assurance maladie mais elle paye que quand elle est malade. Il y a les risques liés aux prestataires. Ces prestataires peuvent faire une surprescription ou une sous prescription tout en se référant au paquet qui couvre l'assurance maladie.

Egalement, il y a ce risque lié aux membres parce qu’une femme ne veut pas accoucher dans un hôpital ou un grand hôpital malgré la distance en ne respectant pas l'itinéraire. Elle va directement dans ce grand hôpital et surtout que dans ce cadre, il n’y a pas un ticket modérateur où on fait surveiller les membres. « C'est ce que le médecin conseil est appelé à suivre pour éviter tous ces risques ».

 

*Si vous allez par exemple dans une structure sanitaire ou le médecin ou l'infirmière a sous-évalué le service. Que faites-vous pour remonter le gap réel du coût de service rendu ?* 

 

 Je pense que ces cas arrivaient beaucoup plus au début du programme ou le prestataire ne maîtrisait pas encore notre grille tarifaire. Alors ce qu'on faisait c'était d'expliquer d'abord la grille tarifaire ou nos coups unitaires pour que nos membres comprennent. Nous l'avons fait avant et pendant parce qu'il y avait notamment des prestataires qui n'avaient pas encore bien maîtrisé cette grille tarifaire. Mais quand nous arrivons dans les structures sanitaires où nous trouvons que le prestataire a sous-estimé ses prestations et bien on revoit à la hausse parce qu'on doit rester au juste milieu. Le médecin conseil explique au prestataire que cet acte qu’il a sous-estimé devrait être à autant.

 

*Quelles sont les difficultés que vous rencontrez en tant que médecin conseil surtout qu'on est au début de cette expérience en République Démocratique du Congo ?*

Les difficultés sont nombreuses. Elles sont vraiment nombreuses non seulement liées au prestataire directement mais aussi liées à notre milieu. Nous avons des problèmes d'insécurité dans certains coins. Le problème d'accessibilité dans certaines communes ou il y a aussi cette difficulté liée au personnel. Nous avons des personnels qui ne sont pas bien formés ou qui ne maîtrisent pas l'outil de travail. Ça, c'est vraiment une difficulté énorme que nous essayons de pallier en expliquant et en demandant à ceux qui maîtrisent cet outil d'encadrer ceux qui ne les maîtrisent pas. Nous avons pu déceler cas de fraude. Les cas des fraudes, par exemple vous savez depuis que le programme a commencé au mois de septembre 2023, on vous déclare aujourd'hui les cas qu'ils ont déjà présentés au mois d'octobre ou de novembre tout ça.

*La RDC a moins de médecins conseils. Alors, qu'est-ce que vous comptez faire pour un si grand pays comme la RDC pour avoir autant de médecins conseils à travers le pays ?* 

Il y a des formations qui s'organisent. C'est vrai que nous avons besoin de fonds pour former les médecins conseils. Mais le pays est grand, le travail est là et il faudra qu'il y ait des équipes costaudes pour pallier toutes ces difficultés. Donc, il y a une formation qui s'organise à l'Ecole de Santé Publique de l’Université de Kinshasa.

 

*Quels sont les bienfaits du médecin conseil pour vous le pratiquez depuis un peu plus 6 mois déjà ?*

Les bienfaits du médecin conseil, c'est d'améliorer la qualité des soins de santé dans les établissements hospitaliers. Nous veillons à ce que qu’il y ait une bonne qualité et ce que nos membres puissent bénéficier des soins de qualité. 

 

*Avant la mise en place de cette structure que vous vous appelez le Fonds de solidarité de santé, est-ce qu'il n'y avait pas de soins de meilleure qualité en République Démocratique du Congo ?

 

Les soins de meilleure qualité. Donc, à cette question nous pouvons répondre par oui ou non. C'est-à-dire qu'il y a des structures où nous avons une bonne qualité des soins de santé. Il y en a d'ailleurs plusieurs où on a pas de bonne qualité de soins de santé. C'est une question qui est liée à plusieurs paramètres. Ce n'est pas seulement une question de compétences mais également une question des plateaux techniques. Il y a certaines personnes qui ont la compétence mais qui n'ont pas un plateau technique qui peut leur permettre d'exploiter leur connaissance. 

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