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Ituri : les communautés et les autorités locales préviennent les attaques sur les sites de déplacés

Les Casques bleus népalais sont immédiatement intervenus pour repousser l’attaque et protéger les déplacés ainsi que les habitants des environs

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) donne des kits agricoles à 120 femmes réfugiées et autochtones de Betoko

Ces femmes font partie de la communauté des réfugiés tchadiens et de la population hôte de Betoko

L'arrivée de réfugiés congolais met à rude épreuve la capacité d'accueil de l'Ouganda

Le Bureau du Premier ministre ougandais, avec le soutien du HCR et de ses partenaires, enregistre les nouveaux arrivants aux points d'entrée frontaliers, procède à des examens de santé, notamment pour détecter la malnutrition, et fournit des médicaments pour prévenir le choléra

La législation américaine cherche à réviser les politiques de change de la Banque des États d'Afrique centrale (BEAC) qui réduisent les investissements de la Central African Economic and Monetary Community (CEMAC) de 45 milliards de dollars

La Chambre africaine de l'énergie soutient la loi américaine CEMAC, qu'elle considère comme une étape cruciale pour forcer la Banque des États d'Afrique centrale à réformer ses politiques de change, et demande instamment une action immédiate pour assurer la stabilité régionale, attirer les investissements et garantir l'avenir énergétique de l'Afrique centrale

Mise en œuvre des stratégies nationales de l’intelligence artificielle et de la gouvernance des données : l’agriculture, la santé et l’éducation, les trois premiers secteurs ciblés

Ladite conférence retransmise en direct sur le des canaux digitaux du gouvernement ivoirien, notamment Facebook, X, TikTok et YouTube et présence de la presse, a eu pour thème : "Stratégie nationale de l’Intelligence artificielle et Stratégie nationale de la Gouvernance des données"

Algérie : M. Attaf reçoit son homologue iranien

Les deux parties ont également évoqué les développements de la situation au Proche-Orient en général, et l'évolution dangereuse de la question palestinienne en particulier

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement nomme le parlementaire britannique Andrew Mitchell conseiller bénévole

M. Mitchell, dont la nomination intervient dans un contexte mondial marqué par d’importants défis et incertitudes en matière de développement et de finance, possède une large expérience de conseil en matière de politiques, de négociations à l’échelle des États et de la mobilisation des ressources

Côte d'Ivoire - Santé/ Vaccination Multi-Age Contre le Cancer du Col de l’Utérus : Le Coup d’Envoi de la Campagne Lance a Abobo

Pendant 06 jours, plus de 3 millions de jeunes filles âgées de 09 à 18 ans recevront le vaccin contre le Virus du Papillomavirus humain (HPV), principal responsable du cancer du col de l’utérus

Transformation du Cacao : La Cote d’Ivoire Promeut le Savoir-Faire Chocolatier aux Etats Unis d’Amérique (USA)

Les riches saveurs et la texture fondante du chocolat ivoirien ont particulièrement marqué les visiteurs

CEO de la Fondation Merck et les Premières Dames Africaines annoncent conjointement les gagnants des Prix de la Chanson « Plus Qu’une Mère » et « Diabètes & Hypertension » 2023

Les prix ont été annoncés par la Sénatrice Dr. Rasha Kelej, CEO de la Fondation Merck et Présidente de la Campagne « Plus Qu'une Mère » de la Fondation Merck, ainsi que par les Premières Dames d'Afrique, qui sont également les Ambassadrices de la Campagne « Plus Qu'une Mère » de la Fondation Merck

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jeudi 6 juin 2024

Les parties civiles déçues de la suspension du procès des hauts responsables à Tshikapa est une occasion manquée pour la justice congolaise

La Cour militaire de l’ex-Kasaï Occidental s’est déclarée incompétente le samedi 1er juin 2024, pour juger certains hauts responsables étatiques accusés d’implication dans les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par les milices Bana Mura à Kamonia entre 2017 et 2018. La présence, parmi les 11 prévenus, d’un haut commandant de la police nationale congolaise ainsi que d’un sénateur national a justifié la décision de la Cour de renvoyer le dossier, dans son entièreté, à la Haute Cour Militaire à Kinshasa. Il s’agit d’une issue très décevante pour les victimes qui devront à nouveau attendre pour faire entendre leurs voix et voir les responsables des crimes sanctionnés.

La Cour militaire de l’ex-Kasaï Occidental, basée à Kananga, s’était déplacée le 20 mai 2024 en audience foraine à Tshikapa afin de faciliter la tenue du procès au plus près d’une centaine de victimes constituées parties civiles dans ce dossier. Lors de la phase d’identification des prévenus, la Cour avait appris la récente nomination de l’un des prévenus, Hubert Mbingho Mvula, ancien vice-gouverneur provincial, au poste de sénateur national, et la promotion d’un deuxième prévenu, Polydore Omokoko, au grade de Général au sein de la police nationale congolaise après qu’il ait été notifié du futur procès à son encontre.

Dans les jours qui ont suivi, la Cour s’est rendue à Kamonia afin d’identifier et d’entendre les victimes des crimes. Elle n’a pas pu terminer ce processus au vu d’un contexte sécuritaire volatile marqué par des menaces proférées à l’encontre des autorités judiciaires, des victimes et des avocats, en raison des appartenances communautaires des prévenus. Revenue à Tshikapa, la Cour a mis un terme à son instruction et, le 1er juin 2024, a décidé de suspendre le procès dans son entièreté, se considérant incompétente pour juger un général et un sénateur. Les juges ont donc renvoyé l’ensemble des 11 prévenus devant la Haute Cour Militaire à Kinshasa.

« Quand bien même que le début de l’instruction à Kamonia a prouvé la solidité du dossier vu que plusieurs dizaines de victimes ont pu comparaitre en personne devant les juges, nous sommes très déçus de cette décision de la Cour militaire qui renvoie le dossier à Kinshasa, à presque 1.000 kilomètres de là où les crimes ont été commis », a indiqué Me Isaac Ntambwe, avocat au barreau de Tshikapa et porte-parole du collectif des avocats des victimes dans le dossier.

Malgré le fait que la Cour s’est déclarée incompétente et que la loi congolaise stipule que « les autorités judiciaires placent en détention préventive l'auteur présumé des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité. La mise en liberté provisoire ne peut pas être accordée à l'auteur présumé de violences visées à l'alinéa précédent », la Cour a décrété la mise en liberté provisoire de la plupart des prévenus dans le dossier en dépit des risques de représailles pour les parties civiles.

« Nous demandons aux autorités judiciaires à Kinshasa de prendre rapidement les dispositions nécessaires pour que tous les prévenus dans ce dossier comparaissent devant la Haute Cour Militaire et soient jugés conformément à la loi et en toute transparence », a souligné Daniele Perissi, responsable du programme de TRIAL International en RDC. « Il revient à la Cour de démontrer qu’il n’y a pas de justice à deux vitesses selon le statut des auteurs et que personne n’est au-dessus de la loi, particulièrement en matière de crimes graves ». 

Le travail de TRIAL International sur ce dossier est mené au sein du Cadre de Concertation de Tshikapa, un réseau informel d’acteurs internationaux et nationaux qui collaborent afin de soutenir le travail des juridictions congolaises dans l’enquête et la poursuite des crimes de masse.

Le projet de TRIAL International dans la région du Kasaï bénéficie du généreux soutien de l’Union européenne (PARJ2) et de l’Agence suédoise de coopération pour le développement international (SIDA).

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